FR2713913A1 - Coque pour électrorétinographie et moule pour la fabrication de cette coque. - Google Patents

Abstract

Dans cette coque dont la face convexe (2) porte plusieurs appendices (4) en forme de tiges, qui s'étendent sensiblement radialement par rapport à la face convexe (2) et qui, en service, maintiennent les paupières de l'œil du patient écartées l'une de l'autre, la surface courbe lisse (4a) de chaque tige (4) ne se trouve que du côté de la tige destiné à entrer en contact avec la paupière correspondante, le côté opposé (4b) de chaque tige étant plat, chaque tige (4) ayant ainsi une section transversale sensiblement en forme de D, dont la partie courbe (4a) s'étend angulairement autour de l'axe longitudinal (7) de la tige sur un angle au plus égal à 180 degré. Ainsi, les tiges (4) peuvent être moulées d'une seule pièce avec la coque (20) à l'aide d'un moule segmenté.

Description

La presente invention concerne une coque pour électroretinographie, en une matière transparente moulée, comportant une face concave destinée a être placée sur la cornée et/ou la sclérotique d'un oeil d'un patient, et une face convexe portant plusieurs appendices en forme de tiges qui s'étendent sensiblement radialement par rapport à la face convexe et qui, en service, maintiennent les paupières de l'oeil du patient écartées l'une de l'autre, chacune desdites tiges ayant une surface courbe lisse pour entrer en contact avec une paupière correspondante de l'oeil.

L'invention concerne également un moule pour la fabrication de cette coque.

Les coques de ce genre sont bien connues. Elles servent de support pour une électrode destinée à mesurer des potentiels electriques ou des courants physiologiques apparaissant sur la cornée de l'oeil d'un patient en réponse a une stimulation lumineuse, en vue de l'etablissement d'un électrorétinogramme. Dans certaines coques connues. ia coque proprement dite et les appendices ou toges sont moulées séparément. Des trous sont taraudés dans la coque et l'une des extrémités des tiges. qui sont cylindriques, est filetée de telle façon que les tiges puissent être fixées en place sur la coque en les vissant dans les trous taraudés de ceile-ci. Un appendice supplémentaire, en forme de tige creuse, peut être egalement prévu pour loger une électrode de mesure destinée å établir un contact électrique avec l'oeil. Cet appendice ou tige supplémentaire est fise à la coque de la même manière que les autres appendices ou tiges servant & maintenir les paupières ouvertes. Bien que les moules utilisés pour la fabrication des coques décrites ci-dessus soient relativement peu coûteux du fait de leur forme relativement simple (sans les appendices), ces coques restent néanmoins relativement coûteuses étant donné qu'elles nécessitent des opérations de taraudage et de filetage ainsi que des opérations d'assemblage pour fixer les appendices à la coque moulée.

On connait par ailleurs des coques pour électrorétinographie, dont les appendices ou tiges sont moulés d'une seule pièce avec la coque proprement dite (voir le brevet européen n EP-A-O 036 095). La encore, les appendices ou tiges ont une forme cylindrique.

Toutefois, dans cette forme de réalisation connue, les tiges ne s'étendent pas radialement par rapport a la face convexe de ia coque, mais elles s'étendent parallèlement entre elles et à l'axe central ou axe optique de la coque qui se présente en gros sous la forme d'une lentille cornéenne. La raison du parallélisme des tiRes cylindriques est de permettre le démoulage de la coque réalisée d'une seule pièce avec lesdites tiges cylindriques.

Du fait que les coques décrites dans le brevet
EP-A-O 036 095 peuvent être réalisées par moulage d'une seule pièce, leur fabrication est moins coûteuse que celles des coques avec tiges cylindriques rapportées par vissage.

Toutefois. à i'usage, il s'est avéré que les coques conformes au brevet européen sus-indiqué ne permettent pas d'assurer le maintien des paupières à l'état ouvert aussi efficacement que les coques décrites en premier lieu. En effet, lorsque les tiges cylindriques s'étendent parallèlement entre elles, les paupières, toujours humides, ont tendance à glisser sur les tiges et a passer au-delà de leurs extremités libres.

Il serait donc souhaitable de pouvoir réaliser, par moulage en une seule pièce, des coques dont les appendices ou tiges s'étendent en gros radialement par rapport à la face convexe de la coque, ce qui pose un problème de démoulage.

La presente invention a essentiellement pour but de résoudre ce problème.

A cet effet, par rapport à la coque décrite en premier lieu, la coque selon la présente invention est caractérisée en ce que la surface courbe lisse de chaque tige ne se trouve que du côté de la tige destiné à entrer en contact avec la paupière correspondante, le côte opposé de chaque tige étant plat, chaque tige ayant ainsi une section transversale sensiblement en forme de
D, dont la partie courbe s'étend angulairement autour de l'axe longitudinal de la tige sur un angle au plus égal à 180-, et en ce que les tiges sont moulées d'une seule pièce avec la coque.

La presente invention fournit également un moule pour la fabrication d'une telle coque, comportant un premier demi-moule pour former la face concave de la coque et un second demi-moule pour former la face convexe de la coque et lesdites tiges, ce moule étant caractérisé en ce que le second demi-moule est divisé en trois segments de moule, à savoir un segment central et deux segments latéraux disposes de part et d'autre du segment central, en ce que les segments se raccordent deux à deux par des surfaces planes de jonction, en ce que la surface plane de jonction de l'un des segments latéraux comporte au moins une rainure à section sensiblement en forme de D, destinee a former la surface courbe d'une tige pour une des paupières, en ce que ia surface plane de jonction de l'autre segment latéral comporte au moins une rainure a section sensiblement en forme de D, destinée à former la surface courbe d'une tige pour l'autre paupière, et en ce que les surfaces planes de jonction du segment central forment entre elles un angle dièdre prédéfini et servent à former les côtés plats de toutes les tiges.

Bien que les appendices ou tiges ne soient pas parallèles entre euc mais s'étendent sensiblement radialement par rapport à la face convexe de la coque, celle-ci peut être néanmoins démoulée sans problème comme on le verra plus loin.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront mieux au cours de la description qui va suivre et qui est donnée en référence aux dessins annexés sur lesquels
la figure 1 est une vue en perspective montrant une coque pour électrorétinographie selon une première forme de realisation connue.

La figure 2 est une vue partielle montrant a plus grande échelle, en partie en coupe et en partie en élévation, un détail de la coque de la figure 1.

La figure 3 est une vue en coupe d'une coque moulée d'une seule pièce, selon une seconde forme de réalisation connue.

La figure 4 est une vue en perspective de la coque selon la présente invention.

La figure 5 est une vue en coupe suivant la ligne V-V de la figure 4, montrant, a plus grande echelle, la forme de la section transversale de l'un quelconque des appendices ou tiges de la coque de la figure 4.

La figure 6 est une vue en coupe verticale d'un moule pour realiser la lentille de la figure 4, le plan de coupe etant le plan de symétrie de la coque qui est défini par l'axe optique de cette dernière et par l'axe de l'appendice creux destiné à loger l'électrode de mesure, la figure ne montrant que les parties essentielles du moule.

La figure 7 est une vue en coupe suivant la ligne
VII-VII de la figure 6.

Les figures 8 et 9 sont des vues en coupe respectivement suivant les lignes VIII-VIII et IX-IX de la figure 7.

La coque connue 1 representée sur la figure 1 se présente en gros sous la forme d'une calotte moulée en une matière plastique transparente et ayant une face convexe 2 et une face concave 3 < figure 2). Elle comporte plusieurs appendices ou tiges cylindriques 4 à bout arrondi, par exemple quatre tiges, qui sont fixées à la coque par vissage comme cela est montré dans la figure 2. La coque 1 comporte en outre un appendice supplémentaire 5 de forme cylindrique creuse, qui est fixe à la coque de la meme manière que les tiges 4 et qui est destiné à loger une électrode de mesure propre à établir un contact électrique avec la cornée de l'oeil d'un patient sur lequel on désire réaliser un électrorétinogramme. Cette électrode de mesure peut être d'un type quelconque connu dans ce domaine de la technique et, pour cette raison, elle n'a été représentée ni dans la figure 1, ni dans les figures 3 et 4 qui seront décrites plus loin. Comme cela apparaît dans la figure 1, les tiges 4 et l'appendice creux 5 s'étendent en gros radialement par rapport à la face convexe 2 de la coque 1.

La figure 3 montre une autre forme de réalisation connue d'une coque 10 pour électroretinographie (brevet
EP-A-O 036 095). Dans la figure 3, les éléments de la coque 10 qui jouent le meme rôle que ceux de la coque 1 de la figure 1 sont désignes par les mêmes numéros de référence. La coque 10 diffère de la coque 1 en ce que la coque proprement dite et les appendices 4 et 5 sont moulés d'une seule pièce et en ce que, pour permettre le démoulage, les appendices 4 et 5 s'étendent parallèlement entre eux et à l'axe optique 6 de la coque 10. Bien que la figure 3 ne montre qu'un appendice 4 et un appendice 5, la coque 10 comporte en fait quatre appendices, dont l'un 5 est creux pour servir également de logement a l'électrode de mesure (non montrée), en plus de sa fonction de maintien de la paupière.

La figure 4 montre la coque 20 de la présente invention. Elle a une forme générale identique à celle de la coque 1 de la figure i et ses éléments qui Jouent le même rôle que ceux de la coque 1 sont donc désignés par les mêmes numéros de référence. La coque 20 diffère de la coque 1 en ce que les appendices ou tiges 4 sont moulés d'une seule pièce avec la coque proprement dite et ont une section transversale sensiblement en forme de
D comme montré dans la figure 5.

Les tiges 4 de la coque 20 s'étendent en gros radialement par rapport à la surface convexe 2 de la coque et leur section en forme de D est orientée de telle sorte que, lorsque la coque 20 est en service, leur côté courbe 4a soit dirige vers la paupière d'un oeil et que leur côté opposé ou côté plat 4b soit dirigé vers le plan median de symetrie de la coque 20 qui est défini par l'axe optique de ladite coque et par l'axe de l'appendice cylindrique creux 5.

Comme montré dans la figure 5, le côté courbe 4a de chaque tige 4 s'étend angulairement autour de l'axe longitudinal 7 de la tige sur un angle a qui est au plus egal a 180-. Autrement dit, les tangentes T au côté courbe 4a aux points A et B où le côté courbe 4a se raccorde au côté plat 4b, forment avec le côté 4b un angle ss au plus égal à 90. Les angles a et ss doivent être respectivement inférieur ou égal a 180 ' et inférieur ou égal a 90 pour permettre le démoulage de chaque tige 4 dans une direction perpendiculaire au côté plat 4b. A part ces conditions, le profil courbe du côté 4a peut être par exemple un demi-cercle, un demi-oval, une demi-élipse ou un arc plus petit qu'un demi-cercle, un demi-oval ou une demi-élipse.

Dans le cas où la coque 20 comporte quatre tiges 4 comme montré dans la figure 4, lorsque la coque 20 est en service les deux tiges supérieures 4 servent a maintenir ouverte la paupière supérieure d'un oeil, tandis que les deux tiges inférieures 4 servent à maintenir ouverte la paupière inférieure de l'oeil. De préférence, les côtés plats 4b des deux tiges supérieures 4 se trouvent dans un premier plan parallèle ou confondu avec le plan défini par les axes longitudinaux 7 des deux tiges supérieures 4. De même, les côtés plats 4b des deux tiges inférieures 4 se trouvent dans un second plan parallèle ou confondu avec le plan défini par les axes longitudinaux 7 des deux tiges inférieures 4. Les premier et second plans susmentionnés forment entre eux un dièdre admettant comme plan bissecteur le plan de symétrie de la coque 20 qui contient l'axe de l'appendice cylindrique creux 5.

Toutefois, il n'est pas absolument indispensable que les côtés plats 4b des tiges 4, par exemple les côtés plats des deux tiges supérieures 4 (ou ceux des deux tiges inférieures 4 > se trouvent rigoureusement dans un même plan, car ils pourraient se trouver dans des plans différents formant entre eux un dièdre largement ouvert (angle du dièdre voisin de 180 ou plus petit?.

Bien que la coque 20 de la présente invention, representée sur la figure 4, comporte comme la coque 1 connue de la figure 1, un appendice cylindrique creux 5 pour loger une électrode de mesure, cet appendice cylindrique creux 5 pourrait ëtre supprimé et l'une des tiges 4 pourrait être réalisée avec une plus grande section transversale et sous forme creuse pour pouvoir loger une électrode de mesure comme dans la lentille connue de la figure 3.

On va maintenant décrire un moule permettant de réaliser la coque de la figure 20, en faisant référence aux figures 6 a 9. Dans ces figures, seules les parties essentielles du moule ont été représentées. Dans les figures 6 à 9, le numero 8 désigne un premier demi-moule ou moule inférieur ayant une surface de moulage 8a destinée S former la face concave 3 de la coque 20, et le numéro 9 désigne un second demi-moule ou moule supérieur ayant une surface de moulage 9a destinée a former la face convexe 2 de la coque 20.

Conformément à la presente invention, le moule supérieur 9 est divisé en trois segments, à savoir un segment central 11 et deux segments latéraux 12 et 13 disposés de part et d'autre du segment central 11. Le segment central 11 admet comme plan de symétrie le plan de la vue en coupe de la figure 6. Ce plan correspond au plan de symétrie de la coque 20 défini par l'axe 14 (figure 7? de l'appendice cylindrique creux 5 et par l'axe optique de la coque. Les deux segments latéraux 12 et 13 sont l'image l'un de l'autre par rapport au plan de symétrie susmentionné.

Les segments 11 et 12 du moule supérieur 9 se raccordent par des surfaces planes de jonction 15 et 16, tandis que les segments 11 et 13 se raccordent par des surfaces planes de jonction 17 et 18 (figures 7 et 8V, les surfaces 15 et 17 formant entre elles un angle dièdre prédéfini. Deux rainures i9 sont formées dans la surface plane 16 du segment 12 et deux rainures 21 sont formees dans la surface plane 18 du segment 13. Chaque rainure 19 ou 21 a une section transversale sensiblement en forme de D. Chaque rainure 19 ou 21 a une extrémité fermée qui est de préférence arrondie, et, à son autre extrémité, elle débouche dans la cavité de moulage formée entre les surfaces de moulage 8a et 9a des demimoules inférieur et supérieur 8 et 9. Les rainures 19 et 21 des segments 12 et 13 coopèrent avec les parties opposées correspondantes des surfaces planes 15 et 17 du segment 11 pour former les tiges 4 de la coque 20 de la figure 4. Plus précisément, les rainures 19 et 21 forment le côté courbe 4a des tiges 4, tandis que les parties opposées correspondantes des surfaces planes 15 et 17 du segment 11 forment les côtés plats 4b des tiges 4.

Comme montré dans la figure 9, les deux rainures 19 formées dans la surface plane i6 du segment 12 (comme les deux rainures 21 formees dans la surface plane 18 du segment 13) s'étendent dans des directions formant entre elles un angle prédéfini. L'angle formé par les deux rainures 19, l'angle forme par les deux rainures 21 et l'angle dièdre forme par les surfaces planes 15 et 17 du segment 11 sont choisis de telle sorte que les tiges 4 de la coque 20 obtenue avec le moule 8, 9 s'étendront sensiblement radialement par rapport à la face convexe 2 de ladite coque.

Avec une telle construction du moule 8, 9, il est clair que la coque 20 peut être démoulée sans problème en déplaçant le segment 11 dans le sens de la flèche F des figures 6 et 7 et en deplaçant les segments 12 et 13 dans le sens des flèches G et H, respectivement, de la figure 7.

Le moule superieur 9 comporte en outre un trou cylindrique 22 dans lequel se trouve une broche cylindrique 23 de plus petit diamètre que le trou 22, et un ejecteur cylindrique annuiaire 24, dont les diamètres exterieur et intérieur sont choisis pour qu'il puisse glisser à frottement doux dans le trou 22 et sur la broche 23. Dans la position fermée du moule a, 9, l'éjecteur 24 ne s'étend dans le trou 22 que sur une partie d'une longueur de celui-ci, tandis que la broche 23 s'étend sur toute la longueur du trou 22 et son extremité inférieure vient en contact avec la surface de moulage 8a du moule inférieur 8 comme montré dans les figures 6 et 7 (en variante, on pourrait prévoir dans la surface de moulage 8a un trou borgne de diamètre approprié pour recevoir sans jeu radial l'extrémité inférieure de la broche 23). Lorsque le moule 8, 9 est fermé, le trou 22, la broche 23 et l'éJecteur 24 coopèrent pour former l'appendice cylindrique creux 5 de la coque 20 de la figure 4. Lorsque le segment 11 du moule supérieur 9 est déplacé dans le sens de la flèche
F lors de l'ouverture du moule, l'éJecteur 24 agit sur l'appendice cylindrique creux 5 de la coquille 20 pour éJecter celle-ci hors du moule supérieur 9.

Comme montré dans les figures 6 et 8, le segment 11 du moule supérieur 9 comporte en outre un canal d'injection 25 à travers lequel une matière plastique transparente moulable peut être injectée dans la cavité de moulage formée entre les surfaces de moulage 8a et 9a du moule, ainsi que dans les rainures 19 et 21 et dans le trou 22.

Il va de soi que les formes de réalisation de la coque et du moule qui ont été décrites ci-dessus ont été données à titre d'exemple purement indicatif et nullement limitatif, et que de nombreuses modifications peuvent être facilement apportées par I'homme de l'art sans pour autant sortir du cadre de la présente invention.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1.- Coque pour électrorétinographie, en une matière transparente moulée, comportant une face concave (3) destinée à être placée sur la cornée et/ou la sclérotique d'un oeil d'un patient, et une face convexe (2) portant plusieurs appendices < 4) en forme de tiges, qui s'étendent sensiblement radialement par rapport à la face convexe < 2) et qui, en service, maintiennent les paupières de l'oeil du patient écartées l'une de l'autre, chacune desdites tiges < 4) ayant une surface courbe lisse (4a) pour entrer en contact avec une paupière correspondante de l'oeil, caractérisée en ce que la surface courbe lisse (4a > de chaque tige (4) ne se trouve que du côté de la tige destiné à entrer en contact avec la paupière correspondante, le côté opposé (4b) de chaque tige étant plat, chaque tige < 4) ayant ainsi une section transversale sensiblement en forme de

D, dont la partie courbe (4a? s'étend angulairement autour de l'axe longitudinal (7) de la tige sur un angle au plus égal à 180', et en ce que les tiges < 4) sont moulées d'une seule pièce avec la coque (20).

2.- Coque selon la revendication 1, comportant une première paire de tiges (4) pour maintenir la paupière supérieure et une seconde paire de tiges (4) pour maintenir la paupière inférieure, caractérisée en ce que les cotés plats (4b > des tiges de la première paire se trouvent dans un premier plan parallèle ou confondu avec le plan défini par les axes longitudinaux (7) des tiges (4) de la première paire, et les côtés plats < 4b) des tiges de la deuxième paire se trouvent dans un second plan parallèle ou confondu avec le plan défini par les axes longitudinaux (7) des tiges (4) de la deuxième paire.

3.- Coque selon la revendication 2, caractérisée en ce que sa face convexe (2) porte un appendice supplémentaire (5) dans lequel est logée une électrode de mesure destinée à établir un contact électrique avec l'oeil.

4.- Coque selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce qu'une électrode destinée à établir un contact électrique avec l'oeil est logée dans l'une des tiges (4).

5.- Moule pour la fabrication d'une coque selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant un premier demi-moule (8) pour former la face concave < 3) de la coque (20) et un second demi-moule (9) pour former la face convexe (2) de la coque (20) et lesdites tiges (4), caractérisé en ce que le second demi-moule (9) est divise en trois segments de moule < 11-13), à savoir un segment central (11) et deux segments latéraux < 12, 13) disposés de part et d'autre du segment central, en ce que les segments (11-13) se raccordent deux a deux par des surfaces planes de jonction < 15, 16 et 17, 18), en ce que la surface plane de jonction (16) de l'un (12 > des segments latéraux comporte au moins une rainure (19 > à section sensiblement en forme de D, destinée a former la surface courbe (4a) d'une tige (4) pour une des paupières, en ce que la surface plane de jonction (18) de l'autre segment latéral (13) comporte au moins une rainure (21) à section sensiblement en forme de D, destinée à former la surface courbe (4a) d'une tige (4) pour l'autre paupière, et en ce que les surfaces planes de jonction (15 et 17 > du segment central (11) forment entre elles un angle dièdre prédèfini et servent & former les côtés plats (4b) de toutes les tiges (4).

6.- Moule selon la revendication 5, caractérisé en ce que la surface plane de Jonction (16, 18) de chacun des segments latéraux (12 et 13) comporte deux rainures (19 ou 21) dont les directions longitudinales font entre elles un angle prédéfini.

7.- Moule selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que le segment central (11) du second demi-moule (9) comporte un trou (22) qui débouche dans la surface (9a) de ce segment servant à former une partie de la surface convexe (2 > de la coque (20?, ledit trou (22) servant à former ledit appendice supplémentaire < 5) logeant ladite électrode.