FR3096714A3 - Charnière de type à peigne pour fenêtre et portes à vantail pivotant - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne les charnières dites à peigne pour fenêtres ou portes à vantail mobile. La charnière comprenant des moyens de réglage vertical 16 de la position du vantail par rapport au châssis selon l’axe de rotation Y ; des moyens de réglage horizontal 27 du vantail par rapport au châssis selon l’axe X perpendiculaire à l’axe Y et définissant un plan XY dans lequel se trouve le châssis monté ; des moyens de réglage 26 du vantail par rapport au châssis selon l’axe Z ; un corps mobile 10 solidarisé au vantail 21 et deux corps fixes 11, 12 adaptés au châssis fixe 20, le corps 10 étant monté de façon rotative avec les corps fixes par un axe 13 selon l’axe Y, l’axe étant dans une cavité 130, le corps 10 comprenant une patte 100 de fixation au vantail ; une plaque 23 adaptée pour être interposée, lors du montage entre la patte et le vantail mobile, les moyens de réglages horizontal 27 et transversal 26 coopérant entre la patte et la plaque, et les moyens de réglage vertical 16 agissant directement sur l’axe 13 et étant montés à l'intérieur de la cavité tubulaire 130 de façon qu'ils soient accessibles depuis l'extérieur de la cavité tubulaire pour être actionnés afin de contrôler ledit réglage vertical le long de l'axe de rotation Y.

Description

Charnière de type à peigne pour fenêtre et portes à vantail pivotant

La présente invention concerne une charnière de type dit « à peigne » pour fenêtres et portes, même de grandes dimensions, avec la possibilité de réglage selon trois axes, avec un réglage vertical qui peut même être effectué lorsque la fenêtre ou la porte est fermée.

Art antérieur

Des fenêtres et des portes de type connu comprennent un vantail pivotant monté rotatif sur un châssis fixe dans lequel l’articulation est matérialisée par des charnières telles que par exemple des charnières à peigne. Ce type de charnière comprend un corps mobile, monté en coopération sur le montant du vantail mobile, et deux corps fixes montés en coopération sur le montant du fixe. Le corps mobile comprend une patte tubulaire dans laquelle un axe de rotation est enfiché de telle sorte que les extrémités de l'axe dépassent de la patte tubulaire. Chaque extrémité s'engage en rotation dans l'un des corps fixes, qui à cet effet sont engagés sur le montant, mutuellement espacés et alignés, de façon que l'un est monté au-dessus de l'autre lorsque la fenêtre ou la porte est installée. En fait, la coopération en rotation de la patte avec les corps fixes détermine la coopération en rotation du battant par rapport au châssis. L'axe définit donc également l'axe de rotation du vantail et par conséquent l'axe de rotation Y de la fenêtre ou de la porte.

Lors de l'étape du montage, la position du vantail rotatif par rapport au châssis fixe doit subir un réglage ; le type de charnière décrit ci-dessus comporte donc certaines possibilités de réglage. Il existe notamment trois réglages intéressants :
- un réglage vertical, selon l'axe de rotation Y, qui permet d’ajuster la position relative du vantail et du châssis par rapport à l'axe Y, c'est-à-dire la distance du vantail par rapport à la traverse horizontale de la fenêtre ou de la porte ;
- un réglage horizontal, selon un axe X perpendiculaire à Y et situé dans le plan défini par le châssis fixe, qui permet d’ajuster la position relative du vantail et du châssis en fonction de l'axe horizontal X, c'est-à-dire la distance du vantail par rapport au montant vertical du châssis fixe ;
- un réglage transversal, selon un axe Z perpendiculaire au plan XY, qui permet d’ajuster la position relative du vantail et du châssis par rapport à l'axe transversal Z, c'est-à-dire la position du vantail contre le châssis fixe, dans le but d’ajuster la pression exercée par le vantail sur le joint d'étanchéité de la fenêtre ou de la porte, le vantail étant fermé, c'est-à-dire la fenêtre ou la porte étant fermée.

Une charnière à peigne de type connu qui offre la possibilité de réaliser les trois réglages mentionnés ci-dessus est décrite dans le document EP2514892. Toutefois, cette charnière de type connu présente quelques problèmes critiques. En premier lieu, elle est particulièrement complexe d'un point de vue structurel. Elle permet en outre le réglage vertical selon l'axe de rotation Y, uniquement lorsque le battant est ouvert. Cette condition de réglage est particulièrement problématique pour le technicien chargé de monter la fenêtre ou la porte lorsqu'il est nécessaire de soutenir le vantail pendant le réglage, avec le risque conséquent que le vantail puisse tomber, ce qui entraînerait des dommages matériels à la fenêtre ou à la porte et/ou des dommages physiques pour le technicien.

D’autres charnières de type connu, comme par exemple celles décrites dans les documents EP2993290 ou EP1619335 ou EP2547849, ne comprennent qu'un seul des deux réglages décrits ci-dessus. Elles nécessitent en outre, par exemple, des interventions structurelles sur le châssis fixe, avec la mise en place de fixations particulières ou de sièges coulissants. Elles sont donc particulièrement complexes à monter et aussi posent des problèmes en termes de réalisation globale de la fenêtre ou de la porte.

But de la présente invention

Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser une charnière de type à peigne qui prévoit la possibilité de régler la position mutuelle entre le vantail et le châssis fixe, en surmontant les inconvénients décrits ci-dessus des charnières de l’art antérieur.

Définition de l’invention

Plus précisément, la présente invention a pour objet une charnière du type à peigne pour fenêtres ou portes à vantail mobile, dans laquelle ledit vantail est monté en rotation sur un châssis fixe autour d'un axe de rotation vertical, ladite charnière comprenant :
• des moyens de réglage vertical de la position dudit vantail par rapport audit châssis selon ledit axe de rotation vertical,
• des moyens de réglage horizontal dudit vantail par rapport audit châssis le long d'un axe horizontal perpendiculaire audit axe de rotation vertical et définissant avec celui-ci un plan sur lequel se positionne ledit châssis fixe lors du montage,
• des moyens de réglage transversal dudit vantail par rapport audit châssis fixe selon un axe perpendiculaire audit plan,
ladite charnière comprenant :
• un corps mobile adapté pour être solidarisé au dit vantail et deux corps fixes adaptés pour être associés lors du montage audit châssis fixe, ledit corps mobile étant monté en coopération de façon rotative avec lesdits corps fixes au moyen d'un axe alignée selon ledit axe de rotation vertical, ladite axe étant logée dans une cavité tubulaire de ladite charnière, ledit corps mobile comprenant une patte de fixation centrale au dit vantail,
ladite charnière comprenant en outre :
• une plaque adaptée pour être interposée, lors du montage entre ladite patte et ledit vantail mobile, lesdits moyens de réglages horizontal et transversal coopérant entre ladite patte et ladite plaque, et lesdits moyens de réglage vertical agissant directement sur ledit axe et étant montés à l'intérieur de ladite cavité tubulaire de façon qu'ils soient accessibles depuis l'extérieur de ladite cavité tubulaire pour être actionnés afin de contrôler ledit réglage vertical le long de l'axe de rotation.

Brève Description du dessin

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard du dessin annexé à titre illustratif, mais nullement limitatif, dans lequel :
La figure 1 montre une charnière selon l’invention montée sur une fenêtre ou une porte ;
La figure 2 est une vue en coupe transversale (c'est-à-dire selon un plan parallèle à la surface de déplacement) de la charnière montée sur la fenêtre ou la porte comme illustré sur la figure 1 ;
La figure 3 est une vue en coupe longitudinale (c'est-à-dire selon un plan perpendiculaire au plan transversal et donc selon la surface de déplacement) de la charnière à peigne, dans la configuration d’assemblage ; et
La figure 4 est une vue en éclaté de la charnière selon l’invention.

Avertissement

Il est tout d’abord précisé que, lorsque, selon la définition de l’invention, l’objet de l’invention comporte “au moins un” élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l’objet selon l’invention tel qu’illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n’est pas spécifié que l’objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l’objet de l’invention pourra être défini comme comportant “au moins un” de ces éléments.

Il est précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle.

Il est de plus précisé que, dans la présente description, si l'adverbe "sensiblement" est associé à un qualificatif d'un moyen donné, ce qualificatif doit être compris au sens strict ou approché.
Description d’un mode de réalisation préféré de l’objet de l’invention.

Sur les figures annexées, sont illustrées une charnière 1 et une fenêtre ou une porte 2, la fenêtre ou la porte comprenant un châssis fixe 20 et un vantail 21 monté sur le châssis fixe de manière à pouvoir pivoter par rapport à un axe de rotation Y (qui, en général, dans la situation d'utilisation, c'est-à-dire lorsque la fenêtre ou la porte est installée, est perpendiculaire à la surface de déplacement des personnes dans l'environnement dans lequel la fenêtre ou la porte est montée). On définit alors un axe horizontal X perpendiculaire à l'axe Y et situé dans le plan défini par le châssis fixe, et un axe transversal Z, perpendiculaire à X et Y, et donc perpendiculaire au plan XY défini par le châssis fixe.

La charnière 1 est du type dit « à peigne » , c'est-à-dire qu'elle comprend un corps mobile 10 destiné à être relié à un montant vertical 210 du vantail 21 et deux corps fixes destinés à être reliés à un montant vertical 200 du châssis fixe 20. Plus précisément, il y a deux corps fixes, placés à distance l'un de l'autre et alignés le long de l'axe Y, ce qui signifie que, lors du montage, sont définis un corps fixe inférieur 11 et un corps fixe supérieur 12. Dans la présente description, inférieur définit un élément qui est plus proche du seuil de la fenêtre ou de la porte utilisée, tandis que supérieur se réfère à un élément qui est plus éloigné de ce seuil.

Les deux corps fixes comportent chacun une patte, respectivement une patte inférieure 110 et une patte supérieure 120.

Les pattes sont reliées au montant vertical du châssis fixe. Les corps fixes comprennent en outre une ailette ou un segment tubulaire, c'est-à-dire respectivement un segment tubulaire inférieur 111 et supérieur 121, supportés par les pattes en porte-à-faux par rapport au montant vertical. Le corps mobile comprend également une patte 100 de raccordement au montant vertical du vantail rotatif, qui supporte en porte-à-faux, à l'extérieur du montant, un segment tubulaire 101. Les deux corps fixes sont montés sur le montant vertical à une distance l’un de l’autre telle qu’il existe un espace entre eux et le corps mobile.

Les segments tubulaires des corps fixes et du corps mobile sont donc alignés au montage selon l'axe de rotation Y. Au montage, les segments tubulaires alignés et coaxiaux définissent donc une cavité tubulaire 130 pour le logement d'un axe 13, qui est l'axe de rotation de la charnière et donc l'axe de rotation selon l'axe Y du vantail rotatif par rapport au châssis fixe.

Il est maintenant fait référence en particulier aux figures 2 et 3. L'axe 13 est fixé de manière stable dans le segment tubulaire central 101 du corps mobile 10 au moyen d'une vis sans tête 14 qui s'engage avec sa tête dans une rainure circulaire 13a réalisée sur l'axe. Grâce à cet engagement, l’axe 13 est limité à un mouvement le long de l'axe Y par rapport au segment tubulaire central 101.

Une douille 121a insérée dans le segment tubulaire supérieur 121 loge de manière rotative un tronçon de l’axe 13. Dans le segment tubulaire inférieur 111, une douille 111a est également insérée, qui abrite de manière rotative un tronçon opposé de l’axe 13 ; la douille 111a du segment tubulaire inférieur est à son tour insérée de façon coaxiale dans une gaine tubulaire 111b montée sur mesure sur la paroi intérieure du segment tubulaire inférieur. La gaine tubulaire a une longueur telle qu'elle peut atteindre l'extrémité supérieure du segment tubulaire inférieur.

La gaine tubulaire 111b est de préférence, mais pas nécessairement, en matériau métallique. Les deux douilles inférieure 111a et supérieure 121a sont de préférence, mais pas nécessairement, en matière plastique.

Entre les éléments tubulaires, sont également prévues des bagues d'espacement. En particulier, une bague d'espacement inférieure 15a est placée entre le segment tubulaire inférieur et le segment tubulaire central reposant sur la gaine tubulaire. En parallèle, une bague d'espacement supérieure 15b est placée entre le segment tubulaire central et le segment tubulaire supérieur.

Des moyens de réglage vertical 16 sont logés dans la cavité tubulaire 130 de manière à agir sur l’axe 13 pour régler la position du corps mobile le long de l'axe Y et par conséquent la position du vantail mobile par rapport au châssis fixe selon l'axe Y. Plus précisément, les moyens de réglage vertical 16 comprennent une vis de réglage filetée sans tête 161 coopérant avec un taraudage correspondant réalisé à l'extrémité inférieure du segment tubulaire inférieur 111.

La vis de réglage sans tête 161 est ainsi mobile, sous l'effet d'une action de vissage/dévissage le long de l'axe Y.

La gaine tubulaire 111b reposant sur l’extrémité de la vis sans tête, le mouvement de celle-ci le long de l'axe Y provoque un mouvement contextuel de la gaine tubulaire qui, transféré à la bague d'espacement inférieure 15a, provoque l'éloignement du segment tubulaire central 101 du segment tubulaire inférieur 111 et donc le déplacement du vantail mobile 21 par rapport au châssis fixe 20 le long de l'axe Y.

L’extrémité de la vis sans tête, formée à son sommet pour coopérer avec un outil approprié pour le vissage/dévissage, est donc accessible depuis l'extérieur de la cavité, afin d'être actionnée par un opérateur.

Le segment tubulaire supérieur 121 comprend au sommet un compartiment de compensation 121b, c'est-à-dire une partie vide de la cavité 130, sans la douille supérieure 121a. La bague d'espacement supérieure 15b est logée dans ce compartiment de compensation, lorsqu'elle est poussée vers le haut sous l'effet du réglage vertical le long de Y.

Le segment tubulaire central 101 est recouvert extérieurement par une enveloppe tubulaire de recouvrement 17. L’enveloppe tubulaire de recouvrement est solidaire de deux douilles de recouvrement 17a, 17b, placées aux extrémités respectives de l'enveloppe tubulaire de recouvrement elle-même, qui sont disposées de façon coaxiale aux bagues d'espacement 15a, 15b, pouvant tourner sur celles-ci, permettant le glissement relatif selon l'axe Y.

En fait, l'enveloppe tubulaire de recouvrement 17 reste toujours dans ce mouvement relatif des segments tubulaires selon l'axe Y, en continuité avec les profils extérieurs des segments supérieur 121 et inférieur 111, de sorte que l'effet de mouvement du segment tubulaire central, et donc le déplacement dû au réglage vertical selon l'axe Y, n'est pas visible en regardant l'ensemble de la charnière depuis l'extérieur.

Des embouts de fermeture 18 sont insérés aux extrémités de la cavité tubulaire 130 pour la fermer et empêcher toute saleté, infiltrations ou autres agents de détérioration, d’y pénétrer.

Chaque patte inférieure 110 et supérieure 120 est fixé au montant vertical 200 du châssis fixe par des vis de connexion qui sont serrées sur une contre-plaque 19 commune aux deux corps fixes. La contre-plaque 19 est placée à l'intérieur du montant vertical contre la face intérieure, comme illustré sur la figure 2. Dans la patte supérieure 120, sont réalisés des orifices 120c, adaptés pour le passage des vis de connexion susmentionnées, les orifices 120c ayant une forme de fentes dont l'extension principale se fait le long de l'axe Y. Cette forme des orifices de la patte supérieure permet un montage facile du vantail.

En fait, en général, pour le montage, on positionne d'abord le châssis fixe, avec les corps déjà montés, puis on y dispose le vantail mobile de manière que les segments tubulaires soient alignés pour le passage de chaque axe de rotation (un pour chaque charnière prévue sur la fenêtre ou la porte, généralement deux ; mais, selon le poids et les dimensions de la fenêtre ou de la porte, trois charnières ou plus pourraient même être prévues).

Dans une charnière à peigne, l'insertion du segment tubulaire central entre les deux pièces latérales peut être difficile. Grâce à la forme en fente des orifice du corps supérieur, cette insertion est facilitée car le corps supérieur dispose d'une marge de mouvement le long de l'axe Y. Une fois le montage du vantail terminé, le corps supérieur est également verrouillé pour le serrage ultérieur des vis dans les orifices.

Par conséquent, pendant le montage, les orifices en forme de fentes permettent d'écarter le corps fixe 12 du corps central 10 selon l'axe Y et, après le montage, les deux corps sont à nouveau rapprochés l'un de l'autre et fixés fermement en position.

En ce qui concerne la liaison de la patte 100 du corps mobile 10 avec le montant vertical 210 du vantail, elle comprend une contre-plaque 22 fixée à l'intérieur du montant, en butée avec la face intérieure de celui-ci. Une deuxième plaque 23 est reliée à cette contre-plaque 22 au moyen de vis. À son tour, le patte mobile 100 est fixée, au moyen de vis de réglage 24, à la plaque 23.

À cette fin, des orifices de passage sont prévus sur le patte mobile 100 pour les vis de fixation à la plaque 23, orifices 25 qui ont une forme de fente avec une extension principale selon l'axe Z. Chaque vis 24 porte une rondelle profilée 240 qui est insérée dans les orifices 25 en forme de fentes. Ensuite, des moyens de réglage horizontal 27 du vantail mobile 21 par rapport au châssis fixe 20 agissent sur la patte centrale 100, c'est-à-dire des moyens de réglage capables de faire varier la position du vantail mobile 21 par rapport au châssis fixe 20 le long de l'axe horizontal X.

En détail, ces moyens de réglage horizontal comprennent une vis de pression sans tête 270 qui est insérée dans un orifice taraudé 271 réalisé dans la patte centrale 100. En vissant ou dévissant la vis sans tête, elle agit à son sommet sur la plaque 23 par une action de poussée, déplaçant la position du vantail en fonction de l'axe horizontal X, suivant lequel la vis sans tête est disposée. Une fois que la position souhaitée est obtenue, elle est verrouillée en serrant les vis sans tête 24 dans les orifices en forme de fentes 25.

Sont prévus des moyens de réglage transversal 26 du vantail mobile 21, c'est-à-dire des moyens de réglage capables de faire varier la position du vantail mobile 21 par rapport au châssis fixe 20 selon l'axe transversal Z.

Ces moyens de réglage transversal agissent sur la plaque 23 et exploitent la liberté de mouvement le long de l'axe Z de la patte mobile grâce à la présence des orifices en forme de fentes 25.

Plus précisément, les moyens de réglage transversal comprennent un axe de réglage 260 qui comporte une tige cylindrique 260a qui supporte, à une extrémité, une tête 260b excentrée par rapport à la tige. La tige 260a est engagée dans un orifice respectif 262 réalisé dans la plaque 23, tandis que la tête excentrée 260b est engagée dans une fente 261 réalisée dans la patte centrale. La fente est dans la direction de l’axe de rotation Y, c'est-à-dire son extension principale est suivant cet rotation Y.

En agissant en rotation sur l’axe de réglage avec un outil approprié, un mouvement est imposé à la plaque dans la direction transversale, car les orifices 25 en forme de fentes sont allongés selon l'axe Z. Une fois que la pression souhaitée est obtenue entre le vantail et le châssis fixe, la patte centrale est fixée fermement en serrant les vis de connexion sur le montant et la contre-plaque.

De manière avantageuse, des plaques 28 en matière plastique ou assez peu conductrices peuvent être interposées entre les contre-plaques et en général les parties des charnières en contact avec la fenêtre ou la porte et les parties métalliques de la fenêtre ou de la porte, de manière à interrompre le pont thermique entre l'intérieur et l'extérieur de la fenêtre ou de la porte.

Le terme "fenêtre ou porte" est utilisé ici pour désigner une fenêtre, une porte ou un élément similaire.

La charnière selon l’invention présente divers avantages. Elle permet de régler le vantail par rapport au châssis fixe dans les trois axes cartésiens, c'est-à-dire selon l'axe de rotation du vantail par rapport au châssis, selon l'axe perpendiculaire au plan défini par le châssis fixe et selon l'axe situé sur le plan défini par le châssis fixe.

Grâce au fait que les moyens du réglage vertical du vantail sont montés dans la cavité tubulaire 130 et agissent directement sur l’axe 13, il est possible de régler la position du vantail même lorsque la fenêtre ou la porte est fermée, étant donné que la cavité tubulaire, et en général le logement de l’axe, restent à l'extérieur de la fenêtre ou de la porte après que le vantail ait été fermé sur le châssis fixe. Par conséquent, un tel positionnement avec des moyens du réglage vertical permet un réglage vertical plus sûr du vantail, étant donné que, en position fermée, il est plus stable et n'a pas besoin d'être soutenu.

Les autres réglages, horizontal et transversal, sont également particulièrement faciles et peuvent être effectués avec des outils simples, et pas nécessairement par du personnel qualifié.

La charnière est également facile à monter, en particulier le corps 12 qui est inséré en glissant sur le montant dans un siège de forme appropriée, facilitant en fait l'opération de fixation de la charnière à la fenêtre ou à la porte.

De même, les pièces qui composent la charnière sont réversibles, c'est-à-dire qu'elles sont façonnées de manière à pouvoir être montées sur des fenêtres ou des portes s'ouvrant indépendamment à droite ou à gauche.

L’invention ne se limite donc pas au mode de réalisation décrit et illustré ci-dessus, mais inclut toute variante d'exécution de celui-ci.

Claims (13)

1. Charnière à peigne pour fenêtres ou portes à vantail mobile, dans laquelle ledit vantail (21) est monté en rotation sur un châssis fixe (20) autour d'un axe de rotation vertical (Y), ladite charnière comprenant :
   • des moyens de réglage vertical (16) de la position dudit vantail par rapport audit châssis selon ledit axe de rotation vertical (Y),
   • des moyens de réglage horizontal (27) dudit vantail par rapport audit châssis le long d'un axe horizontal (X) perpendiculaire audit axe de rotation vertical (Y) et définissant avec celui-ci un plan XY sur lequel se positionne ledit châssis fixe lors du montage,
   • des moyens de réglage transversal (26) dudit vantail par rapport audit châssis fixe selon un axe (Z) perpendiculaire audit plan (XY),
   ladite charnière comprenant :
   • un corps mobile (10) adapté pour être solidarisé au dit vantail (21) et deux corps fixes (11, 12) adaptés pour être associés lors du montage audit châssis fixe (20), ledit corps mobile (10) étant monté en coopération de façon rotative avec lesdits corps fixes au moyen d'un axe (13) alignée selon ledit axe de rotation vertical (Y), ledit axe étant logée dans une cavité tubulaire (130) de ladite charnière, ledit corps mobile (10) comprenant une patte (100) de fixation centrale au dit vantail,
   ladite charnière comprenant en outre :
   • une plaque (23) adaptée pour être interposée, lors du montage entre ladite patte et ledit vantail mobile, lesdits moyens de réglages horizontal (27) et transversal (26) coopérant entre ladite patte et ladite plaque, et lesdits moyens de réglage vertical (16) agissant directement sur ledit axe (13) et étant montés à l'intérieur de ladite cavité tubulaire (130) de façon qu'ils soient accessibles depuis l'extérieur de ladite cavité tubulaire pour être actionnés afin de contrôler ledit réglage vertical le long de l'axe de rotation (Y).
2. La charnière selon la revendication 1, dans laquelle les moyens de réglage vertical (16) comprennent une vis de réglage sans tête filetée (161) engagée dans un filetage correspondant réalisé dans l'extrémité inférieure de la cavité tubulaire (130), ladite vis sans tête de réglage étant mobile, sous l'effet d'une action de vissage/dévissage, le long de l'axe de rotation vertical (Y).
3. La charnière selon l’une des revendications 1 et 2, dans laquelle lesdits moyens de réglage horizontal (27) comprennent une vis sans tête de pression (270) qui est insérée dans un orifice fileté (271) réalisé dans la patte centrale (100), ladite vis sans tête de pression venant en butée au sommet sur la plaque (23), de sorte que, en vissant ou dévissant la vis sans tête dans ledit orifice, elle agit au sommet sous une action de poussée sur ladite plaque (23), déplaçant la position du vantail selon l'axe horizontal X, selon lequel la vis sans tête est disposée.
4. La charnière selon l’une des revendications 1 à 3, dans laquelle lesdits moyen de réglage transversal comprennent un axe d’ajustement (260) qui a une tige cylindrique (260a) qui, à une extrémité, supporte une tête (260b) excentrée par rapport à ladite tige, ladite tige (260a) étant engagée dans un orifice respectif (262) de ladite plaque (23), ladite tête excentrée (260b) étant engagée dans une fente (261) réalisée dans ladite patte de fixation centrale.
5. La charnière selon la revendication 4, dans laquelle ladite fente (261) a une extension principale selon l'axe vertical de rotation (Y).
6. La charnière selon les revendications 4 et 5, dans laquelle ladite patte centrale est reliée à ladite plaque (23) au moyen de vis qui sont engagées dans des orifices en forme de fentes (25) allongées selon ledit axe transversal (Z), de sorte que, en agissant en rotation sur l’axe d’ajustement (260), ladite plaque (23) répond avec un mouvement dans la direction transversale selon ledit axe (Z).
7. La charnière selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle ladite cavité tubulaire (130) est définie par trois segments superposés, un segment tubulaire supérieur (121) et un segment tubulaire inférieur (111) respectivement d'un corps inférieur et d'un corps supérieur de ladite charnière adaptés pour être reliés audit châssis fixe, et un segment tubulaire central (101) d'un corps mobile de ladite charnière adapté pour être relié audit vantail rotatif.
8. La charnière selon la revendication 7, dans laquelle une gaine tubulaire (111b) est insérée à l'intérieur dudit segment tubulaire inférieur, montée sur mesure sur la paroi intérieure du segment tubulaire inférieur, une douille (111a) étant insérée de façon coaxiale dans ladite gaine tubulaire (111b), un tronçon dudit axe (13) étant inséré de manière rotative à l'intérieur de ladite douille.
9. La charnière selon l’une des revendications 7 et 8, dans laquelle une douille supplémentaire (121a) est insérée dans ledit segment tubulaire supérieur, un tronçon opposé dudit axe (13) étant engagé de manière rotative dans ladite douille supplémentaire, un compartiment de compensation (121b) étant défini dans ledit segment tubulaire supérieur, matérialisé par une partie de la cavité du segment tubulaire libre de ladite douille supplémentaire.
10. La charnière selon la revendication 9, dans laquelle des bagues d'espacement (15a, 15b) sont interposées respectivement entre ledit segment tubulaire inférieur et ledit segment tubulaire central et entre ledit segment tubulaire central et ledit segment tubulaire supérieur.
11. La charnière selon la revendication 10, dans laquelle ledit compartiment de compensation (121b) a des dimensions telles qu'il loge ladite bague d'espacement interposée entre ledit segment tubulaire central et ledit segment tubulaire supérieur lorsque ledit segment tubulaire central est déplacé le long de l'axe de rotation vertical (Y) vers ledit segment tubulaire supérieur pendant ledit réglage vertical.
12. La charnière selon l'une quelconque des revendications 7 à 11, dans laquelle ledit segment tubulaire central est recouvert extérieurement d’une enveloppe tubulaire de recouvrement (17), rendue solidaire desdites bagues d'espacement (15a, 15b) au moyen de douilles de recouvrement (17a, 17b) qui sont disposées de manière à pouvoir tourner de façon coaxiale sur lesdites bagues, étant ainsi libre de tout mouvement le long dudit axe vertical (Y) par rapport audit segment tubulaire central.
13. La charnière selon l'une quelconque des revendications 7 à 12, dans laquelle ledit axe (13) est contrainte sur ledit segment tubulaire central par rapport au mouvement le long dudit axe de rotation vertical (Y) au moyen d'une vis sans tête (14) qui est engagée entre une rainure circulaire (13a) réalisée sur l’axe et le segment tubulaire central lui-même.