FR2799381A1 - Tete de pulverisation, notamment pour installation de lutte contre l'incendie - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une tête de pulvérisation.Elle se rapporte à une tête de pulvérisation qui comprend un corps (3'), au moins une buse (2') et un couvercle (13') qui, en position de protection, est placé en avant de la buse lorsque la tête est en mode inactif, la tête comprenant un dispositif (6', 10') destiné à assurer un déplacement du couvercle de la position de protection à une position libérée et comportant un dispositif (6') qui est mobile par rapport à la tête de pulvérisation et qui, grâce à la pression du fluide, est destiné à exercer une pression sur un dispositif de blocage (14', 17') placé dans le couvercle (13') afin que le dispositif de blocage s'ouvre et déplace le couvercle vers sa position libérée.Application aux installations de lutte contre l'incendie.

Description

La présente invention concerne une tête de pulvéri-

sation comprenant un corps d'organe de maintien, au moins une buse et un couvercle qui, en position de protection, est placé en avant de la buse lorsque la tête de pulvérisation est en mode inactif, la tête de pulvérisation comprenant un dispositif assurant un déplacement du couvercle de la position de protection à une position libérée dans laquelle

le couvercle dégage la buse afin que celle-ci puisse pulvé-

riser un fluide d'extinction, lorsque la tête de pulvéri-

sation est en mode actif, le corps d'organe de maintien

comprenant une entrée destinée au fluide d'extinction.

On connaît déjà de telles têtes de pulvérisation, par

exemple d'après les documents US-4 014 388 et US-4 880 063.

Le couvercle est utilisé pour former un pulvérisateur esthé-

tiquement agréable, d'un type qui, en mode inactif, est

caché dans un plafond par exemple. Dans de tels pulvérisa-

teurs cachés, le couvercle est essentiellement destiné à maintenir une plaque déflectrice en position reculée pour

des raisons esthétiques.

Dans ces pulvérisateurs connus, le couvercle tombe lorsque le matériau maintenant le couvercle en position fond par exposition à la chaleur. Lorsque le couvercle tombe, le dispositif de libération activé par la chaleur, appartenant au pulvérisateur, vient immédiatement au contact de la

chaleur et libère le fonctionnement du pulvérisateur.

Dans certains milieux environnants, les têtes de pulvérisation sont exposées à la poussière, à des dépôts et à d'autres matériaux qui peuvent empêcher la transmission du fluide d'extinction à un incendie par bouchage des buses des têtes de pulvérisation. Les têtes de pulvérisation et

pulvérisateurs sont disposés afin qu'ils puissent fonction-

ner, le moment venu, plusieurs années après leur installa-

tion et ils sont naturellement exposés en conséquence à la saleté dans certains milieux environnants. Un couvercle en forme de plaque (voir les documents US-4 014 388 et US-4 880 063 par exemple) installé devant les buses assure

essentiellement une protection mécanique contre les chocs.

Une protection d'un type quelconque contre la poussière peut être incorporée, mais ces pulvérisateurs connus sont montés dans des milieux environnants dans lesquels la saleté ne pose pas de problèmes. Dans certains milieux d'utilisation, la quantité de saleté et d'impuretés est si grande qu'on n'a pas du tout monté de têtes de pulvérisation, en supposant qu'elles ne fonctionneraient pas de manière stable. Cette remarque s'applique même dans certaines applications dans lesquelles l'utilisation de têtes de pulvérisation serait très souhaitable. On peut citer, comme exemple, les wagons

découverts de chemin de fer qui transportent des appareil-

lages coûteux qui peuvent être source d'incendie, par exemple des véhicules. D'autres applications sont les

ateliers de peinture et les usines sidérurgiques.

Des forces mécaniques peuvent aussi rendre inopérantes les buses d'une tête de pulvérisation. De telles forces mécaniques peuvent être créées par des chocs dus à des camions, des chariots, etc. dans les espaces industriels, les garages et sur les ponts de transport d'automobiles à

bord de car-ferries.

L'invention a pour objet la mise à disposition d'une tête de pulvérisation ne présentant pas ces inconvénients et qui peut donc être utilisée dans des conditions délicates, habituellement à cause de la saleté, tout en possédant une structure simple. La structure du pulvérisateur est par

exemple telle que les buses et autres éléments sont simulta-

nément protégés contre la saleté, la poussière, les dépôts et autres matériaux qui pourraient empêcher à la tête de

pulvérisation de transmettre le fluide d'extinction.

A cet effet, la tête de pulvérisation selon l'invention se caractérise en ce que le dispositif destiné à assurer le déplacement du couvercle comporte un dispositif mobile par

rapport à la tête de pulvérisation et qui, grâce à la pres-

sion d'un fluide, peut appliquer une force sur un dispositif de blocage incorporé au couvercle, afin que ce dispositif de blocage s'ouvre et en conséquence déplace le couvercle en

position libérée.

Dans un mode de réalisation de l'invention de structure

simple, le couvercle est destiné à placer la tête de pulvé-

risation en mode actif en cours de déplacement.

Le dispositif mobile a de préférence une zone en sail-

lie destinée à appliquer au dispositif de blocage une force sous l'action de la pression d'un fluide présent dans une

chambre de pression.

Le dispositif mobile comporte de préférence une partie analogue à une jupe qui, avec le corps d'organe de maintien, délimite la chambre de pression, la partie en forme de manchon comprenant la région en saillie qui se trouve dans la chambre de pression. Cette structure est simple et a un

fonctionnement fiable.

La chambre de pression peut communiquer, pour la transmission du fluide, avec l'entrée par l'intermédiaire d'un passage lorsque la tête de pulvérisation est en mode inactif. Dans ce cas, la pression d'un fluide d'extinction

régnant à l'entrée assure l'application de la force au dis-

positif de blocage. Cette disposition est un moyen extrême-

ment simple pour le déplacement de la tête de pulvérisation

en mode actif. Dans une variante, dans un mode de réali-

sation extrêmement avantageux de l'invention, la chambre de pression est raccordée à une conduite de commande par un passage, si bien que la pression d'un fluide dans la conduite de commande est destinée à appliquer cette force au

dispositif de blocage. Ce mode de réalisation convient par-

ticulièrement bien aux systèmes à conduites dits "humides"

dans lesquels les conduits sont remplis du fluide d'extinc-

tion sous pression, et la pression du fluide d'extinction agit à l'entrée de la tête de pulvérisation sans que cette pression seule, c'est-à-dire en l'absence de la pression dans la conduite de commande, puisse déplacer la tête de pulvérisation en mode actif dans lequel elle pulvérise le

fluide d'extinction.

Lorsqu'une partie en forme de manchon est utilisée, elle est de préférence composée d'une partie cylindrique qui comprend une première surface cylindrique interne et une seconde surface cylindrique interne dans la région de la chambre de pression, la première surface cylindrique interne ayant un diamètre supérieur à celui de la seconde surface cylindrique interne si bien qu'un épaulement se forme entre les surfaces cylindriques internes, l'épaulement délimitant la zone en saillie sous forme d'une zone d'anneau. Une telle

partie cylindrique peut être facilement réalisée et facile-

ment fixée au corps de l'organe de maintien. En outre, dans ce cas, la partie en forme de manchon est de préférence en coopération étanche avec la partie d'organe de maintien par l'intermédiaire d'un premier joint annulaire d'étanchéité placé à la première surface cylindrique interne et d'un second joint annulaire d'étanchéité placé dans la seconde

surface cylindrique interne de manière que le fluide trans-

mis à la chambre de pression ne puisse pas s'écouler hors de

cette chambre de pression.

Lors de l'utilisation d'une partie en forme de manchon,

celle-ci comprend de préférence une troisième surface cylin-

drique interne destinée à être intimement en appui contre un

troisième joint annulaire d'étanchéité lorsque le pulvérisa-

teur est déplacé en mode actif. Cette disposition assure une étanchéité supplémentaire contre les fuites, car le premier et le troisième joint annulaire d'étanchéité empêchent tous

deux les fuites.

Le couvercle est de préférence étanche et monté hermé-

tiquement contre la tête de pulvérisation par un joint

d'étanchéité, de préférence composé du troisième joint annu-

laire d'étanchéité. Cette disposition donne à la tête une protection efficace contre la saleté. Le couvercle comprend de préférence une gorge cylindrique destinée au troisième joint annulaire d'étanchéité, cette gorge et le joint annulaire d'étanchéité maintenant le couvercle en position

de protection.

D'autres modes de réalisation préférés de l'invention

sont l'objet des sous-revendications.

L'un des principaux avantages de la tête de pulvéri-

sation est qu'elle peut être utilisée dans des applications dans lesquelles les têtes de pulvérisation n'ont pas été considérées comme pouvant fonctionner de manière stable jusqu'à présent, et n'ont donc pas été installées. Dans ces applications, la tête de pulvérisation selon l'invention peut fonctionner sans problème. Le déplacement de la tête de

pulvérisation du mode inactif au mode actif peut être réa-

lise manuellement ou à l'aide de systèmes différents de détection, très rapidement et de diverses manières à l'aide de la pression d'un fluide. La pression d'un fluide peut être produite par exemple manuellement par lancement d'une pompe qui transmet un fluide à la tête de pulvérisation ou manuellement par ouverture d'une soupape de transmission d'un fluide à la tête de pulvérisation. La pression du fluide peut être donnée par des détecteurs d'incendie (par exemple des détecteurs de fumée, de chaleur ou de flamme) qui donnent un signal d'activation de l'appareillage. Le

signal peut être transmis à une pompe qui commence à trans-

mettre le fluide d'extinction à la tête de pulvérisation, ou le détecteur peut être monté afin qu'il donne un signal à une soupape qui s'ouvre afin que le fluide (par exemple un

fluide d'extinction) soit transmis à la tête de pulvéri-

sation. Les éléments délicats de la tête de pulvérisation, tels que les buses, sont protégés contre la saleté, les dépôts et les chocs mécaniques. La structure de la tête de

pulvérisation est très simple.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention

seront mieux compris à la lecture de la description qui va

suivre d'exemples de réalisation, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels: la figure i représente la tête de pulvérisation selon l'invention dans un premier mode inactif; la figure 2 représente la tête de pulvérisation de la figure i dans un mode intermédiaire; la figure 3 représente la tête de pulvérisation des figures 1 et 2 en mode actif; la figure 4 représente un autre mode de réalisation extrêmement avantageux de tête de pulvérisation selon l'invention en mode inactif; et la figure 5 représente la tête de pulvérisation de la

figure 4 en mode actif.

La figure 1 représente la tête de pulvérisation selon

l'invention dans un premier mode inactif. La tête de pulvé-

risation comprend un corps 3 d'organe de maintien et un châssis 1 de buse qui lui est fixé par une broche et qui comprend un certain nombre de buses 2. Le corps 3 d'organe de maintien est lui-même fixé à une conduite 4 qui transmet un fluide d'extinction à une entrée 5 formée dans le corps 3 d'organe de maintien et en outre à une partie supérieure

22 dans le châssis de buse.

Le corps 3 d'organe de maintien est enfermé dans un manchon cylindrique 6. Ce manchon 6 est mobile par rapport au corps 3 d'organe de maintien. Une chambre 7 de pression est placée entre le manchon 6 et le corps 3 d'organe de maintien. La chambre 7 de pression est formée parce que le manchon 6 a une seconde surface cylindrique interne 8 dont le diamètre est supérieur à celui d'une première surface cylindrique interne 9 du manchon. Le passage formé entre les surfaces cylindriques 8 et 9 délimite un épaulement 10. La chambre 7 de pression est aussi délimitée par une gorge

annulaire 11 formée dans le corps d'organe de maintien 3.

La chambre de pression 7 est au contact de l'entrée 5 par un passage qui est désigné de façon générale par la

référence 12.

Le manchon 6 coopère de manière étanche avec le corps d'organe de maintien 3 par un premier joint annulaire d'étanchéité 23 placé dans la première surface cylindrique interne 9 et un second joint annulaire 24 placé dans la seconde surface cylindrique interne 8. Les joints annulaires

23, 24 sont fixés aux gorges annulaires 25 et 26 respec-

tivement, dans le corps 3 d'organe de maintien. Cette dispo-

sition donne une structure simple. Le manchon 6 a des gorges annulaires correspondantes mais peu profondes pour les joints annulaires d'étanchéité 23, 24, les gorges étant

formées à la première surface cylindrique interne 9.

La tête de pulvérisation comprend un couvercle 13 en forme de cuvette qui recouvre les buses 2 et qui est monté par un joint annulaire d'étanchéité 14 contre une partie 15 en forme de flasque qui est elle-même fixée au corps 3 d'organe de maintien. La partie en forme de flasque 15 forme

une gorge annulaire 16 destinée à un joint annulaire d'étan-

chéité 14. Le couvercle 13 comporte une gorge cylindrique 17 destinée à loger le joint annulaire d'étanchéité 14. Ce joint annulaire d'étanchéité 14 est avantageusement repoussé dans une certaine mesure entre la gorge annulaire 16 et la gorge cylindrique 17. La gorge cylindrique 17 et le joint annulaire d'étanchéité 14 peuvent être considérés comme formant un dispositif de blocage qui maintient le couvercle 13 en position de protection. A cause du joint annulaire d'étanchéité 14, non seulement le couvercle 13 est fermement fixé à la tête de pulvérisation, mais encore les éléments importants de la tête de pulvérisation, tels que les buses 2, sont protégés contre le milieu entourant la tête de

pulvérisation et enfermés hermétiquement. Cette caracté-

ristique est importante puisque la tête de pulvérisation est destinée à être utilisée dans divers milieux dans lesquels

elle est exposée à la saleté qui pourrait rendre inuti-

lisable la tête de pulvérisation ou rendre peu fiable son

fonctionnement en l'absence du couvercle 13.

Sur la figure 1, le couvercle 13 est en position de protection. La tête de pulvérisation de la figure 1 peut être mise en mode actif représenté sur la figure 3 par transmission d'un liquide sous pression de la conduite 4 au passage 12. De cette manière, une pression de liquide agit contre l'épaulement 10 (voir figure 1) et crée une force qui a tendance à pousser le manchon 6 vers le bas. L'amplitude de cette force est déterminée par le produit de la pression du liquide et de la surface annulaire en saillie délimitée par l'épaulement 10, dans la direction longitudinale du corps d'organe de maintien (c'est-à-dire celle de la conduite 4). Lorsque l'amplitude de la force dépasse celle

de la force nécessaire à l'ouverture du dispositif de blo-

cage créée par le joint annulaire 14 d'étanchéité et la gorge 17, le couvercle 13 s'échappe et il est déplacé en étant chassé par le bord inférieur 21 du manchon dans la

position représentée sur la figure 2.

Les figures 2 et 1 indiquent que le manchon 6 comporte un organe d'arrêt 19 qui est en appui sur la partie 15 en forme de flasque. En conséquence, la partie en forme de

flasque peut être appelée "partie 15 de blocage".

Lorsque le couvercle 13 a la position indiquée sur la figure 2, il tombe de la tête de pulvérisation, il est libéré du manchon 6 et il est mis en position libre comme indiqué sur la figure 3. De cette manière, la tête de pulvérisation est en mode actif et peut pulvériser le fluide

d'extinction.

Le manchon 6 comporte une troisième surface cylindrique interne 27 destinée à être en appui intime contre le joint annulaire d'étanchéité 14 lorsque la tête de pulvérisation se déplace vers le mode actif. La figure 2 indique que le

joint annulaire d'étanchéité 14 présente une sécurité sup-

plémentaire contre les fuites lorsque, pour une raison quelconque, le joint annulaire d'étanchéité 23 n'assure pas

une étanchéité poussée.

Une partie supérieure 30 formée dans le manchon 6 est suffisamment élevée pour que le joint annulaire d'étanchéité 24 soit appliqué de manière étanche contre le corps d'organe

de maintien 3.

Le châssis 1 de buse et les éléments associés ne sont pas décrits plus en détail, car des modes de réalisation qui

conviennent peuvent être envisagés par l'homme du métier.

Il est possible que la partie 6 en forme de manchon et le passage 12 soient omis. Dans ce cas, lorsque la conduite 4 est mise sous pression, le fluide d'extinction s'ecoule vers les buses 2 de la tête de pulvérisation et vers l'espace 29 compris entre le châssis 1 de buse et le

couvercle 13. Après le remplissage de l'espace 29, la pres-

sion du fluide d'extinction provoque l'expulsion du

couvercle 13. Ce type de structure est très simple.

La référence 28 désigne une partie de fixation destinée à loger l'extrémité d'une chaîne ou d'un élément allongé correspondant 49 dont l'autre extrémité est fixée à proximité de la tête de pulvérisation, par exemple à une conduite. L'élément 49 empêche la perte du couvercle 13 lorsque la tête de pulvérisation passe du mode inactif au

mode actif.

Les figures 4 et 5 représentent un autre mode de réalisation de la tête de pulvérisation dans les modes passif et actif respectivement. Des références identiques sont utilisées sur les figures 4 et 5 pour désigner des éléments analogues à ceux des figures 1 à 3. Le châssis 1' de buse et les éléments associés, par exemple une broche mobile 40' repoussée par un ressort 48' et comprenant un conduit 41' destiné à transmettre un fluide d'extinction de

l'entrée 47' du châssis de buse aux buses 2', peuvent avan-

tageusement être du type à compensation de pression (équi-

libre de pression) décrit dans le document WO 96/08291. La tête de pulvérisation ne doit pas être obligatoirement une

tête de pulvérisation à compensation de pression. Une pres-

sion élevée agissant éventuellement à l'entrée du conduit

rejoignant les buses 2 n'atteint pas les buses avant dépla-

cement de la broche. Lorsque la broche est déplacée, avec ouverture d'une partie 42' de fermeture, une communication est formée pour le fluide entre l'entrée du châssis de buse et les buses 2' afin que celles-ci puissent pulvériser le fluide d'extinction. Ce mode de réalisation de la figure 4 diffère de celui de la figure 1 en ce que la tête de pulvérisation peut être déplacée (pourvu que la conduite 4 contienne un fluide d'extinction sous pression) du mode passif (inactif) au mode actif par une conduite séparée 45' raccordée à la chambre 7' de pression par un passage 46' formé dans le corps d'organe de maintien 3'. Par rapport au mode de réalisation de la figure 1, dans une application particulière, cette disposition présente des avantages

importants qu'on décrit dans la suite.

Ainsi, la tête de pulvérisation équilibrée en pression

représentée sur la figure 4 subit une activation prélimi-

naire et une activation par la pression d'un fluide de la conduite 45', appelée conduite de commande, le fluide n'étant pas obligatoirement relié au fluide d'extinction de

la conduite 4. En conséquence, le fluide peut être un gaz.

Ce fluide peut aussi être le même que le fluide d'extinction de la conduite 4, par exemple de l'eau. Le fluide de la conduite de commande 45' ne communique pas avec l'entrée 5' lorsque la tête de pulvérisation est en mode inactif. En mode actif de la tête de pulvérisation, la conduite de commande 45' communique ou non avec l'entrée, suivant l'application prévue. L'avantage du mode de réalisation de la figure 4 est qu'une installation d'extinction d'incendie comprenant des groupes de têtes de pulvérisation activées séparément ou par groupes peut être réalisée avec des coûts très inférieurs à ceux qui sont obtenus en l'absence d'une conduite 45' de commande. Ceci est dû au fait que la dimension de la conduite de commande 45' peut être beaucoup plus petite que celle de la conduite de transmission du fluide d'extinction, et une soupape (non représentée) de commande de la circulation du fluide vers la conduite de commande peut être beaucoup plus petite qu'une soupape qui règle la circulation du fluide d'extinction vers la conduite

4. En outre, le couvercle 13' peut être déplacé temporai-

rement selon que la conduite 4 est sous pression ou non,

c'est-à-dire indépendamment du fait qu'un liquide est trans-

mis aux buses ou non. En outre, la tête de pulvérisation peut assurer initialement la pulvérisation uniquement lorsque la conduite 45' et la conduite 4 sont à la fois sous pression. Dans le cas d'absence de liquide dans la conduite

4, cette activation préliminaire est mise en oeuvre, indi-

quant uniquement que le couvercle 13' est chassé. Une tête de pulvérisation telle que représentée sur la figure 4 peut être utilisée pour la construction d'un système de lutte

contre l'incendie qui comprend plusieurs têtes de pulvéri-

sation et une conduite commune (non représentée) de trans-

mission de fluide d'extinction sous pression, à laquelle sont couplées les conduites 4 des têtes de pulvérisation, seules les têtes de pulvérisation associées aux conduites de commande 45' desquelles un fluide est transmis étant

liberees.

Comme indiqué précédemment, la tête de pulvérisation n'est pas obligatoirement d'un type équilibré en pression, surtout dans un système à "conduites sèches", par exemple dans lequel la pression du fluide d'extinction n'agit pas initialement à l'entrée. Des têtes de pulvérisation qui ne

sont pas équilibrées en pression peuvent aussi être utili-

sées dans des systèmes à conduites humides grâce à la partie 42' de fermeture qui empêche la poussée vers le bas de la

broche 40' par le ressort 48' lorsque la tête de pulvé-

risation est en mode passif et le couvercle 13' est en position. Lorsque la chambre de pression 7' est mise sous pression, le couvercle 13' et la partie 42' d'ouverture, fixée au couvercle, sont repoussés vers le bas si bien que la broche 40' est poussée vers le bas par la force du ressort 48' et la pression du fluide d'extinction, dirigée vers la broche. De cette manière, la broche ne bouche pas l'entrée 5' et le fluide d'extinction peut passer de l'entrée 5' dans le conduit 41' vers les buses 2', 2c', lorsque la tête de pulvérisation est en mode inactif comme indiqué sur la figure 4, et la partie de fermeture 42' est maintenue en place dans le châssis de buse 1' par un dispositif de blocage qui comprend une première partie de blocage 54' et une seconde partie de blocage 55'. La première partie de blocage 54' est bloquée sur le châssis de buse 1' par des éléments mobiles 50', par exemple des sphères métalliques. La seconde partie de blocage 55' est fixée à la première partie de blocage 54' par un joint torique 52' disposé dans une gorge cylindrique 53' de la

seconde partie de blocage 55', lorsque la tête de pulvé-

risation est en mode inactif. Le joint torique 52' maintient la seconde partie de blocage 55' en place dans la première partie de blocage 54', bien que le couvercle 13' ne soit pas encore mis en place. Grâce à ce fait, l'installation finale

de la tête de pulvérisation devient simple, il suffit d'ins-

taller le couvercle 13' à l'emplacement auquel doit être disposée la tête de pulvérisation, puisque le joint torique

52' et les parties de blocage 54', 55' peuvent être instal-

lés (en totalité) en usine. La seconde partie de blocage 55' est aussi fixée à une ouverture 58' formée dans le couvercle 13'. Une goupille 28' ou tout autre élément de blocage peut transférer la force du couvercle 13' à la seconde partie de blocage 55' afin qu'elle se déplace lorsque le couvercle

s'est déplacé. La configuration de la seconde partie de blo-

cage 55' permet la formation d'un support 57' contre

l'ouverture 58' du couvercle.

Les éléments 50' sont disposés afin qu'ils soient déplacés vers une position telle que la première partie de blocage 54' est libérée du châssis de buse 1' lorsque la seconde partie de blocage 55' est déplacée par rapport à la première partie de blocage. Ce phénomène apparait lorsque le couvercle 13' est poussé vers le bas par la pression de la conduite de commande 45'. A cet égard, la broche 40' pousse la première partie de blocage 55' hors du châssis de buse si bien que la tête de pulvérisation se déplace en mode actif

représenté sur la figure 5.

Dans une variante, on peut utiliser, à la place de la partie 6 en forme de manchon, un autre type de dispositif mobile, par exemple un dispositif à piston qui, sous l'action de la pression du fluide, est déplacé et ouvre le dispositif de blocage qui maintient le couvercle en

position.

Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme de l'art aux têtes de pulvérisation qui viennent d'être décrites uniquement à titre d'exemple

non limitatif sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (26)

REVENDICATIONS

1. Tête de pulvérisation, comprenant un corps d'organe de maintien (3, 3') , au moins une buse (2, 2', 2c') et un couvercle (13, 13') qui, en position de protection, est placé en avant de la buse lorsque la tête de pulvérisation est en mode inactif, la tête de pulvérisation comprenant un dispositif (6, 10, 6', 10') destiné à assurer un déplacement du couvercle de la position de protection à une position libérée dans laquelle le couvercle dégage la buse, si bien que celle-ci peut pulvériser un fluide d'extinction lorsque la tête de pulvérisation est en mode actif, le corps d'organe de maintien comprenant une entrée (5, 5') destinée au fluide d'extinction qui arrive, caractérisée en ce que: le dispositif destiné à assurer le déplacement du couvercle (13, 13') comporte un dispositif (6, 6') qui est mobile par rapport à la tête de pulvérisation et qui, grâce à la pression du fluide, est destiné à exercer une pression sur un dispositif de blocage (14, 17, 14', 17') placé dans le couvercle (13, 13') afin que le dispositif de blocage s'ouvre et déplace en conséquence le couvercle vers sa

position libérée.

2. Tête de pulvérisation selon la revendication 1, caractérisée en ce que, pendant le déplacement, le couvercle (13, 13') est destiné à mettre la tête de pulvérisation en

mode actif.

3. Tête de pulvérisation selon l'une des revendications

1 et 2, caractérisée en ce que le dispositif mobile (6, 6') comporte une zone en saillie qui est destinée à appliquer la force au dispositif de blocage (14, 17, 14', 17') sous l'action de la pression du fluide régnant dans la chambre de

pression (7, 7').

4. Tête de pulvérisation selon la revendication 3, caractérisée en ce que le dispositif mobile comporte une partie en forme de manchon (6, 6') qui, en coopération avec le corps d'organe de maintien (3, 3'), délimite la chambre de pression (7, 7'), la partie en forme de manchon (6, 6') comprenant la zone en saillie dans la région de la chambre

de pression (7, 7').

5. Tête de pulvérisation selon la revendication 3, caractérisée en ce que la chambre de pression (7')

communique avec une conduite de commande (45') par l'inter-

médiaire d'un passage (46') afin que la pression du fluide de la conduite de commande (45') assure l'application de

ladite force contre le dispositif de blocage (14', 17').

6. Tête de pulvérisation selon la revendication 5, caractérisée en ce que la conduite de commande (45') ne communique pas avec l'entrée (5') lorsque la tête de

pulvérisation est en mode inactif.

7. Tête de pulvérisation selon la revendication 3, caractérisée en ce que la chambre de pression (7) est en communication avec l'entrée (5) par un passage (12) lorsque la tête de pulvérisation est en mode inactif, si bien que la pression d'un fluide d'extinction présent dans l'entrée peut

appliquer ladite force au dispositif de blocage (14, 17).

8. Tête de pulvérisation selon l'une des revendications

et 7, caractérisée en ce que la partie en forme de manchon (6, 6') comprend une première surface cylindrique interne (9, 9') et une seconde surface cylindrique interne (8, 8') dans la région de la chambre de pression (7, 7'), la première surface cylindrique interne ayant un diamètre supérieur à celui de la seconde surface cylindrique interne si bien qu'un épaulement (10, 10') se forme entre les surfaces cylindriques internes, l'épaulement délimitant la

zone en saillie sous forme d'une zone annulaire.

9. Tête de pulvérisation selon la revendication 8, caractérisée en ce que la partie en forme de manchon (6, 6')

coopère de manière étanche avec le corps d'organe de main-

tien (3, 3') par l'intermédiaire d'un dispositif d'étan-

chéité (23, 24, 23', 24') d'une manière telle que le fluide transmis à la chambre de pression (7, 7') ne peut pas sortir de la chambre de pression le long de la partie en forme de manchon.

10. Tête de pulvérisation selon la revendication 9, caractérisée en ce que le dispositif d'étanchéité comprend un premier joint annulaire d'étanchéité (23, 23') placé dans la première surface cylindrique interne (9, 9'), et un second joint annulaire d'étanchéité (24, 24') placé dans la

seconde surface cylindrique interne (8, 8').

11. Tête de pulvérisation selon la revendication 10, caractérisée en ce que le premier et le second joint annulaire d'étanchéité (23 et 24, 23' et 24' respectivement) sont positionnes dans des gorges annulaires correspondantes (25 et 26, 25' et 26' respectivement) formées dans le corps

d'organe de maintien (3, 3').

12. Tête de pulvérisation selon la revendication 4, caractérisée en ce que la partie en forme de manchon (6, 6') comporte un organe d'arrêt (19, 19') destiné à venir au contact d'une partie de blocage (15, 15') qui est stationnaire par rapport au corps d'organe de maintien (3, 3') afin que le déplacement de la partie en forme de manchon

par rapport au corps d'organe de maintien soit limité.

13. Tête de pulvérisation selon l'une des revendi-

cations 1 et 10, caractérisée en ce que le couvercle (13, 13') est disposé afin qu'il coopère de manière étanche avec la tête de pulvérisation par l'intermédiaire d'un troisième

joint d'étanchéité (14, 14').

14. Tête de pulvérisation selon la revendication 13, caractérisée en ce que le troisième joint d'étanchéité est constitué d'un joint annulaire d'étanchéité (14, 14') pour

lequel le couvercle (13, 13') comprend une gorge cylin-

drique, le couvercle étant maintenu en place en position de protection à l'aide de la gorge et du joint annulaire d'étanchéité.

15. Tête de pulvérisation selon la revendication 14, caractérisée en ce que la partie en forme de manchon (6, 6') comporte une troisième surface cylindrique interne (27, 27')

disposée afin qu'elle soit en appui intime, par l'inter-

médiaire du joint annulaire d'étanchéité (14, 14'), contre la tête de pulvérisation lorsque celle-ci est déplacée en

mode actif.

16. Tête de pulvérisation selon la revendication 1, caractérisée en ce que le couvercle est sous forme d'une cuvette (13, 13') et comprend une partie de fixation (28, 28') destinée à loger une extrémité de fixation d'un élément

souple allongé (49, 49').

17. Tête de pulvérisation selon la revendication 1, caractérisée en ce que la tête de pulvérisation comprend un châssis de buse (1, 1') qui est fixé temporairement au corps

d'organe de maintien (3, 3').

18. Tête de pulvérisation selon l'une quelconque des

revendications 1, 2 et 5, caractérisée en ce que la tête de

pulvérisation possède une broche (40') qui est mobile dans le châssis de buse (1') afin que la communication entre l'entrée (5') et une buse au moins (2') soit ouverte lorsque

la broche est déplacée.

19. Tête de pulvérisation selon la revendication 18, caractérisée en ce que la broche (40') est destinée à être supportée contre une partie de fermeture (42') destinée elle-même à être déplacée avec le couvercle (13') lorsque ce couvercle est déplacé de sa position de protection à sa position libérée, et qui, à l'aide d'un dispositif de blocage (50', 51', 52', 53'), est destinée à maintenir la broche en position d'arrêt de la communication du fluide entre l'entrée (5') et la buse (2') lorsque la tête de

pulvérisation est en mode inactif.

20. Tête de pulvérisation selon la revendication 19, caractérisée en ce que le dispositif de blocage comprend une première partie de blocage (54') qui est fixée au châssis de buse (1') par des éléments mobiles (50') et une seconde partie de blocage (55'), les éléments mobiles étant destinés à être déplacés vers une position de libération de la première partie de bocage du châssis de buse lorsque la seconde partie de blocage est déplacée par rapport à la

première partie de blocage.

21. Tête de pulvérisation selon la revendication 20, caractérisée en ce que la seconde partie de blocage (55') est fixée à la première partie de blocage (54') par un joint torique (52') positionné dans une gorge cylindrique (53')

lorsque la tête de pulvérisation est en mode inactif.

22. Tête de pulvérisation selon la revendication 21, caractérisée en ce que la seconde partie de blocage (55')

est fixée au couvercle (13').

23. Tête de pulvérisation selon la revendication 18, caractérisée en ce que l'extrémité inférieure de la broche (40') comporte une buse centrale (2c') qui, dans le mode actif de la tête de pulvérisation, communique avec l'entrée (5'), mais qui est bouchée lorsque la tête de pulvérisation

est en mode inactif.

24. Tête de pulvérisation selon la revendication 23, caractérisée en ce qu'elle est du type à équilibrage de pression.

25. Tête de pulvérisation selon la revendication 23, caractérisée en ce que la broche (40') comporte un conduit (41') destiné à transmettre le fluide d'extinction de

l'entrée (5') à la buse centrale (2c').

26. Tête de pulvérisation selon l'une quelconque des

revendications 23, 24 et 25, du type qui comprend plusieurs

buses (2') placées obliquement par rapport à la buse cen-

trale (2c'), caractérisée en ce que la broche (40') est

destinée à empêcher la communication entre les buses dispo-

sées obliquement (2') et l'entrée (5'), lorsque la tête de pulvérisation est en mode inactif, et est destinée à ouvrir la communication vers les buses (2') placées obliquement

lorsque la tête de pulvérisation est en mode actif.