FR2787414A1 - Dispositif de sauvetage en mer - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de sauvetage d'un naufragé tombé d'un bateau (2). Le dispositif comporte des moyens d'activation et des moyens de propulsion permettant d'éjecter du matériel de sauvetage, et se caractérise en ce qu'il comprend un lance-amarre (1) contenant les moyens de propulsion et le matériel de sauvetage, le matériel de sauvetage comprenant trois lignes de secours éjectées de l'arrière du bateau, deux lignes extérieures (21, 22) se positionnant vers l'extérieur en triangle à l'arrière du bateau des moyens de positionnement et une ligne centrale (23) de rappel se positionnant sensiblement dans l'axe du bateau.

Description

Dispositif de sauvetage en mer

La présente invention concerne un dispositif de sauvetage en mer.

Il est connu par le brevet FR 2 551 020 un dispositif permettant de larguer une bouée dès qu'un homme est tombé à la mer. Le dispositif comprend un émetteur porté par le navigateur et un récepteur positionné sur le bateau. Au contact de l'eau, l'émetteur transmet une impulsion au récepteur qui déclenche alors, d'une part le largage d'une bouée reliée par un filin au bateau et d'autre part, la mise en circuit d'un dispositif sonore, d'un gyrophare et l'arrêt du moteur ou du pilotage automatique. Ce dispositif io est relativement efficace mais le naufragé doit nager en direction de la

bouée qui dans certains cas peut être éloignée de lui.

Il est connu par le brevet FR 2 646 826, un système électronique permettant d'assurer le sauvetage d'une personne tombée d'une embarcation. Le dispositif est constitué d'un boîtier émetteur porté par le naufragé et d'une torpille à tête chercheuse. Le boîtier comprend trois émetteurs. Un émetteur radio, activé manuellement par le naufragé, déclenche la mise à l'eau de la torpille. Un émetteur ultrasons sert de mire électronique à la torpille et un émetteur grandes ondes permet de détecter la

proximité du naufragé. Lorsque la torpille capte le signal de proximité, celle-

ci s'arrête. Le naufragé prend le contrôle de l'engin et retourne au bateau.

La torpille peut aussi comporter un radeau de survie qui se gonfle à la réception de ce signal de proximité. Ce dispositif est efficace mais nécessite

des moyens compliqués et coûteux.

Le but de l'invention est de proposer un dispositif de sauvetage efficace permettant d'accroître les chances de récupération d'un homme

tombé à la mer.

Ce but est atteint par le fait que le dispositif de sauvetage d'un naufragé tombé d'un bateau selon l'invention, comportant des moyens d'activation et des moyens de propulsion permettant d'éjecter du matériel de sauvetage, se caractérise en ce qu' il comprend un lance- amarre contenant

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les moyens de propulsion et le matériel de sauvetage, le matériel de sauvetage comprenant trois lignes de secours éjectées de l'arrière du bateau, deux lignes extérieures se positionnant vers l'extérieur en triangle à l'arrière du bateau des moyens de positionnement et une ligne centrale de rappel se positionnant sensiblement dans l'axe du bateau. Selon une autre particularité, chaque ligne extérieure possède un moyen de positionnement constitué par des tuyères permettant, selon l'angle d'expulsion des lignes extérieures par rapport à l'axe du bateau d'ouvrir les

lignes extérieures ou de les maintenir vers l'extérieur.

o0 Selon une autre particularité, chaque ligne extérieure possède un moyen de positionnement disposé à son extrémité, constitué par une balise ovoïde munie d'une quille permettant d'ouvrir les lignes ou de les maintenir vers l'extérieur selon l'angle d'expulsion des lignes et des balises extérieures par rapport à l'axe du bateau, la quille formant un angle déterminé avec le plan de symétrie de la balise opposé à l'angle formé par

la ligne extérieure avec le plan de symétrie de la balise.

Selon une autre particularité, les balises comportent deux bras latéraux de freinage se déployant par des moyens élastiques lors de l'éjection des balises du lance-amarre et/ou par l'action du courant induit sur

un déflecteur positionné à l'extrémité de chaque bras.

Selon une autre particularité, I'action d'un moyen de positionnement d'une ligne extérieure sur le positionnement de la ligne est annulée par la

saisie de la ligne par un naufragé en présence d'un courant induit.

Selon une autre particularité, la ligne centrale de rappel est reliée à

un treuil permettant de remonter à bord la personne tombée à l'eau.

Selon une autre particularité, la saisie de la ligne de treuil par la

personne à la mer déclenche le treuil par effet dynamométrique.

Selon une autre particularité, les moyens d'activation comprennent un émetteur de signal de détresse porté par le naufragé et pouvant être activé manuellement ou automatiquement, et d'un récepteur situé à bord qui

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sur réception du signal de détresse déclenche les moyens de propulsion du

matériel de sauvetage.

Selon une autre particularité, l'émetteur comprend un déclencheur émettant le signal de détresse sur réception d'une part d'un signal d'un analyseur de pression traduisant une pression d'eau simultanée sur des capteurs de pression disposés sur différents côtés de l'émetteur et d'autre part analyseur détectant la présence d'eau au fond d'une cavité de l'émetteur. Selon une autre particularité, le signal de détresse est émis par le déclencheur sur confirmation de présence d'eau dans la cavité par un analyseur détectant une surconsommation d'énergie d'un moteur faisant

tourner une hélice dans une cavité de l'émetteur.

Selon une autre particularité, les moyens de propulsion du matériel de sauvetage sont constitués par un système pyrotechnique, mécanique, is pneumatique, hydraulique ou électrique selon la logistique du bateau,

constituant les moyens de propulsion.

Selon une autre particularité, les extrémités libres des lignes

extérieures sont pourvues d'hydrofreins (37) en forme de parachute.

Selon une autre particularité, chaque ligne de sauvetage comporte

au moins un fumigène qui s'active au contact de l'eau.

Selon une autre particularité, le dispositif comprend des moyens permettant de larguer les voiles et de pousser le gouvernail en butée afin

d'arrêter le bateau.

Selon une autre particularité, les lignes de survie sont constituées

d'un matériau flottant tel que du polyuréthanne ou polyéthylène.

Selon une autre particularité, le dispositif comprend une diffusion

d'une poudre anti-requin et/ou le largage d'un colorant.

Selon une autre particularité, le lance-amarre comprend un analyseur, connecté à divers moyens permettant de déterminer si le bateau est dans des conditions de navigation, et autorisant l'éjection du matériel de sauvetage.

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D'autres particularités et avantages de la présente invention

apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après faite en

référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 représente une vue schématique du dispositif de sauvetage; - la figure 2 représente un agrandissement d'une partie de la figure 1 comportant, en vue de dessus, I'arrière d'un bateau muni d'un lance amarre selon l'invention; - la figure 3 représente de façon schématique un lance- amarre selon io l'invention; - la figure 4 représente une vue de côté d'une balise extérieure -la figure 5 représente une vue de dessus de la balise extérieure avant la mise à l'eau; - la figure 6 représente une vue de dessous de la balise de droite après la mise à l'eau; - la figure 7 représente une vue schématique d'un émetteur porté par

le naufragé.

L'invention va à présent être décrite en référence aux figures.

En référence à la figure 1, le dispositif selon l'invention comprend un lance-amarre (1) positionné à l'arrière du bateau (2) et peut comprendre un émetteur placé sur chacune des personnes à bord du bateau. Lors d'une chute d'une personne, appelée naufragé (3), dans l'eau (4), l'émetteur (5) porté par le naufragé est activé et émet un signal de détresse. L'émetteur (5) peut être activé automatiquement de façon connue par son immersion dans l'eau. L'émetteur peut comporter des moyens permettant d'être activé manuellement, directement par le naufragé (3). Le lance-amarre peut également être activé directement par une personne présente à bord du bateau. En référence aux figures 2 et 3, le lance amarre (1) comprend un ensemble de moyens contenus dans un boîtier (6) permettant d'éjecter du matériel de sauvetage. Le boîtier est par exemple de forme

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parallélépipédique et comprend une face arrière (8), orientée vers l'arrière du bateau, une face avant (9), deux côtés latéraux (10, 11), une surface supérieure (12) et une surface inférieure (13). Le lance- amarre comporte un récepteur qui réceptionne, par l'intermédiaire d'une antenne (7) de réception par exemple, le signal de détresse émis par l'émetteur (5) porté par le naufragé (3). Sur réception de ce signal de détresse, le récepteur (14) déclenche la propulsion du matériel de sauvetage. La mise en action du système de propulsion pourra également être effectuée manuellement par une personne restée à bord du bateau en un interrupteur externe (16)

io disposé sur la surface supérieure (12) du lance-amarre.

La propulsion du matériel de sauvetage peut être assurée par différents systèmes pyrotechnique, mécanique, pneumatique, hydraulique ou électrique selon la logistique du bateau. Dans le cas d'un système pyrotechnique et sur réception d'un signal de détresse de l'émetteur, le récepteur (14) active un déclencheur (17). Le déclencheur allume la poudre (18) qui propulse une tête de propulsion (19) comprenant le matériel de sauvetage hors du boîtier par une trappe (20). L'ensemble pyrotechnique fait partie du matériel actuel homologué. Le lance-amarre peut être réarmé juste

après son utilisation.

Suivant les figures 1 et 2, le matériel éjecté comprend trois lignes flottantes de secours, deux lignes extérieures de secours (21, 22) et une ligne centrale dite de rappel (23). Les trois lignes sont éjectées simultanément. Chaque ligne est constituée, par exemple, d'un câble le long duquel des flotteurs sont fixés. Les lignes peuvent aussi être constituées

d'un matériau flottant, tel que du polyuréthanne ou du polyéthylène.

L'utilisation d'un matériau flottant permet de diminuer le volume de matériel de sauvetage propulsé. Les trois lignes (21, 22, 23) peuvent être éjectées par trois trappes différentes, chacune avec son propre système de propulsion. Les lignes extérieures (21, 22) sont éjectées du lance-amarre (1) par des trappes latérales (24, 25) positionnées sur les côtés latéraux (10, 11) du lance amarre. Les lignes extérieures sont éjectées de telle sorte

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qu'elles ne soient pas dans l'axe du bateau. Chaque ligne extérieure comporte à proximité de son extrémité libre, un moyen permettant d'ouvrir la ligne vers l'extérieur par rapport au sillage du bateau. Ce moyen de positionnement peut être constitué par une tuyère hydraulique (27, 28). La tuyère est reliée par ses extrémités à la ligne extérieure par deux filins, par exemple, un filin avant (29) et un filin arrière (30). La longueur du filin avant (29), reliant l'extrémité de la tuyère (27) la plus proche du bateau, est supérieure à la longueur du filin arrière (30). Le déplacement du bateau (1) dans une direction, tel que représenté par la flèche portant la référence (31), io engendre un courant induit (32) dans la direction inverse. L'action du courant induit sur les tuyères engendre un effet de traction hydraulique (d'hydro-traction) des lignes de survie vers l'extérieur. La configuration des lignes extérieures dans le boîtier du lance-amarre avant l'éjection et leur éjection par des trappes latérales (24, 25) permettent d'assurer un déploiement correct des lignes extérieures (21, 22) en triangle. Les lignes extérieures peuvent être éjectées en étant décalées par rapport à l'axe du bateau et ensuite se déployer en triangle. Les lignes extérieures peuvent également être éjectées par exemple à 45 de l'axe du bateau, les tuyères

maintenant ensuite les lignes extérieures dans cette position.

La ligne de rappel (23) est éjectée sensiblement dans l'axe du

bateau par une trappe centrale (26) débouchant sur la face arrière du lance-

amarre. Cette ligne de rappel peut être prévue pour remonter à bord le naufragé (3). Cette ligne de rappel est reliée à un treuil qui est compris dans le boîtier (6) du lance-amarre (1). Le treuil est constitué d'un moteur (33) et d'un tambour (34). Le déclenchement du treuil se fera par effet dynamométrique dès qu'une personne saisira la ligne de rappel. Un système dynamométrique (35), connecté au moteur du treuil, permet de mettre en

action le treuil et de tracter le naufragé vers le bateau.

Le matériel de sauvetage peut comprendre des fumigènes placés en bout de ligne. Les fumigènes peuvent être prévus pour se mettre en action dès le contact avec l'eau. Chaque ligne comporte un fumigène (36, 37). Un

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fumigène (37) est, par exemple, positionné sur chaque ligne extérieure (21, 22), entre le filin avant (29) et le filin arrière (30) reliant une tuyère (27) à la ligne extérieure (21). Un fumigène (37) est positionné sur la ligne centrale (23) de rappel, à proximité de son extrémité libre. Ces fumigènes permettent au naufragé de repérer les lignes de survie. Des freins hydrauliques, appelés ci-après hydrofreins (37), peuvent être prévus aux extrémités libres des lignes de survie. Des ancres flottantes classiques hydrofreins en forme de parachute peuvent être utilisées pour constituer ces hydrofreins. Ces hydrofreins provoquent la tension des lignes (21, 22, 23). Ils permettent de ralentir le bateau pour faciliter la remontée du

naufragé à bord du bateau.

Le dispositif selon l'invention permet d'accroître les chances de récupération d'un homme tombé à la mer en augmentant le périmètre de sauvetage. Lorsqu'une personne tombe à la mer, le lance amarre est mis en action soit manuellement par un équipier, soit par un signal de détresse émis par l'émetteur. Le lance-amarre réceptionne ce signal et déclenche l'éjection des trois lignes. Les deux lignes extérieures (21, 22) se déploient progressivement vers l'extérieur pour former un triangle et la ligne central (23) de rappel reste dans l'axe du bateau. La vitesse de déploiement des lignes extérieures (21, 22) varie en fonction du courant induit (32) agissant

sur les tuyères (27, 28).

En fonction de plusieurs paramètres, le naufragé se trouvera à l'intérieur ou à l'extérieur du triangle formé par les lignes extérieures (21, 22). Le principal paramètre est le lieu de la chute du naufragé de côté, I'avant ou l'arrière du bateau. D'autres paramètres tels que la vitesse du bateau et de déploiement des lignes, le temps écoulé entre l'éjection des lignes et la chute, I'angle d'expulsion des lignes extérieures par exemple peuvent aussi intervenir. Certains paramètres, tels que l'angle d'expulsion ou le temps entre la chute et l'expulsion du matériel de sauvetage, peuvent être optimisés, par exemple, en fonction de la vitesse du bateau, pour optimiser les chances pour le naufragé d'être à l'extérieur des lignes

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extérieures. Si le naufragé est à l'extérieur des lignes extérieures, une ligne de survie extérieure (21, 22) en déploiement ou déployée viendra obligatoirement vers lui. Le naufragé peut alors saisir la ligne extérieure. Si le bateau continue d'avancer, la ligne extérieure se met dans l'axe du bateau dès que le naufragé saisit la ligne. La force appliquée par les tuyères sur la ligne vers l'extérieur est annulée par la force appliquée par le naufragé lorsqu'il saisit la ligne. La ligne est alors sensiblement dans la même position que la ligne centrale (23) de rappel. Le naufragé peut alors saisir la ligne centrale (23) de rappel. La saisie de la ligne met alors en action le

io système dynamométrique permettant de tracter le naufragé vers le bateau.

Si le naufragé se trouve à l'intérieur du triangle formé par les deux lignes de survie, le naufragé doit nager vers la ligne de survie la plus proche de lui qui est selon sa position une ligne de survie extérieure (21, 22) ou la ligne de

rappel (23).

Selon une variante, chaque tuyère hydraulique des lignes extérieures permettant le déploiement des lignes extérieures est remplacée par une balise latérale, à quille dérivante. En référence aux figures 4, 5 et 6, la balise (40) possède une forme ovoïde possédant une partie inférieure (41) destinée à être immergée et une partie supérieure (42) reliée par deux flancs latéraux (43, 44), une extrémité avant (45) et une extrémité arrière (46). La balise (40) possède une flottabilité déterminée. La partie inférieure

de la balise comporte une quille (47) dont l'extrémité comprend un lest (48).

Le plan longitudinal (BB') de la quille (47) est décalé par rapport au plan longitudinal (AA') ou médian de la balise (40). Le bord arrière (49) de la quille est sensiblement positionnée dans le plan médian (AA') de la balise et

le bord avant (50) de la quille est décalé par rapport à ce plan médian (AA').

La partie inférieure (41) avant de la balise possède un point d'amarrage (51) permettant de fixer la balise à la ligne de survie. Ce point d'ancrage (51) est décalé par rapport au plan médian (AA') de la balise. La figure 6 représente

une balise permettant le déploiement vers la droite d'une ligne extérieure.

En vue de dessous et pour la ligne extérieure (21) tribord, destinée à se

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déployer vers la droite par rapport à l'axe du bateau, le point d'ancrage (51) est positionné a droite du plan médian (AA') et le bord avant (50) de la quille est positionné à gauche de ce plan (AA'). Pour une ligne extérieure bâbord, les positionnements de la quille et du point d'ancrage sont inversés. Ainsi, lorsque les lignes extérieures sont éjectées, la quille munie d'un lest assure un positionnement horizontal correct de la balise, la position désaxée des quilles et des points d'ancrage permettant sous l'effet du courant (32) lié au

déplacement du bateau, un déploiement en triangle des lignes extérieures.

L'utilisation de ces balises à quille dérivante garantie un déploiement en triangle des lignes extérieures quelle que soit la configuration dans laquelle les lignes sont expulsées, notamment lorsque les lignes extérieures sont éjectées directement en triangle. Comme pour les tuyères décrites précédemment, si le bateau continue d'avancer, l'action d'une balise sur le positionnement de la ligne extérieure est annulée par la saisie de la ligne par le naufragé Les flancs latéraux (43, 44) des balises (40) peuvent être pourvus de

bras de freinage hydraulique (52), se déployant lorsque la balise est éjectée.

Chaque bras (52, 53) est constitué d'une plaque possédant une forme complémentaire de la balise, de telle sorte qu'elle puisse s'encastrer dans un flanc latéral de la balise. Chaque bras est disposé longitudinalement dans un flanc de la balise et possède une partie avant (55) comprenant l'extrémité avant (56) du bras et une partie arrière (54) comprenant l'extrémité arrière du bras. Chaque bras (52, 53) peut se déployer par un mouvement de rotation par rapport à un axe parallèle au plan médian (AA') de la balise et passant par la partie arrière (54) du bras. L'extrémité avant de chaque bras comporte un déflecteur (57, 58), appelé extracteur hydraulique, faisant saillie par rapport au flanc latéral lorsque le bras est en position pliée. La balise (40) est expulsée du lance amarre, les bras étant en position pliés, tels que représentés à la figure 5. Dès la mise à l'eau, les extracteurs hydrauliques des bras de freinage permettent aux bras de se déployer par l'effet dynamique du courant induit (32), dû au déplacement du bateau, sur

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les extracteurs hydrauliques (57, 58). Le déploiement des bras peut aussi être assuré, en combinaison ou non avec les extracteurs, par un effet de

ressort. Dès l'expulsion de la balise hors de la trappe d'éjection du lance-

amarre, un moyen élastique (60) agit sur la surface intérieure des bras. Les bras de freinage en position déployée permettent de ralentir le bateau afin de faciliter la remontée du naufragé a bord du bateau. Les bras peuvent également être munis de flotteurs (61). Ainsi, les bras en position déployée permettent de stabiliser la balise lorsque la mer est agitée. Un flotteur peut, par exemple, être disposé le long de l'extrémité avant de chaque bras. Un frein hydraulique en forme de parachute peut être monté à l'extrémité arrière

de chaque balise latérale (40).

La ligne centrale (23) de survie peut être pourvue d'une balise centrale de forme similaire de la balise décrite précédemment. La quille et le point d'ancrage à la ligne centrale (23) étant disposés dans l'axe du plan i5 médian de la balise pour permettre un déploiement dans l'axe du bateau de la ligne. La balise centrale n'est pas pourvue de bras de freinage hydraulique ou de freins hydrauliques afin de ne pas créer une forte tension sur la ligne centrale qui pourrait déclencher le treuil. Chaque balise peut comprendre un fumigène qui s'active dès le contact avec l'eau, et qui est

disposé sur la partie supérieure de la balise.

La mise en action du système électronique, constitué par le récepteur et l'émetteur, est contrôlée en permanence par des circuits binaires de haute sécurité. Toute mise en oeuvre du dispositif de sauvetage ne peut se faire que si le bateau est bien dans des conditions de navigation

et si la personne est bien dans des conditions de besoin de secours.

La mise en action du lance-amarre peut être déclenchée manuellement par le naufragé ou par un équipier ou automatiquement par un signal de détresse émis par l'émetteur porté par le naufragé. Dans ce dernier cas, l'émission du signal sera effectuée suite à une analyse d'immersion de l'émetteur. Suivant la figure 7, I'émetteur (5) est constitué d'un boîtier (62) parallélépipédique qui comprend plusieurs capteurs ou l l 2787414 membranes de pression d'eau. Une membrane de pression (63, 64, 65, 66) est disposée sur chaque côté latéral du boîtier. Les membranes sont connectées à un analyseur de pression (67). Cette connexion est représentée sur la figure par des flèches discontinues portant la référence (68). Lorsque les quatre membranes signalent simultanément une pression d'eau à l'analyseur (67), l'analyseur de pression émet un signal (83) vers un

déclencheur (69).

Le boîtier (62) comporte un analyseur de présence d'eau (71) possédant deux bornes (72) disposées au fond d'une cavité (73) formée sur Io le côté latéral inférieur (70) de l'émetteur. Lorsque la cavité (73) est remplie d'eau, I'eau en reliant électriquement les deux bornes (72) signale sa présence dans la cavité à l'analyseur de présence d'eau (71). Un conduit (74) reliant le fond de la cavité (73) à un côté du boîtier différent du côté inférieur, permet, lorsque le boîtier est immergé, à l'air compris à la cavité de s'évacuer et à l'eau de rentrer. Lorsque l'analyseur de présence d'eau (71) détecte une présence d'eau dans la cavité, il émet un signal (75) vers le déclencheur et peut émettre un signal (76) vers un moteur (77). Sur réception de ce signal (76), le moteur (77) se met en action en faisant tourner une hélice (78) disposée dans une cavité (79) formée sur le côté latéral inférieur (70) de l'émetteur. Le moteur est connecté (82) à un analyseur d'effort hydraulique (80). Une rotation de l'hélice (78) dans l'eau engendre une consommation plus importante d'énergie par le moteur (77) qu'une rotation de l'hélice dans l'air. Si l'analyseur d'effort (80) détecte une surconsommation du moteur correspondant à une rotation de l'hélice dans de l'eau, alors il émet un signal de confirmation (81) de présence d'eau. Le déclencheur (69) est autorisé à émettre un signal de détresse vers le lance amarre, uniquement dans le cas o il reçoit un signal (83) de l'analyseur de pression (67) et un signal (71) de présence d'eau confirmé par un signal (81) de l'analyseur d'effort (80). L'émetteur (5) peut comprendre un bouton d'arrêt (84) permettant d'arrêter l'activité du déclencheur (69). L'émetteur peut comprendre des moyens sonores (85) permettant l'émission d'une alarme

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sonore destinée à prévenir le porteur de l'émetteur que dans un temps déterminé, appelé temps d'attente, par exemple trois secondes, I'émetteur (5) émettra le signal de détresse engendrant la propulsion des lignes. Si le porteur du boîtier souhaite interrompre l'activité du déclencheur (69), il lui suffit de presser le bouton d'arrêt (84). Le boîtier peut ainsi faire la différence par cette analyse d'immersion entre une brève charge d'eau et une immersion totale dans l'eau. L'analyse d'immersion garantit que l'émission du signal d'alarme s'effectuera seulement dans le cas o la personne portant l'émetteur est tombée à la mer. A titre d'exemple, l'analyse d'immersion et le temps d'attente correspondent à une durée d'environ 5 secondes. Le boîtier assure son autonomie d'énergie électrique, par des

capteurs solaires par exemple.

Le lance amarre (1) peut être connecté a un analyseur d'information intégrant plusieurs informations et permettant de déterminer si le bateau est i5 dans des conditions de navigation. A titre d'exemple, des informations concernant l'angle de gîte du bateau et des informations de tangage sont fournies à l'analyseur. Ces deux types d'informations sont obtenus par des systèmes de comptage électronique. L'analyseur peut également recevoir

des informations concernant le déplacement du bateau par mesure hydro-

magnétique en étant relié au speedomètre du bateau, des informations concernant le mouvement de la barre et des informations concernant des changements de cap en prenant en compte des variations de quelques

degrés sur un compas. L'analyseur autorise la mise en action du lance-

amarre en fonction d'une ou de plusieurs de ces informations. En référence a la figure 3, l'analyseur d'information (86) est intégré dans le lance-amarre (1) en émettant un signal vers le déclencheur. Le déclencheur (17) est activé uniquement sur réception d'un signal du récepteur (14) ou de l'interrupteur externe (16) et sur réception d'un signal de l'analyseur (86) confirmant que le bateau se trouve dans des conditions de navigation. En fonction du type de bateau, d'autres informations pourront être prises en compte, telles que des informations liées à la lecture du radar, à un système GPS (Global

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Position System), à des capteurs de pression sur les voiles, à des

informations d'arrêt ou de mise marche du moteur, etc,. L'activité du lance-

amarre est signalée par des moyens visuels. Une lampe à éclats (39), par exemple, est disposée sur la surface supérieure (12) du lance-amarre. Des moyens sonores peuvent compléter ou remplacer ces moyens visuels. Le lance-amarre peut comprendre un bouton d'arrêt permettant de stopper le déclencheur. Ce système de sécurité garantit une mise en action du dispositif de sauvetage uniquement dans des conditions de navigation. Il

permet d'éviter la propulsion des lignes dans un port.

Le lance-amarre assure son autonomie d'énergie électrique en permanence. Cette autonomie peut être assurée par des capteurs solaires (40) qui alimente un accumulateur (41) auquel sont reliés les moyens visuels

(39) et le moteur du treuil (33). Un aéro-alternateur (éolienne), un hydro-

alternateur, une batterie ou la source électrique classique du bateau peuvent aussi assurer l'autonomie du lance-amarre. La surface inférieure (13) du boîtier (6) peut être positionnée sur un socle (15) permettant de corriger l'assiette par gravité de façon automatique. Ainsi le boîtier estmaintenu horizontalement et l'angle de propulsion du matériel de sauvetage est identique, quel que soit l'angle de gîte du bateau. Afin de garantir un maximum de fiabilité du lance-amarre, I'isolation thermique, électrique,

radioélectrique, hydraulique et mécanique a été prévue.

Le lance-amarre peut être connecté à un système (38) permettant de stopper le bateau lors de l'accident en agissant sur les voiles et sur le gouvernail du bateau. Dès la mise en action du lance-amarre, les voiles sont larguées automatiquement et le gouvernail est poussé en buté bâbord ou tribord. Ces deux actions permettent de stopper le bateau quelle que soit son allure. Le largage des voiles s'effectue de façon progressive en fonction de la direction et la force du vent, afin de ménager le gréement et d'éviter

tout démâtage.

Le dispositif de sauvetage peut inclure le largage d'un colorant afin de mieux localiser le lieu du naufrage dans le cas, par exemple, o le

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naufragé n'a pas pu saisir une ligne de survie. La diffusion d'une poudre

anti-requin a l'endroit du naufrage peut aussi être prévue. La poudre anti-

requin et le colorant peuvent être placés dans les balises et être largués dès

le contact de la balise avec l'eau.

Selon une variante, les lignes de survie extérieures peuvent aussi être reliées chacune à un treuil connecté à un système dynamométrique permettant de ramener automatiquement le naufragé vers le bateau. Dans ce cas, il est préférable de ne pas équiper les lignes extérieures d'hydrofreins afin d'avoir une sensibilité correcte du système dynamométrique. D'autres modifications à la portée de l'homme de métier

font également partie de l'esprit de l'invention.

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Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de sauvetage d'un naufragé tombé d'un bateau (2) comportant des moyens d'activation et des moyens de propulsion permettant d'éjecter du matériel de sauvetage, caractérisé en ce qu' il comprend un lance-amarre (1) contenant les moyens de propulsion et le matériel de sauvetage, le matériel de sauvetage comprenant trois lignes de secours éjectées de l'arrière du bateau, deux lignes extérieures (21, 22) se positionnant vers l'extérieur en triangle à l'arrière du bateau des moyens de positionnement et une ligne centrale (23) de rappel se positionnant

sensiblement dans l'axe du bateau.

2. Dispositif de sauvetage selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque ligne extérieure (21, 22) possède un moyen de positionnement constitué par des tuyères (27, 28) permettant, selon l'angle d'expulsion des lignes extérieures par rapport à l'axe du bateau d'ouvrir les lignes

extérieures ou de les maintenir vers l'extérieur.

3. Dispositif de sauvetage selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque ligne extérieure (21, 22) possède un moyen de positionnement disposé a son extrémité, constitué par une balise (40) ovoïde munie d'une quille (47) permettant d'ouvrir les lignes ou de les maintenir vers l'extérieur selon l'angle d'expulsion des lignes et des balises extérieures par rapport à l'axe du bateau, la quille formant un angle déterminé avec le plan de symétrie (AA') de la balise opposé à l'angle formé par la ligne extérieure (21)

avec le plan de symétrie (AA') de la balise.

4. Dispositif de sauvetage selon la revendication 3, caractérisé en ce que les balises (40) comportent deux bras latéraux (52, 53) de freinage se déployant par des moyens élastiques (60) lors de l'éjection des balises du lance-amarre (1) et/ou par l'action du courant induit (32) sur un déflecteur

(57,58) positionné à l'extrémité de chaque bras.

5. Dispositif de sauvetage selon l'une des revendications 2 à 4,

caractérisé en ce que l'action d'un moyen de positionnement d'une ligne

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extérieure sur le positionnement de la ligne est annulée par la saisie de la

ligne par un naufragé en présence d'un courant induit.

6. Dispositif de sauvetage selon l'une des revendications

précédentes, caractérisé en ce que la ligne centrale (23) de rappel est reliée à un treuil (34) permettant de remonter à bord la personne (3) tombée à l'eau.

7. Dispositif de sauvetage selon la revendication 6, caractérisé en ce que la saisie de la ligne de treuil par la personne à la mer déclenche le treuil

par effet dynamométrique.

8. Dispositif de sauvetage selon l'une des revendications

précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'activation comprennent un émetteur de signal (5) de détresse porté par le naufragé (3) et pouvant être activé manuellement ou automatiquement, et d'un récepteur (14) situé à bord qui sur réception du signal de détresse déclenche les moyens de

propulsion du matériel de sauvetage.

9. Dispositif de sauvetage selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'émetteur comprend un déclencheur émettant le signal de détresse sur réception d'une part d'un signal d'un analyseur de pression traduisant une pression d'eau simultanée sur des capteurs de pression disposés sur différents côtés de l'émetteur et d'autre part analyseur détectant la présence

d'eau au fond d'une cavité de l'émetteur.

10. Dispositif de sauvetage selon la revendication 9, caractérisé en ce que le signal de détresse est émis par le déclencheur sur confirmation de présence d'eau dans la cavité par un analyseur détectant une surconsommation d'énergie d'un moteur faisant tourner une hélice dans une

cavité de l'émetteur.

11. Dispositif de sauvetage selon l'une des revendications

précédentes, caractérisé en ce que les moyens de propulsion du matériel de sauvetage sont constitués par un système pyrotechnique, mécanique, pneumatique, hydraulique ou électrique selon la logistique du bateau,

constituant les moyens de propulsion.

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12. Dispositif de sauvetage selon l'une des revendications

précédentes, caractérisé en ce que les extrémités libres des lignes

extérieures sont pourvues d'hydrofreins (37) en forme de parachute.

13. Dispositif de sauvetage selon l'une des revendications

précédentes, caractérisé en ce que chaque ligne de sauvetage comporte au

moins un fumigène (36, 37) qui s'active au contact de l'eau.

14. Dispositif de sauvetage selon l'une des revendications

précédentes, caractérisé en ce que le dispositif comprend des moyens permettant de larguer les voiles et de pousser le gouvernail en butée afin

io d'arrêter le bateau.

15. Dispositif selon l'une des revendications précédentes,

caractérisé en ce que les lignes de survie (21, 22, 23) sont constituées d'un

matériau flottant tel que du polyuréthanne ou polyéthylène.

16. Dispositif selon l'une des revendications précédentes,

caractérisé en ce que le dispositif de comprend une diffusion d'une poudre

anti-requin et/ou le largage d'un colorant.

17. Dispositif selon l'une des revendications précédentes,

caractérisé en ce que le lance-amarre comprend un analyseur (86), connecté a divers moyens permettant de déterminer si le bateau est dans des conditions de navigation, et autorisant l'éjection du matériel de sauvetage.