FR2791052A1 - Procede pour recouvrir la superficie d'un siege et surface d'assise ou de dossier ainsi fabriquee - Google Patents
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Abstract
Dans un procédé pour recouvrir la superficie d'un siège, on pique des fils auxiliaires (15, 16) sur la marge périphérique du matériau de revêtement, pour former un canal de réception (17) pour un cordon de tension (18). Le cordon de tension peut se déplacer dans ce canal de réception (17), de telle sorte qu'on peut tendre les extrémités du cordon de tension (18) et les fixer lors du recouvrement de la superficie. Les fils auxiliaires (15, 16) sont piqués dans le matériau de revêtement (14) et une bande auxiliaire (19) est cousue par ses deux côtés sur le matériau de revêtement. Le canal de réception (17) est ainsi formé entre la bande auxiliaire (19) et le matériau de revêtement (14). Une alternative simple et économique pour la fixation de matériau de revêtement est ainsi fournie, qui peut aussi être utilisée en production de série avec un investissement en machines acceptable.
Description
Procédé pour recouvrir la superficie d'un sièqe et surface d'assise ou de
dossier ainsi fabriquée L'invention concerne un procédé pour recouvrir la superficie d'une assise et/ou d'un dossier d'un siège, en particulier d'une chaise tournante de bureau, à l'aide d'un matériau de revêtement flexible, comprenant les étapes suivantes: - découper une pièce de matériau de revêtement flexible qui correspond à la forme de la superficie, avec en supplément une marge additionnelle à la périphérie, piquer des fils auxiliaires sur la marge, pour former un canal de réception le long de la marge, - amener un cordon de tension dans le canal de réception, de telle sorte qu'il puisse se déplacer le long du canal de réception, avec des parties de cordon additionnelle aux deux extrémités du cordon de tension, - recouvrir la superficie à l'aide de la pièce, de telle sorte que le canal de réception vienne à l'extérieur de la superficie, - rabattre la marge sur le bord de la superficie et exercer une traction opposée aux deux extrémités du cordon de tension, de telle sorte que la longueur du cordon de tension dans le canal de réception soit réduite et que la marge soit resserrée et repliée,
- fixer les extrémités du cordon de tension après la trac-
tion. L'invention concerne également une surface d'assise ou de dossier fabriquée par le procédé ci-dessus, comportant une superficie, un matériau de revêtement flexible qui recouvre la superficie et présente une marge recourbée par derrière à la périphérie de la superficie, un canal de réception étant formé sur la marge au moyen de fils auxiliaires, dans lequel est logé un cordon de tension qui est tendu et fixé pour replier et resserrer à la périphérie ou sur la face arrière
de la surface d'assise ou de dossier la marge.
Il est connu déjà depuis longtemps de recouvrir les superfi-
cies des sièges, à savoir les surfaces d'assise et/ou de dossier, par des matières de revêtement. Si on veut éviter une fixation de la matière de revêtement sur la face arrière de la surface d'assise ou de dossier, on coud généralement
des ourlets de traction sur le bord de la matière de revête-
ment, comme cela est connu par exemple par US-A-2 161 448 ou DE 85 13 432 U1. Un cordon de tension est enfilé dans ces
ourlets de traction, la matière de revêtement est tirée au-
dessus de la superficie de la face d'assise et le cordon de tension est resserré sur la face arrière et fixé après
tension. De cette manière, d'une part la matière de revête-
ment est interchangeable, d'autre part elle peut être tendue fermement par-dessus la superficie. L'inconvénient de ce dispositif connu est que la matière rabattue conduit à une surépaisseur indésirable juste au bord de la matière de revêtement. De plus, les ourlets occasionnent des difficultés en particulier lors de l'amenée de la matière dans les régions d'angle, car un excès de matériau est toujours
présent dans ces régions.
Il est connu par US-A-2 212 485 d'attacher des bordures ou
des bandes de caoutchouc au bord de matières de revêtement.
La matière est cependant rabattue, avant que des cordons de traction soient introduits à distance du bord. Les cordons de traction sont euxmêmes guidés dans une couture marginale ou
également dans des ourlets de traction.
Il est connu par DE 136 699, pour réaliser une garniture d'arête pour pointes, tricots et autres tissus, de fixer un
cordon à l'arête par l'intermédiaire d'une couture en zigzag.
Cependant, la couture en zigzag n'est pas appropriée pour obtenir une fixation d'arête convenable, en particulier quand un cordon de tension sur lequel sont appliquées des forces de tension appropriées doit être maintenu. De plus le cordon de tension est nécessairement dévié dans la couture en zigzag,
ce qui rend difficile la traction du cordon de tension.
Il est connu par EP 0 223 312 B1 de guider le cordon de tension au bord du tissu sans doublement du tissu dans un surjet. La couture surjetée est conformée de telle sorte qu'une partie de la ligne de piqûre s'étend dans le tissu, tandis qu'une ligne d'accrochage externe est formée à l'extérieur du tissu. Une protection d'arête peut ainsi il
est vrai être obtenue par la couture, et les forces interve-
nant lors de la traction peuvent tout de même être absorbées de façon sûre. Cependant, la disposition marginale a pour effet que des détériorations et par suite un déchirement du tissu de bord peuvent facilement se produire lors de la pose de la matière de revêtement sur la partie de siège. Du fait que le cordon de tension doit lui-même être introduit dans la couture, des machines à coudre spéciales sont nécessaires, permettant l'insertion du cordon de tension dans la couture, la couture devant toujours être menée tout autour du cordon de tension. Ceci conduit à des problèmes quand des longueurs additionnelles appropriées sont données au cordon de tension au début et à la fin de la couture sur la marge pour que le cordon puisse être saisi pour la tension. Il en résulte que l'ensemble du processus ne peut que difficilement être automatisé. Il est aussi connu par ce document, il est vrai, d'utiliser une bande auxiliaire, mais cette bande auxiliaire est destinée seulement à former un support pour la couture surjetée, de manière que la couture surjetée n'ait pas à être réalisée directement sur le matériau de revêtement. La bande auxiliaire est alors seulement cousue, mais de ce fait le cordon de tension ne se trouve pas entre la bande auxiliaire
et le matériau de revêtement et les problèmes liés à l'intro-
duction simultanée du cordon de tension dans la couture
subsistent toujours.
Les configurations selon les deux derniers documents cités DE 136 699 et EP 0 223 312 conduisent aussi à des difficultés
quand le cordon de tension se rompt pendant la mise en place.
Du fait qu'un nouveau de cordon de tension ne pourrait alors que très laborieusement être inséré entre les fils de la couture, il faut soit réaliser une nouvelle couture, soit éliminer la pièce de tissu. On peut aussi il est vrai utiliser des cordons de traction plus résistants à la rupture, mais leur utilisation peut facilement blesser les couturiers et les couturières lors de la manipulation du matériau. Partant des ourlets de traction mentionnés ci-dessus, le but de l'invention est de proposer une alternative simple et sûre pour la fixation de matériaux de revêtement, qui puisse aussi être employée en production de série avec un investissement
en machines acceptable.
Le procédé selon l'invention est caractérisé en ce que les fils auxiliaires sont piqués dans le matériau de revêtement en cousant en même temps une bande auxiliaire par ses deux côtés sur le matériau de revêtement, le canal de réception étant formé entre la bande auxiliaire et le matériau de revêtement. La surface d'assise ou de dossier selon l'invention est caractérisée en ce que le canal de réception est formé entre la bande auxiliaire et le matériau de revêtement, les fils auxiliaires étant cousus dans le matériau de revêtement le
long des deux côtés de la bande auxiliaire.
La fixation du cordon de tension intervient maintenant dans un canal de réception formé entre une bande auxiliaire et le matériau de revêtement. Pour cela les fils auxiliaires sont piqués dans le matériau de revêtement, de sorte qu'une liaison sûre avec le tissu et aussi dans le tissu est obtenue. La bande auxiliaire en tant que tissu fermé est mieux appropriée pour absorber aussi des forces plus élevées que les fils d'une simple couture. Il est ainsi possible de limiter les coutures elles-mêmes aux côtés de la bande auxiliaire, de sorte que même les forces à absorber par les
fils eux-mêmes peuvent être mieux maîtrisées dans la couture.
L'utilisation de la bande auxiliaire permet cependant avant tout une simplification de l'outillage, car on peut utiliser des coutures usuelles et faciles à réaliser sur les deux côtés de la bande et on peut en même temps amener le cordon de tension et la bande auxiliaire sur un côté du matériau de revêtement, sans que soit requise une introduction délicate
du cordon de tension entre les fils de la couture.
Le canal formé entre la bande auxiliaire et le tissu présente des surfaces de tissu uniformes, de sorte qu'on peut aussi facilement remplacer le cordon de tension par la suite ou l'enfiler sans trop de difficulté en cas de rupture du cordon de tension, de sorte que les coûts et les taux de rebut sont réduits. On peut ainsi utiliser des cordons de tension plus résistants à la rupture et par suite plus avantageux, ce qui
réduit en même temps le risque de blessure des couturières.
Des caractéristiques optionnelles du procédé selon l'inven-
tion sont énoncées ci-après: - Les fils auxiliaires font partie d'une couture commune, par l'intermédiaire de laquelle les fils auxiliaires sont reliés entre eux sur la face du matériau de revêtement opposée à la
bande auxiliaire.
- La bande auxiliaire est cousue sur le matériau de revête-
ment en étoffe ou en cuir au moyen d'une couture qui est une
couture en point de chaînette double.
- On amène le cordon de tension et la bande auxiliaire simultanément et d'un côté du matériau de revêtement, pendant qu'on coud en même temps la bande auxiliaire par l'autre côté
du matériau de revêtement.
Les coûts de machines sont encore réduits du fait que les fils auxiliaires font partie d'une couture qui est piquée à partir du côté opposé à la bande auxiliaire. Il est ainsi possible d'amener le cordon de tension et la bande auxiliaire depuis un côté, de telle sorte qu'on peut sans aucun problème couper le cordon de tension et la bande auxiliaire à une longueur particulière selon les besoins, tandis que la couture elle-même est réalisée sur la face opposée, de sorte que même le pied de biche de la machine à coudre n'entraîne aucune gêne pour la mise en place de la bande auxiliaire et du cordon de tension. La couture utilisée conduit par rapport aux coutures connues antérieurement à un meilleur glissement du cordon de tension, car celui-ci peut glisser beaucoup plus facilement dans le tissu qu'entre les fils d'une couture. De plus, le matériau tissé de la bande auxiliaire peut être muni
d'une superficie lisse appropriée pour réduire les résistan-
ces de la couture lors du serrage. Ainsi, non seulement on obtient une fixation plus stable, mais un plus grand tunnel
est même possible en raison de la distance des fils auxiliai-
res, ce qui contribue également à un serrage plus facile. La nécessité d'appliquer une couche de tissu supplémentaire est de peu de poids par comparaison avec les ourlets, car le tissu de la bande auxiliaire peut être choisi en fonction de sa destination et de ce fait n'est pas aussi coûteux que le
matériau de revêtement lui-même.
L'invention est exposée en détail ci-après à l'aide d'un
exemple de réalisation, en référence aux dessins annexés.
La figure 1 est une vue de côté schématique d'un siège, avec
coupe de l'assise.
La figure 2 est une vue de dessus de l'assise pendant la mise
en place du matériau de revêtement.
La figure 3 est un détail agrandi de la figure 2 dans la
région de la couture en point de chaînette double.
La figure 4 est une vue en coupe de la couture en point de chaînette double, les hachures étant omises pour plus de clarté. La figure 1 montre un siège 13, dans lequel une surface d'assise 11 et un dossier 12 sont disposés sur un piétement non représenté, qui porte par exemple une tige 21. Bien que la surface d'assise 11 et le dossier 12 puissent être recouverts tous deux par un matériau de revêtement 14, l'invention est exposée ci-après seulement en relation avec
le revêtement de la surface d'assise.
La figure 1 montre que le matériau de revêtement flexible 14 recouvre la superficie 10 et que la marge 14a visible sur la figure 2 à la périphérie de la superficie 10 est repliée vers l'arrière et resserrée sur la face arrière llb de la surface
d'assise 11. Sur la marge 14a sont prévus des fils auxiliai-
res 15, 16 à l'aide desquels un canal de réception 17 y est formé. Un cordon de tension 18 peut être reçu dans ce canal de réception, qui est tendu et fixé pour replier et resserrer sur la périphérie ou sur la face arrière llb de la surface
d'assise 11 ou d'une surface de dossier la marge 14a.
Selon la figure 4, le canal de réception 17 est formé entre une bande auxiliaire 19 et le matériau de revêtement 14, les fils auxiliaires 15, 16 étant cousus dans le matériau de
revêtement le long des deux côtés de la bande auxiliaire 19.
On voit nettement qu'aucun fil des fils auxiliaires n'est tiré au- dessus du cordon de tension 18. Les fils auxiliaires , 16 font partie d'une couture en point de chaînette double par laquelle la bande auxiliaire 19 est fixée au matériau de revêtement. La figure 4 montre nettement que cette couture 20 est piquée sur le matériau de revêtement à partir de la face opposée à la bande auxiliaire 19. Il est ainsi possible d'amener le cordon de tension 18 et la bande auxiliaire 19 du dessus sur la figure 4 sur le matériau de revêtement, pendant que la couture peut être réalisée de dessous. On obtient ainsi une séparation nette des fonctions entre la couture et la mise en place des éléments nécessaires pour le serrage, ce qui facilite sensiblement la découpe à longueur du cordon de tension et de la bande auxiliaire. En même temps, en raison des lignes de couture courtes des deux côtés de la bande auxiliaire 19, la couture en point de chaînette double contribue à absorber de façon sûre les forces engendrées lors du serrage du cordon de tension 18. Les surfaces de tissu lisses de la bande auxiliaire 19 et du matériau de revêtement flexible qui limitent pour l'essentiel le canal de réception 17 permettent l'utilisation de procédés connus pour enfiler par la suite un autre cordon de tension ou pour remplacer un cordon de tension rompu, du fait que les moyens auxiliaires nécessaires à cet effet ne peuvent s'emmêler dans les fils
des coutures.
Le procédé lui-même pour fixer la bande auxiliaire 19 et le
cordon de tension 18 est par suite pour recouvrir la superfi-
cie 10 su siège 13 du matériau de revêtement consiste en ce qu'on découpe d'abord une pièce de matériau de revêtement 14, qui peut être par exemple une étoffe ou du cuir, la découpe correspondant à la forme de la superficie 10 à recouvrir. La figure 2 montre que le matériau de revêtement présente à la périphérie une marge additionnelle 14a qui est nécessaire pour tirer le matériau de revêtement par dessus la périphérie ou le bord lla de la surface d'assise. Des fils auxiliaires , 16 sont piqués dans cette marge pour y former un canal de réception 17 le long de la marge 14a. Dans ce canal de réception 17, qui est formé ici en utilisant la bande auxiliaire 19, on introduit un cordon de tension 18, de telle sorte que celui-ci puisse se déplacer le long du canal de réception 17. Pour pouvoir tirer le cordon de tension après sa fixation, des parties de cordon additionnelles sont prévues aux deux extrémités 18a, 18b du cordon de tension 18, ce qui précisément a présenté des difficultés jusqu'ici dans l'état de la technique, principalement dans la production en série. Le matériau de revêtement étant muni du canal de réception et du cordon de tension 18, la superficie 10 est revêtue de la pièce découpée. Ce faisant, le canal de réception 17, bien que non visible sur la figure 2, doit cependant se trouver sous la couture 20, pour venir à l'extérieur de la superficie 10. La marge 14a est ensuite rabattue sur le bord lla de la superficie 10 et on tire sur les deux extrémités 18a, 18b du cordon de tension, de sorte que la longueur du cordon de tension 18 dans le canal de réception 17 est réduite et que la marge 14a est resserrée et repliée. Ensuite, on fixe les extrémités du cordon de tension après la traction, de sorte que l'étoffe de revêtement ne peut plus se relâcher. Si on choisit ici une fixation que l'utilisateur peut relâcher selon les besoins, on peut facilement retirer et nettoyer
l'étoffe de revêtement.
Les fils auxiliaires 15, 16 sont tous deux piqués dans le matériau de revêtement 14, pour permettre une fixation de la bande auxiliaire 19. La bande auxiliaire est ainsi cousue par ses deux côtés sur le matériau de revêtement 14, le canal de réception 17 étant formé entre la bande auxiliaire 19 et le matériau de revêtement 14. Les fils auxiliaires font partie d'une couture commune 20 par l'intermédiaire de laquelle les fils auxiliaires sont mutuellement reliés sur la face 14b du matériau de revêtement opposée à la bande auxiliaire. On utilise de préférence comme couture une couture en point de chaînette double. La disposition de la couture en point de chaînette double sur une face 14b du matériau de revêtement et de la bande auxiliaire 19 et du cordon de tension 18 sur la face opposée 14c du matériau de revêtement permet la mise en place du cordon de tension et de la bande auxiliaire simultanément lors de la couture de la bande auxiliaire au moyen des fils auxiliaires 15, 16, sans que la couture 20, le cordon de tension 18 et la bande auxiliaire 19 se gênent mutuellement. On peut ainsi amener facilement les éléments au matériau de revêtement, ce qui permet de réduire sensiblement
les coûts de machine impliqués à cet effet.
La fixation des extrémités du cordon peut être effectuée de manière connue par des pinces, en attachant les extrémités ensemble ou en fixant les extrémités à des moyens auxiliaires disposés sur la face arrière llb de la superficie 10 à revêtir.
Claims (6)
1. Procédé pour recouvrir la superficie (10) d'une assise (11) et/ou d'un dossier (12) d'un siège (13), en particulier d'une chaise tournante de bureau, à l'aide d'un matériau de revêtement flexible (14), comprenant les étapes suivantes: - découper une pièce de matériau de revêtement flexible (14) qui correspond à la forme de la superficie (10), avec en supplément une marge additionnelle (14a) à la périphérie, - piquer des fils auxiliaires (15, 16) sur la marge (14a), pour former un canal de réception (17) le long de la marge (14a), - amener un cordon de tension (18) dans le canal de réception (17), de telle sorte qu'il puisse se déplacer le long du
canal de réception (17), avec des parties de cordon addition-
nelle aux deux extrémités (18a, 18b) du cordon de tension (18), recouvrir la superficie (10) à l'aide de la pièce, de telle sorte que le canal de réception (17) vienne à l'extérieur de la superficie, - rabattre la marge (14a) sur le bord (11a) de la superficie (10) et exercer une traction opposée aux deux extrémités (18a, 18b) du cordon de tension (18), de telle sorte que la longueur du cordon de tension dans le canal de réception soit réduite et que la marge (14a) soit resserrée et repliée, fixer les extrémités (18a, 18b) du cordon de tension (18) après la traction, caractérisé en ce que les fils auxiliaires (15, 16) sont piqués dans le matériau de revêtement (14) en cousant en même temps une bande auxiliaire (19) par ses deux côtés sur le matériau de revêtement (14), le canal de réception (17) étant formé entre la bande auxiliaire (19) et le matériau de
revêtement (14).
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les fils auxiliaires (15, 16) font partie d'une couture commune (20), par l'intermédiaire de laquelle les fils auxiliaires (15, 16) sont reliés entre eux sur la face (14b) du matériau de revêtement (14) opposée à la bande auxiliaire (19).
3. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, caracté-
risé en ce que la bande auxiliaire (19) est cousue sur le matériau de revêtement (14) en étoffe ou en cuir au moyen d'une couture (20) qui est une couture en point de chaînette double.
4. Procédé selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce qu'on amène le cordon de tension (18) et la bande auxiliaire (19) simultanément et d'un côté (14a) du matériau de revêtement, pendant qu'on coud en même temps la bande auxiliaire (19) par l'autre côté (14b) du matériau de
revêtement (14).
5. Surface d'assise (11) ou de dossier fabriquée par le
procédé selon l'une des revendications précédentes, compor-
tant une superficie (10), un matériau de revêtement flexible (14) qui recouvre la superficie (10) et présente une marge (14a) recourbée par derrière à la périphérie de la superficie (10), un canal de réception (17) étant formé sur la marge au moyen de fils auxiliaires (15, 16), dans lequel est logé un cordon de tension (18) qui est tendu et fixé pour replier et resserrer à la périphérie ou sur la face arrière (11b) de la surface d'assise (11) ou de dossier la marge (14a), caractérisée en ce que le canal de réception (17) est formé entre la bande auxiliaire (19) et le matériau de revêtement (14), les fils auxiliaires (15, 16) étant cousus dans le matériau de revêtement (14) le long des deux côtés de la
bande auxiliaire (19).
6. Surface d'assise (11) ou de dossier selon la revendica-
tion 5, caractérisée en ce que les fils auxiliaires (15, 16) font partie d'une couture en point de chaînette double qui fixe la bande auxiliaire (19) sur le matériau de revêtement (14) à partir de la face de celui-ci opposée à la bande auxiliaire.
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