FR2733000A1 - Perfectionnements aux dispositifs de fermeture a enroulement - Google Patents

Abstract

Le tambour pour l'enroulement des lames (10) du tablier est formé par deux arbres superposés (2 et 3) dont l'un (2) est entraîné positivement par le mécanisme de manoeuvre du store tandis que l'autre (3) est lié cinématiquement au premier par des câbles (4) qui par glissement le laissent libre de tourner à une vitesse différente. Des poulies étagées (6a, 6b, 6c) associées à des embouts (60, 61, 62) de longueurs différentes évitent tout contact entre les couches ou spires d'enroulement du tablier.

Description

a présente invention a trait aux stores, volets roulants et autres

dispositifs de fermeture comprenant un tablier déformable propre à s'en-

vider sur un tambour d'enroulement actionné en rotation par un mécanisme

de manoeuvre.

On sait que dans les dispositifs de fermeture de ce type, le tam- bour d'enroulement est constitué par une pièce à profil cylindrique qui

est rendu solidaire, suivant l'une de ses génératrices, du bord supé-

rieur du tablier de façon à ce que celui-ci s'enroule régulièrement en formant des couches successives. On conçoit que lorsque le tablier se trouve en position de pleine ouverture en étant complètement envidé sur le tambour, on obtient un ensemble à section circulaire qui présente un

diamètre relativement grand et qui est généralement enfermé à l'inté-

rieur d'un coffre placé, suivant les cas, à l'intérieur ou à l'extérieur

du local.

Un tel coffre détermine en conséquence une saillie disgracieuse, d'encombrement important, qu'il est difficile et même le plus souvent

impossible de dissimuler.

C'est à cet inconvénient pratique qu'entend remédier la présente invention. Suivant l'invention, le tambour d'enroulement est formé par deux arbres parallèles qui sont orientés transversalement en superposition substantiellement suivant l'axe du tablier. L'un de ces deux arbres est

réuni au bord supérieur du tablier, tandis que l'autre est lié cinémati-

quement au premier arbre, tout en étant libre de tourner à une vitesse de rotation légèrement différente. Dans ces conditions, l'actionnement du mécanisme de manoeuvre fait que le tablier s'enroule simultanément

sur les deux arbres superposés, des moyens de séparation étant avanta-

geusement prévus pour que les couches successives d'envidage ne viennent

pas au contact les unes des autres.

On conçoit que les deux arbres qui constituent le tambour d'enrou-

lement sont susceptibles d'être positlonnés à une distance telle l'un de l'autre qu'on réalise finalement un enroulement qui s'étend suivant un profil général substantiellement rectangulaire en section, propre à être aisément logé dans l'embrasure de l'ouverture destinée à être occultée par le dispositif de fermeture considéré, sans faire saillie de part ou

d'autre de ladite embrasure.

Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux com-

prendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avan-

tages qu'elle est susceptible de procurer: Fig. 1 est une vue schématique en perspective illustrant l'agencement général d'un store à lames articulées établi conformément à l'invention.

Fig. 2 est une coupe transversale à plus grande échelle mon-

trant le tambour d'enroulement du store suivant fig. 1 à la position

d'ouverture totale du tablier.

Fig. 3 est une coupe verticale suivant le plan indiqué en III-III en fig. 2; sur cette figure, on a fait apparaître en II-II le

plan de coupe de fig. 2.

Fig. 4, 5 et 6 sont des coupes de détail montrant le guidage

latéral des différentes lames du store.

Fig. 7 représente une variante de mise en oeuvre de l'inven-

tion. Fig. 8, 9 et 10 illustrent schématiquement le guidage des

lames dans la variante suivant fig. 7.

Le dispositif de fermeture représenté en fig. 1 est formé par un store dont le tablier 1 est constitué, à la façon en soi connue, par une série de lames horizontales 10 en matière plastique, assemblées les unes aux autres par leurs bords horizontaux à l'aide d'un système articulé

qui les laisse libres de s'orienter différemment dans un plan vertical.

Le tambour destiné à l'envidage de ce tablier 1 est constitué par

deux arbres horizontaux 2 et 3 supportés par un bâti fixe (non repré-

senté) de façon à se trouver disposés l'un au-dessous de l'autre suivant l'axe vertical dudit tablier 1. Sur l'arbre inférieur 2 est fixée l'une des extrémités de deux câbles 4 qui, après quelques spires enroulées sur ledit arbre 2, s'élèvent à la verticale pour passer par dessus l'arbre supérieur 3, redescendre pour être renvoyés par l'arbre 2, et monter à nouveau pour passer par dessus l'arbre 3 qui les renvoie en direction du bord supérieur du tablier 1, l'extrémité libre de chaque câble 4 étant

finalement arrimée à la lame supérieure 10 dudit tablier.

A l'arbre inférieur 2 est associé un mécanisme de manoeuvre en rotation qui, dans le cas envisagé, est formé par un moto-réducteur électrique 5. On comprend que lorsque celui est mis en fonctionnement dans le sens de rotation convenable, l'envidage des câbles 4 sur l'arbre inférieur 2 va provoquer l'envidage correspondant du tablier 1, les lames 10 de celui-ci étant obligées de suivre le cheminement desdits

câbles et de s'enrouler successivement sur les deux arbres 2 et 3, les-

quels constituent ainsi le tambour d'enroulement du tablier.

On notera que si au cours de cet envidage la vitesse de rotation de l'arbre inférieur 2 lié au moto-réducteur 5 reste évidemment constante, celle de l'arbre supérieur 3 varie en fonction du nombre de couches ou spires formées sur sa périphérie par les lames 10 du tablier 1. C'est la raison pour laquelle la liaison entre les deux arbres 2 et 3 est opérée à l'aide des deux câbles 4 qui, par glissement, permettent à l'arbre supérieur 3 de tourner à une vitesse légèrement différente de celle de l'arbre 2, tout en étant entraîné par friction pour accompagner en

quelque sorte le tablier 1.

Il va cependant de soi que ce mode de liaison angulaire "glissante" ménagé entre les deux arbres 2 et 3 est susceptible d'être remplacé par tout autre système approprié, notamment par un mécanisme limiteur de couple. Il convient par ailleurs d'observer que si pour le déroulement du tablier (occultation de l'ouverture à laquelle le store est associé) le sens de rotation du moto-réducteur 5 est inversé, la descente dudit tablier 1 s'effectue sous l'effet du poids de la barre de charge 11 prévue à l'extrémité inférieure de ce tablier. L'effet de gravité serait

toutefois insuffisant pour assurer la descente dans le cas o les cou-

ches de lames enroulées sur les deux arbres 2 et 3 seraient jointives,

l'effet de friction étant alors trop élevé.

Aussi est-il en pratique indispensable de faire comporter au dis-

positif des moyens de séparation aptes à éviter le contact mutuel des

couches ou spires de lames enroulées sur les arbres.

Dans la forme de réalisation envisagée en fig. 1 à 6, le résultat désiré est obtenu en faisant comporter à chacun des arbres 2 et 3 deux poulies étagées 6 qui sont montées folles sur l'arbre envisagé, tout en étant retenues axialement en place au voisinage d'une des extrémités de celui-ci; comme plus particulièrement montré en fig. 3, chaque poulie 6 est en fait formée par trois flasques indépendants 6a, 6b et 6c dont les diamètres vont en croissant. Par ailleurs, on a fixé aux extrémités des lames 10 du tablier 1 trois types d'embouts 60, 61 et 62 qui diffèrent entre eux par leur longueur; comme montré en fig. 1, sur une hauteur dl du tablier 1, les lames 10 sont équipées d'embouts courts 60, sur une

hauteur d2 d'embouts moyens 61 et sur une hauteur d3 d'embouts longs 62.

Fig. 4, 5 et 6 font bien apparaître que quelle que soit la longueur

de leur partie dépassante, les différents embouts 60,61 et 62 sont con-

venablement guidés par une entretoise ou cloison perforée 70 prévue dans

les deux coulisses latérales 7 du dispositif de store.

On conçoit qu'au cours de l'envidage du tablier 1 lors de la rota-

tion des deux arbres 2 et 3, les embouts 60 viennent en premier lieu au contact des flasques 6a à petit diamètre des poulies étagées 6; puis ce sont les embouts 6b qui à leur tour prennent appui contre les flasques 6b, les embouts longs 62 venant en fin d'envidage porter contre les flasques 6c à grand diamètre, le tout comme montré en fig. 2 et 3. On conçoit que moyennant un dimensionnement convenable des embouts en épaisseur et un calcul exact du positionnement de ces embouts sur les lames 10 du tablier, on évite toute friction entre les couches de lames enroulées sur les deux arbres 2 et 3. Le déroulement du tablier 1 est ainsi susceptible d'être effectué sans heurt, de la même manière que

dans les dispositifs de store classiques.

Un résultat équivalent est obtenu en dotant les extrémités des lames 10 d'embouts établis par séries de longueurs différentes et pourvus de galets 80, 81 et 82 de diamètres différents (cf. fig. 7), lesquels galets viennent rouler contre des pistes indépendantes 8a, 8b et 8c de même diamètre, montées folles à chacune des extrémités des

arbres 2 et 3.

Fig. 8, 9 et 10 illustrent le quidage latéral des bords verticaux du tablier 1 à l'aide de coulisses 9 à profil intérieur étagé, propres à offrir trois chemins de roulement différents aux galets terminaux 80, 81

et 82.

Quel que soit l'agencement des moyens de séparation, on comprend qu'en calculant convenablement l'entre-axe séparant les deux arbres 2 et 3 en fonction de la hauteur totale du tablier 1, on peut finalement obtenir que ce dernier s'enroule en définissant un ensemble à section substantiellement rectangulaire, propre à être enfermé à l'intérieur d'un coffre dont la largeur ne dépasse pas l'épaisseur de l'embrasure

destinée à recevoir ledit coffre, comme clairement illustré en fig. 2.

Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a

été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les

détails d'exécution décrits par tous autres équivalents.

Claims (5)

REVENDICATiONS R E V E N D I C A T I O N S

1. Dispositif de fermeture du type des stores, volets roulants et similaires, comprenant un tablier déformable (1) propre à s'envider sur

un tambour d'enroulement actionné en rotation par un mécanisme de ma-

noeuvre (5), caractérisé en ce que le tambour d'enroulement est formé par deux arbres parallèles (2 et 3) qui sont orientés transversalement en superposition substantiellement dans l'axe du tablier (1) et dont l'un (2), réuni au bord supérieur dudit tablier, est entrainé par le

mécanisme de manoeuvre (5) tandis que l'autre (3) est lié cinémati-

quement au premier tout en étant libre de tourner à une vitesse de rota-

tion légèrement différente.

2. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la liaison cinématique entre les deux arbres (2 et 3) est opérée à l'aide d'au moins un câble (4) dont une extrémité est arrimée à l'arbre (2) qui est entraîné par le mécanisme de manoeuvre (5) tandis que l'extrémité opposée est rendue solidaire du bord supérieur du tablier (1) après être

passé sur le second arbre (2) en vue de l'entraîner par friction.

3. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2,

caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de séparation aptes à éviter tout contact entre les couches successives du tablier (1) envidées sur

l'un et l'autre des arbres (2 et 3) qui forment le tambour d'enroule-

ment.

4. Dispositif suivant la revendication 3, du genre dans lequel le tablier (1) est constitué par des lames articulées (10), caractérisé en ce que les moyens de séparation comprennent d'une part des embouts (60, 61, 62) qui présentent des longueurs différentes et qui sont fixés aux extrémités des lames (10) de façon à dépasser de celles-ci, d'autre part des poulies étagées (6) prévues aux extrémités des deux arbres (2 et 3) de façon à ce que leurs flasques de diamètres différents (6a, 6b, 6c)

forment sélectlvement appuis pour les embouts précités.

5. Dispositif suivant la revendication 3, du genre dans lequel le tablier (1) est constitué par des lames articulées (10), caractérisé en ce que les moyens de séparation comprennent d'une part des galets de

diamètres différents (80, 81, 82) montés à des positions axiales diffé-

rentes en bout des lames (10), d'autre part des pistes indépendantes (8a, 8b, 8c) portées par les extrémités des arbres (2 et 3) pour former

sélectivement appuis pour lesdits galets.