FR2580537A1 - Couteau fermant perfectionne - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE UN COUTEAU FERMANT PERFECTIONNE. CE COUTEAU COMPREND UNE LAME 2 DONT LE TALON 3 EST MONTE PIVOTANT A L'EXTREMITE 1A D'UN MANCHE EN BOIS 1 AU MOYEN D'UN RIVET TRANSVERSAL 4, LEQUEL TALON 3 EST MONTE PIVOTANT DANS UNE RAINURE 5 DONT LES FACES 5A COMPORTENT DES EVIDEMENTS 7 SERVANT DE LOGEMENT POUR DES RONDELLES-RESSORT 9 RETENUES SUR LE RIVET 4 ET PRENANT ELASTIQUEMENT APPUI SUR LES DEUX FACES DU TALON 3 DE LA LAME 2. CE COUTEAU PRESENTE UNE RESISTANCE AU PIVOTEMENT DE LA LAME QUI EST CONSTANTE QUELLES QUE SOIENT LES CONDITIONS D'UTILISATION DU COUTEAU.

Description

La présente invention a pour objet un couteau fermant perfectionné.

Les couteaux fermants comprenant une lame dont le talon est monté pivotant à l'extrémité d'un manche en bois au moyen d'un axe, d'un rivet ou analogue, sont connus depuis fort longtemps.

Ces couteaux sont généralement très solides et peu coûteux à fabriquer, mais ils présentent cependant un inconvénient.

En effet, en atmosphère humide, le manche en bois du couteau peut se gonfler ou se dilater, de sorte que la lame s'ouvre ou se ferme très difficilement.

Par contre, en atmosphère sèche, le bois du manche se rétracte et la lame du couteau peut s'ouvrir trop facilement ce qui,'comme on le comprend, est dangereux.

On peut remédier à cela en rapportant sur l'extrémité du manche en bois une pièce spéciale, par exemple en matière plastique, dans laquelle est monté pivotant le talon de la lame. Cependant, la prévision d'une telle pièce spéciale non seulement augmente le prix du couteau et complique sa structure, mais également ne résoud pas d'une façon satisfaisante le problème de la résistance au pivotement de la lame, laquelle résistance doit être établie avec précision et doit également être constante quelles que soient les conditions d'utilisation du couteau.

La présente invention a donc pour but de résoudre le problème ci-dessus en proposant un couteau perfectionné qui comporte une lame dont le pivotement ne risque pas d'être altéré, quel que soit le milieu extérieur dans lequel on l'utilise, ou même en cas de choc sur le manche du couteau, étant entendu qu'un tel couteau demeure simple à fabriquer et est peu coûteux.

A cet effet, l'invention a pour objet un couteau fermant perfectionné comprenant une lame dont le talon est monté pivotant à l'extrémité d'un manche au moyen d'un axe, rivet ou analogue, caractérisé par des moyens mécaniques de préférence logés transversalement dans l'extrémité du manche et prenant élastiquement appui sur au moins l'une des deux faces du talon de la lame.

Ainsi, le talon de la lame sera maintenu latéralement comprimé suivant une force de compression prédéterminée tout en lui permettant de pivoter par rapport au manche.

Suivant une autre caractéristique de ce couteau, les moyens mécaniques précités sont retenus par l'axe ou rivet précité qui les traverse.

Ces moyens mécaniques sont au moins en partie logés dans un évidement ou analogue ménagé dans au moins l'une des deux faces de la rainure dans laquelle pivote le talon de la lame.

Ces moyens peuvent être par exemple constitués par une ou plusieurs rondelles-ressort, de préférence coniques, prenant appui sur l'une ou les deux faces du talon de la lame.

Ces rondelles peuvent former un empilement tel que leurs faces convexes et concaves soient adjacentes ou accolées.

Ainsi, les rondelles exerceront non seulement une compression sur l'une ou les deux faces du talon de la lame, mais pourront avantageusement absorber le gonflement ou la rétraction du bois du manche suivant l'atmosphère dans laquelle on utilise le couteau, et cela de façon à toujours procurer une résistance au pivotement de la lame qui est constante.

Suivant un autre mode de réalisation, les moyens précités sont constitués par un étrier en forme de U à chaque branche duquel est associée au moins une rondelleressort conique du côté intérieur du U.

Chaque rondelle-ressort est maintenue sur un épaulement circulaire formé autour des orifices ménagés dans chaque branche pour le passage de l'axe ou rivet précité.

Chaque rondelle-ressort peut encore être constituée par des pattes découpées autour des orifices dans chaque branche de l'étrier et déformées vers l'intérieur du U, de sorte que l'ensemble étrier-rondelles forme une pièce monobloc.

Mais d'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparattront mieux dans la description détaillée qui suit et se réfère aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels
- la figure 1 est une vue en coupe longitudinale et verticale d'un couteau fermant conforme aux principes de l'invention et dont la lame est déployée
- la figure 2 est une vue en coupe transversale, effectuée au niveau du rivet, et montrant une autre réalisation des moyens de compression du talon de la lame
- la figure 3 est une vue en coupe faite sensiblement suivant la ligne III-III de la figure 2
- la figure 4 est une vue en élévation d'encore un autre mode de réalisation des moyens de compression du talon de la lame du couteau selon l'invention, et
- la figure 5 est une vue en coupe faite suivant la ligne V-V de la figure 4.

En se reportant à la figure 1, on voit qu'un couteau selon l'invention comprend essentiellement un manche en bois 1 et une lame 2 dont le talon 3 est monté pivotant à l'extrémité la du manche 1 au moyen d'un axe, rivet ou analogue 4 traversant transversalement ladite extrémité la du manche 1.

Plus précisément, le talon 3 de la lame 2 est inséré dans une rainure 5 qui s'étend sur la majeure partie de la longueur du manche 1 et débouche à l'extrémité la, laquelle rainure sert, comme cela est bien connu, de logement pour la lame 2 lorsqu'elle est en position repliée.

On a montré en 6 une virole métallique emmanchée sur l'extrémité la du manche 1. Suivant l'exemple représenté, les têtes du rivet ou axe transversal 4 sont écrasées contre la virole 6 qui n'est nullement obligatoire et ne doit pas être considérée comme limitant la présente invention.

Conformément à l'invention, les faces 5a de la rainure 5 sont chacune munies d'un évidement 7. Le fond de chaque évidement 7 est de préférence muni d'une partie dure, telle que par exemple une plaque métallique, laquelle forme une assise pour des moyens mécaniques prenant élastiquement appui sur les facès du talon 3 de la lame 2, et qui seront maintenant décrits.

Suivant un exemple de réalisation, les moyens mécaniques en question sont constitués par un empilement de rondelles-ressort, présentant une forme sensiblement conique et enfilées ou retenues sur l'axe ou rivet transversal 4.

Suivant l'exemple représenté sur la figure 1, ces rondelles, repérées en 9 sur la figure, sont au nombre de trois de chaque côté du talon 3 de la lame 2. Elles forment de chaque côté du talon un empilement tel que leurs faces convexes et concaves sont accolées ou adjacentes. Dès lors, chaque empilage de rondelles jouera en quelque sorte le rôle d'un ressort prenant appui entre les plaques d'assise 8 et les faces du talon 3 de la lame 2.

Un petit jeu montré en 10 sur la figure existe entre les faces 5a de la rainure 5 et les faces opposées du talon 3 de la lame 2, de sorte que ce sont seulement les deux empilages de rondelles 9 qui exerceront une force de compression égale de chaque côté du talon 3, et qui procureront par conséquent à la lame 2 une résistance au pivotement qui sera prédéterminée et restera constante quelle que soit la déformation que pourra subir le manche 5 sous l'effet des conditions atmosphériques d'utilisation. En d'autres termes, les deux jeux de rondelles 9 seront aptes à absorber une telle déformation tout en maintenant sensiblement constante la pression exercée sur les faces du talon 3 de la lame 2.

On pourrait parfaitement, sans sortir du cadre de l'invention, utiliser un seul empilement de rondelles 9 situé par conséquent d'un seul côté du talon 3, l'extrémité la du manche 1 ne comportant alors qu'un seul évidement 7 recevant ces rondelles. Dans ce cas-là, la face du talon 3 opposée à celle comprimée par les rondelles 9 prendrait appui sur l'une des faces 5a de la rainure 5. De même, à la place d'une pluralité de rondelles, on pourrait très bien utiliser une seule rondelle, ou encore, à la place de cette rondelle un ressort de compression ou tout autre moyen analogue susceptible de comprimer latéralement le talon 3 de la lame du couteau. Enfin, on notera que le moyen de compression sur le talon de la lame peut être logé d'une manière cachée à l'intérieur de l'extrémité la du manche en bois 1, mais qu'il peut également faire extérieurement saillie, au moins en partie, de l'extrémité la, si besoin est, et cela en fonction des commodités de fabrication ou de maintenance.

On se reportera maintenant aux figures 2 et 3 qui représentent une autre réalisation des moyens mécaniques pour comprimer le talon 3 de la lame 2.

Cette réalisation est constituée par un étrier 10 en forme de U qui peut être élastiquement déformable et est inséré dans l'évidement 7 pratiqué dans l'extrémité la du manche du couteau. L'étrier 10 comporte deux branches sensiblement parallèles 11 reliées par une embase 12.

Chaque branche 11 comporte un orifice 13 dans lequel passe le rivet ou axe 4 qui retient ainsi l'étrier 10 dans l'évidement ou logement 7. Sur la face interne des branches 11 de l'étrier 10, est prévu un épaulement circulaire 14 formé autour des orifices 13 et qui permet le maintien d'une rondelle-ressort 15 qui peut être par exemple une rondelle du type connu sous la dénomination "SCHNORR".

Comme on le voit bien sur les figures 2 et 3, la concavité de la rondelle 15 est tournée du côté du talon 3 de la lame 2 sur lequel elle prend élastiquement appui, de sorte que ledit talon sera comprimé suivant une force prédéterminée tout en permettant à la lame de pivoter par rapport au manche, comme expliqué précédemment.

Sur les figures 4 et 5, on voit encore une autre réalisation des moyens de compression du talon 3 de la lame 2.

Ces moyens sont constitués par un étrier 16 insérable dans le logement 7 et dont les branches 17 comportent cette fois-ci une rondelle intégrale à l'étrier 16, c'est-à-dire que ce dernier forme une pièce monobloc.

Plus précisément, chaque rondelle-ressort 18 est constituée par des pattes 19 résultant de parties découpées ou crevés 20 pratiqués dans chaque branche 17. Les pattes 19 sont déformées vers l'intérieur du U formé par l'étrier 16, comme on le voit sur la figure 4, et ces pattes comme on le voit sur la figure 5, sont de préférence découpées autour des orifices 13 ménagés dans chaque branche de l'étrier pour permettre le passage du rivet 4.

Ainsi, comme on le comprend, lespattes 19 forment en quelque sorte une rondelle-éventail 18 susceptible de prendre élastiquement appui sur le talon 3 de la lame 2.

Cette réalisation est avantageuse en ce sens que les moyens de compression du talon de la lame forment ici une seule et même pièce facilement insérable dans l'évidement 7 pratiqué dans l'extrémité la du manche 1.

Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple.

Au contraire, l'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci sont effectuées suivant son esprit.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1.- Couteau fermant perfectionné comprenant une lame dont le talon est monté pivotant à l'extrémité d'un manche au moyen d'un axe, rivet ou analogue, caractérisé par des moyens mécaniques de préférence logés transversalement dans l'extrémité du manche et prenant élastiquement appui sur au moins l'une des deux faces du talon de la lame pour le maintenir latéralement comprimé suivant une force de compression prédéterminée tout en lui permettant de pivoter par rapport au manche.

2.- Couteau selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens mécaniques précités sont retenus par l'axe ou rivet précité qui les traverse.

3.- Couteau selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens mécaniques précités sont au moins en partie logés dans un évidement ou analogue ménagé dans au moins 1 'une des deux faces de la rainure dans laquelle pivote le talon de la lame.

4.- Couteau selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens précités sont constitués par une ou plusieurs rondelles-ressort, de préférence coniques, prenant appui sur l'une ou les deux faces du talon de lame.

5.- Couteau selon la revendication 4, caractérisé en ce que les rondelles précitées forment un empilement tel que leurs faces convexes et concaves soient adjacentes ou accolées.

6.- Couteau selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens précités sont constitués par un étrier en forme de U à chaque branche duquel est associée une rondelle-ressort conique du c8té intérieur du U.

7.- Couteau selon la revendication 6, caractérisé en ce que chaque rondelle-ressort est maintenue sur un épaulement circulaire formé autour des orifices ménagés dans chaque branche pour le passage de l'axe ou rivet précité.

8.- Couteau selon la revendication 6, caractérisé en ce que chaque rondelle-ressort est constituée par des pattes découpées autour des orifices dans chaque branche du U et déformées vers l'intérieur du U.