FR3079547A1

FR3079547A1 - Entrebailleur de porte

Info

Publication number: FR3079547A1
Application number: FR1870361A
Authority: FR
Inventors: Patrice Perinet
Original assignee: AU FORUM DU BATIMENT
Current assignee: AU FORUM DU BATIMENT
Priority date: 2018-03-30
Filing date: 2018-03-30
Publication date: 2019-10-04
Anticipated expiration: 2038-03-30
Also published as: FR3079547B1

Abstract

La présente invention concerne les entrebâilleurs de porte pour une porte Por ayant une serrure commandée par la rotation d'une clé Cl. L'entrebâilleur de porte comporte un boîtier 10 définissant un axe longitudinal 11 et, montés en coopération avec ce boîtier, les moyens suivants : des premiers moyens 21 pour transformer la rotation de la clé Cl en une translation d'une tige selon l'axe 11, des deuxièmes moyens 22 pour transformer la translation de la tige en une rotation d'une came, un doigt 30, des troisièmes moyens 23 pour monter le doigt 30 coulissant selon une direction faisant un angle non nul avec l'axe 11, entre deux positions respectivement rentrée Pr et émergente Pe dans laquelle une 31 des deux extrémités du doigt fait saillie hors du boîtier 10, et des quatrièmes moyens 24 pour transformer la rotation de la came en la translation du doigt 30, de sa position Pe à sa position Pr.

Description

ENTREBAILLEUR DE PORTE

La présente invention concerne les entrebâilleurs de porte ou analogue.

Il est déjà connu des entrebâilleurs de porte ou analogue. Un tel entrebâilleur comporte très schématiquement un doigt monté coulissant dans l’épaisseur de la porte et apte à être commandé en translation au moyen d’une manette, poignée, bouton ou analogue, entre une position rentrée et une position sortie dans laquelle une extrémité de ce doigt émerge du bord de la porte.

A cet entrebâilleur de porte est généralement associé un bras mobile monté pivotant dans le montant de l’encadrement de la porte, celui qui est en regard de l’épaisseur de la porte lorsque cette dernière est fermée et d’où peut émerger le doigt dans sa position sortie. En outre, dans ce bras, est réalisée une rainure dans laquelle l’extrémité émergente du doigt peut coulisser quand il est en position sortie, cette rainure ayant une longueur relativement faible pour ne permettre l’entrebâillement de la porte que sur une très petite valeur angulaire, juste assez pour permettre de voir qui se trouve derrière la porte, sans que la personne derrière la porte puisse entrer.

En résumé, un tel entrebâilleur de porte permet de voir et de parler à un interlocuteur situé derrière la porte mais surtout d’empêcher l’intrusion de personnes mal intentionnées.

Le doigt peut être découplé du bras manuellement grâce à la manette citée ci-avant située sur la face intérieure de la porte, par son passage de sa position sortie à sa position rentrée.

Un tel entrebâilleur donne de bons résultats, mais présente un inconvénient majeur, à savoir le fait que, si le doigt a été commandé en position sortie par la personne qui occupe la pièce et si, pour quelque raison que ce soit, cette personne est empêchée de pouvoir découpler le doigt et le bras pour recevoir une personne amie qui se présente derrière la porte, cette personne amie, même si elle a une clé pour ouvrir la porte, ne pourra pas pénétrer dans la pièce pour, par exemple, porter secours à la personne présente dans la pièce, sinon à devoir défoncer la porte.

Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser un entrebâilleur de porte ou analogue qui pallie l’inconvénient ci-dessus présenté par les entrebâilleurs de l’art antérieur, et qui présente en outre une structure assez simple pour lui permettre d’être facilement réalisé et de façon peu onéreuse.

Plus précisément, la présente invention a pour objet un entrebâilleur de porte lorsque la porte comporte une serrure apte à être commandée par la rotation d’une clé dans un cylindre de clé comportant au moins un onglet tournant, caractérisé par le fait qu’il comporte : un boîtier support définissant un axe longitudinal et, montés en coopération avec ce boîtier, les moyens suivants :

• des premiers moyens pour transformer la rotation de la clé en une translation d’une tige selon ledit axe longitudinal, • des deuxièmes moyens pour transformer la translation de ladite tige en une rotation d’un levier, • un doigt, • des troisièmes moyens pour monter ledit doigt en coulissement par translation selon une direction faisant un angle non nul avec ledit axe longitudinal, entre deux positions, une position rentrée et une position émergente dans laquelle une des deux extrémités du doigt fait saillie hors du boîtier support, et • des quatrièmes moyens pour transformer la rotation du levier en la translation du doigt, de sa position émergente à sa position rentrée.

D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard du dessin annexé à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lequel :

La figure 1 est le bloc diagramme fonctionnel de l’entrebâilleur de porte selon l’invention, en soulignant que la représentation de la clé est faite dans le plan de la figure pour être visible et faciliter la compréhension de cette figure, mais qu’en réalité elle doit être comprise comme étant dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan de la figure,

Les figures 2 et 3 représentent une vue d’un mode de réalisation industriel de l’entrebâilleur de porte selon l’invention en accord avec la représentation fonctionnelle selon la figure 1, la figure 3 représentant la partie encadrée sur la figure 2 dans laquelle un élément a été enlevé pour faire apparaître un autre des éléments constitutifs de cet entrebâilleur, et

La figure 4 un exemple de réalisation d’un cylindre de clé pour une serrure, du type dit européen, étant entendu que tous types de cylindre de clé sont compris au sens de la présente invention, par exemple un cylindre de clé ayant une roue dentée comportant donc plusieurs onglets.

Il est tout d’abord précisé que les figures représentent un mode de réalisation de l’objet selon l’invention, mais qu’il peut exister d’autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention.

Il est aussi précisé que, lorsque, selon la définition de l’invention, l’objet de l’invention comporte “au moins un” élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l’objet selon l’invention tel qu’illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n’est pas spécifié que l’objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l’objet de l’invention pourra être défini comme comportant “au moins un” de ces éléments.

Il est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle.

Il est aussi précisé que, dans la présente description, si l’adverbe « sensiblement » est associé à un qualificatif donné, ce qualificatif doit être compris au sens strict ou approché.

En référence aux figures annexées, la présente invention concerne un entrebâilleur de porte lorsque la porte Por comporte une serrure apte à être commandée par la rotation d’une clé Cl dans un cylindre de clé Cy comportant au moins un onglet tournant Lo.

Cet entrebâilleur comporte un boîtier support 10 définissant un axe longitudinal 11 et, montés en coopération avec ce boîtier, les moyens définis ci-après.

L’entrebâilleur comporte en effet des premiers moyens 21 pour transformer la rotation de la clé Cl en une translation, par rapport au boîtier support 10, d’une tige 121 selon l’axe longitudinal 11.

Un mode de réalisation avantageux de ces premiers moyens 21 est illustré sur les figures 2 et 3, selon lequel ils comportent une roue dentée 122 ou analogue, figure 2, montée rotative autour d’un axe sensiblement perpendiculaire à l’axe longitudinal 11 et agencée par rapport au boîtier 10 de façon que le cylindre de clé Cy (ou canon) logé dans la serrure, figure 4 (bien connu en lui-même) et dont le logement est illustré en évocation en 123, soit apte, avec l’onglet tournant Lo qu’il comporte et qui tourne au moyen de la clé, à faire tourner la roue dentée 122 d’une quantité angulaire déterminée.

A cette roue dentée 122 est couplée de façon rotative, soit directement soit indirectement, une came 125, figure 3, qui se trouve en dessous de la roue dentée 122. Cette came comporte, selon ce mode de réalisation, une dent ou analogue 126 apte à exercer, via la came 125, une poussée sur la tige 121 lors de la rotation de la roue dentée 122 commandée par la clé Cl quand elle est introduite dans la serrure (non représentée).

Cette tige 121 peut, par exemple, être constituée de plusieurs portions de tige montées en série les unes à la suite des autres (deux 121-1 et 121-2 pour le mode de réalisation illustré sur la figure 2).

Cette tige est guidée en force en translation selon l’axe longitudinal 11, suite à une poussée exercée par la dent 126, au moyen de rainures 127 réalisées dans la tige 121 et de tétons 128 solidaires du boîtier 10 aptes à décrire ces rainures 127, ces dernières se déplaçant par rapport aux tétons 128 sous la poussée exercée par la dent 126 comme explicité ci-dessus, lors d’une rotation senestrorsum (en référence à la représentation sur les figures 2 et 3).

A noter que la réalisation inverse, à savoir rainures dans la paroi du boîtier et tétons sur la tige, et strictement équivalente à celle décrite cidessus sur le plan fonctionnel, bien que celle décrite et illustrée soit préférée sur le plan de la fabrication et de l’assemblage.

L’entrebâilleur selon l’invention comporte en outre, figure 1, des deuxièmes moyens 22 pour transformer la translation de la tige 121 en une rotation, par rapport au boîtier support 10, d’un levier 222.

Un mode de réalisation avantageux de ces deuxièmes moyens 22 est illustré sur la figure 2. Ils comportent des moyens pour monter le levier 222 en rotation sensiblement en sa partie médiane, par rapport au boîtier 10, autour d’un axe 227 choisi parallèle à l’axe de la roue dentée 122 et de la came 125. Ce levier comporte en outre une encoche 223 réalisée dans une de ses extrémités et coopérant avec un ergot de tige 224 solidaire de la tige 121.

De plus, l’entrebâilleur selon l’invention comprend un doigt 30 et des troisièmes moyens 23 pour monter ce doigt 30 en coulissement par translation, par exemple dans une percée traversante définie par des portions de gouttières ou analogues, par rapport au boîtier support 10, selon une direction faisant un angle non nul avec l’axe longitudinal 11 (avantageusement un angle droit comme illustré), entre deux positions, une position rentrée Pr (illustrée en traits interrompus sur la figure 2) et une position émergente Pe (illustrée en traits continus sur les figures 1 et 2) dans laquelle une 31 des deux extrémités du doigt fait saillie hors du boîtier support 10 pour être apte à pénétrer dans une gorge d’un bras Br monté solidairement en rotation Bro sur l’encadrement Enc de la porte.

Un tel bras Br et sa coopération avec l’extrémité émergente d’un doigt 30 sont bien connus en eux-mêmes et, comme ils n’entrent pas dans le cadre de la présente invention, ils ne seront pas plus amplement décrits ici, dans le seul but de simplifier la présente description.

L’entrebâilleur comporte en outre des quatrièmes moyens 24 pour transformer la rotation du levier 222 en une translation du doigt 30, de sa position émergente Pe à sa position rentrée Pr.

Ces quatrièmes moyens 24 sont constitués par le fait que l’autre extrémité du levier 222, opposée à celle comportant l’encoche 223, comporte un ergot de levier 226 monté coulissant dans une gorge 225 réalisée dans la paroi latérale du doigt 30.

L’entrebâilleur selon l’invention tel que décrit ci-dessus fonctionne de la façon suivante :

On suppose que l’entrebâilleur selon l’invention est monté sur une porte qui sépare une pièce d’habitation ou analogue et l’extérieur à cette pièce, et qu’il comporte des moyens manuels pour permettre à une personne présente à l’intérieur de la pièce de commander le passage du doigt 30 de l’une de ses deux positions Pr, Pe à l’autre, et inversement. Ces moyens, non illustrés car connus en eux-mêmes, sont généralement constitués d’un élément, comme une manette ou analogue, qui est apparent sur la face de la porte tournée vers l’intérieur de la pièce, cet élément étant couplé au doigt via des moyens qui sont du domaine de l’homme du métier pour obtenir les deux déplacements en translation en sens opposés du doigt.

Si donc, la personne présente à l’intérieur de la pièce a manipulé la manette de façon que le doigt 30 soit engagé dans le bras Br dont la fonction a été explicitée au préambule de la présente description, elle pourra seulement entrebâiller la porte et empêcher un tiers se trouvant à l’extérieur de la pièce de pénétrer dans la pièce.

Après s’être enquise de la qualité de ce tiers, la personne présente dans la pièce pourra accepter, ou non, de le faire pénétrer dans la pièce.

Pour permettre à ce tiers d’entrer dans la pièce, il suffira de découpler le doigt 30 du bras Br en agissant sur la manette pour faire passer le doigt de sa position émergente Pe à sa position rentrée Pr, cette opération ne pouvant généralement être effectuée que lorsque la porte est fermée.

En revanche, dans le cas où l’entrebâilleur est du type de ceux de l’art antérieur, si la personne présente dans la pièce est, pour quelque raison que ce soit, dans l’incapacité d’actionner la manette pour découpler le doigt et le bras, un tiers, qui pourrait être autorisé à pénétrer dans la pièce et ainsi porter secours à cette personne, ne pourrait pas le faire, sinon en fracturant la porte, si cela est possible.

Mais, avec un entrebâilleur selon l’invention, ce tiers autorisé pourra découpler le doigt et le bras, à la condition qu’il soit muni de la clé prévue pour commander la serrure de la porte. Il lui suffira de commander l’ouverture de la porte en utilisant sa clé comme il est habituel.

En effet, le fait de tourner la clé Cl dans la serrure entraîne la rotation du cylindre de clé Cy et l’onglet Lo (Figue 4) de ce dernier entraîne la rotation de la roue dentée 122 qui, elle-même, va fait tourner la came 125 avec sa dent 126. Dans ce mouvement de rotation, la dent 126 pousse la tige 121 vers la gauche, par référence à la représentation sur les figures 2 et 3, l’ergot de tige 224 agit sur l’extrémité du levier 222 comportant l’encoche 223 en décrivant cette l’encoche. Le levier subit, toujours par référence à la figure 2, une rotation senestrorsum qui, via l’ergot de levier 226 dans la gorge 225, va faire translater le doigt 30 selon la flèche Fe pour le faire passer de sa position émergente Pe à sa position rentrée Pr, le découplant de ce fait du bras Br.

A la description ci-dessus, il est apparent que tout tiers qui a régulièrement une clé Cl lui permettant d’actionner la serrure d’une porte munie d’un entrebâilleur selon l’invention peut ouvrir cette porte, même si le doigt 30 est engagé avec le bras Br, puisque la clé actionne à la fois la serrure et la translation du doigt 30 de sa position Pe à sa position Pr.

Claims

REVENDICATIONS

1. Entrebâilleur de porte lorsque la porte (Por) comporte une serrure apte à être commandée par la rotation d’une clé (Cl) dans un cylindre de clé (Cy) comportant au moins un onglet tournant (Lo), caractérisé par le fait qu’il comporte: un boîtier support (10) définissant un axe longitudinal (11) et, montés en coopération avec ce boîtier, les moyens suivants :

• des premiers moyens (21) pour transformer la rotation de la clé (Cl) en une translation d’une tige selon ledit axe longitudinal, • des deuxièmes moyens (22) pour transformer la translation de ladite tige en une rotation d’un levier (222), • un doigt (30), • des troisièmes moyens (23) pour monter ledit doigt (30) en coulissement par translation selon une direction faisant un angle non nul avec ledit axe longitudinal (11), entre deux positions, une position rentrée (Pr) et une position émergente (Pe) dans laquelle une (31) des deux extrémités du dit doigt fait saillie hors du boîtier support (10), et • des quatrièmes moyens (24) pour transformer la rotation du dit levier (222) en la translation du doigt (30), de sa position émergente (Pe) à sa position rentrée (Pr).
2. Entrebâilleur selon la revendication 1, caractérisé par le fait que lesdits premiers moyens (21) comportent une roue dentée (122) montée rotative autour d’un axe sensiblement perpendiculaire audit axe longitudinal (11) et agencée par rapport au boîtier (10) de façon que ledit cylindre de clé (Cy) soit apte, avec l’onglet (Lo), à faire tourner la roue dentée (122) d’une quantité angulaire déterminée, une came (125) couplée à ladite roue dentée (122) de façon rotative, ladite came comportant une dent (126) apte à exercer, via la came (125), une poussée sur ladite tige (121) lors de la rotation de la roue dentée (122), et des moyens pour guider ladite tige (121) en force en translation selon l’axe longitudinal (11).
3. Entrebâilleur selon la revendication 2, caractérisé par le fait que les moyens pour guider ladite tige (121) en force en translation selon l’axe longitudinal (11) sont constitués par des rainures (127) réalisées dans la tige (121) et des tétons (128) solidaires du boîtier (10) et aptes à décrire ces rainures (127).
4. Entrebâilleur selon l’une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que lesdits deuxièmes moyens (22) comportent des moyens pour monter le levier (222) en rotation sensiblement en sa partie médiane, par rapport au boîtier (10), autour d’un axe (227), ledit levier comportant en outre une encoche (223) réalisée dans une de ses extrémités et coopérant avec un ergot de tige (224) solidaire de la tige (121).
5. Entrebâilleur selon l’une des revendications précédentes, quand elle dépend de la revendication 4, caractérisé par le fait que lesdits quatrièmes moyens (24) sont constitués par l’autre extrémité du levier (222) opposée à celle comportant l’encoche (223), comportant un ergot de levier (226) monté coulissant dans une gorge (225) réalisée dans la paroi latérale du doigt (30).
6. Entrebâilleur selon l’une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que ladite tige (121) est constituée de plusieurs portions de tige montées en série les unes à la suite des autres (121-1, 121 2).