FR2739892A1 - Dispositif de securite pour porte incorporant un entrebailleur - Google Patents

Abstract

Ce dispositif de sécurité pour porte (P) comprend en combinaison une serrure (1) destinée au verrouillage de la porte (P) en position fermée et un dispositif d'entrebâillement (DE) de la porte (P) activable au gré d'un utilisateur afin de permettre le blocage de la porte dans une position entrebâillée. Des moyens de désactivation du dispositif d'entrebâillement (DE) peuvent être actionnés de l'intérieur et/ou de l'extérieur de la porte (P) au moyen d'une clé (CL). Selon l'invention, les moyens de désactivation comprennent la serrure (1) elle-même et des moyens de transmission de mouvement (9, 25, 31, 32) couplés à la serrure (1) et au dispositif d'entrebâillement (DE) pour permettre au moins sa désactivation par une action de verrouillage et/ou de déverrouillage de la serrure (1). Ainsi, le dispositif d'entrebâillement peut être désactivé par une personne autorisée en possession de la clé (CL) de la serrure (1).

Description

La présente invention concerne le domaine de la serrurerie et, plus particulièrement les dispositifs permettant de bloquer une porte dans une position légèrement entre-ouverte afin de pouvoir empêcher un visiteur indésirable, voire mal intentionné, de pénétrer dans un local, alors que l'occupant de ce local a ouvert la porte pour prêter attention à ce visiteur. De tels dispositifs sont appelés couramment "entrebâilleurs".

Un entrebâilleur comporte classiquement un bras d'entrebâilleur articulé sur l'huisserie de la porte et un doigt de blocage monté fixe sur le battant, le bras comportant une fente longitudinale et pouvant être engagé derrière un renflement prévu à l'extrémité du doigt de blocage pour activer l'entrebâilleur en position fermée de la porte. Lorqu'ensuite celle-ci est poussée dans le sens de l'ouverture, soit légitimement par l'occupant du local lorsque quelqu'un s'annonce devant la porte, soit par effraction, celle-ci ne peut aller au-delà d'un certain angle d'ouverture, ce qui empêche d'en franchir le seuil.

Ceci vaut pour quiconque y compris les personnes qui normalement peuvent avoir légitimement accès au local et en particulier celles étant en possession de la clé de la serrure qui, bien entendu équipe la porte à côté de l'entrebâilleur. Ceci signifie qu'un familier de l'occupant, même en possession de la clé, se voit interdire l'accès au local à moins, bien entendu, que l'occupant désactive 1 'entrebâilleur.

Par ailleurs, dans certaines circonstances , il peut être absolument nécessaire de pénétrer dans le local, notamment en cas d'urgence (incendie, malaise d'un habitant du local etc.). Or, dans de telles circonstances, si l'entrebâilleur présente la construction brièvement rappelée ci-dessus, la seule solution pour franchir le seuil consiste à forcer la porte et si l'entrebâilleur est mis, de couper le bras de blocage. En cas d'urgence, de telles opérations de forçage demandent du temps ce qui peut être fatal à l'habitant ou au local, pour ne pas parler des dégâts que ces actions provoquent immanquablement. Bien entendu, le temps mis pour forcer l'entrée sera d'autant plus grand que la porte est mieux protégée.On rappellera par ailleurs que de plus en plus fréquemment, les habitations, notamment des personnes âgées, sont connectées à des centrales d'alarme qui peuvent être prévenues par liaison téléphonique au moyen d'un bouton d'urgence que la personne porte sur elle et qu'elle peut facilement actionner, même en cas de malaise et/ou de chute grave, par exemple. Un entrebâilleur classique activé par l'habitant empêchera le personnel de soin d'une telle centrale de pénétrer rapidement dans le local et de secourir la personne.

Pour pallier cette difficulté, il est déjà connu, par exemple par le brevet allemand n DE 2 425 995 et le brevet français n FR 2 451 442, d'équiper l'entrebâilleur d'une serrure permettant de l'activer au moyen d'une clé (de l'extérieur de la porte) ou d'un bouton d'actionnement (de l'intérieur de la porte). Cette serrure dédicacée spécialement à l'entrebâilleur augmente considérablement le coût de l'ensemble, et ce d'autant plus que sur le plan de sa construction il est souhaitable qu'elle présente le même degré de sécurité que la serrure principale de la porte.

En outre, l'entrebâilleur étant souvent monté en complément sur la porte après l'installation de la serrure principale, cette solution de l'art antérieur nécessite deux clés, l'une pour la serrure principale et l'autre pour l'entrebâilleur, cette dernière devant, le cas échéant, également être fournie au personnel soignant d'une centrale d'alarme.

La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients de l'art antérieur analysé ci-dessus.

Elle a donc pour objet un dispositif de sécurité pour porte comprenant en combinaison
- une serrure destinée au verrouillage de la porte en position fermée,
- un dispositif d'entrebâillement de la porte activable au gré d'un utilisateur afin de permettre le blocage de la porte dans une position entrebâillée, et
- des moyens de désactivation dudit dispositif d'entrebâillement, ces moyens étant actionnables de l'intérieur et/ou de l'extérieur de la porte au moyen d'une clé,
caractérisé en ce que lesdits moyens de désactivation comprennent
- ladite serrure destinée au verrouillage de la porte en position fermée, et
- des moyens de transmission de mouvement couplés à ladite serrure et audit dispositif d'entrebâillement pour permettre au moins son désactivation par une action de verrouillage et/ou de déverrouillage de ladite serrure.

Grâce à ces caractéristiques, le dispositif d'entrebâillement peut être désactivé par une personne autorisée par l'actionnement de la serrure principale équipant la porte. De cette manière, ce dispositif présente le même degré de sécurité que cette serrure principale, tandis que l'ensemble du dispositif de sécurité ne nécessite qu'une clé, savoir celle de laquelle la serrure principale est habituellement équipée.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, lesdits moyens de transmission de mouvement comportent au moins un organe appartenant à la tringlerie couplée à ladite serrure principale.

Cette caractéristique apporte l'avantage de pouvoir simplifier considérablement la construction du dispositif de sécurité, donc d'en réduire le prix de revient. En outre, il devient ainsi possible pour le fabricant d'inscrire à son catalogue des serrures dans lesquelles le dispositif d'entrebâillement est proposé en option pour un coût de revient avantageux.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés sur lesquels:
- la figure 1 est une vue partielle en perspective d'un dispositif de sécurité pour porte équipé d'un entrebâilleur selon l'invention;
- la figure 2 est une vue en perspective d'un dispositif de sécurité selon l'invention dans lequel l'entrebâilleur est dans sa position active de blocage de la porte entre-ouverte;
- la figure 3 est une vue en élévation montrant plus spécialement les moyens de transmission de mouvement de 1 'entrebâilleur;
- la figure 4 est une vue en coupe prise selon la ligne
IV-IV de la figure 3;
- la figure 5 est une vue en élévation latérale du bras d'entrebâilleur, lorsqu'il est escamoté dans le dormant de la porte; et
- la figure 6 montre une variante de réalisation des moyens de transmission de l'entrebâilleur selon l'invention.

On va décrire le mode de réalisation préféré du dispositif de sécurité selon l'invention en se reportant plus particulièrement aux figures 1 à 5.

Dans cet exemple, ce dispositif comprend une serrure carénée multipoints 1 à haute sécurité, à trois ou à cinq points par exemple. Son mécanisme est monté dans un profilé en U 2 fixé, par exemple en applique sur le battant d'une porte P par sa face dorsale. Toutefois, l'invention peut s'appliquer sans difficultés à tout autre montage de ce mécanisme sur la porte.

La partie dormante 3 de cette serrure 1 comprend un profilé 4 également en U monté dans l'huisserie H de la porte. Lorsque la porte P est fermée, les ailes 2a et 4a des deux profilés 2 et 4 viennent se placer l'une à côté de l'autre de manière que les pênes 5 et 6 de la serrure 1 puissent venir s'introduire dans des trous respectifs 7 et 8 formant gâche pratiqués dans l'aile 4a du profilé 4. Un couvercle C ferme le profilé 2 et cache le mécanisme de serrure à la vue.

La serrure 1 peut être actionnée de l'intérieur comme de l'extérieur de la porte P à l'aide d'une clé CL. Elle comporte une tringlerie dont la figure 2 montre deux éléments, à savoir une tringle supérieure 9 et une tringle inférieure 10 qui sont montées coulissantes dans le profilé 2 en y étant convenablement guidées, par exemple par des emboutis 11 et 12 repoussées de la face dorsale du profilé 2.

Ces tringles sont commandées verticalement à partir du coffre la de la serrure 1 à laquelle elles sont couplées respectivement par des poussoirs de commande 13 et 14 afin de pouvoir communiquer les mouvements d'ouverture et de fermeture de la serrure aux autres points de blocage (non représentés) de la porte P.

Le dispositif d'entrebâillement DE proprement dit comporte un pêne 15 en forme de tirette qui se présente sous la forme d'une broche cylindrique montée de manière à pouvoir coulisser transversalement dans le profilé 2, c'està-dire en étant insérée dans des trous 16 et 17 des ailes de ce profilé.

La tirette 15 est guidée également par un étrier ou pont support 18 fixé dans le profilé 2 au-dessus de la serrure 1, l'âme 18a de cet étrier étant distante de celle 2b du profilé 2. A cet effet, les ailes 18b et 18c de cet étrier comportent respectivement des trous 19 et 20 qui sont alignés sur les trous 16 et 17 du profilé 2 en définissant un axe X-X de coulissement de la tirette 15.

L'âme 18a de cet étrier 18 présente une lumière de guidage allongée 21 s'étendant parallèlement à l'axe X-X, son axe longitudinal se trouvant dans le même plan horizontal que ce dernier.

La tirette 15 présente à peu près en son milieu un trou transversal 22 dans lequel est engagé un doigt d'entraînement 23. Celui-ci comporte trois portées de diamètres croissants de l'intérieur vers l'extérieur. La portée 23a de faible diamètre se trouve engagée dans la tirette 15. La portée 23b de diamètre intermédiaire traverse une boutonnière de couplage 24 d'un levier de transmission 25, et également la lumière 21 de l'étrier 18. La portée 23c qui se situe en dehors de cet étrier 18 présente un profil concave et est destinée à coopérer avec un ressort de positionnement 26. Ce dernier est accroché à l'étrier 18 par l'intermédiaire de crans d'accrochage 27 qui y sont emboutis.

Le levier de transmission 25 est disposé à peu près verticalement en s'étendant vers le haut à partir de l'étrier 18. Il est articulé autour d'un axe Y-Y sur un bouton 28 rivé dans un étrier de montage 29 fixé dans le fond du profilé 2. Le bouton 28 reçoit un circlips 30 pour l'immobiliser dans la direction de son axe d'articulation Y
Y. Ce dernier est orienté perpendiculairement à l'axe X-X de la tirette 15.

Un pion 31 est rivé sur le levier 25. Il coopère avec un galet d'actionnement 32 rivé sur la tringle 9 de la serrure 1.

La tirette 15 présente une première rainure périphérique 33 qui est prévue dans une portion d'extrémité dépassant de l'aile 2c du profilé 2 quelle que soit la position de cette tirette 15. A son extrémité opposée, celle-ci comporte une portée 34 de diamètre réduit qui se termine par un renflement d'accrochage 35. Ces deux dernières parties de la tirette 15 peuvent s'effacer complètement dans le profilé 2 dans une position inactive de 1'entrebâilleur (vers la gauche sur la figure 3).

Sur les figures 2 et 5, on voit qu'un bras d'entrebâilleur 36 est monté articulé dans le profilé 4, son axe de rotation Z-Z étant parallèle à l'axe X-X de la tirette 15 lorsque la porte est fermée. L'âme 4b du profilé 4 présente un trou rectangulaire 37 dans lequel peut s'effacer le bras 36. Celui-ci est fait d'une pièce en forme de U composée d'une plaque 38 de fermeture du trou 37 dont sont solidaires deux plaques latérales 39a et 39b disposées perpendiculairement par rapport à la plaque de fermeture 38 et à une certaine distance l'une de l'autre telle qu'elles puissent s'escamoter dans le trou 37 lorsque le bras 36 est abaissé. Cette distance, majorée de l'épaisseur des deux plaques 39a et 39b, est de préférence égale à la largeur intérieure du profilé 4 (distance entre les ailes 4a et 4c), afin d'assurer un guidage latéral du bras d'entrebailleur 36.

Dans chacune des plaques latérales 39a et 39b est prévue une fente d'accrochage 40 dont la largeur se rétrécit en partant de l'extrémité se trouvant près de l'axe d'articulation Z-Z vers l'extrémité libre du bras 36. La longueur des plaques latérales 39a, 39b dépasse celle de la plaque de fermeture 38 et les parties dépassantes sont conformées de manière à présenter deux encoches latérales 41a et 41b et deux pattes d'accrochage 42a et 42b dans lesquelles passe une goupille d'articulation 43 qui est fixée dans les ailes 4a et 4c du profilé 4. Les encoches 41a et 41b permettent un effacement total des plaques latérales dans le trou 37 et un rabattement de la plaque de fermeture 38 jusqu'à ce qu'elle vienne s'appliquer avec précision sur le bord du trou 37.Par conséquent, comme le montre clairement la figure 1, lorsque le bras 36 est abaissé, un bon aspect esthétique est garanti surtout si la plaque de fermeture 38 présente extérieurement le même revêtement que les faces visibles du profilé 4 et du couvercle C.

Une encoche 44 est pratiquée dans l'aile 4a du profilé 4 à une hauteur qui coïncide à peu près avec la partie large des fentes de verrouillage 40. Cette encoche permet de recevoir la partie de la tirette 15 dépassant de l'aile 2a du profilé 2, lorsque la porte est fermée et l'entrebâilleur activé.

On notera enfin que la tirette 15 est solidaire d'un bouton d'actionnement 45 (voir notamment la figure 1) en forme de L qui par sa grande branche vient s s'appliquer contre le couvercle C du profilé 2 en étant engagé à force par des crochets 46 appropriés sur l'extrémité interne de la tirette 15.

Le fonctionnement de ce dispositif de sécurité est le suivant.

La tirette 15 peut occuper deux positions stables et passer d'une position à l'autre en coulissant selon son propre axe X-X. Le ressort 26 fixe ces positions en agissant sur le doigt 23. Sur la figure 3, la position inactive (vers la gauche) est représentée en pointillés et la position active (vers la droite) en traits pleins.

Le bras d'entrebâilleur 36 pour sa part est normalement en position abaissée par son propre poids. On peut prévoir, à titre d'élément d'assistance seulement, un ressort de rappel (non représenté) permettant de garantir pour des raisons d'esthétique, que la plaque de fermeture 38 reste fermement appuyée contre la face apparente du profilé 4, lorsque les plaques latérales 39a et 39b sont effacées dans celui-ci.

On va tout d'abord examiner le cas où la tirette 15 est dans sa position inactive. Dans ces conditions, le bouton 45 se trouve repoussé vers la gauche en observant la face intérieure de la porte P. Par ailleurs, le levier 25 se trouve dans une position inclinée représentée en traits mixtes sur la figure 3. La serrure 1 peut alors être actionnée dans les sens du verrouillage et du déverrouillage sans que l'entrebâilleur n'en subisse les conséquences. En effet, le galet 32 solidaire de la tringle 9 de la serrure 1 passera alors simplement en va-et-vient devant le pion 31 qui se trouve placé en A sur la figure 3.

On suppose maintenant que l'utilisateur active l'entrebâilleur (volontairement ou éventuellement par inadvertance). Le bouton 45 est alors poussé vers la droite (le résultat est visible sur la figure 1), et la porte P étant fermée, la portée 34 et le renflement 35 pénètrent respectivement dans la partie large des fentes 40 du bras d'entrebâilleur 36 en passant par l'encoche 44. En outre, le pion 31 vient se placer sur le trajet du galet 32 solidaire de la tringle 9.

Dans ces conditions, si la serrure est dans sa configuration déverrouillée avec les pênes rentrés, la porte
P ne peut être ouverte que sur un certain angle, ce qui préserve la sécurité de l'occupant du local quelle que soit la façon dont on a essayé d'ouvrir la porte. Car, même si on arrive à forcer l'ouverture en crochetant par exemple le pêne demi-tour 5, le bras d'entrebâilleur 36 va prendre la position représentée en perspective sur la figure 2 et limiter l'angle d'ouverture de la porte P à une faible valeur.

Cependant, quoi qu'il en soit, à la fermeture de la porte P, le bras d'entrebâilleur 36 s'abaisse et s'efface dans le profilé 4 et l'entrebâilleur reste activé.

Une personne autorisée (autrement dit possédant la clé
CL) peut désactiver 1'entrebâilleur que la serrure 1 soit verrouillée ou non (porte fermée) ou que la porte soit entre-ouverte avec la tirette 15 engagée dans le bras 36.

Dans le cas de la serrure verrouillée, le déverrouillage de la serrure 1, fait basculer le levier 25 par le déplacement de la tringle 9. Il en est de même si la serrure n'est pas verrouillée.

Si la porte P est entrebâillée, la personne autorisée peut aussi obtenir la désactivation de 1'entrebâilleur en fermant d'abord la porte P, ce qui met en coïncidence la tirette 15 et les parties larges des fentes 40, puis en actionnant la serrure 1 dans le sens du verrouillage et ensuite dans le sens du déverrouillage à l'aide de sa clé CL dont elle est la détentrice légitime.

On voit donc que, grâce à l'invention, une personne possédant la clé CL (c'est-à-dire une personne autorisée) de la serrure 1 peut en toute circonstance pénétrer sans difficultés dans le local.

La figure 6 représente une variante de réalisation des moyens de couplage entre la serrure 1 et le dispositif d'entrebâillement DE. Cette variante comprend un levier 25A, monté articulé par l'une de ses extrémités sur un pont 29A monté dans le fond du profilé 2. Son autre extrémité est engagée sur le doigt 23 de la tirette 15, celle-ci ayant sensiblement la même forme que dans le mode de réalisation des figures 1 à 5. Le levier porte un galet 46 qui coopère avec un poussoir 47 fixé sur l'une des tringles 9 de la serrure 1. Ce poussoir comporte une dent 48 capable d'actionner le levier 25A pour désactiver la tirette 15.

Bien entendu, dans ce qui précède, on a décrit des modes de réalisation préférés de l'invention. Toutefois, l'homme de métier comprendra que de nombreuses autres variantes de l'invention sont possibles tout en restant dans le cadre des caractéristiques génériques de celle-ci.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de sécurité pour porte (P) comprenant en combinaison

- une serrure (1) destinée au verrouillage de la porte (P) en position fermée,

- un dispositif d'entrebâillement (DE) de la porte (P) activable au gré d'un utilisateur afin de permettre le blocage de la porte dans une position entrebâillée, et

- des moyens de désactivation dudit dispositif d'entrebâillement (DE), ces moyens étant actionnablès de l'intérieur et/ou de l'extérieur de la porte (P) au moyen d'une clé (CL),

caractérisé en ce que lesdits moyens de désactivation comprennent

- ladite serrure (1) destinée au verrouillage de la porte (P) en position fermée, et

- des moyens de transmission de mouvement (9, 25, 31, 32; 25A, 46, 47) couplés à ladite serrure (1) et audit dispositif d'entrebâillement (DE) pour permettre au moins son désactivation par une action de verrouillage et/ou de déverrouillage de ladite serrure (1).

2. Dispositif de sécurité suivant la revendication 1, dans lequel ladite serrure est du type multipoint comprenant une tringlerie de commande de ses points, caractérisé en ce que lesdits moyens de transmission de mouvement comprennent au moins une tringle (9) de ladite tringlerie.

3. Dispositif de sécurité suivant la revendication 2, dans lequel ledit dispositif d'entrebâillement comporte un organe coulissant (15) monté sur ladite porte (P) et pourvu d'un moyen de retenue (35) et un bras d'entrebâilleur (36) articulé sur la partie dormante (3) de celle-ci et capable d'accrocher ledit moyen de retenue, lorsque la porte (P) est amenée en position ouverte à partir d'une position fermée, caractérisé en ce que lesdits moyens de transmission de mouvement comprennent en outre un levier (25; 25A) monté articulé sur ladite porte est accouplé audit organe coulissant (15), et en ce que ladite tringle (9) et ledit levier (25; 25A) comprennent des moyens d'actionnement conjugués (31, 32; 47, 48) pour repousser ledit levier (25; 25A) et entraîner ledit organe coulissant (15) vers sa position effacée lorsque ladite serrure (1) est actionnée.

4. Dispositif de sécurité suivant la revendication 3, caractérisé en ce qu'en ce que l'axe de coulissement (X-X) dudit organe coulissant (15) et l'axe d'articulation (Z-Z) dudit bras d'entrebâilleur (36) sont orientés parallèlement lorsque ladite porte (P) est en position fermée.

5. Dispositif de sécurité suivant l'une quelconque des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que ledit levier (25; 25A) est articulé sur ladite porte (P) autour d'un axe (Y-Y) qui est perpendiculaire à l'axe de coulissement (X-X) dudit organe coulissant (15).

6. Dispositif de sécurité suivant l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que ladite serrure (1), ledit organe coulissant (15) et lesdits moyens de transmission de mouvement (9, 25, 31, 32; 25A, 46, 47) sont logés dans un carénage (2, C) pouvant être monté en applique sur la face intérieure de ladite porte (P).