FR2656361A1 - Mur a geometrie variable. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un mur à géométrie variable constitué d'une série de modules (1) associés les uns aux autres. Ce mur est caractérisé en ce qu'un module (1) est constitué d'une base comportant au moins trois côtés, pourvue d'un panneau (37) et comportant des moyens d'articulation (3) lui permettant de s'articuler, par au moins un de ses côtés, avec un côté d'un module (1) adjacent, chaque angle de la base du module (1) étant réuni, par des bras de liaison (9), à un noyau (7), situé à distance donnée de la base, le noyau (7) de chacun des modules (1) étant réuni, par une barre de réglage (40), à au moins un noyau (7) des modules (1) adjacents.

Description

La présente invention concerne un mur à géométrie variable, utilisable notamment dans le domaine de la compétition et de l'entraînement à l'escalade.

On connaît des murs artificiels d'escalade constitués d'une série de panneaux élémentaires disposés les uns à côté des autres de façon à former un relief déterminé, chacun de ces panneaux étant relié à une structure fixe, ou échafaudage, destinée à assurer le maintien de l'ensemble des panneaux.

Les dispositifs de ce type se prêtent mal à une transformation du relief du mur d'escalade, puisque si l'on modifie la position d'un panneau, par rapport à ses voisins, on est contraint de modifier également la liaison de l'ensemble de ceux-ci, et pour cela de démonter chaque panneau puis de le remonter après avoir modifié son positionnement propre.

D'autre part les panneaux utilisés dans ce type de structure doivent posséder une rigidité importante, afin de résister aux contraintes auxquelles ils sont soumis au cours de l'escalade, ce qui les empêche notamment de pouvoir être soumis à une flexion réglable, afin de leur conférer un profil, soit en creux, soit bombé, se rapprochant du relief rencontré sur un parcours réel d'escalade.

La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un mur dont la géométrie peut être modifiée facilement et qui, d'autre part, permette d'utiliser des panneaux de faible épaisseur susceptibles d'être courbés de façon appropriée, en fonction du relief que l'on souhaite reproduire.

La présente invention a ainsi pour objet un mur à géométrie variable constitué d'une série de modules associés les uns aux autres, caractérisé en ce qu'un module est constitué d'une base comportant au moins trois côtés, pourvue d'un panneau et comportant des moyens d'articulation lui permettant de s'articuler, par au moins un de ses côtés, avec un côté d'un module adjacent, chaque angle de la base du module étant réuni, par des bras de liaison, à un noyau, situé à distance donnée de la base, le noyau de chacun des modules étant réuni, par une barre de réglage, à au moins un noyau des modules adjacents.

Dans une variante intéressante de l'invention, un panneau d'un module est réuni au noyau correspondant à l'aide d'une tige, dont on modifie la longueur, de façon à modifier, en fonction de celle-ci, la courbure dudit panneau.

De même, la barre de réglage reliant deux noyaux appartenant à des modules adjacents est, de façon préférable, réglable en longueur de façon à permettre la modification de l'inclinaison relative de deux modules, sans avoir à changer la barre de réglage pour une autre barre de longueur plus adaptée.

La présente invention permet également de modifier, de façon automatique la géométrie d'un mur d'escalade en agissant sur la longueur des différentes barres de réglage, par l'intermédiaire d'interfaces actionnées, par exemple, par des moteurs pas-à-pas, commandés, par micro-ordinateur. I1 est ainsi possible de conférer au mur telle ou telle configuration spécifique, mise en mémoire, et se rapprochant par exemple d'un profil d'escalade existant dans la nature.

Afin d'améliorer la similitude entre le mur d'escalade suivant l'invention et les profils naturels d'escalade, la face externe du panneau peut comporter des charges, telles que des gravillons, des cailloux, ou des galets naturels ou artificiels, maintenues sur le panneau par un liant.

Des trous filetés sont également prévus, dans la totalité ou dans certains seulement des éléments charnière, de façon à autoriser la mise en place de prises destinées à remplacer les pitons utilisés dans les escalades sur site naturel.

Enfin, dans une variante de l'invention chaque élément charnière d'un même module peut être réuni à un élément adjacent par une tige, de façon à améliorer la rigidité du module.

On décrira ci-après, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel
La figure 1 est une vue arrière de deux modules adjacents mis en oeuvre dans un mur à géométrie variable suivant l'invention.

La figure 2 est une vue arrière à plus grande échelle de la partie externe extrême du noyau d'un module du mur suivant l'invention.

La figure 3 est une vue en coupe transversale de l'un des modules constituant le mur suivant l'invention.

La figure 4 est une vue en coupe partielle à plus grande échelle d'un élément charnière.

La figure 5 est une vue en perspective de deux éléments charnière en cours d'assemblage.

La figure 6 est une vue de face de plusieurs modules assemblés.

Les figures 7,7a et 7b sont des vues en coupe transversale, à plus grande échelle, de variantes de réalisation permettant d'incurver les panneaux constituant la surface du mur suivant l'invention.

La figure 8 est une vue schématique en perspective d'un mur suivant l'invention.

Les figures 8a et 8b sont deux variantes de fixation d'un mur suivant l'invention.

La figure 9 est une vue arrière d'une variante de réalisation d'un module suivant l'invention.

La figure 10 est une vue en coupe suivant la ligne
X-X du module de la figure 9.

La figure 11 est une coupe à plus grande échelle d'un détail de réalisation du module des figures 9 et 10.

La figure 12 est une vue partielle en coupe transversale, à plus grande échelle, d'un détail de réalisation du module des figures 9 et 10.

Les figures 13 et 14 sont des coupes respectivement transversale et longitudinale d'un élément de maintien mis en oeuvre dans un module suivant l'invention.

La figure 15 est une vue en perspective à plus grande échelle d'une variante de réalisation d'un élément charnière.

La figure 16 est une vue en élévation avec coupe partielle de quatre éléments charnière tels que ceux de la figure 15 une fois assemblés.

La figure 17 est une seconde variante de réalisation d'un élément charnière.

La figure 18 est une vue en élévation d'une variante de réalisation d'un panneau suivant l'invention.

La figure 19 est une vue en coupe transversale suivant la ligne XIX-XIX, et à plus grande échelle du panneau de la figure 18.

La figure 20 est une vue en coupe transversale à plus grande échelle d'un détail de réalisation d'un panneau constituant la surface du mur suivant l'invention.

Sur les figures 1 à 3 chaque module de base suivant l'invention est constitué de quatre éléments charnière 3, de quatre éléments de maintien d'un noyau 7 et de quatre bras de liaison 9.

Les quatre éléments charnière 3 sont disposés dans un même plan P et sont maintenus entre eux, de façon à former un carré, par les quatre tiges 5 fixées sur eux, par exemple par soudage. Le noyau 7 est constitué d'un élément allongé en forme de bobine, c'est-à-dire d'un élément cylindrique creusé dans sa périphérie centrale. Le noyau 7 est percé d'un trou axial et longitudinal 11 fileté et est maintenu, par les bras de liaison 9, de façon que son axe longitudinal xy soit perpendiculaire au plan P des éléments charnière 3 et qu'il se trouve ainsi situé au sommet d'une pyramide dont la base est matérialisée par les quatre éléments charnière 3. Les faces extrêmes externe 15 et interne 15' du noyau 7 sont entaillées de quatre fentes radiales 10, disposées à 900 les unes par rapport aux autres.

Chaque bras de liaison 9, qui constitue une arête de la pyramide formant le module I, comporte à l'une de ses extrémités deux oreillettes de fixation qui viennent respectivement prendre place dans les fentes 10 prévues sur les faces extrêmes externe 15 et interne 15' du noyau 7, où elle est fixée par des goupilles 16. L'autre extrémité de chacun des bras 9 vient se fixer sur un élément charnière 3.

Les quatre éléments charnière disposés aux quatre coins
A,B,C,D de la base de la pyramide sont identiques. Ces éléments, comme montré sur la figure 6, sont aptes, après rotation de 900 les uns par rapport aux autres, à s'articuler ensemble.

Chaque élément charnière 3 est constitué d'une pièce plate métallique dont l'un des chants 20 se prolonge vers l'avant par une partie semi-cylindrique 22, d'axe zz', traversée par un trou 24 également d'axe zz'. La face adjacente à la face 20, opposée à la partie semi-cylindrique 22, est constituée d'une partie semi-cylindrique 26 d'axe ww', percée d'un trou 27 d'axe ww'. Ce côté se prolonge vers l'arrière par une partie plane 28 de longueur identique à celle de l'élément 26. La face 28 est adjacente à une face 30 plane inclinée à 450 par rapport aux axes ww' et zz'. La face 30 est creusée sur toute sa longueur d'une rainure 29 sur le fond de laquelle vient prendre appui un panneau 37, constituant la paroi du module 1.

Comme représenté sur la figure 1, les différents éléments charnière 3 sont disposés aux sommets A,B,C,D, du carré formant la base de la pyramide constituant chaque module. L'élément charnière 3 disposé en A a ses parties 20 et 26 respectivement verticale et horizontale et les éléments charnière suivants B,C,D sont positionnés de façon telle que, en allant du sommet A au sommet D, chaque élément charnière 3 subit une rotation de 900, dans le sens des aiguilles d'une montre, par rapport à celui qui le précède.

Comme représenté sur la figure 5, les éléments charnière sont disposés l'un par rapport à l'autre de façon que la partie semi-cylindrique 26 d'un premier (élément F) prenne place face à un côté plane 20, d'un second (élément E), de façon que l'axe zz' du second élément E se trouve confondu avec l'axe ww' du premier élément F. I1 en est de même de la partie semi-cylindrique 22 de l'élément charnière du premier élément F qui vient prendre place face à une partie plane 28 d'un troisième élément G. Ces éléments, comme montré en détail sur la figure 4, sont assemblés à l'aide de vis 34 disposées dans les trous 24 et serrées par des écrous 35, comportant une partie conique 35', prenant place dans un alésage de forme complémentaire, prévu à l'entrée du trou 24 et permettant de rattraper le jeu entre les deux éléments charnière 3.

Un panneau 37, chanfreiné à 450 à ses quatre coins, de façon à permettre à cette partie chanfreinée de prendre place dans chacune des rainures 29 est fixé, par exemple par vissage, sur les éléments charnière 3. Ce panneau 37 est à la fois d'épaisseur suffisamment faible et réalisé dans un matériau suffisamment souple pour qu'il puisse être incurvé et d'autre part suffisamment rigide pour résister aux contraintes qui lui sont appliquées au cours de l'escalade.

Comme montré sur les figures 1,8,8a deux modules adjacents sont donc en mesure de pivoter autour de l'axe zz'/ww'. Le positionnement angulaire et le maintien de ces deux modules l'un par rapport à l'autre autour de l'axe zz'ww' est obtenu en réunissant les noyaux 7 des deux modules par une barre de réglage, de longueur 1 appropriée. De façon intéressante l'élément de maintien est constitué d'un élément réglable en longueur, tel qu'un vérin 40 ou un ridoir 41, (figure 10), dont chacune des extrémités est respectivement fixée dans une fente 41 de la partie externe 15 du noyau 7.

Ainsi, en jouant sur la longueur des différents vérins 40, on est en mesure de positionner une série de panneaux adjacents avec des angles donnés les uns par rapport aux autres plus ou moins importants en fonction du parcours d'escalade que l'on souhaite réaliser, comme montré sur les figures 8 et 8a.

L'ancrage du mur peut être obtenu, comme montré sur les figure 8 et 8a, en scellant sur le sol deux éléments charnière inférieurs 3 et, l'extrémité d'un bras de réglage 40, dont l'autre extrémité est fixée sur le noyau 7 du module 1 correspondant.

Afin d'améliorer la stabilité, et en fonction de certains profils d'escalade choisis, certains des bras de réglage 40 peuvent venir se fixer sur un mur vertical, un échafaudage, ou un second mur à géométrie variable, de telle façon que deux profils d'escalade se trouvent être disposés dos à dos.

De façon à pouvoir régler la courbure du panneau 37, on dispose à l'intérieur du trou fileté 11 prévu dans le noyau 7, une vis 44 dont une extrémité est pourvue d'une tête hexagonale 45 et dont l'autre extrémité vient en contact avec le panneau 37, que l'on visse plus ou moins fortement de façon à repousser le panneau 37 et lui ainsi donner la convexité appropriée, comme représenté en pointillé sur la figure 3.

La présente invention permet également de conférer au panneau une courbure concave. Ainsi, sur la figure 7a, un manchon fileté intérieurement 46, d'axe x,y, est soudé sur le panneau 37. L'extrémité de la vis 44 vient se visser dans ce manchon 46. Par rotation de la vis 44 au moyen de la tête hexagonale 45, on peut repousser ou attirer le panneau 37 de façon à lui donner la configuration concave ou convexe souhaitée. Dans la variante de la figure 7b, l'extrémité de la vis 44 opposée au noyau 7 est percée d'un trou axial fileté venant se visser sur l'extrémité d'une vis 48 dont la tete est noyée dans l'épaisseur du panneau 37 et qui traverse celui-ci. Pour cela, cette tête est pourvue d'un manchon 50 fixé sur le panneau au moyen de vis 52 dont les têtes sont noyées dans celui-ci.Le manchon 50 est pourvu d'un trou d'axe xy perpendiculaire au plan P du panneau 37, et reçoit l'extrémité de la vis 44, qui est pourvue d'une rainure périphérique 54 destinée à recevoir un "circlips" 55, mis en place au travers d'une rainure correspondante prévue dans le manchon 50. On assure ainsi la liaison en translation de la vis 44 et du panneau 37 tout en autorisant la liberté en rotation de ces deux éléments. Ainsi lorsque l'on dévisse la vis 44 on exerce, par l'intermédiaire de celle-ci et du "circlips" 55, une force de traction F sur le manchon 50 et donc sur la panneau 37. Sous l'action de cette force le panneau se déforme alors suivant un degré de concavité dépendant du déplacement de la vis et des qualités mécaniques des éléments choisis.

Suivant l'invention, la position relative angulaire de deux panneaux adjacents articulés l'un sur l'autre dépend de la longueur 1 de la barre de réglage 40, reliant les noyaux 7 des modules 1 correspondants, dont on modifie la longueur 1 de façon à obtenir l'angle d'inclinaison souhaité des panneaux.

Comme montré sur la figure 10, les barres de réglage 40 ou les ridoirs 41 peuvent venir se fixer sur la tête d'une vis 43 vissée dans le trou fileté longitudinal 11 du noyau 7.

Comme montré sur les figures 9 à 14, les bras de liaison 9 et les éléments charnière 3 peuvent être réalisés d'une seule pièce, constituée de deux éléments 70 et 72 partant de l'élément charnière 3 et s'écartant pour venir se fixer aux deux extrémités d'un noyau 7, comme décrit précédemment. Un élément transversal 74 peut assurer la rigidité du bras 9 lorsqu'une rigidité exceptionnelle est demandée au module 1. Dans cette forme de réalisation les panneaux 37 amovibles, prennent appui comme précédemment sur le fond 29 des rainures prévues dans les éléments charnière 3, et sont maintenus en position par des plaquettes 76 en forme de quart de cercle fixées dans les éléments charnière par des vis 78.

Des barres de liaison 80 sont prévues pour relier chacun des éléments charnière 3, de façon à améliorer la rigidité de la base de la pyramide constituant le module 1.

Ces barres 80 sont constituées de deux tubes concentriques 82 et 84 liés par des nervures radiales 86. L'extrémité de la paroi interne du tube intérieur 84 est filetée de façon à recevoir une vis 88 traversant une nervure 90 de l'élément charnière 3, et assurant sa fixation sur celui-ci.

Bien entendu les éléments charnière pourraient être de formes différentes et être fixés entre eux par tout autre moyen.

Ainsi sur les figures 15 et 16 les éléments charnière 3 constituant la base d'un module 1 sont tous identiques et chacun d'eux est constitué d'une pièce plate dont un côté 100 est percé d'un trou fileté 92 d'axe uu' suivi d'un côté 102 semi-cylindrique d'axe uu', puis d'un côté plat 104 parallèle au côté 102 et de même longueur que celui-ci, puis d'un côté plat 106 perpendiculaire au côté 100 et se terminant par un cône 108 d'axe vv' perpendiculaire à l'axe uu' et dont la base est égale à l'épaisseur de la pièce plate et dont la hauteur est telle que sa pointe arrive en deça de l'axe uu', puis d'un côté semi-cylindrique 112 d'axe vv', puis d'un côté plat 113, de longueur sensiblement égale au diamètre de base du cône 108, ce côté étant percé d'un trou borgne 94 de diamètre égal à celui de fond de filetage du trou fileté 92, puis d'un côté plat 116 parallèle au côté 100 et enfin d'un côté 117, en demi-cercle, reliant le côté 116 au côté 100 et creusé d'un méplat 29' destiné à recevoir un panneau 7, cet élément charnière comportant en outre un trou fileté transversal 120 destiné à recevoir une vis de fixation 78 appliquant une plaquette de maintien 76 en forme de quart de cercle sur le panneau 37 de façon à assurer la fixation de celui-ci. D'autre part sur ces éléments charnière on a remplacé le boulon 34 servant à l'articulation et à la fixation de deux éléments charnière 3, par une vis sans tête 90 vissée dans le trou fileté 92 de l'élément charnière 3, dont l'extrémité vient s'encastrer, en position de fixation, dans la cavité correspondante 94 de l'autre élément charnière.Cette forme de réalisation présente d'une part l'avantage de ne pas nécessiter la mise en oeuvre d'un écrou de blocage 35 dont la mise en place est parfois délicate et, d'autre part, permet de libérer deux éléments charnière sans avoir à ôter l'élément de fixation puisque, après le déblocage, la vis 90 peut rester en place dans son trou fileté 92. Comme montré sur la figure 17, la vis de fixation 96 peut dépasser, en position de fixation, de l'élément charnière 3, de façon à pouvoir être commandée en rotation par une tige que l'on introduit dans une série de trous radiaux 98 prévus sur sa périphérie antérieure.

Dans une variante intéressante de l'invention chacun des vérins 40 peut être commandé, de façon séparée, par un moteur, tel qu'un moteur pas-à-pas, dont le nombre de pas est déterminé par un calculateur, tel qu'un micro-ordinateur, de façon à reconstituer, de façon automatisée, un profil donné mis en mémoire.

De même, dans ce type de réalisation, on constate que les panneaux ne peuvent être en totalité articulés les uns sur les autres, et que certaines des articulations entre panneaux adjacents doivent être supprimées afin d'obtenir la configuration volumique souhaitée. Dans ces conditions, le calculateur peut également indiquer les liaisons interpanneaux à supprimer pour créer le profil souhaité prédéterminé.

Afin d'améliorer la similitude du mur suivant l'invention, avec les profils naturels d'escalade, et comme représenté sur la figure 20, le mur est pourvu, sur la surface externe de ses panneaux, d'éléments susceptibles d'améliorer leur coefficient de frottement, tels que des gravillons fixés sur les panneaux par un liant tel qu'une résine de synthèse.

Certains de ces additifs peuvent être constitués de pierres de volume plus important de façon à reconstituer les prises nécessaires à la personne réalisant l'escalade.

De façon à pouvoir modifier facilement le positionnement relatif des prises disposées sur un panneau, et comme représenté sur les figures 18 et 19, ce panneau peut être constitué de deux parties, à savoir une première partie 130 en forme de cadre, destinée à se positionner comme exposé précédemment sur les éléments charnière 3, évidée d'une ouverture centrale circulaire 132 creusée sur sa périphérie, d'une rainure dont la base 134 reçoit une seconde partie constituée d'une plaque circulaire 136. Cette plaque circulaire est traversée en son centre d'une vis 138 dont la tête est noyée dans l'épaisseur du panneau et qui est soumise à traction par une douille 140 solidaire en translation du noyau 7 du module. Ainsi par simple desserrage de la vis, et sans avoir à ôter celle-ci, il est possible de faire tourner la plaque circulaire 136 autour de l'axe constitué par la vis 138, et de modifier ainsi la position des prises.

Bien entendu un tel mur à géométrie variable peut être utilisé dans nombre de domaines différents de celui de l'escalade, par exemple celui de la construction pour la constitution de coffrages, ou celui de la scène pour le maintien ou la constitution de décors.

Claims (33)

REVENDICATIONS

1.- Mur à géométrie variable constitué d'une série de modules (1) associés les uns aux autres, caractérisé en ce qu'un module (1) est constitué d'une base comportant au moins trois côtés, pourvue d'un panneau (37) et comportant des moyens d'articulation (3) lui permettant de s'articuler, par au moins un de ses côtés, avec un côté d'un module (1) adjacent, chaque angle de la base du module (1) étant réuni, par des bras de liaison (9), à un noyau (7), situé à distance donnée de la base, le noyau (7) de chacun des modules (1) étant réuni, par une barre de réglage (40), à au moins un noyau (7) des modules (1) adjacents.

2.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 1 caractérisé en ce que la base du module (1) est de forme carrée.

3.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 1 caractérisé en ce que le noyau (7) est disposé au sommet d'une pyramide ayant pour base la base du module (1).

4.- Mur à géométrie variable suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les moyens d'articulation sont constitués d'éléments charnière (3) disposés aux angles de la base du module (1), chaque élément charnière (3) étant relié au noyau (7) par les bras de liaison (9), le panneau (37) étant fixé sur chaque élément charnière (3) par des moyens de fixation amovibles (76).

5.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 4 caractérisé en ce que les éléments charnière (3) et les bras de liaison (9) sont d'une seule pièce.

6.- Mur à géométrie variable suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le noyau (7) est constitué d'une douille d'axe longitudinal (xy) perpendiculaire à la base du module (1), et chaque bras de liaison (9) d'un même module (1) est fixé à chacune des extrémités, ou partie externe (15) et interne (15') de la douille.

7.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 6 caractérisé en ce que chaque bras de liaison (9) comporte deux éléments (70,72) venant se fixer par l'une de leurs extrémités respectivement aux parties externe (15), et interne (15') du noyau (7), et par leurs extrémités opposées sur l'élément charnière (3).

8.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 7 caractérisé en ce que les parties externe (15) et interne (15') des noyaux (7) comportent des fentes radiales (10) destinées à recevoir les extrémités des bras de liaison (9).

9.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 8 caractérisé en ce que le maintien des extrémités des bras de liaison (9) dans les fentes radiales (10) est assuré par des goupilles (16) fixées dans des logements perpendiculaires aux fentes (10) dans le noyau (7) et traversant des évidements correspondants prévus dans les extrémités des bras de liaison (9).

10.- Mur à géométrie variable suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les barres de réglage (40,41) sont fixées sur la tête d'une vis (43) vissée dans un trou fileté (11) du noyau (7).

11.- Mur à géométrie variable suivant l'une quelconque des revendications 4 à 9 caractérisé en ce que chacun des éléments charnière (3) d'un même module (1) est réuni aux éléments charnière (3) qui lui sont adjacents par des éléments de maintien (5,80).

12.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 11 caractérisé en ce que les éléments de maintien (80) sont amovibles.

13.- Mur à géométrie variable suivant l'une quelconque des revendications 11 et 12 caractérisé en ce que les éléments de maintien sont constitués de tubes (82,84).

14.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 13 caractérisé en ce que les éléments de maintien sont constitués de tubes concentriques (82,84) reliés entre eux par des nervures radiales (86), le tube central (84) étant fileté intérieurement à chacune de ses extrémités, de façon à recevoir des vis de fixation (88) traversant des nervures (90) des éléments charnière (3).

15.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 2 caractérisé en ce que les quatre éléments charnière (3) d'un même module (1) sont identiques et sont disposés de telle façon, aux quatre angles du carré de sommets A,B,C,D formant la base d'un module (1), que chacun des éléments charnière (3) successifs soit tourné d'un angle de 900 par rapport à l'élément charnière (3) qui le précède.

16.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 15 caractérisé en ce qu'un élément charnière (3) est constitué d'une pièce plate dont l'un des chants (20) vers l'avant par une partie semi-cylindrique (22) d'axe zz' traversée par un trou (24) également d'axe zz', la face adjacente au chant (20), opposée à la partie semi-cylindrique (22), est constituée d'une partie semi-cylindrique (26) de forme semi-cylindrique et d'axe ww', percée d'un trou (27) d'axe ww', ce côté se prolongeant vers l'arrière par une partie (28) plane identique à la longueur de l'élément (26), la face (28) étant adjacente à une face (30) plane inclinée à 450 par rapport aux axes ww',zz', la face (28) étant creusée sur toute sa longueur, d'une rainure (29) sur le fond de laquelle vient prendre appui le panneau (37).

17.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 15 caractérisé en ce que les éléments charnière (3) constituant la base d'un module (1) sont tous identiques et chacun d'eux est constitué d'une pièce plate dont un côté (100) est percé d'un trou fileté (92) d'axe uu' suivi d'un côté (102) semi-cylindrique d'axe uu', puis d'un côté plat (104) parallèle au côté (102) et de même longueur que celuici, puis d'un côté plat (106) perpendiculaire au côté (100) et se terminant par un cône (108) d'axe vv' perpendiculaire à l'axe uu' et dont la base est égale à l'épaisseur de la pièce plate et dont la hauteur est telle que sa pointe arrive en decca de l'axe uu', puis d'un côté semi-cylindrique (112) d'axe vv', puis d'un côté plat (113) de longueur sensiblement égale au diamètre de base du cône (108), ce côté étant percé d'un trou borgne (94) de diamètre égal à celui de fond de filetage du trou fileté (92), puis d'un côté plat (116) parallèle au côté (100) et enfin d'un côté (117), en demicercle, reliant le côté (116) au côté (100) et creusé d'un méplat (29') destiné à recevoir un panneau (7), cet élément charnière comportant en outre un trou fileté transversal (120) destiné à recevoir une vis de fixation (78) appliquant une plaquette de maintien (76) en forme de quart de cercle sur le panneau (37) de façon à assurer la fixation de celuici.

18.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 16 caractérisé en ce que les éléments charnière (3) sont disposés l'un par rapport à l'autre de façon que la partie (26) semi-cylindrique de l'un des éléments charnière prenne place contre le côté (26) plan, de l'autre, de façon que l'axe zz' de l'un se trouve confondu avec l'axe ww' de 1 'autre.

19.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 18 caractérisé en ce qu'un premier et un second éléments charnière (3), sont assemblés à l'aide d'une vis (34), dont la tête est logée dans le premier élément charnière, qui traverse le logement (24) de celui-ci, et le logement (27) du second élément charnière, la fixation de ces deux éléments étant assurée par un écrou à base conique (35) dont ladite base conique pénètre dans un logement (35') conique prévu à l'extrémité du logement (27) du second élément charnière.

20.- Mur à géométrie variable suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'au moins une des barres de réglage réunissant deux noyaux (7) de modules adjacents est de longueur réglable.

21.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 20 caractérisé en ce que les barres de réglage (40) sont constituées de vérins.

22.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 20 caractérisé en ce que les vérins sont munis de moyens d'asservissement permettant de régler leur longueur à une valeur donnée, de façon automatisée.

23.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 22 caractérisé en ce que les moyens d'asservissement sont commandés par un calculateur.

24.- Mur à géométrie variable suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le noyau (7) est constitué d'une douille, d'axe longitudinal xy perpendiculaire à la base du module (1), filetée intérieurement et recevant une vis (44) dont une extrémité est pourvue d'une tête de commande (45) et dont l'autre extrémité vient prendre appui sur la face interne du panneau (37).

25.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 24 caractérisé en ce que la vis (44) est liée en translation et libre en rotation par rapport au panneau (37).

26.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 25 caractérisé en ce que la tête de la vis (38) est logée dans le panneau (37), et vient dans un trou fileté du noyau (7).

27.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 25 caractérisé en ce que l'extrémité de la vis (44) vient se visser dans un manchon (46) solidaire du panneau (37).

28.-Mur à géométrie variable suivant la revendication 25 caractérisé en ce que l'extrémité de la vis (44) comporte un trou fileté longitudinal qui vient se visser sur l'extrémité d'une vis solidaire du panneau (37).

29.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 25 caractérisé en ce que l'extrémité de la vis (44) est pourvue d'une rainure périphérique (54) et vient prendre place dans un logement prévu dans un manchon (50) solidaire du panneau (37), la liaison en translation de la vis (44) et du manchon (50) étant assurée par une rondelle fendue élastique (55) disposée dans une rainure (54) du manchon (50).

30.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 4 caractérisé en ce que chaque élément charnière est creusé sur sa partie interne d'une rainure (118) dans laquelle vient s'encastrer le panneau (37), le maintien de celui-ci étant assuré par une plaquette (76), en quart de cercle, fixée sur l'élément charnière (3) par une vis (78).

31.- Mur à géométrie variable suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le panneau (37) est constitué de deux éléments à savoir une première partie (130) en forme de cadre destinée à se positionner sur les éléments charnière (3), et pourvu d'une ouverture centrale circulaire (132) creusée sur sa périphérie d'une rainure dont la base (134) reçoit une seconde partie constituée d'une plaque circulaire (136), cette plaque étant traversée en son centre d'une vis (138) dont la tête est noyée dans l'épaisseur de la plaque et qui est soumise à traction par une douille (140) solitaire en translation du noyau (7) du module (1).

32.- Mur à géométrie variable suivant l'une quelconque des revendications précédents caractérisé en ce que la surface des panneaux est recouverte de matériaux à coefficient de friction élevé.

33.- Mur à géométrie variable suivant la revendication 32 caractérisé en ce que les panneaux sont recouverts de gravillons fixés sur les panneaux par un liant telle qu'une résine de synthèse.