FR2783936A1

FR2783936A1 - Miroir de surveillance

Info

Publication number: FR2783936A1
Application number: FR9812319A
Authority: FR
Inventors: Guy Pernaut
Original assignee: MIROIR IND
Current assignee: MIROIR IND
Priority date: 1998-09-29
Filing date: 1998-09-29
Publication date: 2000-03-31

Abstract

Selon l'invention, le corps du miroir est solidaire, dès sa fabrication par moulage :- sur sa face antérieure, d'un film complexe réfléchissant (5) fixé sur ladite face lors du moulage de ce corps,- et sur sa face postérieure, d'une part, d'un puits d'appui (6), saillant vers l'arrière et dont l'entrée est munie d'une portée sphérique (9), apte à servir d'appui à une rotule sphérique (10), et, d'autre part, de puits de fixation (7 et 8), saillant également vers l'arrière et répartis autour du puits d'appui (6) pour la rotule (10), ces puits de fixation étant munis de moyens de liaison filetée apte à coopérer avec des organes complémentairestandis que les moyens de fixation sont constitués, soit par une bague (3) comportant une portée sphérique (16), apte à venir en appui sur une rotule (10) interposée entre elle et le puits d'appui (6), et des pattes de fixation (14), traversables par les organes de liaison filetée (11) des puits de fixation (7), soit par une plaque nervurée (4) venant en appui sur les puits de fixation (7, 8) et dont la liaison avec le corps est assurée par des moyens de liaison coopérant avec ceux des puits de fixation (7 et 8).

Description

L'invention concerne les miroirs de surveillance utilisés dans les

activités économiques et sur les voiries pour observer un poste de travail, un poste de vente ou une voie à partir d'une zone décalée

angulairement par rapport à la zone d'observation.

Par l'expression "miroir" la présente description englobe les

miroirs permettant d'observer une zone décalée angulairement de moins de , et les rétroviseurs permettant d'observer une zone décalée de 180

ou plus par rapport à la direction d'observation.

Les miroirs actuels sont réalisés en verre ou matière synthétique et sont fixés sur un dos en matériau divers tels que matière synthétique, métal ou bois. Ce dos reçoit les moyens permettant de fixer

le miroir sur un support tels que murs, poteaux ou support spécial.

Ce mode de construction nécessite de nombreuses pièces ou éléments dont le coût unitaire et le coût d'assemblage représentent une

part importante du coût du miroir.

Les miroirs en verre étant fragiles et donc dangereux en cas de bris, ils sont progressivement remplacés par des miroirs ayant un corps en matière synthétique qui présente l'avantage d'être léger et en conséquence plus facilement fixable, d'être incassable et de pouvoir

présenter des courbures diverses en fonction des besoins.

Dans ce type de miroir, différentes techniques de fabrication sont mises en oeuvre pour réaliser la face réfléchissante: - dépôt par calandrage d'un film en aluminium sur une plaque en matière synthétique, ensuite découpée et thermoformée, - métallisation par chromage ou sous-vide d'une face du corps

injecté ou d'une plaque plane ensuite mise en forme par thermoformage.

Ces techniques nécessitent de nombreuses reprises de fabrication qui interviennent également sur le coût final du miroir en matière synthétique qui est ainsi plus élevé que celui d'un miroir en verre de mêmes caractéristiques. Cela est d'autant plus regrettable que les avantages des miroirs en matière synthétique par rapport aux miroirs en verre sont très importants et que la diffusion de tels miroirs améliorant la sécurité et le contrôle, est limitée par leurs coûts unitaires alors que les

besoins sont en croissance.

La présente invention a pour objet de fournir un miroir nécessitant un nombre de pièces réduit, un faible temps de montage, donc

moins onéreux et pouvant être monté sur tous supports.

A cet effet, dans le miroir selon l'invention, le corps en matière synthétique est solidaire,: - sur sa face antérieure, d'un film complexe réfléchissant, fixé sur ladite face lors du moulage de ce corps, - et sur sa face postérieure, d'une part, d'un puits d'appui saillant vers l'arrière et dont l'entrée est munie d'une portée sphérique apte à servir d'appui à une rotule sphérique, et, d'autre part, de puits de fixation, saillant également vers l'arrière et répartis autour du puits d'appui pour la rotule, ces puits de fixation étant munis d'organes de liaison filetée aptes à coopérer avec des organes de liaison complémentaires, tandis que les moyens de fixation sont constitués soit par une bague comportant une portée sphérique apte à venir en appui sur une rotule interposée entre elle et le puits d'appui et des pattes de fixation, traversables par les organes de liaison filetée coopérant avec les puits de fixation, soit par une plaque nervurée venant en appui sur les puits de fixation et dont la liaison avec le corps est assurée par des moyens de

liaison coopérant avec les puits de fixation..

Ainsi, dès sa fabrication par injection, le corps de miroir est solidaire de sa face réfléchissante, de ses moyens de positionnement et d'appui par rapport à un support et d'une partie de ses moyens de fixation sur ce support. Son assemblage, soit avec la rotule et la bague, soit avec la plaque arrière pour fixation sur un support, s'effectue très rapidement et peut même être réalisé lors de son montage sur ce support. La réduction du nombre de pièces et du nombre de phases de fabrication permet de réduire le temps de fabrication et le coût global du miroir, qui devient ainsi

très compétitif par rapport aux miroirs en verre.

Par ailleurs, la fixation par rotule est très simple à mettre en oeuvre et permet, grâce à la structure du puits d'appui pour la rotule, de positionner et fixer le corps de miroir avec des rotules de diamètres

différents, moyennant le recours à divers modèles de bagues de fixation.

L'articulation ainsi obtenue permet d'orienter le miroir dans toutes les directions et, après serrage des vis, d'obtenir une liaison très résistante grâce à laquelle le miroir peut être disposé dans des locaux, mais aussi à l'extérieur. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la

description qui suit en référence au dessin schématique annexé

représentant à titre d'exemple plusieurs formes d'exécution de ce miroir. Figures 1 est une vue en élévation par l'arrière et en coupe

transversale d'une première forme d'exécution du miroir.

Figure 2 et 3 sont des vues en perspective, respectivement,

de la bague et de la plaque nervurée participant à la fixation du miroir.

Figure 4 est une vue en coupe transversale verticale du miroir de figure 1 lorsqu'il est assemblé par une bague avec ses moyens de fixation. Figures 5 et 6 sont des vues, respectivement, par l'arrière et en coupe transversale verticale du miroir de figure 1 lorsqu'il est associé à

une plaque nervurée.

Figure 7 est une vue en coupe transversale d'un rétroviseur

mettant en oeuvre les dispositions de l'invention.

A la figure 1 la référence numérique 2 désigne le corps d'un miroir en matière synthétique dont les moyens de positionnement et de fixation sont constitués, soit par une bague 3 (figure 2), soit par une

plaque nervurée 4 (figure 3).

Le corps de miroir 2 comporte, dès sa fabrication par moulage à injection: - d'une part, sur sa face antérieure, un film complexe réfléchissant 5, et, d'autre part et en saillie de sa face postérieure un puits

d'appui cylindrique 6 entouré par des puits de fixation secondaires 7 et 8.

Le film réfléchissant 5 est tendu dans le moule avant injection de la matière synthétique composant le corps de miroir et est composé, en allant du corps vers l'extérieur, d'une couche d'adhésif, d'une pellicule métallique et d'un vernis. Lorsqu'il est mis en place dans le moule, ce complexe est associé à une pellicule de démoulage, elle-même protégée par une nappe en polyester. La pellicule de démoulage peut être conservée sur le corps de miroir jusqu'à ce que celui-ci soit mis en place sur un

support.

Le puits d'appui 6 est cylindrique et est muni, à son entrée, d'une portée sphérique 9 apte à servir de siège à la rotule sphérique 10

d'un moyen de fixation.

Dans la forme d'exécution représentée, les puits de fixation 7 et 8 disposés autour du puits 6 sont plus longs que lui et contiennent chacun un insert fileté. Les puits 7 sont répartis de manière à correspondre avec des alésages traversants 13 ménagés aux extrémités des pattes 14

de la bague 3, en métal ou matière synthétique.

Comme montré figure 2, cette bague comporte également une portée sphérique 16, de même rayon que la rotule avec laquelle elle est

destinée à coopérer.

Il est ici précisé que les rotules actuellement utilisées mettent en oeuvre des boules sphériques ayant des diamètres différents dont la liaison avec le corps 2 peut être assurée par seulement deux bagues 3, ce qui contribue à limiter le nombre de pièces devant être fabriquées et stockées. Quant aux puits 8, également munis de filetages, par exemple par un insert fileté, ils sont disposés autour des puits 7 et répartis aux angles d'un rectangle. Ces puits 8, comme les puits 7, sont, destinés à coopérer avec des organes de liaison filetée, tels que des vis 11 assurant la fixation de la plaque nervurée 4 et traversant cette plaque par des alésages, dont la répartition est la même que celle des puits 7 et 8

ménagés au dos du corps 2.

La figure 3 montre que la plaque 4 comporte, en saillie de son dos, une nervure centrale creuse 15 dont les parois latérales sont traversées par des ouvertures 17 pour le passage d'organes de fixation à

un support.

Dans la forme d'exécution de la figure 4, la rotule 10 est vissée, mais elle peut aussi être collée, sur l'une des extrémités filetées d'une tige 19 dont l'autre extrémité filetée est vissée dans une embase 18, elle-même fixée sur un support 20, par des vis ou par un adhésif double face. La bague 3 est fixée par des vis 11 pouvant être desserré

pour ajuster l'orientation.

Dans la forme d'exécution de la figure 6, sur la nervure 15 de la plaque 4 s'encastre la partie antérieure en forme de fourche 21 d'une pièce intermédiaire de fixation 22. La liaison est assurée par une vis transversale 23, traversant la fourche 21 et la nervure 15, et se vissant dans un puits fileté 24 de la fourche. La partie postérieure de la pièce 22 est en forme de fourche 25 pour coiffer un poteau 26 sur laquelle elle est fixée. Dans des variantes de réalisation, non représentées, la liaison de la plaque 4 avec le dos du corps de miroir 2 est assurée, soit par des picots à tête saillants de la plaque et s'encastrant dans les puits filetés 7

et 8, soit par collage ou soudage de la plaque sur les puits.

De même, la liaison filetée entre corps 2 et bague 3 peut être assurée par des goujons saillants des puits, et rapportés dans ces puits ou

moulés avec le corps.

Il ressort de ce qui précède que, dès sa sortie du moule d'injection, le corps de miroir est prêt à être utilisé et que sa mise en service ne nécessite que de fixer sur son dos, soit la bague 3, soit la

plaque nervurée 4, comme montré respectivement aux figures 4 et 6.

Grâce à cela, le coût de fabrication du miroir est considérablement réduit, alors même que son positionnement est parfaitement assuré avec possibilité de réglage angulaire en position et que ses qualités réfléchissantes sont très voisines de celles d'un miroir en verre. Non seulement ce miroir est très difficilement cassable mais, si l'on parvient à le casser, ses fragments ne sont pas dangereux pour l'être

humain ou l'environnement.

Comme montré en 2a à la figure 7, le corps de miroir peut être partiellement sphérique pour former un rétroviseur, sans que cela change ses moyens de fabrication, ses moyens de positionnement par le puits cylindrique 6 et ses moyens de fixation par une bague 3 ou une plaque

appropriée coopérant avec les puits 7 et 8.

Claims

REVENDICATIONS

1/ Miroir de surveillance composé d'un corps de miroir (2) en matière synthétique et de moyens postérieurs de fixation sur un support caractérisé en ce que le corps (2) du miroir est solidaire: - sur sa face antérieure, d'un film complexe réfléchissant (5) fixé sur ladite face lors du moulage de ce corps, - et sur sa face postérieure, d'une part, d'un puits d'appui (6), saillant vers l'arrière et dont l'entrée est munie d'une portée sphérique (9), apte à servir d'appui à une rotule sphérique (10), et, d'autre part, de puits de fixation (7 et 8), saillant également vers l'arrière et répartis autour du puits d'appui (6) pour la rotule (10), ces puits de fixation étant munis de moyens de liaison filetée apte à coopérer avec des organes complémentaires tandis que les moyens de fixation sont constitués, soit par une bague (3) comportant une portée sphérique (16), apte à venir en appui sur une rotule (10) interposée entre elle et le puits d'appui (6), et des pattes de fixation (14), traversables par les organes de liaison filetée (11) des puits de fixation (7), soit par une plaque nervurée (4) venant en appui sur les puits de fixation (7, 8) et dont la liaison avec le corps est assurée par

des moyens de liaison coopérant avec ceux des puits de fixation (7 et 8).

2) Miroir selon la revendication 1, caractérisé en ce que la plaque nervurée (4) coopère avec une pièce de fixation intermédiaire (22) comportant une partie antérieure en forme de fourche (21) s'encastrant sur la nervure (15) et à laquelle elle est liée par une vis transversale (23) traversant la nervure (15) et la fourche (21) et se vissant dans un puits

fileté (24).

3) Miroir selon la revendication 1, caractérisé en ce que la liaison de la plaque (4) avec le dos du corps de miroir (2) est assurée par des picots à tête saillants de la plaque et s'encastrant dans les puits filetés

(7 et 8).

4) Miroir selon la revendication 1, caractérisé en ce que la liaison filetée entre corps (2) et bague (3) est assurée par des goujons saillants des puits (7, 8) et rapportés dans ces puits ou moulés avec le

corps (2).