FR2982214A1 - Support de lampe pour module ou dispositif d'eclairage et/ou de signalisation pour vehicule, module, boitier et procede correspondants - Google Patents

Abstract

L'invention a trait à un support de lampe pour un module ou un dispositif d'éclairage et/ou de signalisation pour véhicule automobile. Le support comprend une paroi 104 de boîtier 102 avec un orifice 108 et une tôle métallique 106 avec également un orifice 108, fixée à ladite paroi 102 par surmoulage 116. Le surmoulage permet d'assurer des tolérances serrées sur la cote fonctionnelle de montage e et, partant, un couple de verrouillage dans une plage de valeur réduite. La tôle 106 peut être disposée directement contre la surface interne de la paroi 104 de manière à ce que les moyens de fixation du culot de la lampe avec la tôle pressent cette dernière 106 contre la paroi 104. L'invention a trait également à un module ou un dispositif de signalisation et/ou d'éclairage équipé dudit support ainsi qu'à un procédé correspondant de réalisation du support.

Description

SUPPORT DE LAMPE POUR MODULE OU DISPOSITIF D'ECLAIRAGE ET/OU DE SIGNALISATION POUR VEHICULE, MODULE, BOITIER ET PROCEDE CORRESPONDANTS L'invention a trait à un support de lampe pour module ou dispositif d'éclairage et/ou de signalisation pour véhicule. Plus particulièrement, l'invention a trait à un support de lampe avec culot, telle qu'une lampe avec des ergots de verrouillage, par exemple une lampe H8 ou une lampe H11. L'invention a trait également à un module et à un boîtier de dispositif d'éclairage et/ou de signalisation équipé dudit support. L'invention a trait également à un procédé d'assemblage d'un tel support de lampe.

Les figures 1 et 2 illustrent un dispositif d'éclairage connu. La figure 1 illustre une vue en plan du boîtier. La figure 2 est une vue en coupe du boîtier selon un plan longitudinal de la figure 1, la coupe étant illustrée par les flèches de la figure 1. A la figure 2, une lampe montée sur son support est également représentée. Le dispositif d'éclairage illustré est un projecteur du type antibrouillard avant. Il comprend un boîtier 2 de section transversale généralement circulaire. Le fond du boîtier 2 comprend une paroi 4 comprenant une portion généralement plane. La paroi 4 comprend un orifice 8 destiné à recevoir le culot d'une lampe. Une pièce métallique faite à partir d'une tôle 6 est disposée sur la paroi, du côté interne de la paroi, c'est-à-dire à l'intérieur du volume défini par le boîtier et la glace 3 transparente et/ou translucide servant de fermeture à ce boîtier. La pièce métallique 6 comprend également un orifice correspondant à celui de la paroi 4. La découpe de la pièce métallique formant l'orifice présente un profil adapté au culot de la lampe. En effet, la plupart des lampes à incandescence de projecteur telle que la lampe 20 qui est illustrée à la figure 2 ont un culot 22 avec des ergots de verrouillage, à savoir que leur culot 22 comprend plusieurs picots ou ergots 24 répartis sur la circonférence dudit culot. Ces picots ou ergots 24 sont souvent au nombre de trois. Ils sont souvent disposés de manière non régulière sur la circonférence du culot de façon à former un détrompeur qui n'autorise le montage d'une seule lampe, soit H8 ou H11. Le profil de l'ouverture 8 du fond de boîtier comprend plusieurs rampes 14 destinées à coopérer avec les picots ou ergots 24. La pièce métallique 6 est fixée à la paroi 4 au moyen des deux tétons 10 et 12 moulés avec la paroi 4. La pièce métallique comprend des ouvertures correspondantes destinées à recevoir les tétons 10 et 12. Lors de l'assemblage, la pièce métallique est mise en place contre la paroi par un mouvement de mise en correspondance des orifices avec les tétons respectifs suivi d'un mouvement de translation le long des tétons. Les orifices de la pièce métallique comprennent des moyens de retenue de la pièce par rapport aux tétons. Ces moyens sont visibles à la figure 1. On peut voir que l'orifice supérieur recevant le téton 10 comprend deux languettes orientées généralement horizontalement et destinées à pincer le téton. La zone entourant l'orifice inférieur recevant le téton 12 est divisée en quatre secteurs formant quatre languettes destinées également à pincer le téton 12.

Comme cela est visible à la figure 2, les tétons sont généralement coniques de manière à faciliter l'engagement de la pièce métallique. Le montage de la pièce métallique 6 requiert cependant un effort croissant jusqu'à ce qu'elle vienne en contact avec la paroi 4. En fonction de l'effort que le monteur appliquera, la pièce métallique peut ne pas être totalement en contact avec la paroi, résultant en une variation de la cote fonctionnelle e illustrée à la partie agrandie de la figure 2. Cette cote fonctionnelle correspond à l'épaisseur de la paroi 4 additionnée de l'épaisseur de la tôle de la pièce métallique 6 et d'une éventuelle surcote liée à un bossage autour des tétons. De plus, la présence même des languettes de blocage coopérant avec les tétons génère un léger retour de la pièce métallique lors de son montage.

Un placage parfait de la pièce métallique sur la paroi n'est donc pas possible, résultant en une tolérance importante sur la cote fonctionnelle e. La tolérance sur la cote fonctionnelle e a pour effet de rendre le montage de la lampe difficile. En effet, les rampes 14 de contact avec les ergots 24 du culot 22 de la lampe s'en retrouvent plus éloignées de la surface extérieure de la paroi 4 que prévu initialement. Malgré la présence d'un joint souple 26 au niveau de la surface d'appui de la lampe sur la paroi 4, un couple plus important peut alors être requis pour le montage de la lampe. Or, le corps arrière 28 de la lampe n'étant pas particulièrement ergonomique et, de plus, l'accessibilité à cette zone dans le véhicule n'étant pas toujours bonne, un couple important à appliquer lors du montage de la lampe peut causer de réels problèmes de productivité. En pratique, pour une lampe H11, la cote nominale e est de 2.85 mm. Compte tenu de tolérances intrinsèques à la fabrication de la paroi 4 et de la pièce métallique 6, la cote e peut dépasser la valeur de 3.1 mm.

Pour de telles valeurs, le couple de verrouillage dépasse 1.5 Nm. Or le couple normal de montage de la lampe est de préférence de 1.1 Nm à 1,5 Nm maxi. De plus, la nature même du montage est susceptible d'éloigner la pièce métallique 6 de la paroi 4. En effet, lors du montage, le culot 22 de la lampe 20 est inséré dans l'orifice 8 et ensuite orienté de manière à ce que les ergots 24 correspondent au profil de l'orifice 8. Durant cette opération, l'opérateur peut être tenté d'exercer un effort d'insertion de la lampe croyant que cette dernière est en correspondance avec l'orifice alors que ce n'est pas le cas. Cet effort sera repris par la pièce métallique et peut l'éloigner de la paroi 4.

II est également connu de fixer le porte-lampe à la paroi d'un module ou d'un dispositif d'éclairage et/ou de signalisation par simple vissage. Ce type de montage est plus coûteux en temps d'assemblage mais permet un meilleur placage du porte-lampe sur la paroi. Des fûts de vissage doivent alors être prévus au niveau de la paroi. Ils sont souvent sujets à des problèmes de porosité liés au procédé d'injection de plastique. Ces défauts de porosité peuvent provoquer des rejets de pièces en fabrication ou de casses lors du montage par vissage lorsque ces défauts n'ont pas été détectés. L'invention a pour objectif de proposer une solution au problème de tolérances trop larges sur la cote fonctionnelle discutée précédemment et sur la variation trop grande 20 du couple de montage de la lampe sur le support. L'invention a pour objet un support de lampe avec culot, pour module ou dispositif d'éclairage et/ou de signalisation, comprenant: un corps en matière plastique; une pièce métallique avec un orifice destiné à recevoir le culot de la lampe, la pièce métallique étant fixée au corps; remarquable en ce que la pièce métallique est fixée 25 au corps par surmoulage. La fixation de la pièce métallique au corps est assurée préférentiellement majoritairement, plus préférentiellement encore exclusivement, par surmoulage. Selon un mode avantageux de l'invention, le surmoulage est situé au niveau d'au moins une partie du bord de la périphérie de la pièce métallique. Le surmoulage peut 30 s'étendre sur une majeure partie du périmètre de la pièce métallique, voire sur sa totalité.

Préférentiellement, le corps est surmoulé sur la pièce métallique. La pièce métallique peut prendre diverses formes. Elle peut être généralement circulaire, éventuellement avec au moins une portion non circulaire afin de la lier mécaniquement en rotation via le surmoulage.

Selon un autre mode avantageux de l'invention, la pièce métallique comprend au moins un trou de fixation au corps, le surmoulage étant au niveau du trou et/ou d'au moins un des trous de fixation. Ce trou ou ces trous sont préférentiellement disposés latéralement par rapport à l'orifice recevant le culot de la lampe. Selon un encore autre mode avantageux de l'invention, la portion de la pièce métallique autour de l'orifice est généralement plane, la pièce métallique étant préférentiellement faite à partir d'une tôle. L'épaisseur de la tôle est comprise entre 0.5 et 2 mm, préférentiellement entre 0.5 et 1.5 mm, plus préférentiellement entre 0.5 et 1 mm. Selon un encore autre mode avantageux de l'invention, le corps comprend une paroi avec un orifice et contre laquelle la pièce métallique est en contact, la pièce métallique étant préférentiellement en contact direct avec la paroi. Selon un encore autre mode avantageux de l'invention, la paroi comprend au moins un élément support destiné à supporter la pièce métallique à distance de ladite paroi, le surmoulage étant préférentiellement avec le ou au moins un des éléments support, c'est-à-dire que l'élément support est surmoulé sur la pièce métallique. Dans ce cas, ledit corps est préférentiellement un réflecteur de module d'éclairage. Selon un encore autre mode avantageux de l'invention, le contour de l'orifice de la pièce métallique est configuré de manière à détromper le culot de la lampe. Selon un encore autre mode avantageux de l'invention, le contour de l'orifice dans le boîtier est configuré de manière à détromper le culot de la lampe. De préférence, le corps comprend des rampes évoluant du bord de l'orifice dans le boîtier jusqu'à la pièce métallique, permettant ainsi d'amener les ergots de verrouillage sur la pièce métallique, lorsque la lampe est verrouillée, notamment en rotation sur le corps.

L'invention a également pour objet un module d'éclairage et/ou de signalisation comprenant un support de lampe, remarquable en ce que le support de lampe est conforme à l'invention. Préférentiellement, le support de lampe est un réflecteur. L'invention a également pour objet un boîtier de dispositif d'éclairage et/ou de 5 signalisation comprenant un support de lampe, caractérisé en ce que le support de lampe est conforme à l'invention. Préférentiellement, le support de lampe et le boîtier forment une seule pièce, notamment obtenue par moulage. L'invention a également pour objet un dispositif d'éclairage et/ou de signalisation comprenant un boîtier ou un module d'éclairage et/ou de signalisation selon 10 l'invention. L'invention est particulièrement adaptée pour des dispositifs d'éclairage et/ou de signalisation dont le boîtier a des dimensions de largeur, longueur et profondeurs inférieures à 15 cm, et même inférieures à 10 cm. La présente invention permet en effet une solution pratique, dans laquelle la plaque métallique fait écran thermique 15 entre la source lumineuse et le fond du boîtier, permettant de protéger ce dernier de la chaleur dégagée par la source lumineuse, notamment une lampe. Selon une variante de réalisation, ce dispositif d'éclairage et/ou de signalisation est un dispositif d'éclairage anti-brouillard. Ceci est avantageux car les anti-brouillards sont souvent de petite taille en comparaison avec les projecteurs. 20 L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un support de lampe avec culot, pour module ou dispositif d'éclairage et/ou de signalisation, comprenant les étapes suivantes: (a) préparation d'un corps en matière plastique; (b) mise en place sur le corps d'une pièce métallique avec un orifice destiné à recevoir le culot de la lampe, caractérisé par l'étape suivante (c) surmoulage de matière plastique sur la 25 pièce métallique et le corps en vue de sa fixation au corps. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un support de lampe avec culot, pour module ou dispositif d'éclairage et/ou de signalisation, comprenant les étapes suivantes: (a) mise à disposition d'un moule pour le moulage par injection de matière plastique du support; remarquable par les étapes suivantes: (b) mise en 30 place dans le moule d'une pièce métallique avec un orifice destiné à recevoir le culot de la lampe; (c) injection de la matière plastique de manière à former le corps et à au moins partiellement surmouler la pièce métallique en vue de sa fixation au corps. Ce procédé est plus simple de réalisation et plus économique. Préférentiellement, le support de lampe obtenu par le procédé de fabrication selon l'invention, est un support conforme à l'invention.

Toutes les caractéristiques décrites précédemment en relation avec le support et le module ou le dispositif sont également divulguées en combinaison avec les deux procédés ci-avant. Le surmoulage de la pièce métallique sur le corps ou plus précisément la paroi du support permet d'assurer une fixation de cette dernière à faible coût avec toutefois une plus grande précision quant à sa position. Cette tolérance plus serrée sur la position de la pièce métallique permet d'atteindre un positionnement plus précis de la lampe et, plus particulièrement, une tolérance plus serrée sur la cote fonctionnelle de montage de la lampe. L'obtention d'une tolérance serrée au niveau de la cote fonctionnelle dont dépend le couple de verrouillage de la lampe va permettre d'obtenir une plage de couple de verrouillage sensiblement plus réduite et, partant, un couple de verrouillage nécessaire mieux contrôlé. Il en résulte un montage rendu plus facile notamment sur les lignes de production ainsi qu'en service après vente. Ce montage plus facile est particulièrement avantageux lorsque l'accessibilité à la partie arrière du dispositif d'éclairage et/ou de signalisation est mauvaise. Cette situation est courante notamment pour les projecteurs antibrouillard. De plus, la maitrise du couple de serrage va réduire les risques d'entrées d'eau intempestives. Le surmoulage permet également de s'acquitter des fûts de vissage nécessaires pour la fixation de la pièce métallique sur des réflecteurs injectés. Le surmoulage permet de s'acquitter des difficultés liées à la porosité de ces dômes et au rejet de pièces. De plus, la manipulation manuelle des réflecteurs, notamment les réflecteurs aluminés, en vue du vissage requiert un soin particulier. Le surmoulage permet également de s'acquitter de ces difficultés. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention seront mieux compris à l'aide de la description et des dessins parmi lesquels : - la figure 1 est une vue en plan d'un boîtier de projecteur antibrouillard pourvu d'un support de lampe selon l'état de la technique ; la figure 2 est une vue en coupe selon l'axe de la figure 1, une lampe ainsi qu'une glace étant montés sur le support ainsi illustré ; la figure 3 est une double vue en plan et en coupe d'un boîtier pourvu d'un support de lampe conforme à un premier mode de réalisation de l'invention ; la figure 4 est une vue en plan et de côté de la pièce métallique du support de lampe de la figure 3 ; la figure 5 est une double vue en plan et en coupe d'un boîtier pourvu d'un support de lampe conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention ; la figure 6 est une vue en perspective de la partie arrière d'un module d'éclairage pourvu d'un support de lampe selon un troisième mode de réalisation de l'invention ; la figure 7 est une vue en perspective de la partie arrière d'un module d'éclairage similaire à celui de la figure 6 et pourvu d'un support de lampe selon un quatrième mode de réalisation de l'invention.

Certains éléments constitutifs des dispositifs illustrés aux figures 3 à 7 correspondent à ceux des figures 1 et 2. Une numérotation cohérente a été adoptée pour désigner ces différents éléments sachant que les signes de référence de la figure 3 correspondent à ceux de la figure 1 à cette différence qu'ils sont majorés de 100. Il en va de même pour la figure 5 où ils sont majorés de 1.000, pour la figure 6 où ils sont majorés de 10.000 et pour la figure 7 où ils sont majorés de 100.000. Des numéros spécifiques à chaque exemple de réalisation ont été employés pour désigner les éléments n'étant pas présents aux figures 1 et 2. La figure 3 illustre un boîtier 102 de projecteur similaire à celui de la figure 1. Il définit un volume intérieur avec une glace transparente (non visible) destiné à le fermer. Il comprend une paroi 104 au fond du volume en question. La paroi comprend un orifice 108 destiné à recevoir une lampe. La lampe est du type à incandescence avec un culot avec des ergots de verrouillage. Une pièce métallique 106 est disposée sur la paroi, plus précisément sur la face intérieure de la paroi 104. Ladite pièce métallique 106 est généralement plate et faite à partir d'une tôle d'une épaisseur de l'ordre de 0.8 mm. Elle comprend un orifice dont le profil est adapté à la lampe à supporter. La lampe à supporter peut être du type H11 ou de tout autre type avec culot avec des ergots de verrouillage. Le profil de l'ouverture pratiquée dans la paroi 104 du boîtier comprend plusieurs rampes 114 avec lesquelles les ergots du culot de la lampe vont coopérer, de sorte que grâce à leur profil, les ergots seront amenés en appui contre la pièce métallique 106 lorsque la lampe sera tournée au cours du verrouillage. La figure 3 comprend une vue en coupe du boîtier selon l'axe de coupe identifiée par les flèches. Sur cette vue en coupe, on peut observer que la pièce métallique 106 est fixée à la paroi 104 par un surmoulage 116 au niveau du bord extérieur de la pièce 106. Le surmoulage en question peut être un moulage d'insert, c'est-à-dire consistant à placer la pièce métallique dans un moule et à injecter le matériau plastique autour de ladite pièce.

La vue agrandie du bord de l'orifice 108 de la figure 3 illustre bien les tolérances plus faibles obtenues pour la cote fonctionnelle e de montage de la lampe sur le support ainsi formé. La pièce métallique 106 est bien en contact total avec la paroi 104, et le surmoulage 116 sur au moins une partie du bord extérieur de la pièce métallique 106 assure un maintien inconditionnel de celle-ci contre la paroi, et, partant, une 15 tolérance très fine sur la cote e correspondant à la somme des épaisseurs de la paroi 104 et de la pièce métallique 106. Pour une lampe H11 ou H8, la cote e est par exemple de 2.85 mm. Cette cote peut varier dans une tolérance de 0.5 mm notamment en raison de l'influence des tolérances du plastique infecté et de la tôle. Dans le cas précis de l'exemple de réalisation de la figure 3, le surmoulage 116 20 s'étend sur toute la circonférence de la pièce métallique 106 et recouvre partiellement la surface visible de ladite pièce. La figure 4 illustre la pièce métallique seule 106. Elle est généralement plane et présente un contour circulaire 120 avec toutefois deux sections droites opposées 118. Ces sections droites 118 permettent d'assurer une liaison mécanique en rotation de la pièce 106 par rapport au boîtier. En 25 effet, bien que le surmoulage assure une certaine cohésion entre la matière plastique moulée et la matière métallique de la pièce, un glissement pourrait toutefois avoir lieu, notamment lors de l'application de couples de montage de la lampe exagérés. Cette forme circulaire du contour 120 n'est pas limitative, elle pourrait être notamment rectangulaire. 30 Il est à noter que le surmoulage qui vient d'être décrit ne doit pas nécessairement s'étendre sur toute la circonférence. Il en va de même pour la pièce métallique qui peut prendre diverses formes et contours.

La figure 5 illustre un deuxième exemple de réalisation de l'invention. Il s'agit d'un boîtier 1002 similaire à celui du premier exemple de réalisation de la figure 3. Seule la pièce métallique 1006 supportant la lampe et les surmoulages 1016 sont différents. Les explications relatives au boîtier qui ont été faites en relation avec ce premier mode de réalisation, hormis celles qui sont spécifiques à la pièce métallique et au surmoulage, s'appliquent ici également. La pièce métallique 1006 est de forme généralement rectangulaire, les bords au niveau des petits côtés du rectangle présentant toutefois un profil avec un profil irrégulier 1019. Les bords latéraux au niveau des grands côtés du rectangle présentent des tronçons 1018 de tôle pliés à 90° par rapport au plan général de la pièce, ces bords ayant pour fonction de rigidifier la pièce métallique. La pièce métallique est fixée à la paroi 1004 du boîtier 1002 par surmoulage de matière sur la pièce métallique ainsi qu'au travers d'au moins un orifice de la pièce métallique. Dans l'exemple illustré, il y a six orifices mais cet exemple n'est pas limitatif. La vue en coupe de la figure 5 illustre bien les orifices centraux, c'est-à-dire situés sur l'axe de coupe. Ces orifices sont remplis de la matière plastique surmoulée 1016 sur la pièce métallique 1006. Tout comme pour le premier exemple de réalisation, le surmoulage peut être un moulage d'insert, c'est-à-dire consistant à placer la pièce métallique dans un moule et à injecter le matériau plastique autour de ladite pièce. Tout comme pour le premier exemple de réalisation, la pièce métallique 1006 est disposée sur la face interne de la paroi 1004, c'est-à-dire la face délimitant la cavité formée par le boîtier et destiné à recevoir la lampe. Cette dernière est insérée à partir de l'extérieur du boîtier au travers de l'orifice 1008 de manière à venir prendre appui sur la face externe de la paroi 1004. Les moyens de fixation de la lampe, à savoir les ergots faisant saillie du culot (voir discussion de la figure 2), coopèrent avec la pièce métallique 1006, plus particulièrement notamment avec les rampes 1014 du boîtier, de manière à exercer un effort de traction sur le culot de la lampe, la maintenant en appui stable sur la face externe de la paroi 1002.

Le nombre et l'agencement des orifices de surmoulage peuvent bien sûr varier de l'exemple qui vient d'être décrit. En effet, un nombre plus réduit d'orifices ainsi qu'éventuellement un agencement différent de ces derniers peut être envisagé.

La figure 6 illustre un troisième exemple de réalisation de l'invention. Contrairement aux exemples précédents, la paroi 10004 supportant la pièce métallique n'est plus celle d'un boîtier mais celle d'un module d'éclairage 10002, destiné à être placé dans un dispositif d'éclairage, tel qu'un projecteur. Sur l'exemple illustré en figure 6, il s'agit d'un réflecteur. Tout comme pour le premier et le deuxième exemples de réalisation, le surmoulage peut être un moulage d'insert, c'est-à-dire consistant à placer la pièce métallique dans un moule et à injecter le matériau plastique autour de ladite pièce comportant la paroi de support 10004. De plus, la pièce métallique 10006 n'est plus disposée directement contre la paroi 10004 mais contre des éléments supports 10005. Ces éléments supports 10005 sont en saillie de la paroi 10004 de sorte que la pièce métallique 10006 est à distance de la dite paroi 10004. La pièce métallique 10006 servant de support de la lampe 10020 est non plane. Elle comprend une partie centrale de forme généralement cylindrique ainsi qu'une partie généralement plane avec deux « oreilles » venant en appui sur les éléments de support 10005. Chacune des parties latérales formant des excroissances latérales, pattes ou « oreilles », comprend un ou plusieurs orifices destinés à recevoir un pion ou plusieurs pions 10016, respectivement, surmoulés. Dans le cas précis de la figure 7, chacune des pattes comprend un seul pion surmoulé. Les éléments support 10005 peuvent comprendre un orifice de géométrie choisie, destiné à recevoir le pion lors du surmoulage. Une fois que celle-ci est produite, la pièce métallique 10006 est mise en place et un le matériau plastique est injecté dans un moule, pour surmouler la pièce métallique et la paroi au travers des trous ou orifices de la pièce métallique, et former les pions 10016. La lampe 10020 est maintenue en place dans la partie cylindrique de la pièce métallique 10006 par une tige (non représentée) en forme de U et faisant ressort. Les extrémités de la tige se logent dans des articulations 10032 de la pièce métallique. Une boucle reliant ces extrémités se rabat sur la lampe et plaque son culot sur la pièce métallique. Elle se fixe en contrainte dans des crochets 10030, de sorte que par élasticité la tige maintien fermement la lampe.

Dans le cas de l'exemple de la figure 6, la pièce métallique 10006 est visible depuis l'extérieur du module d'éclairage et la lampe vient en contact direct sur ladite pièce. Ce montage présente l'avantage de permettre une connexion électrique de la pièce métallique via un connecteur extérieur. Cette liaison électrique peut assurer l'alimentation électrique de la lampe via un connecteur de cette dernière (tel que par exemple son culot) en contact avec la pièce métallique 10006. La lampe 10020 peut ainsi ne comporter qu'un seul connecteur électrique. La figure 7 illustre un quatrième exemple de réalisation de l'invention. Il constitue une variante de l'exemple de réalisation de la figure 6. En effet, la figure 7 diffère de la figure 6 en ce que les excroissances latérales de la pièce métallique 100006 formant des pattes et qui prennent appui sur les éléments supports 100005 sont surmoulées via les blocs de surmoulage 100016. Les pattes ne doivent pas nécessairement comporter de trou ou d'orifice étant donné le surmoulage d'au moins une partie de leur contour. De manière générale, il est à remarquer que la pièce métallique servant de support à la lampe peut prendre diverses formes sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Le type de lampe peut également varier. Il à été fait référence aux lampes du type H8 et H11 dans la description, étant entendu que l'invention peut être appliquée à d'autres types de lampe. La forme de la paroi du support ainsi formé avec la pièce métallique peut prendre diverses formes. Elle ne doit pas nécessairement être généralement plane, elle peut en effet être de forme gauche et complexe. Elle ne doit pas non plus nécessairement être une paroi de boîtier. En effet, elle peut être une paroi ou toute partie structurelle d'un module d'éclairage et/ou de signalisation. Il en va de même pour la pièce métallique recevant la lampe. En ce qui concerne le surmoulage, celui-ci peut prendre diverses formes. Il peut comprendre le surmoulage au travers d'un ou plusieurs orifices de la pièce métallique et/ou sur le bord de la dite pièce.

Claims (15)

1. REVENDICATIONS1. Support de lampe avec culot, pour module ou dispositif d'éclairage et/ou de signalisation, comprenant : un corps (104 ; 1004, 10004 ; 100004) en matière plastique ; une pièce métallique (106 ; 1006 ; 10006, 100006) avec un orifice (108 ; 1008) destiné à recevoir le culot de la lampe, la pièce métallique étant fixée au corps ; caractérisé en ce que la pièce métallique (106 ; 1006 ; 10006 ; 100006) est fixée au corps (104 ; 1004, 10004 ; 100004) par surmoulage (116 ; 1016 ; 10016 ; 100016).
2. 2. Support selon la revendication 1, caractérisé en ce que le surmoulage (116 ; 1016 ; 10016 ; 100016) est situé au niveau d'au moins une partie du bord de la périphérie de la pièce métallique (106 ; 1006 ; 10006 ; 100006).
3. 3. Support selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le corps (104 ; 1004, 10004 ; 100004) est surmoulé sur la pièce métallique (106 ; 1006 ; 10006 ; 100006).
4. 4. Support selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la pièce métallique (106 ; 1006 ; 10006 ; 100006) comprend au moins un trou de fixation au corps, le surmoulage (116 ; 1016 ; 10016 ; 100016) étant au niveau du trou et/ou d'au moins un des trous de fixation.
5. 5. Support selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'une portion de la pièce métallique (106 ; 1006 ; 10006 ; 100006) autour de l'orifice (108, 1008) est généralement plane, la pièce métallique étant préférentiellement faite à partir d'une tôle. 30
6. 6. Support selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le corps comprend une paroi (104 ; 1004, 10004 ; 100004) avec un orifice (108 ; 1008) et sur laquelle la pièce métallique (106 ; 1006 ; 10006 ; 100006) est en 25contact, la pièce métallique étant préférentiellement en contact direct avec la paroi.
7. 7. Support selon la revendication 6, caractérisé en ce que la paroi (10004 ; 100004) comprend au moins un élément support (10005 ; 100005) destiné à supporter la pièce métallique (10006 ; 100006) à distance de ladite paroi (10004 ; 100004), le surmoulage (10016 ; 100016) étant préférentiellement avec le ou au moins un des éléments support (10005, 100005).
8. 8. Support selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le contour de l'orifice de la pièce métallique (106 ; 1006 ; 10006 ; 100006) est configuré de manière à détromper le culot de la lampe.
9. 9. Module d'éclairage et/ou de signalisation comprenant un support de lampe, caractérisé en ce que le support de lampe est conforme à l'une des revendications 1 à 8.
10. 10. Module d'éclairage et/ou de signalisation selon la revendication 9, dans lequel le support de lampe est un réflecteur.
11. 11. Boîtier de dispositif d'éclairage et/ou de signalisation comprenant un support de lampe, caractérisé en ce que le support de lampe est conforme à l'une des revendications 1 à 8.
12. 12. Boîtier selon la revendication 11, caractérisé en ce que le support de lampe et le boîtier forment une seule pièce.
13. 13.Dispositif d'éclairage et/ou de signalisation (102 ; 1002 ; 10002, 100002), comprenant un boîtier selon la revendication 11 ou un module d'éclairage et/ou de signalisation (102 ; 1002 ; 10002, 100002) selon la revendication 9 ou 10.
14. 14.Procédé de fabrication d'un support de lampe avec culot, pour module ou dispositif d'éclairage et/ou de signalisation, comprenant les étapes suivantes :(a) mise à disposition d'un moule pour le moulage par injection de matière plastique du support ; caractérisé par les étapes suivantes : (b) mise en place dans le moule d'une pièce métallique (106 ; 1006 ; 10006 ; 100006) avec un orifice destiné à recevoir le culot de la lampe ; (c) injection de la matière plastique de manière à former le corps (104 ; 1004, 10004 ; 100004) du support et à au moins partiellement surmouler (116 ; 1016 ; 10016 ; 100016) la pièce métallique (106 ; 1006 ; 10006 ; 100006) en vue de sa fixation au corps.
15. 15. Procédé selon la revendication 13, le support de lampe étant un support selon l'une des revendications 1 à 8.