FR3085493A1 - Charniere d'une monture de lunettes - Google Patents

Abstract

Une charnière d'une monture de lunettes destinée à relier une branche (3) à une façade (1) de manière articulée et comportant un premier élément (41) et un deuxième élément (42), le premier élément (41) comportant, à l'extrémité d'un premier corps (410), un anneau intermédiaire (411) ayant un axe principal (A) et étant fendu par une fente (4110), la charnière (4) comportant une pièce de pivot (43) montée dans l'anneau intermédiaire (411), caractérisée en ce que le deuxième élément (42) comporte deux anneaux de chape (421) faisant saillie d'un deuxième corps (420) et centrés sur la pièce de pivot (43) pour guider le deuxième élément (42) en pivotement sur le premier élément (41), la charnière (4) comportant en outre des moyens de maintien (5) pour empêcher le glissement de la pièce de pivot (43) dans la direction de l'axe principal (A).

Description

Description

Titre de l’invention : Charnière d’une monture de lunettes [0001] Domaine

L’invention concerne une charnière d’une monture de lunettes permettant le pivotement d’une branche reliée à une façade de ladite monture. Elle concerne également une monture de lunettes comportant une telle charnière.

Les montures de lunettes comportent en général une façade, destinée à supporter des verres correcteurs ou de protection solaire ou mécanique, et deux branches, chaque branche étant articulée sur la façade par une charnière. La charnière comporte la plupart du temps un premier et un deuxième élément formant respectivement un tenon et la branche ou au moins son amorce. Le tenon est relié de manière fixe à la façade alors que le deuxième élément est fixé à ou fait partie de la branche.

La charnière permet le pivotement de la branche par rapport à la façade entre une position repliée, dans laquelle la branche est sensiblement parallèle à la façade, et une position déployée dans laquelle la branche est sensiblement perpendiculaire à la façade. La position repliée permet le rangement des lunettes en limitant leur encombrement tandis que la position déployée est utilisée lorsque les lunettes sont portées par un utilisateur.

Classiquement, la charnière comporte un premier élément avec deux charnons et un deuxième élément avec un charnon inséré entre les deux charnons du premier élément. Une vis traverse deux des charnons et est vissée sur le troisième. Comme la vis sert de pivot, elle est sollicitée en pivotement et régulièrement, on constate qu’elle se dévisse, voire qu’elle quitte complètement la charnière. Comme la vis est très petite, elle est ainsi souvent perdue et la branche est démontée jusqu’à ce qu’on puisse remplacer la vis par une nouvelle.

Le document EP 1 020 752 Al montre un exemple d’une monture comportant une charnière telle que décrite précédemment. La charnière comportant un premier élément formant l’extrémité d’une branche et un deuxième élément formant un tenon. Le premier élément comporte à l’extrémité de la branche un anneau intermédiaire ayant un axe principal et étant fendu par une fente. Le deuxième élément comporte une partie tubulaire comportant une ouverture s’étendant sur une demi-circonférence et traversant la paroi tubulaire et une rainure s’étendant au même niveau que l’ouverture, mais côté intérieur de la paroi restante. L’anneau intermédiaire s’insère dans la pièce tubulaire à travers l’ouverture et se loge dans la rainure de telle sorte que l’anneau et la pièce tubulaire sont coaxiaux. La charnière comporte en outre une pièce de pivot pleine montée dans la pièce tubulaire et l’anneau intermédiaire et autorise le pivotement entre le premier et le deuxième élément. La pièce de pivot est montée en force dans le trou de la partie tubulaire et dans l’anneau intermédiaire.

Un tel montage a l’avantage de ne pas utiliser de vis pour réaliser le pivot, ce qui évite le risque de perte de la pièce de pivot. Cependant, il est délicat à réaliser, en particulier par l’ajustement précis qui est nécessaire pour l’insertion à force de la pièce de pivot. Pour limiter la précision nécessaire sur les diamètres de la pièce de pivot, il est proposé de réaliser la pièce de pivot en matière synthétique comme une matière thermoplastique ou un élastomère. Une telle matière à l’inconvénient d’être peu résistante et de s’user rapidement, modifiant ainsi les caractéristiques de la charnière telle que la résistance au pivotement. De plus le risque de perte de la pièce de pivot n’est pas complètement réduit.

L’invention vise ainsi à fournir une charnière de monture de lunettes minimisant le risque de perte des pièces qui la compose et qui soit facile à produire.

Avec ces objectifs en vue, l’invention a pour objet une charnière d’une monture de lunettes destinée à relier une branche à une façade de manière articulée et comportant un premier élément et un deuxième élément formant respectivement un tenon et au moins une partie de la branche ou inversement, le premier élément comportant, à l’extrémité d’un premier corps, un anneau intermédiaire ayant un axe principal et étant fendu par une fente, la charnière comportant une pièce de pivot montée dans l’anneau intermédiaire, caractérisée en ce que le deuxième élément comporte deux anneaux de chape faisant saillie d’un deuxième corps et centrés sur la pièce de pivot pour guider le deuxième élément en pivotement sur le premier élément, la charnière comportant en outre des moyens de maintien pour empêcher le glissement de la pièce de pivot dans la direction de l’axe principal, la pièce de pivot étant apte à être insérée dans les anneaux par coulissement dans le sens de l’axe principal.

En prévoyant des moyens de maintien aptes à empêcher l’extraction de la pièce de pivot, tout en autorisant son insertion, on autorise l’utilisation de matériaux plus durs que la matière synthétique prévue dans l’art antérieur, avec des tolérances ou des jeux de fonctionnement plus importants, ce qui facilite la fabrication de la charnière. L’espace entre les deux anneaux de chape est utilisé uniquement par l’anneau intermédiaire, ce qui permet de fournir un aspect esthétique déterminé par l’aspect de l’anneau sur cette partie.

Selon un premier mode de réalisation, les moyens de maintien sont formés par rivetage à au moins l’une des deux extrémités de la pièce de pivot selon l’axe principal. On garantit ainsi que la pièce de pivot ne peut pas se perdre. Le diamètre de la pièce de pivot est par exemple ajusté à celui de l’intérieur de l’anneau intermédiaire de telle sorte que ce dernier exerce un léger serrage, de par son élasticité et le fait qu’il soit fendu. Le rivetage permet de fixer la pièce de pivot par rapport aux deux anneaux de chape, et donc par rapport au deuxième élément. La pièce de pivot peut ainsi être mé tallique, comme en acier, en alliage d’aluminium ou de cuivre comme du bronze ou du laiton.

Selon un perfectionnement, la charnière comporte des moyens de limitation pour limiter la course de pivotement entre le premier et le deuxième élément, les moyens de limitation comportant un évidement sur une partie de la circonférence de l’anneau intermédiaire et une saillie du deuxième élément se logeant dans l’évidement de manière à venir en butée contre des extrémités de l’évidement respectivement dans une position déployée et une position repliée. Les positions déployée et repliée de la branche sont ainsi déterminées par la butée de la saillie contre l’extrémité de l’évidement.

Selon un autre perfectionnement, l’anneau intermédiaire forme pince en léger serrage élastique sur la pièce de pivot de manière à freiner le pivotement du premier élément sur la pièce de pivot. La branche peut ainsi être placée et maintenue en toute position intermédiaire entre la position déployée et la position repliée.

Selon un deuxième mode de réalisation, les moyens de maintien sont formés par une nervure au moins partiellement circonférentielle portée par l’anneau intermédiaire côté intérieur se logeant dans une rainure portée par la pièce de pivot côté extérieur. L’insertion de la pièce de pivot est réalisée par encliquetage, lorsque l’anneau intermédiaire s’agrandit pour laisser passer la nervure circonférentielle et se referme lorsque celle-ci peut se loger dans la rainure. Une fois en position, la pièce de pivot ne peut pas se libérer sans action volontaire.

Selon un perfectionnement, la charnière comporte des moyens d’anti-pivotement formés par au moins une nervure longitudinale s’étendant sur la pièce de pivot aux extrémités de celle-ci et par une cannelure de chape recevant la nervure longitudinale dans chaque anneau de chape. La cannelure et la nervure longitudinale coopèrent pour empêcher tout pivotement de la pièce de pivot par rapport aux anneaux du deuxième élément.

De manière particulière, la nervure longitudinale s’étend en outre en regard de l’anneau intermédiaire, l’anneau intermédiaire comportant au moins une cannelure intermédiaire pour recevoir ladite nervure pour indexer une position relative des éléments, l’anneau intermédiaire étant apte à s’ouvrir élastiquement lors du pivotement pour que la nervure se dégage de la cannelure intermédiaire. On intègre ainsi dans la charnière une fonction supplémentaire d’indexation des positions de la branche. En général, on indexera la position déployée et la position repliée. L’indexation se traduit par un point dur pour quitter chacune des positions indexées.

Selon un perfectionnement, la pièce de pivot comporte un trou central débouchant et d’axe l’axe principal. La pièce de pivot a ainsi une forme de tube et est plus légère. De plus, dans le cas de réalisation par rivetage, on peut déformer directement les bords à ces extrémités pour former les rivets.

Selon un perfectionnement, les diamètres extérieurs de l’anneau intermédiaire et des anneaux de chape sont sensiblement identiques. Ceci donne un aspect unitaire à la charnière.

L’invention a aussi pour objet une monture de lunettes comportant au moins une charnière telle que décrite précédemment reliant une façade à une branche. L’invention sera mieux comprises et d’autres avantages apparaîtront à la lecture des exemples ci-après illustrés par les dessins parmi lesquels :

[fig.l] représente une monture de lunettes selon un premier mode de réalisation de l’invention, les branches étant en position déployée ;

[fig.2] est une vue en perspective d’une charnière de la monture de la figure 1 ;

[fig-3] est une vue en éclaté de la charnière de la figure 2 ;

[fig-4] est une vue de dessus et en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 6, en position repliée ;

[fig-5] est une vue en coupe selon la ligne V-V de la figure 4 ;

[fig· 6] est une vue de côté de la charnière de la figure 2 ;

[fig-7] est une vue en perspective d’une charnière selon un deuxième mode de réalisation de l’invention ;

[fig-8] est une vue similaire à la figure 7, la charnière étant représentée sans une pièce de pivot ;

[fig-9] est une vue en perspective d’une pièce de pivot pour le deuxième mode de réalisation ; [fig. 10] est une vue en perspective d’un premier élément de la charnière de la figure 7 ;

[fig. H] est une vue similaire à la figure 7, la charnière étant dans une position repliée. Une monture de lunettes selon un premier mode de réalisation de l’invention est représenté sur la figure L Elle comporte une façade 1, destinée à supporter des verres 2 correcteurs ou de protection solaire ou mécanique, et deux branches 3, chaque branche 3 étant articulée sur la façade 1 par une charnière 4. Chaque charnière 4 comporte un premier et un deuxième élément 41, 42 formant respectivement la branche 3 et un tenon 11. Le tenon 11 est relié de manière fixe à la façade 1 alors que le deuxième élément 42 est fixé à la branche 3. Dans cet exemple, la branche 3 et la façade 1 sont en matière synthétique alors que les charnières 4 sont métalliques. Le premier élément 41 et le deuxième élément 42 sont des inserts sur lesquels la matière thermoplastique des branches 3 et de la façade 1 est moulée par injection.

Le premier élément 41 comporte, à l’extrémité d’un premier corps 410, un anneau intermédiaire 411 ayant un axe principal A. L’anneau intermédiaire 411 est fendu par une fente 4110. Le deuxième élément 42 comporte deux anneaux de chape 421 faisant saillie d’un deuxième corps 420 et coaxiaux et de même diamètre intérieur que le diamètre intérieur de l’anneau intermédiaire 411. L’anneau intermédiaire 411 est monté entre les anneaux de chape 421 de manière coaxiale.

La charnière 4 comporte en outre une pièce de pivot 43 de forme générale tubulaire et traversant à la fois les anneaux de chape 421 et l’anneau intermédiaire 411 de manière à guider le deuxième élément 42 en pivotement sur le premier élément 41. Ainsi, la pièce de pivot 43 est d’un seul tenant et comporte un trou central 430 débouchant et d’axe l’axe principal A. L’anneau intermédiaire 411 forme pince en léger serrage élastique sur la pièce de pivot 43 de manière à freiner le pivotement du premier élément 41 sur la pièce de pivot 43. La charnière 4 comporte en outre des moyens de maintien 5 pour empêcher le glissement de la pièce de pivot 43 dans la direction de l’axe principal A, la pièce de pivot 43 étant apte à être insérée dans les anneaux 411, 421 par coulissement dans le sens de l’axe principal A.

Dans le premier mode de réalisation de l’invention, tel que montré sur les figures 2 à 6, les moyens de maintien 5 sont formés par rivetage aux deux extrémités 431, 432 de la pièce de pivot 43 selon l’axe principal A. Ainsi, la pièce de pivot 43 comporte une collerette 433 à chaque extrémité de diamètre plus important que le diamètre extérieur intermédiaire de la pièce de pivot 43.

La charnière 4 comporte en outre des moyens de limitation 6 pour limiter la course de pivotement entre le premier et le deuxième élément 41, 42. Ces moyens de limitation 6 comportent un évidement 60 sur une partie de la circonférence de l’anneau intermédiaire 411 et une saillie 61 du deuxième élément 42 se logeant dans l’évidement 60 de manière à venir en butée contre des extrémités 601 de l’évidement 60 respectivement dans une position déployée et une position repliée. L’évidement 60 correspond à un amincissement d’une paroi de l’anneau intermédiaire 411 sur un secteur d’environ 90° à 100°.

Pour le montage de la charnière 4, on introduit l’anneau intermédiaire 411 entre les deux anneaux de chape 421, puis on insère la pièce de pivot 43. On forme alors les deux collerettes 433 par une opération de rivetage. En fonctionnement, la branche 3 pivote entre la position déployée et la position repliée, et inversement, par le pi votement du premier élément 41 sur la pièce de pivot 43, celle-ci étant maintenant fixe par le serrage des collerettes 433. L’anneau intermédiaire 411 est en léger serrage sur la pièce de pivot 43, ce qui freine le pivotement. La course de pivotement est limitée par la saillie 61 du deuxième élément 42 qui vient en butée contre les extrémités 601 de l’évidement 60.

Selon un deuxième mode de réalisation de la charnière 4’, montré sur les figures 7 à 10, les moyens de maintien 5’ sont formés par une nervure au moins partiellement circonférentielle 52 portée par l’anneau intermédiaire 411’ côté intérieur se logeant dans une rainure circonférentielle 53 portée par la pièce de pivot 43’ côté extérieur. La nervure 52 peut s’étendre de part et d’autre de la fente 4110, mais en l’occurrence, elle s’étend sur uniquement une partie de la pince formée par l’anneau intermédiaire 411 d’un côté de la fente 4110.

La charnière 4’ comporte en outre des moyens d’anti-pivotement 7 formés par au moins deux nervures longitudinales 71 s’étendant sur la pièce de pivot 43’ aux extrémités de celle-ci et par une cannelure de chape 72 recevant la nervure longitudinale 71 dans chaque anneau de chape 421’. Les deux nervures longitudinales 71 sont diamétralement opposées et les cannelures de chape 72 sont situées dans l’axe du deuxième corps 420’.

Chaque nervure longitudinale 71 de la pièce de pivot 43’ s’étend en outre en regard de l’anneau intermédiaire 411’ et est interrompue par la rainure circonférentielle 53. L’anneau intermédiaire 411’ comporte deux cannelures intermédiaires 73 pour recevoir ladite nervure 71 pour indexer une position relative des éléments 410’, 420’. L’anneau intermédiaire 411 est suffisamment élastique pour être apte à s’ouvrir lors du pivotement relatif du premier et du deuxième élément 41, 42 pour que les nervures longitudinales 71 se dégagent des cannelures intermédiaires 73.

Pour le montage de la charnière 4’, on introduit l’anneau intermédiaire 411’ entre les deux anneaux de chape 421’ en alignant les cannelures 72, 73 entre elles, puis on insère la pièce de pivot 43’ en alignant les cannelures de chape 72 avec les nervures longitudinales 71. On force l’insertion de celle-ci de manière à obtenir l’ouverture de l’anneau intermédiaire 411’ pour que la pièce de pivot 43’ franchisse la nervure circonférentielle 52. La nervure circonférentielle 52 se loge alors dans la rainure circonférentielle 53 et maintient la pièce de pivot 43’ dans cette position axiale. On obtient alors la position déployée de la branche 3.

Lors du pivotement, le pivotement de la pièce de pivot 43’ par rapport au deuxième élément 42’ est interdit par les moyens d’anti-pivotement 7. Les nervures longitudinales 71 provoquent l’ouverture de l’anneau intermédiaire 411’ de manière à pouvoir se dégager des cannelures intermédiaires 73, ce qui constitue un point dur à franchir. Le pivotement peut se poursuivre sur environ un quart de tour comme montré sur la figure 11. Au retour vers la position déployée, les nervures longitudinales 71 se réengagent dans les cannelures intermédiaires 73 de manière à indexer la position déployée.

L’invention n’est pas limitée aux modes de réalisation décrits uniquement à titre d’exemple. La charnière du deuxième mode de réalisation pourrait comporter des rainures longitudinales portées par l’anneau intermédiaire 411’ pour indexer également la position repliée.

Claims (1)

1. Revendications [Revendication 1] Charnière d’une monture de lunettes destinée à relier une branche (3) à une façade (1) de manière articulée et comportant un premier élément (41) et un deuxième élément (42) formant respectivement un tenon (11) et au moins une partie de la branche (3) ou inversement, le premier élément (41) comportant, à l’extrémité d’un premier corps (410), un anneau intermédiaire (411) ayant un axe principal (A) et étant fendu par une fente (4110), la charnière (4) comportant une pièce de pivot (43) montée dans l’anneau intermédiaire (411), caractérisée en ce que le deuxième élément (42) comporte deux anneaux de chape (421) faisant saillie d’un deuxième corps (420) et centrés sur la pièce de pivot (43) pour guider le deuxième élément (42) en pivotement sur le premier élément (41), la charnière (4) comportant en outre des moyens de maintien (5) pour empêcher le glissement de la pièce de pivot (43) dans la direction de l’axe principal (A), la pièce de pivot (43) étant apte à être insérée dans les anneaux par coulissement dans le sens de l’axe principal (A). [Revendication 2] Charnière selon la revendication 1, dans laquelle les moyens de maintien (5) sont formés par rivetage (51) à au moins l’une des deux extrémités de la pièce de pivot (43) selon l’axe principal (A). [Revendication 3] Charnière selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comporte des moyens de limitation (6) pour limiter la course de pivotement entre le premier et le deuxième élément (42), les moyens de limitation (6) comportant un évidement (60) sur une partie de la circonférence de l’anneau intermédiaire (411) et une saillie (61) du deuxième élément (42) se logeant dans l’évidement (60) de manière à venir en butée contre des extrémités (601) de l’évidement (60) respectivement dans une position déployée et une position repliée. [Revendication 4] Charnière selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle l’anneau intermédiaire (411) forme pince en léger serrage élastique sur la pièce de pivot (43) de manière à freiner le pivotement du premier élément (41) sur la pièce de pivot (43). [Revendication 5] Charnière selon la revendication 1, dans laquelle les moyens de maintien (5) sont formés par une nervure au moins partiellement circonférentielle (52) portée par l’anneau intermédiaire (411) côté intérieur se logeant dans une rainure portée par la pièce de pivot (43) côté extérieur. [Revendication 6] Charnière selon la revendication 5, caractérisée en ce qu’elle comporte

   [Revendication 7] [Revendication 8] [Revendication 9] [Revendication 10] des moyens d’anti-pivotement (7) formés par au moins une nervure longitudinale (71) s’étendant sur la pièce de pivot (43) aux extrémités de celle-ci et par une cannelure de chape recevant la nervure longitudinale (71) dans chaque anneau de chape (421).

   Charnière selon la revendication 6, dans laquelle la nervure longitudinale (71) s’étend en outre en regard de l’anneau intermédiaire (411), l’anneau intermédiaire (411) comportant au moins une cannelure intermédiaire (73) pour recevoir ladite nervure longitudinale (71) pour indexer une position relative des éléments, l’anneau intermédiaire (411) étant apte à s’ouvrir élastiquement lors du pivotement pour que la nervure (71) se dégage de la cannelure intermédiaire (73).

   Charnière selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle la pièce de pivot (43) comporte un trou central (430) débouchant et d’axe l’axe principal (A).

   Charnière selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle les diamètres extérieurs de l’anneau intermédiaire (411) et des anneaux de chape (421) sont sensiblement identiques.

   Monture de lunettes, caractérisée en ce qu’elle comporte au moins une charnière (4) selon l’une des revendications 1 à 9 reliant une façade (1) à une branche (3).