FR2737944A1 - Moteur electrique, en particulier moteur d'entrainement pour pompe electrique portative ou pompe submersible - Google Patents

Abstract

- Moteur électrique comportant un bâti de moteur, blindé et délimité en ses deux extrémités par des flasques, dans lequel sont logés un stator en position fixe et un rotor, l'arbre de rotor étant logé en rotation dans les flasques. - Selon l'invention sur la face opposée à la sortie est disposée une roue de ventilateur (32) recouverte par une chape (34) en formant des voies d'évacuation de l'air de refroidissement, ouvertes vers le côté sortie. A l'intérieur du bâti (11) du moteur est disposée, sur le côté du rotor opposé à la sortie, une platine (45) par laquelle passe l'arbre du rotor, et qui loge des éléments (46, 47) de raccordement et de commutation électrique, disposés d'une manière périphérique par rapport à l'arbre du rotor (22). - Applications: moteurs d'entraînement pour pompe électrique portative ou pompe submersible.

Description

i

MOTEUR ELECTRIQUE, EN PARTICULIER MOTEUR D'ENTRAINEMENT

POUR POMPE ELECTRIQUE PORTATIVE OU POMPE SUBMERSIBLE

Les pompes électriques portatives et les pompes submersibles sont souvent utilisées pour refouler des substances explosives. Il faut donc s'assurer que, en cours d'utilisation, aucune charge statique n'apparaît,

et qu'aucune étincelle ne sort du moteur d'entraînement.

Pour satisfaire à ces exigences, on utilise déjà, en tant que moteurs d'entraînement pour pompes électriques

portatives et pompes submersibles, des moteurs électri-

ques ayant d'une part un bâti entièrement blindé et une double isolation de protection, et d'autre part un bâti métallique, blindé, pouvant être mis au potentiel de la terre. La publication DE-OS 30 12 715 propose un moteur d'entraînement pour pompes électriques portatives et pompes submersibles, conçu comme un moteur électrique protégé contre les explosions. Ce moteur possède un bâti métallique, blindé et résistant à la pression, et il est pourvu d'une double isolation de protection, par le fait que toutes les pièces avec lesquelles on peut entrer en contact, ou dirigées vers l'extérieur, possèdent une

isolation supplémentaire, en plus des isolations usuel-

les. Pour ce qui est de l'isolation supplémentaire, il s'agit d'un revêtement intérieur du bâti du moteur, avec

un chemisage plastique isolant et un revêtement corres-

pondant de l'arbre moteur, ainsi que de blindages des traversées d'arbre. De la même manière que le bâti du moteur, les boîtiers de raccordement et de commutation qui y sont reliés, qui eux aussi sont blindés avec un blindage résistant à la pression, sont intérieurement

revêtus de chemises plastiques isolantes.

Avec le moteur électrique de l'état actuel de la technique, on est dans tous les cas, du moment que les

isolations supplémentaires, sous forme de chemises plas-

tiques, ne sont pas endommagées, assuré que les pièces pouvant entrer en contact avec un opérateur ne sont pas sous tension. En revanche, semblent peu satisfaisants d'une part le coût élevé de la construction, et d'autre part les problèmes d'évacuation de la chaleur vers l'ex-

térieur, chaleur qui doit traverser les chemises plasti-

ques formant le revêtement intérieur du bâti.

On connaît aussi, d'après le brevet DE N 38 15 427, un moteur de ce type et ayant cette utilisation, dans

lequel un bâti de moteur, blindé, est entouré d'une enve-

loppe en un matériau non conducteur de l'électricité, des fentes d'air de refroidissement s'étendant entre cette enveloppe et une partie centrale du bâti. L'enveloppe

réalise un blindage efficace de toutes les pièces métal-

liques du moteur auxquelles une tension risquerait d'être appliquée dans le cas d'une éventuelle dégradation de l'isolation, ce qui conduit à une meilleure protection

contre les contacts. De plus, on est assuré d'une évacua-

tion efficace de la chaleur grâce aux fentes d'air de

refroidissement qui s'étendent entre l'enveloppe exté-

rieure et la partie centrale du bâti.

Avec ce moteur, qui certes a donné d'excellents résultats, et bien que l'on soit assuré d'une évacuation de chaleur qui satisfasse aux exigences, le coût de la

construction est encore élevé.

Un moteur utilisé en particulier aux Etats-Unis

d'Amérique, en grand nombre, en tant que moteur d'entraî-

nement pour pompes électriques portatives et pompes sub-

mersibles, comportant un bâti de moteur blindé et pouvant être mis au potentiel de la terre, est décrit dans un prospectus de la demanderesse. Ce moteur, qui possède une

boîte de jonction et de commutation, qui dépasse latéra-

lement du bâti de moteur, est lourd et difficile à manier,

et sa fabrication est exceptionnellement onéreuse.

Le but qui est à la base de l'invention concerne

donc la mise à disposition d'un moteur électrique, des-

tiné en particulier à l'entraînement de pompes électri-

ques portatives ou de pompes submersibles, qui soit sim-

ple à monter et économique à fabriquer.

Ce but est atteint par un moteur électrique qui pos- sède un bâti de moteur, blindé, fermé des deux côtés par des flasques, et pouvant, dans le cadre d'une utilisation conforme, être mis au potentiel de la terre, moteur logeant un stator en position fixe, et un rotor, avec un

arbre de rotor, logé en rotation dans la zone des flas-

ques, et sortant des deux côtés du bâti de moteur, o, sur le côté opposé à la sortie, à l'extérieur du bâti de

moteur, sur l'arbre du rotor, est disposée, fixe en rota-

tion, une roue de ventilateur qui est recouverte par une chape comportant au moins un orifice d'aspiration d'air

de refroidissement, chape qui entoure la flasque immé-

diatement voisine, avec formation de chemins d'évacuation de l'air de refroidissement, ouverts vers le côté sortie,

et qui dévie sur les zones du bâti de moteur qui entou-

rent le stator et le rotor l'air de refroidissement refoulé par la roue de ventilateur, et dans lequel en

outre, sur le côté du rotor opposé à la sortie, à l'in-

térieur du bâti de moteur, est disposée une platine à travers laquelle s'étend l'arbre du rotor, et qui loge

des éléments de raccordement et de commutation électri-

ques, disposés en position périphérique par rapport à

l'arbre du rotor, et dans lequel des conduites d'alimen-

tation électrique sont dirigées vers l'extérieur, en sortant du bâti de moteur, en passant par des traversées

réalisées d'une manière résistant à la pression.

Un moteur ainsi conçu est facile à monter, sa fabri-

cation est économique et il est facile à manipuler. Avan-

tageusement, une partie centrale du bâti de moteur est pourvue de nervures de refroidissement, qui courent dans

la direction longitudinale du bâti et dépassent radiale-

ment du bâti, nervures qui sont disposées à une certaine

distance les unes des autres dans le sens périphérique.

Ces nervures de refroidissement forment d'une certaine manière des canaux de guidage de 1 'air de refroidissement et contribuent en outre à une forte augmentation de l'air

des surfaces extérieures balayées par l'air de refroidis-

sement, ce qui se traduit aussi par une évacuation très

efficace de la chaleur.

Dans ce moteur, s'est révélée particulièrement avan-

tageuse la disposition des éléments de raccordement et de commutation électrique sur la périphérie de l'arbre du rotor, sur la platine logée à l'intérieur du bâti du moteur. Ce qui précède s'applique en particulier quand

la platine est disposée, selon une autre forme de réali-

sation, entre une partie centrale du bâti du moteur et

la flasque opposée au côté sortie.

Une autre forme de réalisation intéressante de l'invention prévoit que les traversées de ligne, à l'épreuve de la pression, traversent la flasque opposée au côté sortie. Ces traversées comportent avantageusement des évidements, qui s'élargissent vers l'espace intérieur du bâti du moteur, évidements qui sont remplis d'une

masse de remplissage, qui entoure les lignes d'alimenta-

tion électrique qui les traversent, en offrant ainsi un

degré élevé de sécurité quand des déflagrations se pro-

duisent à l'intérieur du bâti du moteur. Lors du refoule-

ment de fluides explosifs, on ne peut jamais garantir avec sécurité l'absence de déflagrations de ce type, car les traversées de l'arbre du rotor ne peuvent empêcher avec une sécurité absolue la pénétration progressive de

ces substances dans le bâti du moteur.

Une autre forme de réalisation prévoit de rapporter une cavité de câblage contre la flasque opposée au côté sortie du moteur, et d'introduire dans cette cavité un

câble électrique ayant subi une compensation de traction.

Avantageusement, la cavité de câblage se trouve au-dessus d'une poignée, rapportée contre une partie centrale du bâti du moteur, en dépassant latéralement de ce dernier, et, grâce à la poignée, le câble compensé en traction est introduit dans la cavité de câblage. A sa partie supérieure, la cavité de câblage peut être obturée par

la chape qui recouvre la roue de ventilateur.

Une autre forme de réalisation prévoit que les élé-

ments de commutation disposés sur la platine comportent

chacun un commutateur et un interrupteur, qui sont con-

çus comme des touches à effleurement, et dont chacun peut être manoeuvré par l'intermédiaire d'un palpeur, qui passe dans un guidage longitudinal de la flasque opposée au côté sortie du moteur, et dont chacun est relié à un

bouton-poussoir, logé dans un évidement de la chape.

Ou bien encore, toujours selon une autre forme de réalisation, on peut disposer aussi sur la platine un

régulateur de vitesse de rotation, qui peut être manoeu-

vré à l'aide d'un arbre relié à un bouton tournant, arbre qui s'étend à travers un trou aménagé dans la flasque

opposée au côté sortie du moteur.

Comme les moyens de manoeuvre des touches à effleu-

rement et du régulateur de vitesse de rotation doivent nécessairement aussi être guidés vers l'extérieur, ces derniers sont pourvus, d'une manière qui ici n'est pas intéressante dans le détail, de moyens d'étanchéité, et aussi de moyens permettant de revenir à une position de

repos. De plus, il s'est révélé avantageux que les pal-

peurs, logés dans des guidages longitudinaux et pouvant subir un mouvement longitudinal, ainsi que l'arbre logé en rotation dans un alésage, présentent, pour manoeuvrer le régulateur de vitesse de rotation, et pour avoir une distance de fuite aussi grande que possible, une grande

étendue longitudinale.

Enfin, le moteur selon l'invention est aussi équipé d'un déclencheur à minimum de tension, qui coupe le

moteur en cas de panne de courant, déclencheur qui avan-

tageusement peut aussi être disposé sur la platine, et garantit que, après une panne de courant, et dans le cas d'un retour brutal du courant, le moteur ne va pas démar- rer d'une manière intempestive, mais que, après toute interruption provoquée par une panne de courant, il a

besoin d'un réenclenchement volontaire.

Une forme de réalisation de l'invention est présen-

tée dans les dessins ci-joints et va être expliquée ci-

après; dessin schématique dans lequel: La Figure 1 présente le moteur, avec une poignée

rapportée latéralement, selon une vue latérale correspon-

dant à la position d'utilisation, La Figure 2 présente le moteur en vue de dessus par rapport à la Figure 1, La Figure 3 présente une vue en coupe longitudinale centrale dumoteur, selon la ligne III-III de la Figure 2,

La Figure 4 présente une coupe longitudinale cen-

trale du moteur, tournée de 90 par rapport à la Figure 3 et selon la ligne IV-IV, et La Figure 5 présente une coupe partielle, selon la ligne V-V de la Figure 2, à travers la chape et la zone du palier d'un palpeur dans un guidage longitudinal, dans

la flasque opposée au côté sortie du moteur.

Pour ce qui est de l'exemple de réalisation présenté sur le dessin, il s'agit d'un moteur électrique 10, conçu comme un moteur universel, destiné à entraîner une pompe électrique portative, non représentée, dont le bâti de moteur 11, fabriqué par exemple en fonte d'aluminium, est constitué d'une partie centrale de bâti 12, tubulaire, et de deux flasques 13, 14 qui délimitent cette dernière au niveau des deux extrémités frontales. La flasque 13 côté sortie est rapportée d'une manière monobloc à la partie centrale 12 du bâti, et l'autre flasque 14 est, d'une manière connue, insérée dans un évidement 15, côté frontal, de la partie centrale 12 du bâti, et est vissée à cette dernière d'une manière qu'il n'est pas nécessaire de décrire ici plus en détail. A l'intérieur de la pièce centrale 12 du bâti est logé un stator 18, qui est fixé à l'aide de boulons filetés 19, qui vont presque jusqu'à

la flasque 13 côté sortie.

Une ancre 20, qui d'une manière concentrique est délimitée par le stator 18, est logée en rotation à l'aide d'un arbre moteur 22, qui sort des deux côtés du bâti de moteur 11, et d'un palier 23, 24, logé dans l'une des flasques 13, 14. Côté sortie, l'arbre moteur, avec un bout d'arbre 25, traverse un moyeu 26 de la flasque 13, rapportée d'une manière monobloc à la partie centrale 12 du bâti. L'extrémité libre du bout d'arbre 25 côté sortie de l'arbre moteur 22 est équipée d'un dispositif d'accouplement rapide 27, qui ne va pas être décrit ici

plus en détail, destiné à accoupler l'arbre d'entraine-

ment d'une pompe électrique portative non représentée. A partir de la flasque côté sortie 13, et sur le côté

opposé à la partie centrale 12 du bâti, s'étend un blin-

dage 28, qui, par le dispositif d'accouplement rapide 27, délimite le bout d'arbre 25 côté sortie, et dépasse

de ce dispositif.

Sur le côté opposé au bout d'arbre 25 côté sortie, l'arbre moteur 22 traverse un moyeu 30 de la flasque 24, qui sur ce côté délimite la partie centrale 12 du bâti,

et une roue de ventilateur 32 est, pour assurer le refou-

lement d'air de refroidissement, logée sur un bout d'arbre 31 qui dépasse de la flasque 14. La roue de ventilateur 32 est recouverte par une chape 34, sur le côté opposé à la flasque 14 mentionnée ci-dessus, chape qui comporte plusieurs orifices d'aspiration d'air 35 et qui, pour sa

part, recouvre la flasque 14 voisine de la roue de ven-

tilateur 32. Au moins sur deux côtés opposés l'un à l'autre, des voies d'évacuation 36, dirigées axialement entre la flasque 14 et la chape 34, sont prévues pour

l'air de refroidissement refoulé par la roue de ventila-

teur 32. Dans la zone de ces voies d'évacuation 36 de l'air de refroidissement, dont chacune s'étend sur un angle d'environ 120 , la partie centrale 12 du bâti est pourvue de nervures de refroidissement 37, qui courent dans la direction longitudinale du bâti et dépassent radialement, nervures qui sont situées à une certaine distance périphérique les unes des autres et qui vont jusqu'à la flasque 14, rapportée d'une manière monobloc

à la partie centrale 12 du bâti. Dans cette zone péri-

phérique, et comme on le voit sur la Figure 4, le stator 18 s'appuie directement contre la partie centrale 12 du bâti. On est ainsi assuré d'une bonne évacuation de la chaleur. Sur le côté de l'ancre 20 dirigé vers la roue de ventilateur 32 se trouve un dispositif d'inversion de courant 40, comportant un collecteur logé sur l'arbre moteur 20, fixe en rotation, coaxialement par rapport à

l'ancre 20. Le dispositif d'inversion du courant 40 com-

porte, sur le côté intérieur du bâti, des porte-balais

42 fixés au stator 18, et comportant des balais en char-

bon 43 qui s'appuient contre le collecteur 41.

Entre la partie centrale 12 du bâti et le flasque 14 côté roue de ventilateur, une platine 15 est logée à

l'intérieur du bâti du moteur 11, platine qui est traver-

sée par l'arbre moteur 22, logé en rotation, côté roue de ventilateur, dans la flasque voisine 14. La platine

14 comporte un moyeu 30, en saillie par rapport au dis-

positif d'inversion du courant, moyeu qui va jusqu'à la zone de la platine 45. Sur la platine 45 sont disposés, d'une manière périphérique par rapport à l'arbre moteur 22 et du moyeu 30, qui entoure ce dernier, de la flasque 14 côté ventilateur, des éléments de raccordement et de

connexion du moteur 10. Ces éléments de connexion compor-

tent chacun un commutateur et un interrupteur 46, 47, conçus sous forme de touches à effleurement, et un régulateur de vitesse de rotation 48, et de plus un déclencheur à minimum de tension, non représenté, qui, en cas de panne de courant, coupe le moteur 10 et en empêche un réenclenchement automatique lors du retour du courant. Le commutateur et l'interrupteur 46, 47 sont chacun pourvus d'un contact à fiche et des lignes d'alimentation électrique 50 sont reliées à ces derniers, lignes qui sortent du bâti du moteur 11 grâce à des traversées 51, à l'épreuve de la pression, aménagées dans la flasque 14

côté roue de ventilateur. Pour ce qui est de ces traver-

sées 51, il s'agit d'évidements qui traversent axialement la flasque, évidements qui s'élargissent vers l'intérieur du bâti et qui sont remplis d'une masse de remplissage,

dans laquelle sont noyées les lignes d'alimentation élec-

trique. Ces lignes d'alimentation électrique débouchent dans une boite de câblage 52, qui va être décrite plus

en détail ci-après.

La manoeuvre du commutateur 46 et de l'interrupteur

47 s'effectue dans l'un et l'autre cas à l'aide d'un pal-

peur 53, 54, s'étendant dans le sens longitudinal, et qui est logé dans des guides longitudinaux, qui traversent la flasque 14 côté roue de ventilateur, ainsi que la

chape 34, qui recouvre cette dernière et la roue de ven-

tilateur 32, et qui sont reliés à des boutons-poussoirs 57, 58, logés dans la zone des évidements supérieurs 55, 56 de la chape 34. Ces palpeurs sont chacun étanchés,

vers l'intérieur du bâti, à l'aide d'une bague d'étan-

chéité 59, disposée dans la zone de la chape du bâti, et un ressort prétendu 60 agit sur chacun d'eux, dans la

direction opposée à leur direction de manoeuvre.

La manoeuvre du régulateur de vitesse de rotation 48 s'effectue à l'aide d'un arbre 62, monté en rotation, lui aussi logé dans un trou longitudinal traversant la flasque 14, arbre qui d'une part est relié à un bouton tournant 64, disposé dans un évidement supérieur 63 de la chape 34, et est étanché, dans la zone du trou, à

l'aide d'un joint torique 65.

Dans la zone située entre les segments pourvus de

nervures de refroidissement longitudinales 37, une poi-

gnée 68, en saillie latérale, est rapportée à la partie centrale 12 du bâti, comportant la flasque 13 rapportée d'une manière monobloc, poignée par laquelle passe une traversée de câble 69, dans laquelle est logé un câble d'alimentation 70 à compensation de traction. La flasque 14, côté roue de ventilateur, possède, dans la zone de la poignée en saillie latérale par rapport à la partie centrale du bâti, un espace de câblage rapporté 52, dans

lequel est inséré le câble d'alimentation 70 à compensa-

tion de traction, et dans lequel se trouvent des bornes

71 auxquelles sont reliées d'une part les lignes électri-

ques du câble d'alimentation 70, et d'autre part les lignes d'alimentation électrique 50 sortant du bâti du moteur. A la partie supérieure, la cavité de câblage 52

est délimitée par un recouvrement 72, en saillie laté-

rale par rapport à la chape 34, et ce recouvrement est relié à demeure, par des vissages, et d'une manière qui ne va pas être décrite ici plus en détail, à des pièces

de la flasque 14 mentionnée plus haut.

Pour ce qui est du moteur 10 présenté à titre

d'exemple de réalisation, il s'agit d'un moteur univer-

sel, à aération par l'extérieur, dont le bâti de moteur

métallique 11 peut, dans le cadre d'une utilisation con-

forme, être mis au potentiel de la terre. Dans ce but,

et à hauteur du point d'insertion du câble dans la poi-

gnée 68, on a une borne de raccordement 74, rapportée en-dessous de cette dernière, pour permettre d'appliquer ll le potentiel de terre. Dans le cadre d'une utilisation conforme, l'arbre moteur est relié, par l'intermédiaire du dispositif d'accouplement rapide 27, à l'arbre d'entraînement, non représenté, d'une pompe électrique portative. En cours d'utilisation, la roue de ventila- teur 32, opposée au côté sortie du moteur 10, aspire de l'air de refroidissement, par les orifices d'entrée d'air de refroidissement 35 aménagés dans la chape 34, air de

refroidissement qui, en passant par les voies d'évacua-

tion, dirigées axialement, et que l'on voit en particu-

lier sur la Figure 4, est guidé le long du bâti de moteur 11, dans la zone des nervures de refroidissement 37 qui dépassent de la partie centrale 12 du bâti. Pour ce qui est des nervures de refroidissement 37, disposées à

distance les unes des autres dans la direction périphé-

rique et courant dans la direction longitudinale du bâti, des canaux d'air de refroidissement s'étendent d'une certaine manière à l'extérieur de la partie centrale 12 du bâti, canaux qui garantissent un bon

guidage de l'air de refroidissement et, grâce à l'aug-

mentationde l'aire, réalisée par les nervures de refroi-

dissement 37, garantissent une évacuation efficace de la chaleur. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux

formes de réalisation ci-dessus décrites et représen-

tées, à partir desquelles on pourra prévoir d'autres formes et d'autres modes de réalisation, sans pour autant

sortir du cadre de l'invention.

Claims (11)

Revendications

1. Moteur électrique, en particulier moteur d'entrainement pour une pompe électrique portative ou une pompe submersible, comportant un bâti de moteur (11), blindé, délimité des deux côtés par des flasques (13, 14) et auquel, dans le cadre d'une utilisation conforme, on peut appliquer le potentiel de la terre, bâti de moteur dans lequel sont logés un stator (18) en position fixe, et un rotor (20), muni d'un arbre de rotor (22), logé en rotation dans la zone des flasques (13, 14) et

sortant des deux côtés du bâti de moteur (11), et compor-

tant une roue de ventilateur (32), montée fixe en rota-

tion sur le côté, opposé à la sortie, à l'extérieur du

bâti de moteur (11), roue de ventilateur qui est recou-

verte d'une chape (34), présentant au moins un orifice d'aspiration d'air de refroidissement (35), chape qui

entoure la flasque immédiatement voisine (14), en for-

mant des voies d'évacuation (36) de l'air de refroidis-

sement, ouvertes vers le côté sortie, et qui dévie l'air de refroidissement, refoulé par la roue de ventilateur (32), côté sortie sur les zones du bâti de moteur (11) qui entourent le stator (18) et le rotor (20), ainsi qu'une platine (45), disposée sur la face du rotor (20) opposée à la sortie, à l'intérieur du bâti de moteur (11), platine traversée par l'arbre de rotor (22), et qui loge des éléments de raccordement et de commutation électrique (46, 47), disposés d'une manière périphérique

par rapport à l'arbre de rotor (22), ainsi que des tra-

versées (51), conçues à l'épreuve de la pression, par lesquelles les lignes d'alimentation électrique (50)

sont guidées vers l'extérieur du bâti du moteur (11).

2. Moteur électrique selon la revendication 1, caractérisé en ce que des nervures de refroidissement (37), courant dans le sens longitudinal du bâti du moteur (11) à une certaine distance les unes des autres dans le sens périphérique dépassent radialement d'une partie

centrale (12) du bâti.

3. Moteur électrique selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la platine (45), avec les éléments de raccordement et de commutation électrique (46, 47) disposés d'une manière périphérique par rapport à l'arbre du rotor (22), est logée entre une partie centrale (12) du bâti et la flasque (14) opposée au côté sortie du

moteur (10).

4. Moteur électrique selon l'une des revendications

1 à 3, caractérisé en ce que les traversées (51), à l'épreuve de la pression, traversent la flasque (14)

opposée au côté sortie.

5. Moteur électrique selon l'une des revendications

1 à 4, caractérisé en ce que les traversées (51) à l'épreuve de la pression comportent des évidements qui s'élargissent vers l'intérieur du bâti du moteur (11), évidements qui sont remplis d'une masse de remplissage,

qui entoure les conduites électriques qui les traversent.

6. Moteur électrique selon l'une des revendications

1 à 5, caractérisé en ce qu'une cavité de câblage (52) est rapportée à la flasque opposée au côté sortie du

moteur, un câble électrique (70) à compensation de trac-

tion étant inséré dans cette cavité.

7. Moteur électrique selon la revendication 6, carac-

térisé en ce qu'une poignée (68) se trouve au-dessus d'une partie centrale (12) du bâti de moteur (11), rapportée en saillie latérale par rapport à cette dernière, et que le câble à compensation de traction est, par la poignée (68), inséré dans la cavité de câblage, cette dernière étant, à sa partie supérieure, délimitée par la chape

qui recouvre la roue de ventilateur.

8. Moteur électrique selon l'une des revendications

1 à 7, caractérisé en ce que les éléments de commutation

disposés sur la platine (45) comportent chacun un commu-

tateur et un interrupteur (46, 47), qui sont conçus comme des touches à effleurement, et dont chacun peut être manoeuvré à l'aide d'un palpeur (53, 54), qui traverse un guide longitudinal de la flasque (44) opposée au côté sortie du moteur (10), et dont chacun est relié à un bouton- poussoir (57, 58), logé dans un évidement de la

chape (34).

9. Moteur électrique selon l'une des revendications

1 à 8, caractérisé en ce qu'un régulateur de vitesse de rotation (48) est disposé sur la platine (45) et peut

être manoeuvré à l'aide d'un arbre (62), relié à un bou-

ton tournant (64), arbre qui traverse un trou aménagé dans la flasque (14) opposée au côté sortie du moteur (10).

10. Moteur électrique selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que les palpeurs (53, 54) logés dans des guides longitudinaux et pouvant subir un déplacement longitudinal, et l'arbre (62), logé en rotation dans un

trou, présentent, pour permettre la manoeuvre du régula-

teur de vitesse de rotation, et pour avoir des distances de fuite aussi grandes que possible, une grande étendue longitudinale.

11. Moteur électrique selon l'une des revendica-

tions 1 à 10, caractérisé par un déclencheur à minimum de tension, qui, en cas de panne de courant, coupe le

moteur (10).