FR2800848A1 - Procede pour regler un bruleur a gaz a becs multiples, ainsi que bruleur et chaudiere s'y rapportant - Google Patents

Abstract

Un brûleur (4) comprend des injecteurs de gaz combustible (63) associés chacun à un bec (64). Les becs (64) sont répartis en groupes (64a, 64b, 64c) commandés séparément les uns des autres en tout ou rien au moyen d'électrovannes respectives (76a, 76b, 76c). L'un au moins des groupes possède une puissance différente. On réalise différents niveaux de puissance en activant tous les groupes ou au contraire seulement un ou plusieurs d'entres eux. Un détecteur de flamme par ionisation 78 a une tige sensible 79 agencée pour être sensible à la flamme de deux groupes différents (64b, 64c) dont au moins l'un ou l'autre est alimenté quel que soit le niveau de puissance.Utilisation pour optimiser la combustion à tous les régimes de puissance.

Description

<U>DESCRIPTION</U> " Procédé pour régler un brûleur à gaz à becs multiples, ainsi que brûleur et chaudière s'y rapportant " La présente invention concerne un procédé pour ajuster la puissance d'un brûleur à gaz en cours de fonctionnement. présente invention concerne également un brûleur pour la mise oeuvre de ce procédé, ainsi qu'une chaudière équipée de ce brûleur.

brûleur à gaz de type atmosphérique comprend typiquement un injecteur de gaz débouchant dans une chambre de mélange où le gaz combustible se mélange avec l'air dit "primaire". Le mélange sort de la chambre par orifice de flamme ou la combustion s'effectue par un nouvel apport d'air dit "secondaire".

I1 est connu de régler la puissance brûleur en réglant le débit de gaz combustible injecté dans la chambre de mélange. On a également proposé de régler le nombre de becs alimentés, mais sans que cela aboutisse à des réalisations industrielles notables de chaudières de type mural domestique.

'un autre côté, les préoccupations environnementales actuelles conduisent à réaliser, notamment pour la chaudière du type précité, des brûleurs atmosphériques où le rapport d'air primaire sur l'air secondaire est beaucoup plus important que dans brûleurs atmosphériques traditionnels, afin d'abaisser la température de flamme et ainsi la production des oxydes d'azote (NO,). On considère qu'un brûleur à faible teneur en NOx doit avoir une concentration limite en NOx de 100 mg/kWh maximum.

Cependant ces brûleurs dits "à bas NOx" s'avèrent difficiles à mettre au point pour le fonctionnement à puissance partielle. La réduction du débit de gaz combustible sortant des injecteurs provoque un mauvais entraînement la grande quantité d'air primaire souhaitable et il résulte un fonctionnement mal maîtrisé du brûleur.

Le but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient et en particulier de proposer un procédé, un brûleur une chaudière permettant de régler leur puissance sans dégrader la qualité de la combustion qu'ils produisent.

Suivant un premier aspect de l'invention, le procédé pour régler en cours de fonctionnement la puissance d' brûleur a gaz à becs multiples alimentés en air primaire en amont de ces becs et en air secondaire au-delà de ceux-ci, dans lequel on règle le nombre de becs que l'on alimente en gaz, caractérisé en ce que le procédé est appliqué à un brûleur atmosphérique à faible concentration en oxyde d'azote (NOx).

Ainsi, les becs sont alimentés en tout ou rien et sont donc ou bien en fonctionnement à plein régime, donc avec qualités de combustion optimales, ou bien à l'arrêt. chaudière satisfait les critères "bas Nox" quelle que soit puissance de fonctionnement.

I1 est avantageux de prédéfinir dans le brûleur des groupes de becs ayant un nombre de becs différent et on règle le nombre de becs en sélectionnant au moins un groupe de becs que l'on alimente en gaz. En sélectionnant un groupe de becs particulier, ou une combinaison particulière de groupes de becs que l'on alimente en gaz, on choisit un niveau de puissance parmi plusieurs niveaux prédéfinis. En pratique, le fait choisir entre quelques niveaux prédéfinis, par exemple ' , suffit pour satisfaire au besoin d'ajustement de la puissance du brûleur dans la plupart des cas pratiques.

Les normes de sécurité imposent de détecter la présence de flammes à la sortie des becs d'un brûleur et de commander la coupure d'alimentation en gaz lorsqu'aucune flamme n'est détectée.

Suivant l'invention, on détecte la présence de flammes dans une zone où il y a toujours au moins un bec qui est alimenté, quel que soit le niveau de puissance selon lequel fonctionne le brûleur, et l'ensemble des becs alimentés est toujours un ensemble continu susceptible d'inflammation par proximité.

En particulier, lorsque les becs sont répartis en groupes comme il a été dit plus haut, il est préféré de détecter la présence de flamme dans une région chevauchant deux groupes de becs adjacents, et pour régler le nombre de becs on sélectionne toujours l'un et/ou l'autre ces deux groupes de becs adjacents quel que soit le niveau de puissance selon lequel fonctionne le brûleur.

Lorsque le passage d'un niveau de puissance à un niveau de puissance différent nécessite allumage de becs préalablement éteints, on fait en sorte que ceux-ci soient adjacents à des becs allumés pour le niveau de puissance précédent, de manière que les becs nouvellement alimentés s'allument par effet de proximité. Si becs précédemment alimentés doivent être éteints, tout en provoquant l'allumage de becs nouvellement alimentés, on ménage une durée d'alimentation simultanée des deux groupes de becs pour permettre l'allumage par proximité avant cesser d'alimenter ceux des becs qui doivent être éteints.

Suivant un second aspect de l'invention, le brûleur à gaz comprenant - une série de becs destinés à l'ejection d'un mélange de gaz combustible et d'air primaire; - des injecteurs installés pour alimenter les becs avec un mélange de gaz combustible et d'air, où le rapport d'air primaire sur air secondaire est beaucoup plus important que dans les brûleurs atmosphériques traditionnels; - un collecteur de répartition de gaz raccordé d'une part à une arrivée de gaz et d'autre part aux injecteurs; - des moyens de réglage du débit de gaz combustible, est caractérisé en ce que les moyens de réglage comprennent des moyens de distribution pour alimenter les becs en tout ou rien et de manière séparée au moins par groupes de becs, de manière à régler la puissance brûleur par réglage du nombre de becs alimentés.

La présente invention concerne également une chaudière à gaz équipée d'un brûleur selon le second aspect.

D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront encore de la description '-après, relative à des exemples non-limitatifs.

Aux dessins annexés -la figure 1 est une vue schématique d'une chaudière selon 1 invention; - les figures 2A à 2E sont des vues schématiques du brûleur de la chaudière de la figure 1, pour cinq niveaux de puissance successifs prédéfinis; - la figure 3 est une vue en perspective du brûleur selon 1 invention dans un mode de réalisation concret; - la figure 4 est une vue en perspective du collecteur de répartition du brûleur de la figure 3; - la figure 5 est une vue du corps du collecteur en coupe suivant le plan V-V de la figure 6; et - la figure 6 est une vue en coupe longitudinale du collecteur de distribution suivant le plan VI-VI de la figure 5; - la figure 7 est une vue analogue à la figure 1, mais relative à une version préférée de l'invention.

Dans l'exemple représenté à la figure 1, la chaudière, de type mural, comprend un bâti vertical 1 en forme de caisson supportant un brûleur 3 surmonté par une chambre de combustion 4 incluant un échangeur gaz de combustion/eau 6, lui-même surmonté par un extracteur de gaz de combustion 7. Le trajet "eau" 8 de l'échangeur 6 est monté entre deux conduits d'eau 9 et 11 qui sont raccordés à deux orifices de circuit chaudière respectifs 12 et 13 placés au bord supérieur d'un module hydraulique 16 regroupant les fonctions d'échange, distribution et raccordement hydraulique. Le module 16 est porte par le bâti 1 à la base de la chaudière. Le circuit chaudière 8, 9, 11 est par ailleurs raccordé à un vase d'expansion<B>10</B> situé dans le haut du caisson 1.

chaudière comprend encore des moyens d alimentation en gaz pour le brûleur 3, qui comprennent en particulier un conduit d'arrivée 17 et un collecteur de répartition 18, le tout situé dans le bâti 1.

module hydraulique 16 comporte un ignement de quatre orifices de raccordement de la chaudière et en particulier du module 16 avec l'installation de chauffage central et de distribution d'eau sanitaire. Les deux orifices extrêmes sont un orifice 19 de retour du circuit de chauffage central 21 et respectivement un orifice 22 de départ de ce même circuit 21.

Le circuit 21 comprend des radiateurs de chauffage 23 montés hydrauliquement en parallèle entre les orifices 19 et 22. Le module 16 comprend également un orifice d'arrivée eau froide sanitaire 24, et un orifice de départ d'eau chaude sanitaire 26.

L'orifice d'arrivée d'eau froide sanitaire 24 est raccordé à une arrivée d'eau froide illustrée par un compteur eau 27, et à l'installation d'eau froide illustrée par un robinet d'eau froide 28. L'orifice de départ d'eau chaude sanitaire 26 est raccordé à l'installation de distribution d'eau chaude sanitaire illustrée par un robinet d'eau chaude 29.

Des robinets d'arrêt 31 sont associés chacun à l'un des orifices 19, 22, 24, 26.

Dans le module 16, un passage interne 41 fait communiquer l'orifice 13 de retour de circuit chaudière avec l'orifice 22 de départ du circuit chauffage, passant par un point de raccordement 42 avec l'une des entrées d'un échangeur de chaleur 43. L'orifice 19 de retour du circuit chauffage communique avec l'orifice 12 de départ du circuit chaudière par l'intermédiaire d'un premier trajet 46-56 d' vanne à trois voies 44 et, entre l'accès commun 46 de celle-ci et l'orifice 12, d'une pompe - ou circulateur - 47. Ainsi, quand l'obturateur de la vanne à trois voies 44 est dans la position opposée à celle représentée à la figure 1, de l'eau de chauffage fonctionne en circuit fermé grâce à la pompe 47 entre l'échangeur 8, le conduit 11, l'orifice 13, le passage 41, l'orifice 22, les radiateurs 23, l'orifice de retour de chauffage 19, le premier trajet 46-56 de la vanne à trois voies 44, la pompe 47, l'orifice de départ de circuit chaudière 12 et le conduit 9.

L'orifice 26 de départ du circuit eau chaude sanitaire est raccordé par un passage interne 48 du module 16 avec un point de sortie 49 de l'échangeur 43 situé à l'extrémité aval d'un trajet récepteur de chaleur 51 de l'échangeur 43, dont le point d'entrée 52 est raccordé à l'orifice d'entrée 24 par l'intermediaire d'un détecteur de débit 53. Le détecteur de débit fournit un signal électrique qui sert ' commander la vanne à trois voies 44 pour, en cas de débit dans le circuit d'eau chaude sanitaire, faire passer la vanne 44 de la position de repos qui a été décrite précédemment à une position active (représentée à la figure 1) où le premier traj - ou trajet "chauffage central" - de cette vanne, entre les accès 46 et 56, est interrompu tandis qu'un deuxième trajet - ou trajet "production d'eau chaude sanitaire" - de la vanne, entre l'accès commun 46 est un second accès sélectif , est établi de façon à raccorder l'accès commun 46 et par conséquent l'entrée de la pompe 47 avec l'extrémité aval 58 du trajet émetteur de chaleur 59 de l'échangeur 43. Ainsi, quand la vanne à trois voies désactive le trajet 46-56 et active le trajet 46 57, l' de chauffage circule en circuit fermé par l'échangeur 8, le conduit 11, l'orifice 13 de retour de circuit chaudière, le passage 41, le trajet émetteur de chaleur 59 de l'échangeur 43, trajet "production d'eau chaude sanitaire" 57-46 de la vanne ' trois voies 44, la pompe 47, l'orifice de départ du circuit chaudière et le conduit 9. L'eau ne circule plus par le circuit de chauffage central 21 car la vanne à trois voies 44 interrompt ce circuit.

Comme le montre aussi la figure 3, le bruleur 3 est du type à becs multiples et comprend ainsi un ensemble de tubes parallèles ascendants 62, agencés suivant deux rangées ou rampes réunis en un bloc placé au-dessus du collecteur 18. Chaque tube 62 délimite une chambre de mélange ayant un orifice d'entrée inférieur placé à une certaine distance au-dessus d'un injecteur de gaz combustible 63 respectif porté par le collecteur 18, et une série d'orifices de sortie supérieurs orientés vers la chambre de combustion 4 et definissant des becs individuels 64 où se forme une flamme lorsque l'injecteur 63 correspondant est alimenté. Pour simplifier la figure 3, seuls quelques-uns des orifices des becs 64 y ont été représentés. De manière connue, le gaz sortant à grande vitesse par l'injecteur 63 est accéléré par la forme en venturi du tube 62 correspondant et entraîne avec lui de l'air primaire 66 à l'intérieur du tube. Dans le tube, le gaz combustible et 1 air primaire se mélangent intimement. Aux sorties 64 des tubes de l'air secondaire 67 vient s'ajouter au mélange primaire et participer à sa combustion.

Revenant à la figure 1, l'espace intérieur du collecteur 18 définit trois compartiments 68a, 68b, 68c séparés entre eux par deux cloisons 69. Chacun des compartiments 68a et 68b débouche vers l'extérieur par trois paires respectives d'injecteurs 63. Le compartiment 68c débouche vers l'extérieur par neuf paires d'injecteurs 63. I1 y a en outre dans le collecteur 18 un compartiment amont 71 qui est raccordé avec l'arrivée de gaz 17 par un passage 72 équipé d'une électrovanne 73 avec chacun des compartiments 68a, 68b et 68c un passage respectif 74a, 74b et 74c pouvant être sélectivement obture par une électrovanne respective 76a, 76b et 76c. On définit ainsi trois groupes de becs 64a, 64b, 64c et ces groupes peuvent être alimentés indépendamment l'un de l'autre par commande appropriée des électrovannes 76a, 76b et 76c, qui fonctionnent en tout ou rien.

figures 2A à 2E illustrent les cinq niveaux de puissance réalisables par une commande judicieusement combinée des électrovannes 76a, 76b et 76c. A la figure 2A, seul le groupe 64b est alimenté, ce qui correspond à une puissance de 6kW ' chaque injecteur 63 correspond à une puissance de ikW. L'inflammation initiale a été réalisée au moyen d'une bougie d'allumage 77 placée en regard d'un bec appartenant au groupe 64b. A la figure 2B le groupe 64b est toujours actif et on a en outre activé, par ouverture de l'électrovanne 76a, le groupe 64a dont la puissance est également de 6kW, pour réaliser une puissance totale de 12kW. L'inflammation du groupe 64a s'est effectuée par effet de proximité avec le groupe 64b adjacent dès l'électrovanne 76a est passée en position d'ouverture. A la figure 2C, les groupes 64a et 64b sont éteints, les électrovannes correspondantes 76a et 76b étant passées en position de fermeture environ une seconde après ouverture de l'électrovanne 76c correspondant au groupe 64c assurant ' lui seul une puissance de 18kW. Grâce au décalage d'une seconde précité, le groupe 64c a eu le temps de s'allumer par proximité avant l'extinction du groupe 64b.

Dans la situation représentée à la figure 2D, a laissé l'électrovanne 76c en position d'ouverture et réouvert l'electrovanne 76b, l'électrovanne 76a demeurant fermée de manière à activer les groupes 64b et 64c réalisant ainsi en tout une puissance de 24kW.

Et à la figure 2E, les trois électrovannes 76a, et sont ouvertes, activant ainsi l'ensemble du brûleur pour puissance totale de 30kW.

Suivant une particularité de l'invention, le niveau de puissance de 30kW n'est activé qu'en cas de demande eau chaude sanitaire pour permettre un plus grand débit d'eau chaude sanitaire, par exemple un débit simultané en deux points de consommation différents. Au contraire, lorsque la demande concerne seulement le chauffage central, il est préféré de limiter la puissance de la chaudière à 24kW, autrement dit de ne pas passer à l'état de la figure 2E, pour éviter que la chaudière pose un problème de surpuissance par rapport aux installations usuelles de 24kW.

D'une manière générale, on comprendra d'après la description qui vient d'être faite pour les figures 2A à 2E, que par le choix particulier de deux groupes d'égale puissance et d'un groupe trois fois plus puissant que chacun des deux autres, on obtient un étagement régulier suivant cinq niveaux de puissance. En outre, en plaçant le groupe trois fois plus puissant à l'une des extrémités de l'agencement des groupes de becs 64a, 64b, 64c, on peut réaliser les cinq niveaux en ayant pour chaque niveau une flamme continue, c'est à dire par exemple en n'ayant jamais un groupe non-alimenté entre deux groupes alimentés. Et on peut également réaliser l'inflammation par proximité pour chaque passage d'un niveau à un autre niveau adjacent (sauf bien sûr lorsque ce passage requiert simplement 1 extinction d'un groupe comme par exemple lorsqu'on revient du niveau de la figure 2B à celui de la figure 2A).

En outre, l'agencement qui est décrit présente la particularité qu'on active toujours l'un au moins du groupe le plus puissant 64c et du groupe adjacent 64b au groupe le plus puissant 64c.

Suivant l'invention, on exploite cette particularité pour réaliser la détection de flamme au moyen d'une sonde à ionisation 78, dont le principe de fonctionnement est connu en pour l'homme de métier, mais dont la tige sensible 79 est coudée à 90 pour s'étendre horizontalement au-dessus de la flamme produite par le brûleur, en partie dans la zone du groupe de becs 64b et en partie dans la zone du groupe de becs . Les figures 2A à 2E permettent d'apprécier qu'ainsi, quel que soit le niveau de puissance selon lequel fonctionne le brûleur lorsque celui-ci fonctionne normalement, la tige sensible 79 est toujours exposée à la flamme de l'un et/ou de l'autre des deux groupes 64b et 64c. Par contre, si le bruleur est hors service ou bien si un incident a fait disparaître la flamme, cela est détecté par la sonde 78 et l'électrovanne de sécurité 73 se ferme interrompant l'alimentation en gaz combustible par l'arrivée de gaz 17.

Comme illustré à la figure 1, la chaudière comprend un dispositif de commande 81, tel qu'une carte électronique qui sera décrit que pour ses particularités concernant la commande de la puissance du brûleur. Un détecteur de température 82 est placé à l'extrémité aval du trajet " " 8 l'échangeur gaz de combustion-eau 6 de la chaudière et envoie un signal de température au dispositif de commande 81. fonction de la valeur du signal de température par rapport à consigne, le dispositif de commande 81 maintient ou modifie puissance du brûleur en appliquant des commandes appropriées électrovannes 76a, 76b et 76c.

Les modifications de puissance se font toujours par passage d'un niveau de puissance à l'un des deux niveaux 'acents, sans saut. C'est également le dispositif de commande 81 qui prend en charge le léger chevauchement nécessaire entre le niveau 12kW de la figure<B>2E</B> et le niveau 18kW de la figure 2C. Le dispositif de commande 81 reçoit egalement le signal du détecteur de débit d'eau sanitaire 53. Il commande l'électrovanne à trois voies 44 en fonction de ce signal et inhibe le niveau de puissance 3okW lorsque ce signal est absent en raison d'une absence de débit d'eau chaude sanitaire.

Comme le montrent les figures 3 a 6, le collecteur 18 comprend un corps 83 en forme de plaque rectangulaire subdivisée en deux parties sensiblement égales suivant sa grande médiane. Une première partie 84 porte les injecteurs 63 (figure 4) sur une face supérieure tandis que les compartiments 68a, 68b, 68c sont creusés dans la face inférieure et fermés par une tôle formant couvercle 86 recouvrant toute la face inférieure du corps 83. Dans l'exemple illustré à la figure 5, le groupe le plus puissant ne fait que 14kW et les deux autres groupes font 8kW. Ceci ne modifie l'exemple donné en référence aux figures 1 et 2A à 2E que par un étagement différent des niveaux de puissance possibles.

L'autre région 87 de la plaque 83 porte les quatre électrovannes 73 et 76a à 76c ainsi que des cavités définissant le trajet 17 d'arrivée du gaz, le compartiment amont 71, les passages 72, 74a, 74b et 74c commandés les électrovannes 73 et 76a, 76b et 76c respectivement. Ces passages sont équipés de sièges rapportés 88 visibles à la figure 6. Le couvercle inférieur 86 comporte un orifice 89 pour l'entrée du gaz combustible dans le trajet d'arrivée 17. trajet 17 passe par une chambre 91 creusée dans la face supérieure de la région 87 du corps 83 et fermée par un couvercle supérieur étanche 92. Suivant les législations, ou les besoins des utilisateurs, 1e couvercle 92 peut être remplacé par un régulateur de pression.

Les passages 72 et 74a à 74c sont formés entre des évidements creusés dans la face inférieure du corps 83 et fermés par le couvercle 86, et d'autres évidements formés dans la face supérieure du corps 83 et fermés par le couvercle supérieur 92 et par une semelle 93 supportant les électroaimants des électrovannes 73 et 76a à 76c. En particulier, la chambre amont 71 est creusée dans la face supérieure du corps 83 et fermée par la semelle 93 tandis que des conduits individuels 94a, 94b et 94c allant de chaque passage 74a, 74b, 74c respectivement aux compartiments 68a, 68b et 68c associés sont creusés dans la face inférieure du corps et fermés par le couvercle inférieur 86.

L'exemple représenté à la figure 7 ne sera décrit que pour ses différences par rapport à celui de la figure 1. Le conduit 9 d'adduction de l'eau vers le trajet "eau" 8 de 'échangeur gaz de combustion - eau 6 au lieu d'être direct à partir de la pompe 47, passe par un circuit 96 de refroidissement du brûleur 3. Le circuit de refroidissement 96 forme une boucle entourant le bloc de tubes 62. A figure 1, boucle du circuit 96 est figurée dans ce plan vertical pour raisons de schématisation. En pratique, comme le montre la figure 3 qui illustre aussi le circuit 96, mais de manière plus réaliste que la figure 1, la boucle est de préférence dans un plan horizontal, en étant supportée par des nervures 97 du bloc servent aussi à la conduction thermique. Le refroidissement du brûleur par le circuit 96 a pour effet de réduire la température du mélange primaire donc de réduire la température de combustion et par conséquent la production de Nox. En même temps, l'eau est préchauffée avant d'arriver à l'échangeur 6.

Bien-entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés. Le procédé selon l'invention serait applicable à différents types de brûleurs à becs multiples, et non nécessairement au brûleur d'un chaudière.

Pour une régulation plus fine, on pourrait commander les injecteurs un par un ou en tout cas par groupes plus petits.

Claims (1)

1. <U>REVENDICATIONS</U> Procédé pour régler en cours de fonctionnement la puissance d'un brûleur atmosphérique (3) à becs multiples (64), dans lequel on règle le nombre de becs que l'on alimente en gaz, caractérisé en ce que le procédé est appliqué ' un brûleur atmospherique à faible concentration en oxyde d'azote (NOx). 2 Procédé selon la revendication 1, caracterisé en ce qu'on refroidit le brûleur. 3- Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'on détecte la présence de flamme dans région chevauchant deux groupes de becs adjacents (64b, 64c) et en ce que pour régler le nombre de becs on sélectionne toujours l'un et/ou l'autre de ces deux groupes de becs adjacents, en tant que becs alimentés. 4- Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que pour passer d'un niveau de puissance à un niveau de puissance suivant, on provoque l'allumage becs de proche en proche. 5- Brûleur à gaz comprenant - une série de becs (64) destinés à l'éjection d'un mélange de gaz combustible et d'air primaire (66); - des injecteurs (63) installés pour alimenter les becs (64) avec un mélange de gaz combustible et d'air où le rapport d'air primaire sur air secondaire est beaucoup plus important que dans les brûleurs atmosphériques traditionnels; - un collecteur de répartition de gaz (18) raccordé d'une part à une arrivée de gaz (17) et d'autre part aux injecteurs (63); - des moyens (76a, 76b, 76c) de réglage du débit de gaz combustible, caractérisé en ce que les moyens de réglage comprennent des moyens de distribution (76a, 76b, 76c) pour alimenter les becs (64) en tout ou rien et de manière séparée au moins par groupes de becs (64a, 64b, 64c), de manière à régler la puissance du brûleur (3) par le nombre de becs alimentés. 6- Brûleur selon la revendication 5, caractérisé en ce que le collecteur (18) comprend des compartiments (68a, 68b, 68c) reliés chacun d'une part aux injecteurs (63) d'un groupe de becs respectif (64a, 64b, 64c) et d'autre part à l'arrivée de gaz (17) des vannes individuelles respectives (76a, 76b, 76c). 7- Brûleur selon la revendication 6, caractérisé en ce que le collecteur (18) comprend en outre une vanne de sécurité (73) montée entre les vannes individuelles (76a, 76b, 76c) et l'arrivée de (17). 8- Brûleur selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que le collecteur (18) comprend un corps (83) en forme générale de plaque comprenant une zone (84) sur laquelle sont installés injecteurs (63) et une zone (87) portant des électrovannes (73, 76a-76c) dans laquelle des évidements sont formés pour conduire le gaz entre l'arrivée de gaz (17) et les injecteurs (63), et dans laquelle des sièges de vanne (88) sont aménagés pour lesdites électrovannes (76a, 76b, 76c). 9- Brûleur selon la revendication 8, caractérisé en ce que les évidements sont creusés dans les grandes faces du corps (83) et fermés par des couvercles (86, 92) fixés sur ces faces. 10- Bruleur selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que les sièges (88) sont aménagés dans des passages (74a, 74b, 74c) entre deux évidements formés dans deux faces opposées de la plaque. il- Bruleur selon l'une des revendications 5 à 10, caractérisé ce qu'il comprend au moins trois groupes de becs (64a-64c) dont l'un au moins (64c) a un nombre de becs différent de celui de deux autres groupes de becs (64a, 64b). 12- Bruleur selon la revendication 11, caractérisé en ce que le groupe becs (64c) ayant un nombre de becs différent est placé à extrémité d'un alignement le long duquel sont agencés les groupes de becs (64a, 64b, 64c). 13- Bruleur selon la revendication 12, caractérisé en ce que le groupe (64c) ayant un nombre de becs différent comporte trois fois plus de becs que chacun des deux autres groupes (64a, 64b). 14- Brûleur selon l'une des revendications 5 à 13, caractérisé ce qu'il comprend une sonde de détection de présence de flamme (78) qui est installée de façon à être sensible à la flamme de deux groupes de becs adjacents (64a, 64c), et dont au moins l'un ou l'autre est alimenté pour tous les niveaux de puissance prévus. 15- Brûleur selon la revendication 14, caractérisé en ce que la sonde (78) est placée en regard de l'un (64b) des groupes de becs adjacents et comporte une tige sensible (79) qui est coudée pour se terminer au-dessus d'au moins un bec de l'autre groupe (64c) de becs adjacents; 16- Brûleur selon l'une des revendications 5 à 15, caractérisé en ce que les groupes de becs (64a, 64b, 64c) sont acents de façon à pouvoir s'enflammer par proximité, et en que les moyens de distribution (76a, 76b, 76c) sont pilotés par des moyens de commande (81) conçus pour permettre 'allumage par proximité lors d'un changement de niveau de puissance. 17- Brûleur selon l'une des revendications à 16, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de refroidissement 18- Brûleur selon la revendication 17, caractérisé en ce que les moyens de refroidissement comprennent un circuit (96) destiné à être traversé par de l'eau avant son réchauffage par la flamme du brûleur. 19- Chaudière à gaz, caractérisée en ce qu'elle est équipée d'un brûleur (3) selon l'une des revendication à 18. 20- Chaudière selon la revendication 19, caractérisée en qu'elle comprend un circuit intérieur de chauffage d'eau sanitaire (57, 58, 59), et en ce qu'un niveau de puissance supérieur du brûleur est inhibé lorsque ledit circuit intérieur désactivé.