FR2751691A1 - Joint d'etancheite pour porte, fenetre ou analogue - Google Patents

Abstract

Ce joint est solidarisé du châssis (5) d'un ouvrant comportant un cadre présentant une feuillure ouverte (9) recevant un panneau central (6) généralement vitré, collé ou appliqué contre le fond de cette feuillure à l'intérieur du cadre. Il se caractérise en ce qu'il comporte un moyen d'accrochage (52) vis-à-vis du châssis de l'ouvrant et une partie en relief extérieure (50), ayant un profil général en S, dont une première extrémité (54) présente un profil convexe et dont la partie médiane (51) est propre à venir s'appliquer sur une portée d'appui (30) d'une batée (31) appartenant à un dormant fixe (7), la partie extrême (55) du joint étant au contact du panneau central, la seconde extrémité (56) comportant une lèvre propre à s'appliquer sur un rebord (35) du dormant pour délimiter avec cette batée et ce rebord, une chambre d'équilibrage de pression (34), munie d'un orifice d'évacuation (36) des eaux recueillies dans cette chambre.

Description

La présente invention est relative à un joint multifonctions, pour porte, fenêtre ou analogue, propre à assurer l'étanchéité entre un panneau central, généralement vitré, supporté par le châssis d'un ouvrant et une battée d'appui de ce joint, portée par le dormant recevant ce châssis et par rapport auquel celui-ci est mobile lors de l'ouverture ou de la fermeture de la porte ou fenêtre, en assurant le maintien en place de ce panneau, ce joint comportant, venus de fabrication, des moyens de liaison avec le châssis de l'ouvrant et étant aménagé de telle sorte qu'il assure, lors de la fermeture de la fenêtre, la formation entre la battée du dormant et ce joint, d'une chambre d'équilibrage de pression, propre à recueillir une fraction des eaux de ruissellement s'écoulant sur le panneau central de l'ouvrant et qui franchissent la barrière d'étanchéité créée par l'appui du joint sur ce panneau.

La réalisation de l'étanchéité entre le panneau central monté dans le châssis de l'ouvrant et le dormant, ainsi que de la continuité de la chambre d'équilibrage de pression, est usuellement assurée par deux joints distincts, supportés par l'ouvrant et qui réalisent par leurs appuis sur des portées en regard du dormant fixe les fonctions précitées, en formant une première barrière d'étanchéité. Un troisième joint est également et de façon classique, porté par l'ouvrant, de manière à réaliser une seconde barrière d'étanchéité, venant joindre ses effets à ceux de la première.

Une solution de ce genre a déjà été partiellement envisagée dans la demande de brevet 95 02264 du 27 février 1995 au nom de la demanderesse.

La présente invention a pour objet un joint d'étanchéité qui offre une solution encore plus simple et efficace, qui est facile à mettre en oeuvre et assure simultanément plusieurs fonctions.

A cet effet, le joint considéré, adapté à être solidarisé du châssis d'un ouvrant comportant un cadre formé au moyen de profilés métalliques ou en plastique rigide, présentant une feuillure ouverte recevant un panneau central généralement vitré, collé ou appliqué contre le fond de cette feuillure à l'intérieur du cadre, se caractérise en ce qu'il comporte un moyen d'accrochage vis-à-vis du châssis de l'ouvrant et une partie en relief extérieure, présentant un profil général en S, dont une première extrémité, en saillie externe, présente un profil convexe, dont la partie médiane est propre à venir s'appliquer sur une portée d'appui d'une battée appartenant à un dormant fixe recevant le châssis de l'ouvrant en position de fermeture de la fenêtre et dont la partie extrême est au contact du panneau central, la seconde extrémité comportant une lèvre propre à s'appliquer sur un rebord du dormant pour délimiter avec cette battée et ce retour, une chambre d'équilibrage de pression, munie d'un orifice d'évacuation des eaux recueillies dans cette chambre au-delà du joint.

De préférence, la première extrémité à profil convexe est munie dans sa partie médiane d'un orifice propre à permettre le drainage de l'eau infiltrée derrière cette extrémité, entre celle-ci et le panneau central.

De préférence également, le joint d'étanchéité est réalisé en un matériau élastique du genre EPDM (Ethylène, Polybutadiène,
Diène Monomère), ou en un matériau thermoplastique, thermodurcissable ou autre.

Selon le cas, le moyen d'accrochage du joint sur le châssis de l'ouvrant comporte une rainure coopérant avec un téton en saillie.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le retour plan sur lequel s'applique la lèvre de la seconde extrémité s'étend sensiblement parallèlement à la battée d'appui de la première extrémité.

Dans une autre variante, le joint comporte, entre ses première et deuxième extrémités, une agrafe, propre à coopérer avec un logement de réception, assurant le maintien du joint à la manière d'un clip.

D'autres caractéristiques d'un joint d'étanchéité établi conformément à l'invention, apparaStront encore à travers la description qui suit de plusieurs exemples de réalisation, donnés à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels
- La Figure 1 est une vue en coupe transversale d'un ouvrant comportant des moyens d'étanchéité selon un agencement connu dans la technique.

- La Figure 2 est une vue en coupe analogue à la Figure 1, mais dans laquelle est mis en oeuvre un joint d'étanchéité selon la présente invention.

- La Figure 3 est une variante de la Figure 2, adaptée à une fenêtre comprenant deux vantaux côte à côte.

- La Figure 4 est une vue en coupe, à plus grande échelle, d'une variante de réalisation du joint d'étanchéité représenté sur les Figures 2 ou 3.

Sur la Figure 1, la référence 5 désigne le châssis d'un ouvrant de fenêtre, d'un type en lui-même quelconque, formé d'un profilé métallique dont le détail sera mieux précisé ci-après, ce châssis entourant un panneau central 6, notamment vitré, collé ou appliqué contre le châssis, lequel est par exemple articulé vis-à-vis d'une ossature de support (non représentée), solidarisée d'une façade d'immeuble.

Le châssis 5 ainsi articulé sur l'ossature peut notamment venir s'appliquer lors de la fermeture de l'ouvrant contre un encadrement fixe ou dormant 7, avec interposition d'un joint d'étanchéité, lequel est illustré conformément à une réalisation connue sur la Figure 1 et conforme à l'invention sur les Figures 2 à 4.

Sur la Figure 1, le châssis 5 est formé au moyen de profilés métalliques tels que 8, dont la section est agencée de manière à délimiter notamment une feuillure ouverte 9 dans laquelle s'insère le panneau vitré 6, lequel est ici constitué de deux parois parallèles 10 et 11 séparées par un élément intermédiaire 12, de manière à délimiter entre ces parois un espace rempli d'une lame d'air.

Le profilé 8 comporte, à l'extérieur de la feuillure 9, une extension latérale 20, terminée par une rainure 21, pour le montage d'un joint 22 et un prolongement plan 23 délimitant un logement 24 dans lequel vient s'engager et se fixer à la manière d'un clip un élément de paroi 25, dit parclose, dont la section épouse sensiblement la forme d'un L, de telle sorte que la branche 26 de cette parclose qui s'étend parallèlement à la paroi vitrée 11 du panneau 6 puisse servir de support à un second joint 27.

Ce joint 27 comporte une partie interne 28, de préférence pleine, qui vient s'appuyer sur le bord de la paroi 11 au voisinage de sa périphérie, et une paroi externe 29, de préférence tubulaire, propre à venir en appui contre une portée 30 d'une battée verticale 31 faisant partie de l'encadrement 7 du dormant.

De façon en elle-même connue, le prolongement 23 et la parclose 25 comportent des ouvertures respectivement 32 et 33, de manière à permettre à l'eau de pluie, qui ruisselle sur la paroi vitrée 11 dirigée vers l'extérieur de la façade et qui n'est pas rejetée par la partie supérieure du joint 27 au-delà de la battée 31, mais qui au contraire s'infiltre au-delà de la partie interne 28 de ce joint, de pénétrer dans une chambre 34, d'équilibre de pression délimitée, lors de la fermeture de l'ouvrant, entre la parclose 25, la battée 31 et un rebord 35 de l'encadrement 7, cette chambre 34 comportant à son tour un orifice d'évacuation 36 de l'eau recueillie.

L'équipement du châssis 5 de l'ouvrant se complète avec un bord tombant 37, à son tour muni d'une rainure 38 pour le montage d'un troisième joint 39 qui, en s'appliquant sur une portée 40 de l'encadrement 7, forme une seconde barrière d'étanchéité en complément à la première réalisée par l'appui du joint 22 sur le rebord 35.

La Figure 2 illustre une autre réalisation d'un ensemble du genre décrit ci-dessus, mais dans laquelle, conformément à l'invention, on simplifie notablement le montage grâce à la forme particulière donnée à un joint unique, qui substitue les joints 22 et 27 de l'exemple précédent.

Dans cette variante, on a repris des chiffres de référence identiques pour désigner les mêmes éléments que dans l'exemple précédent.

On retrouve notamment le bord tombant 37 du châssis 5 avec le joint 38, venant en appui sur la portée 40 de l'encadrement 7.

Dans cette variante cependant, on substitue les joints 22 et 27 de l'exemple représenté sur la Figure 1 par un joint unique 50 qui présente sensiblement la forme d'un S, la partie médiane 51 de ce joint étant directement fixée sur le profilé 8 du châssis notamment sur un téton 52 prévu en bout du prolongement 23, ce téton présentant une tête élargie qui s'engage dans un logement 53 de la partie médiane 51. Bien entendu, on pourrait prévoir un montage inversé, avec le téton porté par cette partie médiane et son logement qui le reçoit ménagé dans le profilé.

Le joint 50 comporte une première extrémité 54, de forme convexe, qui s'appuie d'une part contre la portée 30 de la battée 31 et qui revient vers le panneau 6 pour être en contact par son bord extrême 55 sur la surface extérieure du panneau vitré 11.

L'autre extrémité 56 du joint 50 forme une lèvre souple qui, simultanément, s'applique sur le rebord 35 de l'encadrement 7 en fermant la chambre 34. Dans cette variante, cette chambre communique par un orifice 57 avec l'espace situé derrière l'extrémité 54 du joint pour permettre l'écoulement de l'eau infiltrée derrière celle-ci, entre le bord 55 et la paroi 11.

Dans l'exemple illustré sur la Figure 3, on retrouve exactement le même montage mais pour une fenêtre comprenant deux vantaux, dont les ouvrants 5a et 5b coopèrent avec le même encadrement d'ouvrant 7, chacun de ces ouvrants comportant un joint d'étanchéité à profil en S comme décrit ci-dessus.

Sur la Figure 4, on retrouve à nouveau les mêmes éléments de montage que dans la variante précédente avec dans ce cas une autre forme pour le joint 60 qui, conservant un profil général en S, aménage ses deux extrémités de façon différente.

Ainsi, la première extrémité 61 du joint comporte une partie creuse 62 qui vient au contact de la portée 30 de la battée 31 en présentant une certaine faculté d'écrasement sur celle-ci, cette partie creuse étant prolongée par une lèvre 63 appliquée sur la surface extérieure de la paroi vitrée 11.

Dans sa partie médiane, le joint 60 présente un élément plat 64 muni d'un orifice de passage 65 pour l'écoulement des eaux infiltrées au-delà de la lèvre 63, cet élément 64 se prolongeant par un talon 66 venant s'engager dans le logement 24 du profilé 8, en s'agrafant derrière un rebord 67 qui le bloque en position. Ce même élément 64 comporte une lèvre souple 68 jouant le rôle de la seconde extrémité du joint en s'appliquant sur le rebord 35 de l'encadrement 7 délimitant la chambre 34. Dans ce cas, cette dernière communique avec la région située sous le joint 60 où débouche l'orifice 65 par des ouvertures 69 et 70.

On réalise ainsi un joint d'étanchéité de conception simple, qui assure les fonctions antérieurement dévolues à deux joints séparés, cette solution permettant de réduire sensiblement les temps de fabrication et de pose des châssis.

Grâce au retour de la première extrémité du joint par le devant du panneau vitré, à la manière d'une parclose, ce joint renforce notablement la sécurité du maintien du vitrage lorsque celui-ci est collé sur le châssis de l'ouvrant, tout en permettant, dans tous les cas, la réalisation de la chambre d'équilibrage de pression qui assure le drainage des eaux de ruissellement.

Le joint considéré peut être réalisé en tout matériau souple approprié du genre EPDM, thermoplastique ou thermodurcissable.

Le cas échéant, il peut être formé en plusieurs parties présentant des duretés différentes, notamment par tout procédé classique de coextrusion.

Bien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas aux exemples de réalisation plus spécialement décrits ci-dessus en référence aux dessins annexés ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes. Notamment, si ces exemples, on a supposé les profilés formant le châssis de l'ouvrant et l'encadrement du dormant réalisés en métal, rien ne s'oppose à ce que le joint considéré soit mis en oeuvre avec des profilés en matière plastique rigide, notamment en PVC.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1 - Joint d'étanchéité pour porte, fenêtre ou analogue, adapté à être solidarisé du châssis (5) d'un ouvrant comportant un cadre formé au moyen de profilés (8) métalliques ou en plastique rigide, présentant une feuillure ouverte (9) recevant un panneau central (6) généralement vitré, collé ou appliqué contre le fond de cette feuillure à l'intérieur du cadre, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen d'accrochage (52, 66) vis-à-vis du châssis de l'ouvrant et une partie en relief extérieure (50, 60), présentant un profil général en S, dont une première extrémité (54, 61), en saillie externe, présente un profil convexe et dont la partie médiane (54, 62)) est propre à venir s'appliquer sur une portée d'appui (30) d'une battée (31) appartenant à un dormant fixe (7) recevant le châssis de l'ouvrant en position de fermeture de la fenêtre et dont la partie extrême (55, 63) est au contact du panneau central, la seconde extrémité (56, 68) comportant une lèvre propre à s'appliquer sur un rebord (35) du dormant pour délimiter avec cette battée et ce rebord, une chambre d'équilibrage de pression (34), munie d'un orifice d'évacuation (36, 70) des eaux recueillies dans cette chambre au-delà du joint.

2 - Joint d'étanchéité selon la revendication 1, caractérisé en ce que la première extrémité (54, 61) à profil convexe est munie dans sa partie médiane (54, 62) d'un orifice (65) propre à permettre le drainage de l'eau infiltrée derrière cette extrémité, entre celle-ci et le panneau central (6).

3 - Joint d'étanchéité selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il est réalisé en un matériau élastique du genre EPDM (Ethylène, Polybutadiène, Diène Monomère), ou en un matériau thermoplastique ou thermodurcissable.

4 - Joint d'étanchéité selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que son moyen d'accrochage sur le châssis (5) de l'ouvrant comporte une rainure (53) coopérant avec un téton en saillie (52).

5 - Joint d'étanchéité selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le retour plan (35) sur lequel s'applique la lèvre de la seconde extrémité (56, 68) s'étend sensiblement parallèlement à la battée (31) d'appui de la première extrémité (54, 61).

6 - Joint d'étanchéité selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte, entre ses première et deuxième extrémites, une agrafe (66), propre à coopérer avec un logement de réception (24), assurant son maintien à la manière d'un clip.