FR2794611A1 - Outil d'elagage pour cypres pyramidaux ou arbres analogues - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un outil d'élagage pour cyprès pyramidaux ou arbres analogues permettant une taille aisée et rapide.Il comporte au moins deux lames (1, 1'), disposées en V de manière à ce que leurs arêtes tranchantes (5) forment entre elles un angle d'attaque, et un moyen de fixation tel qu'une douille (2) se trouvant à la base de l'outil et solidaire de celui-ci de manière à permettre la fixation d'un manche (14).Application en particulier à l'élagage de cyprès pyramidaux dit " de Provence " ou " de Florence ".

Description

La présente invention concerne un outil d'élagage pour cyprès pyramidaux ou arbres analogues. Dans les régions méditerranéennes en particulier, la plupart des cyprès pyramidaux dit de Provence ou, de Florence ne sont pas taillés en forme et sont, disgracieux avec leurs rameaux qui s'écartent du tronc ou possèdent des quantités de boules inesthétiques.

Ces cyprès doivent être parfaitement semblables à des colonnes, offrant le moins de résistance possible au vent violent.

Les principales techniques de taille utilisées sont les suivantes - la cisaille - à la serpe et pour les plus patients au sécateur ou à l'échenilloir.

Avec ces techniques de taille, il faut nécessairement une échelle ou une nacelle au delà de la hauteur d'un homme. Il n'est quelquefois pas possible d'accéder avec une nacelle et parfois l'échelle est d'utilisation périlleuse (talus, pierres, etc...). Tdutes ces difficultés dissuadent beaucoup de personnes de tailler ou de faire tailler leurs cyprès.

La présente invention a pour objet un outil d'élagage permettant une taille aisée et rapide, en toute sécurité et ne nécessitant pas d'échelle jusqu'à une hauteur de 5 ou 6 mètres voire plus. Selon l'invention, l'outil d'élagage comporte au moins deux lames disposées en V de manière à ce que leurs arêtes tranchantes forment entre elles un angle d'attaque, et un moyen de fixation tel qu'une douille se trouvant à la base de l'outil et solidaire de celui-ci de manière à permettre la fixation d'un manche.

L'utilisateur travaille debout, parallèle au tronc du cyprès et les jambes légèrement écartées pour assurer une bonne stabilité.

Jusqu'à une hauteur d'homme, le manche n'est pas nécessaire. Ensuite, on peut utiliser un manche fixe ou à rallonges. 11 peut être fixe en bois avec rallonges empilables ou télescopique en alliage d'aluminium.

Au delà d'une certaine hauteur où le manche devient trop court pour assurer un travail précis, il est alors nécessaire d'avoir recours à une échelle, double échelle, ou nacelle.

Le métal de l'outil est de préférence en acier très dur, l'arête tranchante coupant avantageusement comme un rasoir.

Selon l'invention, les arêtes tranchantes sont de préférence affûtées d'un seul côté. Avantageusement, les lames sont situées dans un plan sensiblement tangent à la douille de fixation, de manière à pouvoir être présentées contre l'arbre dans le prolongement du bord de la douille. En variante, les arêtes tranchantes peuvent présenter des ondulations courbes ou en dents de scie.

Généralement, les lames peuvent faire entre elles un angle aigu, mais le choix d'un angle obtus, voire plat peut aussi être effectué, sans sortir du cadre de l'invention.

Dans un mode de réalisation, les lames sont montées mobiles en rotation l'une par rapport à l'autre de manière à permettre un réglage de l'angle qu'elles font en fonction de la partie de l'arbre à élaguer.

Une plaque de guidage peut être prévue à la base de l'outil de manière à permettre de rester en appui sur l'arbre pendant la translation de l'outil. Cette plaque peut être constituée d'une lame tranchante rectiligne ou de lames tranchantes faisant un angle entre elles, afin d'assurer outre la fonction de guidage, une deuxième coupe.

Dans un mode de réalisation de l'invention, on peut utiliser un moyen d'actionnement automatique pour assurer le déplacement des lames en translation le long de l'arbre. Ce moyen d'actionnement peut faire appel à un ressort mécanique ou encore à un vérin pneumatique.

La description qui va suivre fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. La figure 1 est une vue de face d'un outil selon l'invention.

La figure 2 est une vue de côté de l'outil de la figure 1.

La figure 3 est une vue de face d'un autre mode de réalisation d'un outil selon l'invention. La figure 4 est une vue de côté de l'outil de la figure 3.

La figure 5 est une vue en coupe d'un outil conforme à l'invention, comportant un moyen de fixation rapide d'un manche.

Les figures 6,7 et 8 sont des vues de face de différentes d'outils selon l'invention.

La figure 9 est une vue en coupe du moyen d'actionnement automatique d'un outil selon l'invention.

La figure 10 est une vue en coupe prise selon la ligne A-A de la figure 9.

En regard des figures 1 et 2, on peut voir un outil 6 conforme à l'invention comportant deux lames 1 et l' disposées en V et se raccordant à une douille 2 dans laquelle peut être emboîté un manche, par exemple un manche en bois. La douille est réalisée par courbure du métal et soudure par points 4. Les arêtes tranchantes 5 de l'outil sont de préférence affûtées d'un seul côté. Ce côté est avantageusement celui qui est opposé à la surface de l'arbre auquel l'outil est présenté, de manière à procurer une meilleure efficacité. Les lames 1,1' sont situées dans un plan P sensiblement tangent à la douille 2.

Cet outil travaille par effilage des rameaux ou branches moyennes. C'est par déplacement longitudinal parallèle au tronc de bas en haut, par coupe plus ou moins rapide (coup de bélier ou effilage par raclage délicat) sur la périphérie du cyprès, que l'utilisateur effectue la coupe des rameaux. C'est grâce à cette translation de bas en haut de l'outil, que les rameaux du cyprès deviennent prisonniers à l'intérieur des lames en V. Les rameaux sont ainsi sectionnés par coupe oblique ou effilage.

De préférence, l'outil a des lames formant un angle voisin de 50 à 60 degrés, de manière à obtenir une bonne efficacité dans la plupart des utilisations.

On peut aussi prévoir des outils présentant des lames formant des angles différents selon le diamètre du cyprès. Avantageusement on peut aussi prévoir des lames pivotantes permettant de régler à volonté l'angle des lames qui peut aller jusqu'à un angle voisin d'un angle plat. Un tel mode de réalisation est illustré sur les figures 3 et 4 où les lames 1 et l' sont montées pivotantes à leur base et peuvent être bloquées sur la douille 2 grâce à un boulon 7, solidaire de la douille 2, et un écrou papillon 10. De préférence, le boulon 7 forme un axe cannelé de manière à éviter la rotation des lames 1 et l' lors des chocs.

Dans le mode de réalisation des figures 3 et 4, on peut voir également une plaque de guidage 8 associée à la base de la douille 2, cette plaque étant destinée à rester en appui sur le cyprès. Dans l'exemple représenté, le système de guidage comprend deux lames tranchantes 8 et 8' faisant un angle entre elles et fixées à la douille 2 grâce à un écrou papillon 9 coopérant avec un axe cannelé 11 solidaire de la douille 2. Les arêtes des lames 8 et 8' illustrées sont ondulées. On peut aussi prévoir des lames 8 et 8' de profil rectiligne, en V, à angle aigu ou obtus ou à angle plat.

Dans un mode de réalisation simplifié (non représenté), le système de guidage peut être constitué d'une plaque en plastique de 2 à 3 mm d'épaisseur sur 20 à 30 cm de longueur, vissée sur la base de l'outil.

Le système de guidage permet d'éviter de dévier de la coupe longitudinale et périphérique du cyprès pendant la translation, sans trop pénétrer, afin de toujours rester à la périphérie du cyprès. En outre, dans l'exemple illustré, les lames 8 et 8' assurent une deuxième coupe.

La figure 5 illustre un mode de fixation rapide d'un manche sur l'outil 6 (ou d'un manche prolongateur sur un autre).

Ce système de fixation comporte une lame ressort 12 présentant un téton de centrage 13, solidaire de la lame 12, pouvant pénétrer dans le manche 14 pour le verrouiller. On peut utiliser des manches en bois en éléments de 1 à 4 m, puis par empilages successifs de tronçons de longueur au choix. Chaque tronçon est maintenu par une douille cylindrique vissée au bout de chaque tronçon, ou de préférence par le système de clipsage rapide décrit ci-dessus. On peut aussi utiliser un manche télescopique en alliage d'aluminium.

Les figures 6 à 8 illustrent quelques variantes de réalisation des lames 1 et 1'. Sur la figure 6 on peut voir des lames 1 et l' à arêtes ondulées avec des ondulations assez larges. Elles font un angle aigu.

Sur la figure 7, les lames font un angle obtus et ont des arêtes ondulées à grandes ondulations.

Sur la figure 8, les lames font un angle obtus et ont des arêtes ondulées à petites ondulations.

D'autres variantes peuvent être choisies, notamment les arêtes de lames peuvent être en dents de scie.

Les arêtes ondulées permettent d'effectuer une coupe progressive, ce qui nécessite moins d'efforts pour l'utilisateur Les arêtes à petites ondulations permettent d'effiler les petits rameaux et/ou d'enlever seulement les boules des cyprès. Elles sont plus particulièrement utilisables pour la finition. Si on souhaite effiler le sommet du cyprès, on peut prévoir un outil spécial (non représenté) déporté par rapport à la douille. Mais généralement les amateurs préfèrent laisser 7a cime du cyprès libre, ce qui lui conserve un port naturel.

Pour faciliter le travail de l'utilisateur, l'outil peut être actionné automatiquement. Les figures 9 et 10 en illustrent un mode de réalisation. La base de l'outil est solidaire d'une douille 17 par l'intermédiaire d'un embout 25 (par exemple en aluminium ou en plastique),cette douille pouvant coulisser autour d'une partie cylindrique 16 solidaire du manche 14. Un ressort 18 est disposé à l'intérieur de la cavité formée entre la partie supérieure de la douille et celle du cylindre. Pour armer le système, on comprime le ressort par l'intermédiaire d'un cordon 20 fixé sur un anneau 19 solidaire de la douille. On peut ainsi tirer vers le bas la douille sur une longueur de 20 à 30 cm. En lâchant le cordon, l'outil est remonté vivement vers le haut En variante, on pourrait remplacer le ressort 18 par un vérin pneumatique associé à une cartouche d'air comprimé ou à une centrale d'air comprimé.

L'inventeur a pu vérifier que l'utilisation d'un outil à deux lames fixes formant un angle de 50 à 60 degrés associé à un manche en bois était très aisée et permettait de tailler avec efficacité la plupart des cyprès pyramidaux sur leur périphérie.

Il faut noter qu'en Provence, il est de coutume de planter à l'entrée de sa maison, en signe de bienvenue; le cyprès d'accueil ou encore les 3 cyprès . Dans ce contexte, l'esthétique irréprochable du ou des cyprès participe à la qualité de l'accueil des visiteurs.

L'outil selon l'invention est particulièrement conçu et adapté pour les professionnels paysagistes mais aussi pour les jardiniers. et particuliers soucieux d'entretenir l'aspect esthétique de leurs cyprès.

On notera une utilisation complémentaire de cet outil : il permet de couper certaines petites branches hautes des arbres, en particulier les petites branches sèches des pins.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS 1 - Outil d'élagage pour cyprès pyramidaux ou arbres analogues, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux lames (l, l') disposées en V de manière. à ce que leurs arêtes tranchantes(5) forment entre elles un angle d'attaque, et un moyen de fixation tel qu'une douille (2) se trouvant à la base de l'outil et solidaire de celui-ci de manière à permettre la fixation d'un manche. 2 - Outil selon la revendication 1, caractérisé en ce que les arêtes tranchantes (5) sont affûtées d'un seul côté. 3 - Outil selon la revendication 1, ou 2, caractérisé en ce que les lames sont situées dans un plan sensiblement tangent à la douille (2) de fixation, de manière à pouvoir être présentées contre l'arbre à élaguer dans le prolongement du bord de la douille. 4 - Outil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les arêtes tranchantes (5) présentent des ondulations courbes ou en dents de scie. 5 - Outil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les lames (1, l') font entre elles un angle aigu. 6 - Outil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les lames (1, l') sont montées mobiles en rotation l'une par rapport à l'autre de manière à permettre un réglage de l'angle qu'elles font en fonction de la partie d'arbre à élaguer. 7 - Outil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une plaque de guidage (8, 8') associée à la base de l'outil, qui permet de rester en appui sur l'arbre pendant la translation de l'outil. 8 - Outil selon la revendication 7, caractérisé en ce que la plaque de guidage (8, 8') est constituée d'une lame tranchante rectiligne ou de lames tranchantes faisant un angle entre elles, de manière à assurer, outre la fonction guidage, une deuxième coupe. 9 - Outil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen d'actionnement automatique assurant le déplacement des lames (1, l') en translation le long de l'arbre. 10 - Outil selon la revendication 9, caractérisé en ce que le moyen d'actionnement comporte un ressort (18) mécanique ou un vérin pneumatique.