FR2746823A1 - Machine de marquage routier polyvalente - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une machine de marquage routier comportant un châssis (1) monté sur au moins trois roues dont une roue de guidage (2), ainsi que des moyens de conduite (5) pour le conducteur de la machine montés sur ledit châssis, caractérisée en ce que lesdits moyens de conduite (5) et ledit châssis (1) sont montés pivotant l'un par rapport à l'autre entre deux positions relatives, respectivement une première position dans laquelle la roue de guidage (2) est à l'avant de la machine et une deuxième position, dans laquelle la roue de guidage est à l'arrière de la machine.

Description

L'invention concerne une machine de marquage routier permettant notamment la réalisation de bandes de signalisation. Ces machines utilisent des peintures spéciales qui, au travers de buses, sont projetées sous une certaine pression.

L'invention se rapporte plus particulièrement à une machine comprenant un châssis qui supporte un réservoir de peinture, une pompe actionnée par un moteur et des pistolets à buses pour pulvériser la peinture selon une technique dite sans air , connue de l'homme du métier.

On peut notamment citer des machines de marquage classiques dans lesquelles un moteur thermique à essence actionne, par accouplement direct, un réducteur puis la pompe en amont du pistolet pulvérisateur de marquage.

Le châssis de la machine de marquage est en général supporté par trois roues : d'un côté, une roue de guidage pivotante et de l'autre, deux roues de taille plus importante.

La machine peut être poussée manuellement ou autotractée. Dans tous les cas, elle présente des moyens de conduite, grâce auxquels l'utilisateur dirige la machine.

Ces moyens de conduite sont constitués, généralement, d'un cadre comportant deux montants fixés au châssis de la machine, soit du côté de la roue de guidage, celle-ci se trouvant alors à l'arrière de la machine, soit du côté opposé, c'est-à-dire du côté des deux autres roues, la roue de guidage étant alors à l'avant de la machine.

A chaque position du cadre, correspond une machine particulière. Le choix entre ces deux types de machines est notamment effectué en fonction du type de marquage, c'està-dire selon que les lignes à tracer sont droites ou courbes.

Il convient également de tenir compte du profil des routes sur lesquelles le marquage doit être réalisé et des aptitudes de la personne qui conduit la machine de marquage.

Par ailleurs, il existe différents types de machine de marquage, adaptés à l'environnement dans lequel le marquage doit être effectué.

Par exemple, en agglomération, il est préférable de limiter les nuisances liées notamment au bruit et à la pollution due aux gaz d'échappement. Cependant, les machines aujourd'hui sur le marché sont équipées d'un moteur thermique, plus ou moins bien insonorisé. Les machines utilisées en agglomération pourraient comporter un moteur électrique alimenté par le secteur, auquel le moteur serait relié par un câble électrique. Ce type d'alimentation poserait des problèmes pratiques, en dehors de locaux pourvus d'alimentation (gares, parkings souterrains...).

Dans la campagne ou dans des zones moins urbanisées, il n'est pas possible d'alimenter un moteur électrique par le secteur. Dans ces conditions, c'est en général un moteur thermique qui est préféré, d'autant plus que les problèmes de nuisance sont alors moins cruciaux.

Aujourd'hui, les collectivités territoriales disposent parfois de plusieurs machines de marquage, de façon à répondre à des conditions d'utilisation différentes, mais qui ne tiennent pas nécessairement compte du conducteur de la machine ou de l'environnement.

Par ailleurs, l'achat de plusieurs machines de marquage constitue un investissement important et il est donc apparu nécessaire de mettre au point une nouvelle machine pouvant être facilement adaptée aux différentes conditions d'utilisation.

Ainsi, l'invention concerne une machine de marquage routier comportant un châssis monté sur au moins trois roues, dont une roue de guidage, ainsi que des moyens de conduite pour le conducteur de la machine, montés sur ledit châssis, caractérisée en ce que lesdits moyens de conduite et ledit châssis sont montés pivotant l'un par rapport à l'autre entre deux positions relatives, respectivement une première position dans laquelle la roue de guidage est à l'avant de la machine et une deuxième position, dans laquelle la roue de guidage est à l'arrière de la machine.

La machine selon l'invention peut ainsi être utilisée avec la roue de guidage à l'avant des deux autres roues ou, au contraire, à l'arrière.

Dans une première variante de réalisation, les moyens de conduite sont articulés autour d'un axe situé dans la partie centrale de la machine.

Dans un premier mode de réalisation, les moyens de conduite sont articulés autour d'un axe sensiblement transversal au châssis.

Dans ce mode de réalisation, non seulement la position du conducteur de la machine par rapport à la roue de guidage peut être modifiée, mais la hauteur des moyens de conduite peut être également adaptée au conducteur.

Dans un deuxième mode de réalisation, les moyens de conduite sont articulés autour d'un axe sensiblement vertical et perpendiculaire au plan du châssis.

Dans ce cas, les moyens de conduite sont, de préférence, également articulés autour d'un axe sensiblement transversal au châssis, pour assurer leur réglage en hauteur.

Dans une deuxième variante de réalisation,la partie du châssis qui supporte l'ensemble des roues est articulée, par rapport à la partie du châssis sur laquelle sont fixés lesdits moyens de conduite, autour d'un axe sensiblement vertical et perpendiculaire au plan du châssis.

Par ailleurs, on a vu qu'une machine de marquage de ce type, doit être équipée d'un moteur supporté par le châssis et actionnant une pompe en amont de pistolets pulvérisant une peinture de marquage.

Selon une autre caractéristique de l'invention, permettant de diversifier les possibilités d'utilisation de la machine, ce moteur est monté de manière amovible sur le châssis.

Il est ainsi facile de monter sur la machine le moteur le plus adapté aux conditions d'utilisation de la machine, moteur thermique ou électrique. L'échange du moteur s'effectue rapidement et renforce le caractère polyvalent de la machine.

De préférence, le moteur est couplé de manière indirecte à la pompe, au moyen de poulies et de courroies, pour permettre un échange facile des moteurs.

Dans un mode préféré de réalisation, le moteur est placé sur un support comportant un élément allongé dont l'axe est sensiblement parallèle à l'arbre du moteur lorsque celui-ci est en place sur le support et décalé par rapport audit arbre, le moteur étant fixé de manière amovible sur le châssis au moyen dudit élément qui s'engage dans une partie femelle correspondante, portée par le châssis.

Dans ce mode de réalisation, le poids du moteur assure la tension de la courroie qui relie les poulies montées sur les arbres du moteur et de la pompe.

Le moteur de la machine peut être un moteur thermique, un moteur électrique alimenté par batteries ou un moteur électrique alimenté par le secteur.

L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés qui représentent des modes non limitatifs de réalisation de l'invention et sur lesquels
- la figure 1 représente une vue en perspective d'une machine de marquage selon l'invention, avec des moyens de conduite du côté opposé à la roue de guidage et un moteur électrique et
- la figure 2 représente une vue de côté d'une machine de marquage selon l'invention, avec des moyens de conduite du côté de la roue de guidage et un moteur thermique.

Les éléments communs aux deux figures seront désignés par les mêmes références.

En référence tout d'abord à la figure 1, la machine de marquage comporte un châssis 1 supporté par trois roues une roue de guidage 2 et deux roues 3, centrées sur un même axe 4 transversal au châssis.

Des moyens de conduite sont placés sur un cadre 5 comprenant deux montants allongés, fixés au châssis 1 de la machine de façon à être disposés dans une direction longitudinale. Ils permettent au conducteur de guider la machine et également de la pousser, lorsque la machine n'est pas autotractée.

La roue de guidage est, en général, une roue pivotante qui permet des virages faciles et des arrêts rectilignes.

Elle est contrôlée par le conducteur de la machine au moyen d'une poignée fixée à un des montants du cadre de conduite 5. Cette poignée n'est pas représentée sur les figures.

Sur la machine illustrée à la figure 1, les montants du cadre 5 sont dirigés vers l'opposé de la roue de guidage 2 qui se trouve alors à l'avant de la machine.

Le cadre 5 est articulé autour d'un axe 6 sensiblement vertical et perpendiculaire au plan du châssis 1.

L'axe 6 est situé dans la partie centrale de la machine.

L'utilisateur de la machine peut ainsi faire pivoter le cadre de conduite autour de l'axe 6 et d'environ 1800 pour les amener du côté de la roue de guidage, comme illustré sur la figure 2. Ce sont alors les roues 3 qui se trouvent à l'avant de la machine.

Ainsi, en fonction du profil de la route sur laquelle le marquage doit être réalisé et des aptitudes du conducteur, le cadre 5 de conduite peut être déplacé de façon à ce que la roue de guidage soit à l'avant ou l'arrière de la machine. La machine de guidage selon l'invention peut être ainsi adaptée aux conditions de son utilisation.

La roue de guidage sera, de préférence, placée à l'avant de la machine lorsque la route est en ligne droite et, à l'arrière de la machine lorsque la route est courbe.

Dans l'exemple de réalisation illustré à la figure 1, le pivot 7 autour duquel est articulé le cadre 5, est supporté par une barre sensiblement transversale 8.

Cette barre 8 est fixée au châssis par l'intermédiaire d'éléments 9 en forme d'arc, de façon à se trouver sensiblement au niveau des bras du conducteur de la machine.

Cependant, la machine permet également de modifier la position des montants de conduite par rapport à la roue de guidage, lorsque le cadre est articulé autour d'un axe sensiblement transversal au châssis, également situé dans la partie centrale de la machine. Ce mode de réalisation n'est pas illustré sur les figures.

Cet axe transversal peut se trouver au niveau du châssis 1 ou en hauteur. L'utilisateur fera plus facilement pivoter le cadre 5 autour de cet axe si celui est situé au niveau du châssis.

Ce mode de réalisation présente un autre avantage qui est de permettre le réglage en hauteur des montants du cadre de conduite pour s'adapter au conducteur de la machine.

Le réglage en hauteur des montants du cadre de conduite peut également être obtenu pour le mode de réalisation illustré sur les figures. A cet effet, la barre 8 est articulée autour d'un axe transversal 10. Des butées sont prévues pour limiter le mouvement de rotation de la barre 8.

Dans ce cas, comme l'illustre la figure 2, l'axe 6 et le pivot 7 ne sont plus nécessairement perpendiculaires au plan du châssis et peuvent s'écarter d'un axe perpendiculaire au châssis.

La flèche F1 illustre la rotation des montants du cadre 5 autour de l'axe 6 et la flèche F2 la rotation de la barre 8 autour de l'axe 10. La flèche F3 indique quant à elle le mouvement des montants 5, lorsque la barre 8 tourne autour de l'axe 10. Dans l'exemple illustré à la figure 2, les montants 5 sont dans une position relativement basse.

La position des montants de conduite par rapport à la roue de guidage peut également être modifiée, lorsque la partie du châssis qui supporte les roues est articulée par rapport à la partie du châssis sur laquelle sont fixés les montants de conduite, autour d'un axe sensiblement vertical et perpendiculaire au plan du châssis. Ce mode de réalisation n'est pas illustré sur les figures.

Il permet à l'ensemble des roues de tourner de 1800 par rapport aux montants de conduite pour inverser la position des montants par rapport à la roue de guidage.

Ainsi, dans toutes les variantes de réalisation qui ont été décrites, les moyens de conduite 5 et le châssis 1 sont montés pivotant l'un par rapport à l'autre entre deux positions relatives : une première position dans laquelle la roue de guidage est à l'avant de la machine et une deuxième position dans laquelle la roue de guidage est à l'arrière.

La machine selon l'invention peut également présenter d'autres caractéristiques renforçant son caractère polyvalent.

Elle comporte, de façon classique, un réservoir 11 pour la peinture destinée au marquage. Cette peinture est pulvérisée au moyen de pistolets qui ne sont pas représentés sur les figures. Lorsque la machine est en cours d'utilisation, ces pistolets sont par exemple positionnés sur le côté droit ou le côté gauche du châssis 1, à proximité de la roue ou des roues située(s) à l'avant de la machine.

Les pistolets sont alimentés en peinture grâce à une pompe 25, entraînée par un moteur 26 qui est lui-même entraîné par la pompe 12, actionnée par un moteur 13. Dans l'exemple illustré à la figure 1, le moteur 13 est un moteur électrique alimenté par des batteries 14. C'est un moteur à courant continu, par exemple du type 12 ou 24 volts. Le moteur pourrait également être alimenté par le secteur au moyen d'un câble électrique.

Les pistolets sont commandés par le conducteur de la machine, à l'aide d'un système de sélection et de commande, fixé à un des moyens de conduite. Ce système n'est pas illustré sur les figures. Ce système de sélection peut être manuel ou automatique.

Le moteur est fixé de manière amovible sur la machine.

Grâce à ce montage, le moteur 13 peut facilement être mis en place sur le châssis de la machine et également être remplacé par un autre moteur, comme on le verra plus loin.

Le moteur 13 et la pompe 12 ne sont pas accouplés directement mais au moyen de poulies 15 et 16 et d'une courroie 17.

Dans l'exemple de réalisation illustré à la figure 1, le moteur est monté sur un support comportant une plateforme 19 et une cloison transversale 19' présentant un évidement, dans lequel vient s'engager l'arbre 18 du moteur qui se trouve alors sensiblement perpendiculaire à cette cloison. La poulie 16 est fixée sur une partie en porte-àfaux de l'arbre 18, à l'extérieur de la cloison 19'.

Cette dernière est sensiblement perpendiculaire à la plateforme 19 sur laquelle repose le moteur.

La plateforme 19 est munie d'un élément d'articulation 20 allongé qui prend par exemple la forme d'une barre cylindrique ou semi-cylindrique. L'axe de cette barre est sensiblement parallèle à l'arbre du moteur lorsque celui-ci est monté sur le support, et décalé par rapport à l'arbre 18.

Le moteur 13 est fixé de façon amovible sur le châssis 1 en introduisant l'élément 20 dans une partie femelle correspondante 21, qui peut être constituée de deux crochets écartés, portés par le châssis 1 ou bien ménagés directement sur le carter de la pompe 12. L'axe de cette partie femelle est sensiblement parallèle à l'arbre de la pompe 12. Un élément de butée est prévu pour maintenir l'élément 20 dans la partie femelle 21. Cet élément n'est pas représenté sur les figures.

L'axe de la barre 20 étant décalé par rapport à l'arbre 18 du moteur 13, c'est le poids de ce dernier qui assure la tension de la courroie placée sur les poulies 15 et 16, par pivotement de la plateforme 19 autour de l'axe 20.

En référence maintenant à la figure 2, le moteur 22 de la machine est un moteur thermique fixé sur un support similaire à celui qui a été décrit en référence à la figure 1.

La référence 23 désigne un réservoir à carburant et la référence 24 un filtre.

Le moteur électrique 13 et le moteur thermique 22 sont fixés chacun sur une plateforme 19 munie d'un élément d'articulation 20.

Le changement de moteur s'effectue de la façon suivante : le moteur 13 est légèrement soulevé pour retirer la courroie des poulies puis l'ensemble est enlevé du châssis, l'élément 20 étant retiré des crochets 21. Les mêmes opérations sont effectuées dans l'ordre inverse pour fixer le moteur 22 sur le châssis en plaçant l'élément 20 de son support dans la partie femelle 21 du châssis. Une courroie est ensuite mise en place pour relier les poulies 15 et 16.

Ainsi, grâce au montage amovible du moteur de la machine sur le châssis, l'utilisateur peut facilement monter sur la machine le moteur adapté aux conditions d'utilisation de la machine : un moteur électrique en agglomération et un moteur thermique dans la campagne.

Les signes de référence insérés après les caractéristiques figurant dans les revendications ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières et ne sauraient en aucun cas en limiter la portée.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Machine de marquage routier comportant un châssis (1) monté sur au moins trois roues dont une roue de guidage (2), ainsi que des moyens de conduite (5) pour le conducteur de la machine montés sur ledit châssis (1), caractérisée en ce que lesdits moyens de conduite (5) et ledit châssis (1) sont montés pivotant l'un par rapport à l'autre entre deux positions relatives, respectivement une première position dans laquelle la roue de guidage (2) est à l'avant de la machine et une deuxième position, dans laquelle la roue de guidage est à l'arrière de la machine.

2. Machine de marquage selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdits moyens de conduite (5) sont articulés autour d'un axe situé dans la partie centrale de la machine.

3. Machine de marquage selon la revendication 2, caractérisée en ce que lesdits moyens de conduite (5) sont articulés autour d'un axe sensiblement transversal au châssis.

4. Machine de marquage selon la revendication 2, caractérisée en ce que lesdits moyens de conduite (5) sont articulés autour d'un axe (6) sensiblement vertical et perpendiculaire au plan du châssis.

5. Machine de marquage selon la revendication 4, caractérisée en ce que lesdits moyens de conduite (5) sont également articulés autour d'un axe (10) sensiblement transversal au châssis.

6. Machine de marquage selon la revendication 1, caractérisée en ce que la partie du châssis qui supporte l'ensemble des roues est articulée, par rapport à la partie du châssis sur laquelle sont fixés lesdits moyens de conduite (5) autour d'un axe sensiblement vertical et perpendiculaire au plan du châssis.

7. Machine de marquage selon l'une des revendications 1 à 6, comportant un moteur (13,22) supporté par le châssis (1) et actionnant une pompe (12) en amont de pistolets pulvérisant une peinture de marquage, caractérisée en ce que ledit moteur (13, 22) est monté de manière amovible sur le châssis.

8. Machine de marquage selon la revendication 7, caractérisée en ce que ledit moteur (13,22) est couplé de manière indirecte à la pompe (12), au moyen de poulies (15, 16) et de courroies.

9. Machine de marquage selon la revendication 8, caractérisée en ce que le moteur (13, 22) est placé sur un support comportant un élément d'articulation allongé (20) dont l'axe est sensiblement parallèle à l'arbre (18) du moteur (13, 22) lorsque celui-ci est en place sur le support et décalé par rapport audit arbre, le moteur (13, 22) étant fixé de manière amovible sur le châssis au moyen dudit élément (20) qui s'engage dans une partie femelle (21) correspondante, portée par le châssis.

10. Machine de marquage selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisée en ce que ledit moteur est un moteur thermique (22), un moteur électrique (13) alimenté par batteries ou un moteur électrique alimenté par le secteur.