FR2730760A1 - Volet roulant pour porte, fenetre ou analogue - Google Patents

Abstract

L'invention a trait à un volet roulant pour porte, fenêtre ou analogue comprenant un tablier composé d'une juxtaposition de lames au moins articulées les unes par rapport aux autres et dont les extrémités viennent se déplacer dans des coulisses latérales, la lame finale (4) de ce tablier reposant, en position déployée de ce dernier, sur un seuil. Ce volet roulant est caractérisé en ce que ladite lame finale (4) comporte, au moins, un organe d'appui (13) dont la hauteur saillante (14), par rapport au chant inférieur (15) de ladite lame finale (4), est réglable. Cette invention trouvera son application dans le domaine des volets roulants en général.

Description

L'invention concerne un volet roulant pour porte, fenêtre ou analogue

comprenant un tablier composé d'une juxtaposition de lames au moins articulées les unes par rapport aux autres et dont les extrémités latérales viennent se déplacer dans des coulisses latérales, la lame finale de ce tablier reposant, en position déployée de ce dernier, sur un seuil ou analogue. La présente invention trouvera son application dans le domaine des

volets roulants.

En fait, l'on connaît déjà de nombreux volets roulants répondant à la

description ci-dessus. Plus particulièrement, de tels volets roulants

comportent un tablier qui vient s'enrouler autour d'un arbre d'enroulement généralement logé dans un caisson renfermant l'ensemble du mécanisme d'entraînement dudit volet roulant. Ce tablier est composé par des lames reliées par l'intermédiaire de moyens d'articulations qui, par ailleurs, sont souvent de nature télescopique permettant de conférer audit tablier une

position ajourée.

Que ce soit en cours de déploiement ou de repliement du tablier, les extrémités de ces lames viennent se déplacer dans des coulisses latérales qui sont, soit fixées sur les tableaux correspondant à l'ouverture dans la construction venant définir la porte, fenêtre ou analogue, soit elles sont rapportées, en applique, sur les montants du cadre dormant de ladite porte,

fenêtre ou autre.

Par ailleurs, en position totalement déployée, la lame finale du tablier repose sur un seuil que constitue substantiellement et de manière fréquente

l'appui de la fenêtre ou analogue.

A ce propos, ce seuil n'est pas forcément d'équerre par rapport aux tableaux de l'ouverture et, par conséquent, par rapport à l'axe du tablier ou, même, présente des défauts de planéité ce qui engendre un certain nombre d'inconvénients, notamment du point de vue du fonctionnement du volet

roulant.

Tout particulièrement, un défaut d'équerrage aura tendance à se répercuter sur l'intégralité du tablier lorsque celui-ci est amené dans une position totalement déployée de telle sorte que les différentes lames soient jointives les unes par rapport aux autres. Cela peut engendrer des décalages longitudinaux des lames les unes par rapport aux autres et créer, de ce fait, des blocages à l'intérieur du caisson. En outre, au cas o le volet roulant est équipé de verrous automatiques venant relier la première lame du tablier à l'arbre d'enroulement et ayant pour fonction d'empêcher la remontée dudit tablier à l'intérieur du caisson sous l'action d'une poussée qui lui serait appliquée directement, ces verrous automatiques, généralement au nombre de deux disposés à chaque extrémité latérale du tablier, ne peuvent remplir convenablement leur fonction, tout au moins l'un d'entre eux, en cas de

défaut d'équerrage marqué.

En cas de défaut de planéité de ce seuil, tout particulièrement lorsque celui-ci est de forme convexe de sorte qu'il offre une zone d'appui se situant, sensiblement, dans la partie médiane de la lame finale, celle- ci vient se cintrer sous le poids dudit tablier et, tout particulièrement, sous la

pression exercée, latéralement, sur ce dernier, par les verrous automatiques.

En fait, ce cintrage de la lame finale engendre une déformation de l'intégralité du tablier en formant une succession de ventres et de creux ce qui, bien évidemment, a des répercussions sur la tenue mécanique dudit

tablier, mais, en outre, le rend particulièrement inesthétique.

La présente invention se propose d'apporter une solution à l'ensemble des inconvénients précités, ceci en donnant la possibilité au monteur ou à l'usager d'intervenir sur la qualité de l'appui de la lame finale sur un seuil

de porte, fenêtre ou analogue.

A cet effet, l'invention concerne un volet roulant pour porte, fenêtre ou analogue, comprenant un tablier composé d'une juxtaposition de lames au moins articulées les unes par rapport aux autres et dont les extrémités viennent se déplacer dans des coulisses latérales, la lame finale de ce tablier reposant, en position déployée de ce dernier, sur un seuil, caractérisé par le fait que ladite lame finale comporte au moins un organe d'appui dont la hauteur saillante par rapport au chant inférieur de ladite lame finale est réglable. Avantageusement, une lame finale est équipée de part et d'autre de son

plan médian transversal d'un tel organe d'appui.

En fait, selon un mode de réalisation avantageux, un organe d'appui, conforme à l'invention, vient équiper l'extrémité d'une lame finale se

déplaçant à l'intérieur d'une coulisse latérale ce qui le rend invisible.

Il est également à noter qu'à un tel organe d'appui venant équiper une lame finale sont associés des moyens de réglage de sa hauteur saillante par rapport au chant inférieur de ladite lame finale, l'usager intervenant sur lesdits moyens de réglage depuis la face externe et/ou la face interne de la

lame finale par l'intermédiaire de moyens de commande appropriés.

Il est également à noter qu'un tel organe d'appui, équipant une lame finale, aux extrémités de cette dernière, peut comporter, en outre, des moyens de retenue, à même de coopérer avec des moyens de retenue complémentaires associés à la coulisse, en vue d'empêcher un déboîtement latéral de cette lame finale sous l'action d'une pression exercée sur cette

dernière, par exemple, par un aigrefin.

Les avantages découlant de la présente invention sont évidents. Ainsi, en équipant la lame finale d'un organe d'appui réglable, il est possible, non seulement, de rattraper un défaut d'équerrage du seuil de la porte, fenêtre

ou analogue mais, également, un éventuel défaut de planéité de ce seuil.

Plus particulièrement, en équipant chacune des extrémités de la lame finale d'un organe d'appui, on répond au problème posé par un seuil de forme convexe dans la mesure o l'action des verrous automatiques vient s'exercer sur le tablier du volet roulant, sensiblement dans le prolongement vertical

de ces organes d'appui reposant, parfaitement, sur le seuil.

D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au

cours de la description qui va suivre se rapportant à un mode de réalisation

qui n'est donné qu'à titre d'exemple indicatif et non limitatif.

La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux

dessins joints en annexe et dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématisée en perspective d'un volet roulant, conforme à l'invention, dont la lame finale vient reposer sur un seuil présentant un défaut d'équerrage; - la figure 2 est une vue analogue à la figure 1 représentant l'appui de la lame finale du volet roulant sur un seuil de forme convexe; - la figure 3 est une vue schématisée et en élévation de l'une des extrémités de la lame finale équipée d'un organe d'appui selon l'invention - la figure 4 est une vue éclatée et en perspective de la figure 3; - la figure 5 est une vue schématisée et en perspective de l'organe d'appui susceptible d'être engagé dans l'extrémité de la lame finale; - la figure 6 est une représentation en élévation et de côté des moyens de commande, accessibles depuis la face externe et/ou interne de la lame finale, pour le réglage en hauteur de l'organe d'appui; - la figure 7 est une vue schématisée et en coupe illustrant l'extrémité

de la lame finale engagée dans une coulisse.

Telle que représentée dans les figures 1 et 2, la présente invention concerne le domaine des volets roulants. Ainsi, un volet roulant 1 comporte un tablier 2 composé d'une juxtaposition de lames 3, 4 reliées entre elles par l'intermédiaire de moyens d'articulation qui, dans certains cas, peuvent encore être de nature télescopique de manière à conférer audit tablier 2 une

position ajourée.

En fait, le tablier 2 se déroule depuis et s'enroule sur un arbre d'enroulement 5 venant se positionner dans la partie supérieure de l'ouverture que définit, la porte, fenêtre ou analogue, dans une construction. En outre, au cours du déploiement ou encore du repliement du tablier 2, les extrémités 7, 8 des lames 3,4 viennent se déplacer à l'intérieur de coulisses latérales 9, 10 qui peuvent être soit rapportées sur le cadre dormant de la porte, fenêtre ou analogue, soit fixées sur les tableaux de l'ouverture. Quoi qu'il en soit, en position totalement déployée, la lame finale 4 de ce tablier 2 prend appui sur le seuil 11 de ladite porte, fenêtre ou analogue qui, précisément, n'est pas forcément d'équerre par rapport à l'axe 12 dudit tablier 2, tel que représenté dans la figure 1, ou, encore, présente une forme concave tel qu'illustré dans la figure 2. Bien évidemment, l'on peut rencontrer des cas o le seuil 11 comporte une combinaison des défauts

préalablement mentionnés.

Pour éviter que ces défauts ne se répercutent sur le tablier 2, il est prévu, selon l'invention, d'équiper la lame finale 4 d'au moins un organe d'appui 13 dont on est en mesure de régler la hauteur saillante 14 par rapport au chant inférieur 15 de ladite lame finale 4. A noter qu'au niveau de ce chant inférieur 15 de la lame finale 4 peut être fixé un joint d'étanchéité, comme cela apparait notamment dans les figures 3 et 4, et qui,

bien entendu, est compressible.

Par conséquent, un tel organe d'appui 15, disposé de manière appropriée le long de la lame finale, est en mesure de rattraper la majeure partie des défauts d'équerrage, de planéité et autres que peut présenter le seuil 11

d'une porte, fenêtre ou analogue.

Tel que déjà rappelé plus haut dans la description, il est de plus en

plus usuel d'équiper un volet roulant de verrous automatiques 16, 16A qui sont représentés de manière schématisée dans les figures 1 et 2 dans la mesure o il s'agit de dispositifs connus par l'Homme du Métier. En fait, ces verrous automatiques, reliant la première lame 3 du tablier 2 à l'arbre d'enroulement 5, ont pour fonction d'éviter la remontée dudit tablier 2 sous l'effet d'une poussée exercée directement sur ce dernier. De bons résultats sont obtenus par l'intermédiaire de ces verrous automatiques 16, 16A lorsque le volet roulant en comporte au moins deux disposés d'un côté et de l'autre de l'axe médian 12 du tablier 2 de sorte que leur pression s'exerce, sensiblement, sur les parties latérales 17, 18 dudit tablier 2. Dans ces conditions, il est évident que dans une configuration selon la figure 1, l'action des verrous automatiques 16, 16A sur le tablier 2 n'est pas similaire. Il peut même se produire que l'un de ces verrous automatiques 16, 16A ne remplisse pas convenablement la fonction qui lui est attribuée. Dans une situation correspondant à la figure 2, cette action des verrous automatiques 16, 16A a pour conséquence, en l'absence d'organes d'appui 13,

13A, le cintrage de la lame finale 4 et la déformation du tablier 2.

Aussi, selon l'invention, il est préconisé de rapporter au moins un organe d'appui 13 à l'une des extrémités 7, 8 de la lame finale 4, de telle manière que ladite lame finale 4 comporte au moins deux points d'appui 19, sur le seuil 11 se situant, respectivement, de part et d'autre du plan

médian transversal de ladite lame finale 4.

Préférentiellement, ladite lame finale 4 est équipée d'un organe d'appui 13, 13A de part et d'autre de son plan médian transversal. Ainsi, en intervenant sur la hauteur saillante 14 de chacun ou de l'un ou de l'autre de ces organes d'appui 13, 13A, il est possible, aisément, de compenser les différents défauts d'équerrage et de planéité que l'on rencontre au niveau d'un seuil 11 de porte, fenêtre ou analogue. De tels défauts sont, par ailleurs, usuels en raison de tolérances relativement larges dans le domaine

de la construction.

Selon un mode de réalisation préférentiel représenté dans le détail dans les figures 3 à 6 des dessins ci-joints, un organe d'appui 13, 13A vient équiper la lame finale 4 au niveau de ses extrémités 7, 8 qui, par ailleurs, sont engagées dans les coulisses 9, 10. Une telle configuration permet de rendre invisible ces organes d'appui 13, 13A, sans compter les avantages qui

en découlent du point de vue de la fabrication.

Ainsi, un organe d'appui 13, 13A prend position dans un décrochement 21 usiné à l'extrémité 7, 8 et dans le chant inférieur 15 de ladite lame finale 4, la largeur 22 de ce décrochement correspondant au moins à la

largeur 23 dudit organe d'appui 13, 13A.

Par ailleurs, un tel organe d'appui 13, 13A est rendu solidaire de ladite lame finale 4 par l'intermédiaire de moyens de réglage et de fixation 24 qui lui sont associés et qui ont pour but, tel que déjà indiqué plus haut, de permettre à l'usager ou au moteur de moduler la hauteur saillante 14 de cet organe d'appui 13, 13A par rapport audit chant inférieur 15 de la lame

finale 4.

Selon un mode d'exécution préférentiel, l'organe d'appui 13, 13A comporte un prolongement 25 s'étendant parallèlement à l'axe longitudinal 26 de la lame finale 4. Avantageusement, ce prolongement 25 est ainsi défini pour qu'il puisse s'insérer dans l'épaisseur de ladite lame finale 4 qui, de manière très fréquente, comporte une paroi externe 27 et une paroi interne 28 préservant, entre elles, un espace libre améliorant le caractère isolant

procuré par un tel tablier 2 d'un volet roulant 1.

Bien entendu, en cas de conception d'une lame à simple paroi, le prolongement 25 de l'organe d'appui 13, 13A peut, simplement, être juxtaposé

extérieurement ou intérieurement à cette lame finale 4.

L'immobilisation de ce prolongement 25, correspondant à un organe d'appui 13, 13A à l'intérieur de la lame finale 4 est obtenue par l'intermédiaire desdits moyens de réglage et de fixation 24 accessibles depuis la face externe et/ou la face interne de ladite lame finale 4. Ainsi, ces moyens 24 peuvent se présenter sous forme d'organes de fixation 36 du type vis ou analogue traversant l'une et/ou l'autre paroi externe 27 et interne 28 de ladite lame finale 4 tout en coopérant, simultanément, avec ledit prolongement 25. Ainsi, les moyens de réglage proprement dits peuvent se présenter sous forme de simples ouvertures oblongues pratiquées, perpendiculairement par rapport à l'axe longitudinal de cette lame finale 4, dans ladite paroi externe 27 et/ou interne 28 de cette dernière. Il peut être envisagé une disposition inverse de sorte que les trous oblongs 37 se situent au niveau du prolongement 25, tandis que de simples perforations équipent la paroi interne 28 et/ou externe 27 de la lame finale 4. Une telle configuration correspond davantage au mode d'exécution représenté. Celui- ci prévoit, en outre, des moyens de réglage et de fixation 24 complétés, par une série de stries 30 aménagées sur l'une des faces 31 du prolongement 25 et s'étendant parallèlement à l'axe longitudinal 26. Par ailleurs, l'on retrouve des stries de forme conjuguée 32 équipant l'un des côtés 33 d'une plaque de fixation 34. En fait, cette plaque de fixation 34 se situe extérieurement à la lame finale 4, tandis que ses stries 32 sont destinées à coopérer avec les stries 30 aménagées au niveau du prolongement 25 d'un organe d'appui 13, 13A au travers d'une ouverture 35 pratiquée dans ladite lame finale 4. A ce propos, l'ouverture 35 est usinée dans la paroi 28 de la lame finale 4 venant se situer de manière adjacente à la face 31 du prolongement 25

équipée desdites stries 30.

La plaque de fixation 34 est rapportée, en applique, sur cette paroi 28 présentant l'ouverture 35 par l'intermédiaire d'organes de fixation escamotables 36 du type vis de fixation ou analogue qui, lorsqu'elles sont resserrées provoquent l'engagement des stries 32 correspondant à cette plaque de fixation 34 avec les stries 30 associées à l'organe d'appui 13, 13A. Il est évident que l'on peut imaginer une conception symétrique de cet ensemble par rapport au plan de la lame finale 4. Tout particulièrement, une plaque de fixation 34 peut être rapportée de part et d'autre de la lame finale 4 de manière à coopérer, au travers d'ouvertures appropriées, avec les stries 30 aménagées, dans ce cas, sur chacune des faces du prolongement 25

correspondant à l'organe d'appui 13, 13A.

Ainsi, lors du montage du volet roulant et la première adaptation de la lame finale 4 par rapport au défaut d'équerrage, de planéité et/ou autre, du seuil 1 de la porte, fenêtre ou analogue, l'on vient desserrer les organes de fixation 36 de manière à pouvoir dégager les stries 32 correspondant à la plaque de fixation 34 des stries 30 aménagées sur le prolongement 25 équipant l'organe d'appui 13, 13A. A ce moment là, celui-ci est mobile, verticalement, par rapport à la lame finale 4 et l'on vient, ainsi, ajuster sa hauteur saillante 14 par rapport au chant inférieur 15 de cette dernière. Il suffit, à cet instant de resserrer les organes de fixation 36 pour immobiliser

ledit organe d'appui 13, 13A par rapport à la lame finale 4.

L'on observera qu'habituellement la lame finale 4 d'un tablier 2 de volet roulant est équipée de butées de fin de course haute qui sont destinées à coopérer, soit avec le linteau de la porte, fenêtre ou analogue, soit avec le caisson du volet roulant, en vue d'empêcher ladite lame finale 4 de remonter dans ce caisson. Or, les plaques de fixation 34, contribuant au réglage et à l'immobilisation des organes d'appui 13, 13A par rapport à la lame finale 4, peuvent, avantageusement, remplir cette fonction de butée de

fin de course haute.

En outre, au travers de tels organes d'appui 13, 13A, disposés aux extrémités 7, 8, de la lame finale 4 et, donc, à l'intérieur des coulisses latérales 9, 10, l'on est en mesure de répondre à un autre problème, plus particulièrement rencontré dans le cadre de tabliers de volets roulants de grande largeur et dont les lames présentent une certaine souplesse comme c'est le cas lorsqu'elles sont en matière synthétique. Plus précisément, dans de telles conditions, un aigrefin peut provoquer par déformation des lames le dégagement latéral de celles- ci par rapport auxdites coulisses latérales 9, 10. Pour éviter cela, l'on peut équiper ces organes d'appui 13, 13A de moyens de retenue 38 à même de coopérer avec des moyens de retenue complémentaires 39 associés aux coulisses latérales 9, 10 en vue d'empêcher ce dégagement latéral de ladite lame finale 4 et, du même coup, des autres

lames 3 du tablier 2.

Plus particulièrement, une coulisse latérale 9, 10 se présente sous forme d'un profilé en "U" comprenant un fond d'o s'étendent deux parois parallèles , 41 comportant, au niveau de leurs extrémités libres, un retour 42 orienté en direction du plan médian de ladite coulisse latérale 9, 10. En fait, ce retour 42 définit, habituellement, une rainure en "T" à même d'accueillir un

joint d'étanchéité.

En réalité, quelle que soit la configuration de ce retour 42, celui-cl constitue les moyens de retenue complémentaires 39 destinés à coopérer avec les moyens de retenue 38 associés à un organe d'appui 13, 13A. De tels moyens de retenue 38 peuvent se présenter, tel que représenté sur les figures du dessin ci-joint, sous forme d'un ergot de retenue 43 faisant saillie du côté interne et/ou du côté externe de l'organe d'appui 13, 13A. De tels moyens de retenue 38 peuvent également se présenter, simplement, sous forme d'un organe d'appui 13, 13A dont l'épaisseur 44 est supérieure à la largeur du passage préservé entre les parois 40, 41 et, donc, entre les

retours 42 équipant ces dernières.

Selon un autre avantage de l'invention, un tel organe d'appui 13, 13A disposé aux extrémités 7, 8, de la lame finale 4 et, donc, à l'intérieur d'une coulisse latérale 9, 10, peut servir de boîtier 45 à un capteur et/ou à un organe de commande d'un capteur placé à l'intérieur d'une coulisse latérale 9, 10. A titre d'exemple, cet organe d'appui 13, 13A peut contenir un aimant pour la commande d'un ou plusieurs interrupteurs ILS placés à l'intérieur de la coulisse latérale 9, 10 et servant, à la commande d'arrêt de fin de course haute et basse d'un moteur électrique assurant l'entraînement de l'arbre

d'enroulement 5 du volet roulant 1.

Au vu de ce qui précède, l'on constate que la présente invention apporte une solution efficace au problème de l'équerrage et de manque de planéité d'un seuil de porte, fenêtre ou analogue et qui, habituellement, se traduisent par des déformations non souhaitées du tablier 2 d'un volet roulant 1. Simultanément, cette invention permet de remédier, avantageusement, à un certain nombre d'autres problèmes rencontrés dans ce domaine des volets roulants de sorte qu'il apparaît, de manière évidente,

qu'elle constitue un progrès appréciable dans le domaine technique considéré.

Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et combinaisons de ces divers éléments, sans pour cela éloigner du cadre et de

l'esprit de l'invention.

Claims (12)

Revendications

1. Volet roulant pour porte, fenêtre ou analogue, comprenant un tablier (2) composé d'une juxtaposition de lames (3, 4) au moins articulées les unes par rapport aux autres et dont les extrémités (7, 8) viennent se déplacer dans des coulisses latérales (9, 10), la lame finale (4) de ce tablier (2) reposant, en position déployée de ce dernier, sur un seuil (11), caractérisé par le fait que ladite lame finale (4) comporte au moins un organe d'appui (13, 13A) dont la hauteur saillante (14) par rapport au chant inférieur (15)

de ladite lame finale (4) est réglable.

2. Volet roulant selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'un organe d'appui (13) est rapporté au moins à l'une des extrémités (7, 8) de la lame finale (4) de telle manière que celle-ci comporte au moins deux points d'appui (19, 20) sur le seuil (11), ces points d'appui se situant, respectivement, de part et d'autre du plan médian transversal de ladite lame

finale (4).

3. Volet roulant selon l'une quelconque des revendications 1 et 2,

caractérisé par le fait que la lame finale (4) est équipée d'un organe d'appui

(13, 13A) de part et d'autre de son plan médian transversal.

4. Volet roulant selon l'une quelconque des revendications 1 à 3,

caractérisé par le fait qu'un organe d'appui (13, 13A) équipe la lame finale (4) au niveau de chacune de ses extrémités (7, 8) qui sont engagées dans

les coulisses latérales (9, 10).

5. Volet roulant selon la revendication 4, caractérisé par le fait qu'un organe d'appui (13, 13A) prend position dans un décrochement (21) usiné à l'extrémité (7, 8) et dans le chant inférieur (15) de la lame finale (4), la largeur (22) de ce décrochement correspondant, au moins, à la largeur (23)

dudit organe d'appui (13, 13A).

6. Volet roulant selon l'une quelconque des revendications 1 à 5,

caractérisé par le fait qu'un organe d'appui (13, 13A) est rendu solidaire de ladite lame finale (4) par l'intermédiaire de moyens de réglage et de fixation (24) accessibles depuis la face externe et/ou la face interne de la lame

finale (4).

7. Volet roulant selon les revendications 4 à 6, caractérisé par le fait

qu'un organe d'appui (13, 13A) comporte un prolongement (25) s'étendant parallèlement à l'axe longitudinal (26) de la lame finale (4) et venant

s'insérer dans cette dernière, entre sa paroi externe (27) et sa paroi interne (28).

8. Volet roulant selon la revendication 7, caractérisé par le fait que les moyens de réglage et de fixation (24) sont constitués par des organes de fixation (36), du type vis ou analogue, traversant l'une et/ou l'autre paroi externe (27) et interne (28) de ladite lame finale (4) tout en coopérant, simultanément, avec ledit prolongement (25) correspondant à un organe d'appui (13, 13A), des ouvertures oblongues (37), perpendiculaires par rapport à l'axe longitudinal de cette lame finale (4) étant pratiquées, selon le cas, dans lesdites parois externe

(27) et/ou interne (28) de la lame finale (4) ou au niveau du prolongement (25).

9. Volet roulant selon les revendications 7 et 8, caractérisé par le fait que les moyens de

réglage et de fixation (24) sont complétés par des stries (30) aménagées sur au moins l'une des faces (31) du prolongement (25) et s'étendant parallèlement à l'axe longitudinal (26) de ladite lame finale (4), avec ces stries (30) étant amenées à coopérer, au travers d'une ouverture de forme appropriée usinée dans l'une au moins des parois (28) de la lame finale (4), des stries de forme conjuguée (32) équipant l'un des côtés (33) d'une plaque de fixation (34) rapportée extérieurement sur ladite lame finale (4) par l'intermédiaire desdits organes de fixation (36)

du type vis ou analogue.

10. Volet roulant selon la revendication 9, caractérisé par le fait qu'une plaque de fixation (34) constitue une butée de fin de course haute lors de l'enroulement du tablier (2) du

volet roulant (1).

11. Volet roulant selon l'une quelconque des revendications 4 à 10, caractérisé par le

fait que les organes d'appui (13, 13A) situés aux extrémités (7, 8) de la lame finale (4) comportent, en outre, des moyens de retenue (38) à même de coopérer avec des moyens de retenue complémentaires (39) associés aux coulisses latérales (9, 10) en vue d'empêcher le

dégagement latéral de ladite lame finale (4) par rapport à ces dernières.

12. Volet roulant selon l'une quelconque des revendications 4 à 10, caractérisé par le

fait qu'un organe d'appui (13, 13A) disposé aux extrémités (7, 8) de la lame finale (4) et donc, à l'intérieur d'une coulisse latérale (9, 10) constitue un boîtier (45) à même d'accueillir un capteur et/ou un organe de commande d'un capteur placé à l'intérieur de ladite coulisse

latérale (9, 10).