FR2717508A1 - Procédé pour décoller et dresser les fils et filaments de produits textiles tels que fils, tissus et articles tricotés, dispositif pour sa mise en Óoeuvre et produits obtenus. - Google Patents

Abstract

Le procédé est conçu pour décoller et dresser les fils, poils et filaments de produits tels que fils, tissus, articles tricotés et analogues. Il est caractérisé en ce que l'on déplace le produit à proximité d'au moins une sortie d'air en mouvement.

Description

PROCEDE POUR DECOLLER ET DRESSER LES FILS ET
FILAMENTS DE PRODUITS TEXTILES TELS QUE FILS,
TISSUS ET ARTICLES TRICOTES, DISPOSITF POUR
SA MISE EN OEUVRE ET PRODUITS OBTENUS
On sait que les produits textiles, qu'ils soient encore sous forme de fils ou déjà sous forme de tissus ou d'articles tricotés, subissent lors de leur élaboration des contraintes inévitables qui ont pour conséquence d'aplatir et de coller entre eux les fils et filaments de surface.

Cela est un grave défaut qui donne au produit un aspect déplorable, plat et lustré, de sorte qu'il est indispensable de procéder à des opérations plus ou moins chères et compliquées destinées à faire ressortir les fils et filaments et à les isoler aussi bien que possible.

De l'efficacité de ces opérations dépend la qualité du produit final : aspect, toucher, douceur, souplesse.

Or, les solutions connues jusqu'à ce jour ne sont pas entièrement satisfaisantes, en particulier à cause du temps extrêmement long que ces opérations exigent.

Pour les tissus et articles tricotés, on pratique par foulonnage, qui consiste à placer les pièces tissées ou tricotées dans des tambours tournants dans lesquels on fait régner une ambiance à forte hygrométrie, notamment en introduisant de la vapeur d'eau.

Les mouvements aléatoires mais longtemps répétés dans une ambiance fortement humide finissent par faire dresser les fils et filaments qui étaient pris dans le produit lui-même, ou bien collés entre eux, ou bien couchés.

Ce caractère aléatoire doit être compensé par le temps afin de faire jouer statistiquement la loi des grands nombre.

Ainsi, pour traiter un article tricoté en laine angora, il faut compter que le foulonnage dure trois à quatre heures.

Pour les écheveaux de fils on ne peut pas utiliser le foulonnage et l'on procède alors par "fluffage" qui consiste à battre les écheveaux par des moyens divers, souvent issus d'un savoir-faire personnel propre aux entreprises.

Généralement on utilise des "rouleaux batteurs", c'est-à-dire des cylindres horizontaux cannelés sur lesquels on engage les écheveaux et que l'on entraîne en rotation lente (de l'ordre de 200 tours/minute) afin de faire tourner les écheveaux < à la manière d'une chenille de véhicule) devant et au contact d'un autre cylindre cannelé également mis en rotation mais plus lente encore que la précédente, ce contact mécanique provoquant des frottements aptes à soulever et dresser les filaments (fibres, poils etc.) en surface sans provoquer d'usure ni de friction importante pouvant provoquer une détérioration du produit.

Ce résultat est facilité en opérant en atmosphère très humide, dans une enceinte où l'on entretient un fort degré d'hygrométrie au moyen de vapeur d'eau.

Ici encore, il faut conduire ces opérations pendant trois à quatre heures.

Ce dispositif a été perfectionné en recouvrant le second cylindre avec du polytétrafuoréthylène (connus dans le commer sous le nom déposé de TEFLON) dont on connait les qualités anti-friction, cela dans le but d'éviter à tout prix que des filaments libérés se déposent sur le second cylindre. On comprend, en effet, que des filaments issus d'écheveaux rouges, par exemple, pourraient colorer des écheveaux blancs mis en place après.

Mais comme le polytétrafluoréthylène est trop glissant, on obtient le juste coefficient de frottement en dépolissant sa surface.

Ce perfectionnement, cité à titre d'exemple, n'a rien changé à la durée de l'opération de fluffage qui dure toujours trois à quatre heures.

La présente invention propose une solution nouvelle dont l'expérimentation a démontré qu'elle permettait d'obtenir un produit d'excellente qualité en un temps de l'ordre de dix à vingt minutes au lieu de trois ou quatre heures.

A cette fin, l'invention a pour objet un procédé pour décoller et dresser les fils, poils et filaments de produits tels que fils, tissus, articles tricotés et analogues, caractérisé en ce que l'on déplace le produit à proximité d'au moins une sortie d'air en mouvement.

Selon d'autres caractéristiques de ce procédé
- l'air est pulsé;
- l'air est comprimé;
- on dirige l'air vers un côté du produit et on l'aspire de l'autre côté;
- on filtre l'air aspiré;
- l'air aspiré est recyclé afin qu'il circule en circuit fermé;
- le produit étant, de manière connue en soi, constitué par des écheveaux de fils engagés sur un cylindre cannelé, on dirige l'air au voisinage de sa partie inférieure et vers le bas;
- on dirige l'air à l'extérieur de chaque écheveau;
- on dirige l'air à l'intérieur de chaque écheveau;
- on fait arriver l'air au voisinage de chaque écheveau par une seule série de sorties qui dirigent l'air vers la zone centrale de l'écheveau;
- on fait arriver l'air au voisinage de chaque écheveau par au moins deux sorties divergentes qui dirigent l'air vers des zones latérales inférieures de l'écheveau;
L'invention a également pour objet un dispositif destiné au décollage et au dressage des fils, poils et filaments de produits tels que fils, tissus, articles tricotés et analogues, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour supporter un produit, des moyens pour déplacer celui-ci, des moyens pour mettre de l'air en mouvement et des moyens pour diriger cet air à proximité du produit.

Selon d'autres caractéristiques de ce dispositif
- les moyens pour supporter le produit consistent en au moins un cylindre cannelé sustantiellement horizontal, dont une extrémité au moins repose sur un tourillon éclipsable et qui est relié à des moyens de mise en rotation, les moyens pour diriger de l'air en mouvement consistant en au moins une conduite parallèle au cylindre, reliée à une source d'air et percée d'au moins un passage radial;
- la conduite se trouve à un niveau inférieur à celui du cylindre cannelé et disposée de telle sorte qu'elle doive se trouver à l'extérieur du produit devant être placé sur le cylindre cannelé;
- la conduite présente une série de passages radiaux orientés obliquement;
- la conduite se trouve à un niveau inférieur à celui du cylindre cannelé et disposée de telle sorte qu'elle doive se trouver à l'intérieur du produit affectant, de manière connue en soi, la forme générale d'un écheveau en boucle fermée sur elle-même et devant être placé sur le cylindre cannelé;
- la conduite présente une série de passages radiaux orientés verticalement et situés à la partie la plus basse de ladite conduite;
- la conduite présente deux séries de passages radiaux divergents et orientés obliquement, situés à la partie inférieure de ladite conduite;
- le dispositif comporte un carter inférieur relié à une conduite aboutissant à un appareil d'aspiration;
- un filtre est placé entre le carter et l'appareil d'aspiration;
- les moyens pour mettre de l'air en mouvement sont constitués par un ventilateur ayant un orifice d'aspiration et un orifice de refoulement raccordé à au moins une conduite constituant les moyens pour diriger l'air à proximité du produit;
- l'orifice d'aspiration du ventilateur est raccordé à une conduite reliée par ailleurs à un carter situé au-dessous des moyens pour supporter le produit;
- les moyens pour diriger l'air à proximité du produit comprennent au moins deux conduites principales reliées à des rampes parallèles percées de passages radiaux;
- les moyens pour supporter le produit sont constitués par une grille sur laquelle le produit est déplacé, les moyens pour diriger de l'air à proximité du produit étant situés sous la grille;
- le dispositif comprend une seconde grille située au-dessus de la première, le produit devant être engagé entre les deux grilles;
- le dispositif comporte une hotte placée audessus de la grille et reliée à une conduite aboutissant à un appareil d'aspiration;
- un filtre est placé entre la hotte et l'appareil d'aspiration;
- l'orifice d'aspiration du ventilateur est raccordé à une conduite reliée par ailleurs à une hotte située au-dessus des moyens pour supporter le produit;
- les moyens pour diriger l'air à proximité du produit comprennent au moins deux conduites principales reliées à des rampes parallèles percées de passages radiaux.

L'invention sera mieux comprise par la description détaillée ci-après faite en référence au dessin annexé. Bien entendu, la description et le dessin ne sont donnés qu'à titre d'exemple indicatif et non limitatif.

La figure 1 est une vue schématique montrant un écheveau de fils placé sur un cylindre cannelé associé à un second cylindre avec lequel l'écheveau est en contact, une conduite d'air pulsé étant disposée à proximité de l'écheveau, à l'extérieur de ce dernier.

La figure 2 est une vue schématique montrant un écheveau de fils placé sur un cylindre cannelé associé à un second cylindre avec lequel l'écheveau est en contact, une conduite d'air pulsé étant disposée à proximité de l'écheveau, à l'intérieur de ce dernier, c'est-à-dire entre ses deux brins.

Les figures 3 à 5 sont des vues schématiques montrant trois variantes concernant la disposition d'une conduite d'air pulsé.

La figure 6 est une vue schématique qui illustre un dispositif conforme à l'invention équipée d'une installation d'air pulsé en circuit fermé avec récupération des fils et filaments détachés des écheveaux.

La figure 7 est une vue schématique qui illustre l'application de l'invention au fluffage non plus d'écheveaux de fils mais d'une pièce de tissu ou d'une nappe tricotée.

La figure 8 est une vue schématique à plus grande échelle que celle de la figure 7 et montrant plus clairement la disposition du produit à traiter entre deux grilles.

En se reportant aux figures 1 à 6, on voit l'application de l'invention au fluffage d'écheveaux de fils.

Les échevaux A ont chacun la forme générale d'une boucle fermée sur elle-même, résultant de l'enroulement d'un fil continu.

Ils sont placés sur un cylindre cannelé 1 substantiellement horizontal au-dessous duquel se trouve, légérement décalé, un second cylindre cannelé 2 avec lequel chaque écheveau est en contact.

Les deux cylindres 1 et 2, dit dans la pratique "rouleaux batteurs" sont entrainés en rotation lente, de l'ordre de 200 tours à la minute, selon les flêches respectivement F1 et F2, le cylindre 2 tournant plus lentement que le cylindre 1 pour provoquer un mouvement relatif entre les écheveaux A et lui, tout en évitant les frictions trop fortes.

Au-dessous du cylindre 2, s'étend une conduite 3 reliée à l'orifice de refoulement 4 d'un ventilateur 5, l'orifice d'aspiration 6, muni d'une grille de protection, étant à l'air libre.

La conduite 3 est percée de passages radiaux 7 dont l'emplacement et les dimensions sont choisis pour que de l'air pulsé dans la conduite 3 en sorte par ces passages 7 devant les écheveaux A et atteignent ceux-ci avec une pression et un débit convenablement établi en fonction de critères pratiques qui dépendent des caractéristiques du fil lui-même et des écheveaux A.

La mise en place des écheveaux A sur le cylindre 1 se fait en les engageant par une extrémité de ce cylindre 1, ce qui suppose que l'on puisse la dégager du support sur lequelle elle repose tout en étant guidée en rotation.

Pour cela, on utilise un palier 10 à mâchoires articulées, de type connu en soi, évoqué symboliquement sur la figure 1, et recevant un tourillon 11 solidaire du cylindre 1.

On place plusieurs écheveaux A côte à côte sur le même cylindre 1, par exemple quatre écheveaux de 150 grammes chacun.

Une installation complète doit donc comporter un nombre assez important de cylindres 1, juxtaposés et superposés, de préférence à l'intérieur d'enceintes de protection où ils sont confinés pour les protéger contre les poussières et les projections de filaments libérés lors du fluffage, ce qui serait particulièrement mal venu en cas de projections de fibres d'une couleur sur les écheveaux d'une autre couleur.

On profite donc de ces enceintes pour séparer les écheveaux de différentes couleurs.

Lorsque les cylindres 1 et 2 sont mis en rotation, le cylindre 1 entraîne les écheveaux A qu'il porte dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, à la manière d'une chenille de véhicule et cela par simple friction douce, sans effort excessif sur les écheveaux A
Comme les deux brins sont en appui sur le cylindre 2 alors qu'ils sont séparés et opposés sur le cylindre 1, le sens de rotation du cylindre 2 est inverse de celui du cylindre 1, comme l'indiquent les flêches F1 et
F2.

Le cylindre 1 entraînant les écheveaux A, ceux-ci ont la même vitesse linéaire que le cylindre 1, c'est-àdire qu'il n'y a pas de mouvement relatif entre eux.

L'un des deux brins des écheveaux A est entraîné vers le bas selon la flêche F3 tandis que l'autre est entraîné vers le haut selon la flêche F4.

Le différentiel de vitesse des deux cylindres 1 et 2 provoque, en revanche, un mouvement relatif entre les écheveaux A et le cylindre 2.

Les cannelures du cylindre 1 servent à entrainer les écheveaux A, tandis que les cannelures du cylindre 2 servent à dégager les fils, filaments, poils des écheveaux
A afin de les décoller, de les faire se dresser hors de la surface du fil mis en écheveau.

Lorsque le ventilateur 5 est mis en marche, il aspire l'air ambiant par son orifice 6 et le refoule par son orifice 4 dans la conduite 3.

L'air est alors expulsé par les passages radiaux 7 devant chaque écheveau (ce que l'on a symbolisé par les flêches F5) et contribue grandement au redressement des fils, filaments et poils du fil des écheveaux A.

Grâce à l'invention, le temps de fluffage est ramené de trois-quatre heures à dix-vingt minutes, ce qui est considérable. En outre, il devient inutile de procéder sous atmosphère humide, ce qui conduit à une simplification et à un abaissement du prix de revient.

I1 faut signaler qu'avant l'opération de fluffage, les écheveaux sont teints dans des bacs puis soumis à une température plus élevée que l'ambiance, dans des tunnels de séchage.

A la sortie de ces tunnels de séchage, les écheveaux sont collés les uns aux autres et actuellement on est obligés de les décoller, de les séparer, manuellement, cette opération indispensable étant appelée "dédrappage".

L'invention élimine complétement cette opération extrêmement pénible, longue et coûteuse. L'effet de l'air pulsé est tellement efficace que l'on obtient simultanément le dédrappage et le fluffage, le tout en moins d'une demiheure.

L'orientation des passages 7 est importante car l'air doit atteindre les écheveaux de la manière la plus efficace possible, c'est-à-dire presque tangentiellement et, en tous cas, pas perpendiculairement afin de ne pas risquer de plaquer les fils et filaments que l'on souhaite au contraire redresser.

Sur les figures 1 et 3, la conduite 3 est placée à l'extérieur des écheveaux A et présente une seule série de passages 7 orientés obliquement.

Sur les figures 2 et 4 et 5, on voit qu'au contraire la conduite 3 est placée à l'intérieur des écheveaux A, c'est-à-dire entre leurs deux brins.

Selon la variante de la figure 4, la conduite 3 présente une seule série de passages 7 situés à sa partie la plus basse, dans l'axe de la génératrice inférieure, les passages 7 ayant alors un axe vertical et non plus oblique.

L'effet de l'air est aussi bon, sinon meilleur, mais on obtient, en outre un effet très intéressant : l'air atteignant l'écheveau de haut en bas et dans son axe, exerce une poussée comparable à celle d'une poulie de renvoi, ce qui crée une tension de l'écheveau propice à sa stabilité sur le cylindre cannelé 1.

Sur la figure 5, on voit que la conduite 3 présente deux séries de passages radiaux 7a et 7b divergents et obliques.

Cette variante présente les mêmes avantages que ceux de la figure 4 et, en plus, procure une double arrivée d'air. L'écheveau A se déplaçant par rapport à la conduite 3, il présente toutes ses parties successivement devant les deux passages radiaux 7a et 7k, d'où il résulte un effet accru, permettant d'obtenir le fluffage complet en moins de temps encore.

Sur la figure 6, on a représenté une installation conforme à l'invention mais ramenée à l'unité, à savoir un seul couple de cylindres cannelés 1-2, et équipée de moyens de récupération et de filtrage de l'air impur.

Les mêmes éléments que ceux des figures précédentes portent les mêmes références.

Au dessous de la conduite 3, se trouve un carter 15 ayant une ouverture centrale munie d'une grille 16 audelà de laquelle se trouve un filtre 17 dont un orifice est raccordé à une conduite de retour d'air 18 dont l'autre extrémité est raccordée à l'orifice d'aspiration 6 du ventilateur 5.

Ainsi, l'air pulsé par le ventilateur 5 par son orifice de refoulement 4 dans la conduite 3 sort par les passages radiaux 7, atteint le carter 15, traverse la grille 16 puis le filtre 17 et revient au ventilateur 5 par la conduite 18, ce qui constitue un circuit fermé pour l'air pulsé.

La description qui précède concerne le fluffage des fils.

On va maintenant décrire, en regard des figures 7 et 8, le fluffage de produits déjà élaborés : tissus, articles tricotés et analogues.

On appellera "nappe" le produit en cause, afin de désigner d'une manière générique tous les produits formés de fils assemblés, quelle que soit la technique mise en oeuvre pour cet assemblage.

La figure 7 illustre une phase du procédé conforme à l'invention qui se situe après différents traitements de la nappe B : "damage", aplatissement, repassage, traitement à la vapeur, opération ultime de finissage.

La nappe B est déplacée selon la flêche F6 audessus d'une table 20 traversée d'ouvertures, située audessus d'une source de vapeur (non représentée) et la vapeur pénètre la nappe B à travers la table 20 selon les flêches F7.

La nappe B damée, aplatie, repassée, aboutit audessus d'un grille 21 où l'on va procéder à l'opération de fluffage.

Sous la grille 21, se trouvent des rampes 22 et 23 percées de passages radiaux et alimentées en air pulsé à partir de deux conduites principales 24 et 25 raccordées à l'orifice de refoulement 4 du ventilateur 5.

Au-dessus de la grille 21, se trouve une hotte 26 munie d'un filtre 27 et raccordée à une conduite de retour 28, elle-même raccordée à l'orifice d'aspiration 6 du filtre 5.

Lorsque le ventilateur 5 est mis en marche, les rampes 22 et 23 sont alimentées en air pulsé, lequel sort de bas en haut par les passages radiaux situés à la partie la plus haute des rampes 22 et 23.

L'air traverse la grille 21 ainsi que la nappe B puis est aspiré vers le haut de la hotte 26, comme indiqué par les flêches F8 et retourne au ventilateur 5 en ayant laissé ses impuretés au filtre 27 (filaments, poils, poussières, etc).

Le fluffage de la nappe B est obtenu, ici encore, en dix ou vingt minutes sans utiliser d'atmosphère humide coûteuse et compliquée.

On supprime ainsi le foulonnage long et aléatoire.

L'air qui arrive sous la nappe B de bas en haut a tendance à soulever la nappe B, ce qu'il faut éviter car cela diminue l'efficacité de l'air pulsé.

En se reportant à la figure 8, on voit que l'on maintient la nappe B en place en disposant une seconde grille 30 au-dessus de la grille 21, ce qui permet à l'air de circuler librement tout en immobilisant la nappe B en hauteur.

L'appel à deux conduites 24 et 25 pour alimenter des rampes alternées 22 et 23 permet de bien répartir l'air et de diminuer les pertes de charge.

On a décrit l'invention avec de l'air pulsé car le prix de l'installation et du fonctionnement est peu élevé par rapport à ce que nécessiterait de l'air comprimé mais l'invention peut également être mise en oeuvre avec de l'air air comprimé, notamment dans des entreprises déjà équipées d'un réseau d'air comprimé disponible.

Claims (29)

REVENDICATIONS

1- Procédé pour décoller et dresser les fils, poils et filaments de produits tels que fils, tissus, articles tricotés et analogues, caractérisé en ce pue l'on déplace le produit à proximité d'au moins une sortie d'air en mouvement.

2- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce pue l'air est pulsé.

3- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce pue l'air est comprimé.

4- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce pue l'on dirige l'air vers un côté du produit et on l'aspire de l'autre côté.

5- Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce Que l'on filtre l'air aspiré.

6- Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce pue l'air aspiré est recyclé afin qu'il circule en circuit fermé.

7- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce pue le produit étant, de manière connue en soi, constitué par des écheveaux de fils engagés sur un cylindre cannelé, on dirige l'air au voisinage de sa partie inférieure et vers le bas.

8- Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce pue l'on dirige l'air à l'extérieur de chaque écheveau.

9- Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce pue l'on dirige l'air à l'intérieur de chaque écheveau.

10- Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'on fait arriver l'air au voisinage de chaque écheveau par une seule série de sorties qui dirigent l'air vers la zone centrale de l'écheveau.

11- Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce aue l'on fait arriver l'air au voisinage de chaque écheveau par au moins deux sorties divergentes qui dirigent l'air vers des zones latérales inférieures de l'écheveau.

12- Dispositif destiné au décollage et au dressage des fils, poils et filaments de produits tels que fils, tissus, articles tricotés et analogues, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour supporter un produit, des moyens pour déplacer celui-ci, des moyens pour mettre de l'air en mouvement et des moyens pour diriger cet air à proximité du produit.

13- Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que les moyens pour supporter le produit consistent en au moins un cylindre cannelé sustantiellement horizontal, dont une extrémité au moins repose sur un tourillon éclipsable et qui est relié à des moyens de mise en rotation, les moyens pour diriger de l'air en mouvement consistant en au moins une conduite parallèle au cylindre, reliée à une source d'air et percée d'au moins un passage radial.

14- Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce pue la conduite se trouve à un niveau inférieur à celui du cylindre cannelé et disposée de telle sorte qu'elle doive se trouver à l'extérieur du produit devant être placé sur le cylindre cannelé.

15- Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que la conduite présente une série de passages radiaux orientés obliquement.

16- Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que la conduite se trouve à un niveau inférieur à celui du cylindre cannelé et disposée de telle sorte qu'elle doive se trouver à l'intérieur du produit affectant, de manière connue en soi, la forme générale d'un écheveau en boucle fermée sur elle-même et devant être placé sur le cylindre cannelé.

17- Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que la conduite présente une série de passages radiaux orientés verticalement et situés à la partie la plus basse de ladite conduite.

18- Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que la conduite présente deux séries de passages radiaux divergents et orientés obliquement, situés à la partie inférieure de ladite conduite.

19- Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'il comporte un carter inférieur relié à une conduite aboutissant à un appareil d'aspiration.

20- Dispositif selon la revendication 19, caractérisé en ce qu'un filtre est placé entre le carter et l'appareil d'aspiration.

21- Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que les moyens pour mettre de l'air en mouvement sont constitués par un ventilateur ayant un orifice d'aspiration et un orifice de refoulement raccordé à au moins une conduite constituant les moyens pour diriger l'air à proximité du produit.

22- Dispositif selon la revendication 21, caractérisé en ce que l'orifice d'aspiration du ventilateur est raccordé à une conduite reliée par ailleurs à un carter situé au-dessous des moyens pour supporter le produit.

23- Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que les moyens pour diriger l'air à proximité du produit comprennent au moins deux conduites principales reliées à des rampes parallèles percées de passages radiaux.

24- Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que les moyens pour supporter le produit sont constitués par une grille sur laquelle le produit est déplacé, les moyens pour diriger de l'air à proximité du produit étant situés sous la grille.

25- Dispositif selon la revendication 24, caractérisé en ce qu'il comprend une seconde grille située au-dessus de la première, le produit devant être engagé entre les deux grilles.

26- Dispositif selon la revendication 24, caractérisé en ce qu'il comporte une hotte placée au-dessus de la grille et reliée à une conduite aboutissant à un appareil d'aspiration.

27- Dispositif selon la revendication 26, caractérisé en ce qu'un filtre est placé entre la hotte et l'appareil d'aspiration.

28- Dispositif selon la revendication 21, caractérisé en ce que l'orifice d'aspiration du ventilateur est raccordé à une conduite reliée par ailleurs à une hotte située au-dessus des moyens pour supporter le produit.

29- Dispositif selon la revendication 24, caractérisé en ce que les moyens pour diriger l'air à proximité du produit comprennent au moins deux conduites principales reliées à des rampes parallèles percées de passages radiaux.