FR2712719A1 - Panneau d'affichage à ruban, procédé de chargement d'un ruban sur un tel panneau et circuit électronique permettant la mise en Óoeuvre du procédé. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un panneau d'affichage à ruban, le procédé de chargement d'un ruban sur un tel panneau et le circuit électronique permettant la mise en œuvre du procédé. Le panneau d'affichage à ruban (3) support d'au moins un message se déroulant d'un premier rouleau (50A) pour s'enrouler sur un deuxième rouleau (50A), les rouleaux étant entraînés de façon intermittente par au moins un moteur électrique (35) est caractérisé en ce qu'un seul moteur à vitesse constante entraîne les deux rouleaux par l'intermédiaire d'un pignon denté (41) coopérant avec une courroie crantée (43) qui entraîne des poulies dentées (53) montées sur chaque extrémité des rouleaux (50A, 50B), l'un (50A) des rouleaux étant pourvu entre la poulie (53) et son mandrin (51) d'un dispositif (500) de mise en tension du ruban (3) et de compensation des vitesses relatives périphériques dépendant de l'épaisseur du ruban enroulé.

Description

PANNEAU D'AFFICHAGE A RUBAN, PROCEDE DF CHARGEMENT D'UN
RUBAN 8UR UN TEL PANNEAU ET CIRCUIT ELECTRONIQUE
PERMETTANT LA MISE EN OEUVRE DU PROCEDE
La présente invention concerne un panneau d'affichage à ruban, le procédé de chargement d'un tel panneau d'affichage et le circuit électronique permettant la mise en oeuvre du procédé.

I1 est connu des panneaux d'affichage à ruban permettant à un ruban comportant des affichages, par exemple publicitaires, de se dérouler d'une position d'enroulement sur un rouleau inférieur pour s'enrouler sur un rouleau supérieur en marquant des pauses lorsque les affiches se trouvent en vis-à-vis de la fenêtre d'affichage du panneau.

En général, dans ces panneaux, pour tenir compte des variations de vitesse relatives que doivent avoir les rouleaux pour entraîner le ruban de façon tendue, on adopte souvent une solution avec deux moteurs d'entraînement et une logique électronique assurant ces variations. Les inconvénients d'un tel dispositif sont le coût du dispositif et la complexité de l'électronique.

Une autre solution consiste à prévoir un entraînement par un seul moteur mais, dans ce cas, se pose le problème d'assurer la tension correcte du ruban, notamment à cause des variations de vitesse de la périphérie du rouleau dues à l'épaisseur du ruban.

Un premier but de l'invention est donc de palier les inconvénients de l'art antérieur en proposant un panneau d'affichage à ruban qui soit simple de constitution de façon à diminuer son coût pour permettre la réalisation sous toutes dimensions, que ce soit des dimensions destinées à être utilisées en affichage point de vente sur des comptoirs ou en affichage public sur la voirie.

Ce but est atteint par le fait que le panneau d'affichage à ruban support d'au moins un message se déroulant d'un premier rouleau pour s'enrouler sur un deuxième rouleau, les rouleaux étant entraînés de façon intermittente par au moins un moteur électrique est caractérisé en ce qu'un seul moteur à vitesse constante entraîne les deux rouleaux par l'intermédiaire d'un pignon denté coopérant avec une courroie crantée qui entraîne des poulies dentées montées sur chaque extrémité des rouleaux, l'un des rouleaux étant pourvu entre la poulie et son mandrin d'un dispositif de mise en tension du ruban et de compensation des vitesses relatives périphériques dépendant de l'épaisseur du ruban enroulé.

Selon une autre particularité, le moteur est de type synchrone ou pas-à-pas et comporte, interposé entre son axe d'entraînement et le pignon denté un dispositif d'amortissement des à-coups générés entre le moteur et le ruban.

Selon une autre particularité, les dispositifs de compensation sont constitués par un ressort de torsion dont une extrémité est rendue solidaire d'un élément (poulie ou bague) monté serré en rotation sur son axe de rotation et dont l'autre extrémité est rendue solidaire d'un second élément (mandrin ou respectivement pignon) monté libre sur l'axe de rotation de l'élément tournant (axe ou axe d'entraînement).

Selon une autre particularité, les deux rouleaux sont constitués d'une portion de tube en PVC à l'intérieur de chacune des extrémités duquel sont montés en force des mandrins dont les axes saillant pivotent dans des coussinets autolubrifiants fixés sur le châssis au moyen de rondelles passe-fil en caoutchouc.

Selon une autre particularité, le ruban d'affichage est éclairé par des tubes fluorescents montés entre le ruban et le châssis formé d'une tôle en U et le moteur disposé sur le côté du châssis est pourvu de plusieurs faces réfléchissant la lumière.

Un autre but de l'invention est de proposer un procédé de chargement d'un ruban qui permette une utilisation facile des panneaux d'affichage et un remplacement aisé des rubans portant les messages publicitaires.

Ce but est atteint par le fait que le procédé de chargement d'un ruban sur un panneau d'affichage comporte les étapes suivantes
- collage par autocollant du ruban sur le premier rouleau en direction duquel le sens de rotation préférentiel est déterminé
- maintien en appui de l'interrupteur marchearrêt pour provoquer l'enroulement dans le sens préférentiel tout en retenant le ruban légèrement entre les doigts
- une fois l'extrémité libre du ruban arrivée à hauteur de l'interrupteur marche-arrêt de l'enroulement située approximativement au milieu du panneau d'affichage, arrêt du maintien en appui de l'interrupteur marche-arrêt
- traction par l'opérateur sur l'extrémité libre du ruban pour le dérouler partiellement jusqu'à amener l'extrémité libre du ruban en vis-à-vis du second rouleau, réalisant ainsi la mise en tension du dispositif de compensation des vitesses relatives périphériques monté sur le premier rouleau
- collage de cette extrémité libre sur le second rouleau et mise en place du couvercle du panneau d'affichage assurant ainsi la fermeture du contact de commande de mise en route permettant par un circuit électronique la détermination automatique du sens de rotation du moteur électrique.

Un autre but de l'invention est de proposer un circuit électronique permettant de commander le sens de rotation du moteur dans un sens préférentiel à la mise en route ou lors de l'actionnement de l'interrupteur marchearrêt et ensuite assurant le fonctionnement correct de l'affichage en déplaçant les affiches de façon intermittente.

Ce but est atteint par le fait que le circuit électronique comporte
- un premier élément photocoupleur associé à un circuit de temporisation permettant, par la lecture d'une piste marche-arrêt et un circuit de temporisation l'alimentation intermittente du moteur par des interrupteurs triacs ;
- un deuxième et un troisième ensemble photocoupleurs situés de part et d'autre du premier photocoupleur associés à une seconde piste comportant des marques d'inversion qui, pour commander une logique incorporant des circuits de temporisation permettant d'assurer l'arrêt du moteur avant d'effectuer une inversion de sens pour protéger les triacs de commande du moteur et un circuit de temporisation supplémentaire situé en amont de la logique de commande sur un des éléments photocoupleurs pour permettre, à la mise en route, l'entraînement dans un sens de rotation préférentiel.

Selon une autre particularité, le circuit électronique est alimenté directement par le secteur.

D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après faite en référence aux dessins annexés dans lesquels
- la figure 1 représente une vue de face du panneau d'affichage couvercle enlevé
- la figure 2 représente une vue en coupe du dispositif de compensation des vitesses relatives périphériques monté sur le premier rouleau
- la figure 3A représente une vue de côté et en coupe du dispositif assurant l'entraînement de la courroie de transmission de mouvement entre les rouleaux;
- la figure 3B représente une vue en coupe du dispositif de compensation des à-coups dûs au moteur synchrone
- la figure 4A représente une vue de côté des cellules des photocoupleurs et du circuit électronique permettant d'assurer la détection des marques marchearrêt et la commande du moteur
- la figure 4B représente la vue de derrière du ruban d'affichage portant les marques de marche-arrêt et d'inversion de sens de rotation
- la figure 5A représente le schéma de la logique électronique commandant les triacs d'alimentation du moteur
- la figure 5B représente le circuit d'alimentation du circuit logique et du moteur à partir du secteur.

La figure 1 représente une vue de face d'un boîtier (1) monté sur un pied (2), ce boîtier étant ouvert sur sa face avant de façon à permettre la réception d'un couvercle non visible (7) comportant une fenêtre d'affichage à travers laquelle pourront être affichés les messages supportés par le ruban (3, fig 4B) en papier qui s'enroule sur un premier rouleau (50A) et se déroule d'un deuxième rouleau (50B) dans le sens préférentiel de B vers A à l'initialisation. Les deux rouleaux (50A, 50B) sont montés sur un châssis (14) en tôle ayant une section en U, ce châssis (14) en tôle supportent également en son milieu et sur un de ses côtés le moteur d'entraînement (35) du type synchrone réversible ou du type pas-à-pas. Ce moteur (35) assure, par l'intermédiaire d'une courroie crantée (43) l'entraînement des poulies dentées (53) montées chacune à une des extrémités de chacun des rouleaux (50A, 50B). Des tubes fluorescents (30) sont disposés en appui sur la face centrale du châssis (14) en forme de U et alimentés pour permettre un rétro-éclairage du ruban (3).

Sur l'autre côté du châssis (14) en forme de U est monté un dispositif électronique (260) assurant la logique de commande du moteur (35) ainsi que les photocoupleurs (ISO1 à IS05) permettant de déclencher l'arrêt des visuels d'affichage et l'inversion du sens de rotation des rouleaux (50). Chacun des rouleaux (50) est constitué d'un tube en PVC comportant un mandrin (51) monté serré dans les extrémités du tube (50), représenté à la figure 2. Chaque mandrin (51) est monté libre sur un axe (52). L'axe (52) de chaque mandrin (51) est monté pivotant dans un palier (19) à coussinets autolubrifiants, lequel est lui-même monté à l'aide de passe-fils (17) en caoutchouc dans des orifices prévus à cet effet sur les jambes latérales du châssis en U (14).

Chaque mandrin situé à l'extrémité de chaque rouleau (50A, 50B) disposée dans l'alignement du moteur (35) est associé à un ressort de torsion (500) qui est monté dans un puits cylindrique (510) du mandrin. Une première extrémité (501) du ressort pénètre dans une lumière (511) du mandrin de façon à être solidaire du mandrin (51).

L'autre extrémité (502) du ressort pénètre également dans une deuxième lumière (530) formée sur une poulie dentée (53). La poulie dentée (53) est montée serrée en rotation sur l'axe (52).

Le montage visible à la figure 2 est le montage associé au rouleau (50A) correspondant au sens préférentiel dans lequel le moteur (35) va entraîner le dispositif.

Sur le rouleau (50B) situé à l'opposé, le montage ne comporte pas de ressort de torsion (500) et la poulie dentée (53) est montée serrée sur l'axe (52) qui est luimême monté serré dans le manchon (51).

La figure 3A et 3B représente le dispositif permettant la réduction des à-coups générés au niveau de l'axe d'entraînement du moteur par le fait que l'on utilise un moteur synchrone ou de type pas-à-pas. Sans la présence d'un tel dispositif, il se produit un effet tambour sur le ruban d'affichage tendu et des phénomènes sonores déplaisants.

Ce dispositif est constitué de deux poulies (44) dans lesquelles vient s'appuyer la surface non crantée de la courroie crantée (43) d'entraînement des rouleaux. La partie crantée de la courroie engrène avec un pignon denté (41), lequel est monté comme représenté à la figure 3B. Ce pignon (41) comporte un perçage (410) et est monté libre sur l'axe d'entraînement (350) du moteur (35). Un ressort de torsion (40) est monté dans le puits cylindrique (390) d'une bague (39). Ce ressort a une première extrémité (40) introduite dans une lumière (391) de la bague (39). Cette bague (39) est montée serrée sur l'axe (350) d'entraînement du moteur. Une deuxième extrémité (402) du ressort (41) est introduite dans le perçage (400) du pignon (41).

A la mise en place de la courroie on établit une torsion initiale du ressort (40), ce qui permet par la suite une élasticité dans les deux sens par rapport à la rotation, réduisant ainsi les à-coups provoqués au niveau de l'axe (350) par le moteur synchrone et assurant ainsi un entraînement plus homogène de la courroie (43).

La figure 4B représente le verso du ruban d'affichage (3), lequel comporte à chacune de ses extrémités (34, 37) une partie adhésive à double face permettant la fixation sur les rouleaux (50A, 50B). Le long du bord du ruban situé, après montage, en vis-à-vis des dispositifs photocoupleurs (IS01 à IS05) montés sur le côté du châssis en U (14), est disposée une bande noire (36) comportant à intervalles réguliers des marques d'arrêt (31) blanches et à chacune de ses extrémités sur une piste décalée une marque d'inversion de sens (32) associée à un deuxième photocoupleur IS02 et une marque d'inversion de sens (33) associée à un troisième photocoupleur IS03.

Le circuit électronique, représenté à la figure 5, est constitué d'un montage alimenté par le secteur à travers, d'une part un interrupteur (S1) constituant l'interrupteur marche-arrêt monté sur le côté du châssis (14), et, d'autre part, un fusible (F1), monté en série avec une résistance (R16) et un condensateur (C6) de diminution de tension, la sortie de ce condensateur (C6) étant reliée à l'interrupteur (S1) d'une part par une diode zener (D2), et d'autre part par une diode (D3) à une sortie d'alimentation (VC) qui alimente d'une part la logique de commande et d'autre part l'alimentation (A) du moteur. La sortie de la diode (D3) est branchée à la masse par l'intermédiaire de deux condensateurs en parallèle (C9, C10) constituant des condensateurs de lissage. La tension d'alimentation (VC) ainsi fournie au circuit de commande logique alimente à travers une résistance (R4) trois photodiodes, associées chacune à un photocoupleur (IS01, IS02, IS03) et montées en série entre la résistance (R4) et la masse. La tension d'alimentation alimente également à travers une résistance (R3) le collecteur d'un transistor NPN (Q2) dont l'émetteur est relié à la masse et la base à travers une résistance (R2) à la borne d'entrée (5) d'un circuit
NON-ET (IC1B) dont la sortie (4) est reliée à l'entrée (2) d'un deuxième circuit NON-ET (IC1A) . L'entrée (1) de ce deuxième circuit NON-ET reçoit la tension (VCC) à travers deux résistances (R1, R6) montées en série. La sortie de la résistance (R6) est reliée par un condensateur (C2) à la masse et l'entrée de la résistance (R6) est reliée à travers le phototransistor qui constitue avec la photodiode le photocoupleur (IS03), à la masse. De même, le phototransistor qui constitue une partie du photocoupleur (IS02) relie à la masse l'entrée (5) du circuit NON-ET (IC1B). La sortie (3) du circuit
NON-ET (IClA) est reliée à travers une résistance (R14) à la base du transistor (Q2) dont le collecteur est relié à l'entrée (9) d'un troisième circuit NON-ET (IC1C) d'une part et d'autre part, par un condensateur (C8) à la masse. La sortie (10) du troisième circuit NON-ET (IC1C) est reliée par une résistance (R19) à la base d'un transistor (Q4) dont l'émetteur est relié à la masse. Un montage amplificateur (Q5, Q6) relie le collecteur de ce transistor (Q4) à une résistance (R21) branchée en série sur l'entrée de commande d'un triac (SCR1). Le triac (SCR1) permet l'alimentation des bobinages (4-2, 5-7) du moteur, assurant ainsi la rotation dans un sens donné. La deuxième entrée (8) du troisième circuit NON-ET (IC1C) relie le collecteur d'un transistor (Q3) à cette entrée et également à la deuxième entrée d'un quatrième circuit
NON-ET (IC1D) dont la sortie (11) est reliée à travers une résistance (R26) à la base d'un transistor d'inversion (Q9) qui lui-même commande un montage amplificateur (Q7, Q8) dont la sortie est reliée à travers une résistance (R24) à la commande d'un deuxième triac (SCR2) pour assurer l'alimentation des bobinages du moteur dans l'autre sens. Les sorties des deux triacs (SCR1, SCR2) branchées aux enroulements (4, 2 ; 5, 7) sont reliées entre elles par deux condensateurs (Cll,
C13). Un montage résistance-condensateur (R22, C12), respectivement (R23, C14) aux bornes des triacs permet d'absorber les éventuelles sur-tensions. La première entrée (12) de la quatrième porte NON-ET (IC1D) est reliée par un condensateur (C5) à la masse et par une résistance (R13) à l'entrée (6) du premier circuit NON-ET (IC1B) dont la sortie (4) est reliée à la deuxième entrée (2) du deuxième circuit NON-ET (IC1A). La résistance (R13) est également reliée à la sortie (3) du deuxième circuit NON-ET (IC1A) et d'autre part aux bornes de la résistance (R13) sont également montées en série une résistance (R12) et une diode (D1). Les troisième et quatrième circuits logiques NON-ET (IC1C, IC1D) reçoivent sur leurs entrées respectives (8, 13) les sorties d'un circuit logique constituant le circuit de commande d'arrêt avec temporisation. Ce circuit est formé par le phototransistor constituant le premier photocoupleur (IS01) dont le collecteur est relié à l'alimentation (VC) et l'émetteur est relié à une résistance (R5). En parallèle sur cette résistance est monté un condensateur (C1). En parallèle sur ce condensateur (C1) est monté deux résistances (R7, R8) en série. Le point commun aux résistances (R7, R8) commande la grille d'un transistor MOS (Q1) dont une électrode est branchée à l'autre extrémité de (R8) et dont l'autre électrode est branchée à travers une résistance (R9) à la tension (Vc). Le point commun à la résistance (R9) et au transistor MOS est relié par un condensateur (C3) à un circuit de temporisation (555) formé par une bascule dont le temps de basculement est réglé par un montage (RC) résistancecondensateur (R15, C4). Le point commun au condensateur (C3) et à la bascule (555) est relié d'une part à la tension VC par une résistance RIO et d'autre part au transistor (S1) par une résistance (Rll). La sortie (3) du circuit (555) alimente à travers une résistance (R17) un transistor NPN (Q3) dont l'émetteur est relié à la résistance (R5). Le collecteur du transistor (Q3) est relié à travers une résistance (R18) à l'alimentation (VC) et le collecteur est envoyé sur les entrées (8) et (13) des troisième et quatrième portes NON-ET. Enfin, la tension (VC) est également envoyée sur les résistances (R20) et (R25) reliant la tension (VC) aux collecteurs respectifs des transistors (Q4) et (Q9).

Le fonctionnement du circuit de commande est le suivant.

A la mise sous tension le condensateur (C2) est déchargé et se charge. On a donc "0" sur l'entrée (1) de la porte NON-ET (IC1A), ce qui donne une valeur "1" sur la sortie (3) de cette porte. Le transistor (Q2) inverse cette valeur et à l'entrée (9) de la porte NON-ET (IC1C) on a donc la valeur "0". La sortie (10) est à "1" et par conséquent le transistor (Q4) inversant cette valeur, en sortie de (Q4) on a nO, ce qui a pour résultat d'inhiber le triac (SCR1). La sortie (3) de (IC1A) étant à "1", on a la valeur "1" sur l'entrée (12) et la sortie (11) de la porte (IC1D) est à "0" étant donné que les entrées (13) et (8) sont à "1" tant que le phototransistor du photocoupleur (IS01) n'est pas éclairé. La sortie (11) est inversée par le transistor (Q9) et le triac (8CR2) est commandé, alimentant ainsi le moteur dans un sens préférentiel. La mise sous tension s'effectue en appuyant sur l'interrupteur (S1), ceci par exemple lors de la mise en place du ruban ou lors de la mise en place du capot (7) fermant le boîtier (1) du panneau d'affichage. Le ruban (3) étant entraîné dans un sens préférentiel, lorsque le premier photocoupleur (IS01) arrive en vis-àvis d'une marque d'arrêt (3) sur la piste (36) du ruban (3), le phototransistor du photocoupleur (IS01) est éclairé et conduit, ce qui met la grille du transistor MOS à une tension proche de la tension d'alimentation et (Q1) conduit mettant le condensateur (C3) à la masse. Le condensateur (C3) délivre alors une impulsion négative sur le circuit de temporisation (555) dont la sortie (3) passe à "1". Cette valeur est inversée par le transistor (Q3). Lorsque le phototransistor du photocoupleur (IS01) est éclairé, on a bien "0" sur les entrées (13) et (8) des portes NON-ET et "1" sur ces entrées quant il n'est pas éclairé. La valeur "0" sur les entrées (13) et (8) des portes NON-ET est maintenue pendant une durée fixée par la temporisation du circuit (555), temporisation réalisée par le couple résistance (R1S), capacité (C4) qui, un certain temps après l'impulsion délivrée par (C3) repositionne la sortie (3) du circuit (555) à On,
Lorsque les entrées (8) et (13) des portes NON-ET (IC1C, IC1D) sont à "0",les sorties (11) et (10) sont à "1" et ces valeurs sont inversées par (Q4) et (Q9), ce qui a pour conséquence d'inhiber la commande des triacs (SCR1, 8CR2). En conséquence, lors de l'éclairage du phototransistor du photocoupleur (IS01), le moteur est arrêté.

Lorsque le phototransistor du photocoupleur (IS02) est éclairé en passant devant une marque (32) d'inversion, l'entrée (5) du circuit NON-ET (IC1B) est reliée à la masse et la sortie (4) est à "1". On a donc sur l'entrée (2) du circuit (IC1A) une valeur "1" et (IS03) n'étant pas éclairé, on a également une valeur "1" sur l'entrée "1" de ce circuit (ICA1). Ce circuit (ICA1) produit donc une valeur "0" sur sa sortie (3), ce qui génère une valeur "1.' sur l'entrée (9) du circuit (IC1C).

Comme l'entrée (8) est également à "1", ce circuit NON-ET (IC1C) produit une valeur "0" sur sa sortie (10). Cette valeur est inversée par (Q4), ce qui a pour résultat de commander le triac (SCR1) qui va alimenter le moteur de façon à ce que celui-ci tourne en sens inverse du sens préférentiel déterminé à la mise en route. Toutefois, cette commande du triac (SCR1) ne se produira qu'après un temps déterminé par le couple résistance (R3), capacité (C8) qui va d'abord se charger lors du passage de l'entrée (9) à la valeur (1). La charge de la capacité (C8) retarde ainsi la commande du triac (SCR1). La sortie (3) étant à "0", le couple résistance (R13), condensateur (C5) va se décharger et les valeurs (R13, C5) sont étudiées pour que la décharge s'effectue avant la charge de (R3, C8). L'entrée (12) de la porte NON-ET (IC1D) passe donc à "0" avant que l'entrée (9) passe à "1". Ceci qui établit une valeur "1" sur la sortie (11), cette valeur est inversée par (Q9) et la commande du triac (SCR2) qui fixait le sens préférentiel du moteur est bloquée, arrêtant ainsi le moteur avant que le triac (SCR1) soit commandé pour inverser le sens du moteur.

De même, lorsque (IS03) est éclairé, le condensateur (C2) se décharge et après une temporisation l'entrée (1) passe "0", faisant monter ainsi la sortie (3) à "1". (IS02) n'étant pas éclairé, l'entrée (5) est & "1" et l'entrée (6) est également à "1", produisant sur la sortie (4) une valeur "0" qui est transmise à l'entrée (2) de (IC1A). Le transistor (Q2) inverse cette valeur "1" et le condensateur (C8) se décharge, faisant passer ainsi l'entrée (9) à une valeur "0" après une temporisation déterminée par (C8). La sortie (10) passe à "1" et (Q4) inverse cette valeur inhibant ainsi la commande du triac (SCR1). Pendant ce temps le condensateur (C5) se charge à travers la résistance (R13), faisant ainsi monter progressivement l'entrée (12) à la valeur "1", ce qui produit en sortie de la porte
NON-ET (IC1D) une valeur "0" inversée par (Q9) pour commander le triac (SCR2) pour remettre le moteur dans le sens de rotation préférentiel. Comme le temps de décharge de (C8) dans (Q2) est plus court que le temps de charge de (C5) à travers (R13), l'arrêt du sens de rotation commandé par (SCR1) se produit avant l'inversion de sens commandé par (8CR2). Ces temporisations (R3-C8, R13-C5) ont l'avantage de laisser le temps au triac de se mettre dans un état instable et évite également au triac d'être commandé en même temps. Enfin, la temporisation (R6-C2) a l'avantage de déterminer le sens préférentiel de rotation à la mise en route.

Grâce à ce circuit électronique, le procédé de mise en place du ruban est extrêmement simple car il suffit, sachant que le sens de rotation déterminé par (SCR2) est le sens dans lequel le rouleau supérieur (50A) enroule le ruban (3), de fixer le ruban (3) sur le rouleau supérieur (50A) à l'aide de l'adhésif, d'appuyer sur l'interrupteur (S1) pour commander le sens de rotation préférentiel, de laisser glisser entre les mains le ruban de façon à le maintenir tendu, tout en continuant à appuyer sur l'interrupteur avec le dos de la main, lorsque l'on arrive en fin de ruban on arrête d'appuyer sur l'interrupteur (S1). Comme cet interrupteur se situe à peu près au milieu du panneau, la fin du ruban (3) se trouve à peu près au milieu du panneau. Le moteur synchrone (35) étant réversible, l'opérateur peut alors tirer sur l'extrémité libre du ruban (3), de façon à créer un couple au niveau du rouleau supérieur (50A), couple qui va créer une tension sur le ressort de torsion (500) incorporé dans le rouleau supérieur et permettre au ruban de descendre jusqu'au rouleau du niveau inférieur.

A ce moment-là l'opérateur colle l'adhésif (37) sur le rouleau inférieur (50B) et le dispositif est prêt à être mis en marche en fermant le panneau à l'aide de son couvercle (7). La fermeture du panneau met en route automatiquement le moteur dans le sens préférentiel par fermeture de l'interrupteur (S1) et dès que le photocoupleur (IS02) détecte une marque d'inversion de sens, le sens est inversé, ou lorsque le photocoupleur (IS01) détecte une position d'arrêt, le moteur est arrêté pendant une durée déterminée par la temporisation.

On comprend qu'on a ainsi réalisé un panneau d'affichage dont la structure est simple,la mise en oeuvre et le changement des rubans particulièrement rapides et efficaces et dont le dispositif est peu coûteux à réaliser.

Toutes modifications à la portée de l'homme de métier font également partie de l'esprit de l'invention.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Panneau d'affichage & ruban (3) support d'au moins un message se déroulant d'un premier rouleau (50A) pour s'enrouler sur un deuxième rouleau (50A), les rouleaux étant entraînés de façon intermittente par au moins un moteur électrique (35), caractérisé en ce qu'un seul moteur à vitesse constante entraîne les deux rouleaux par l'intermédiaire d'un pignon denté (41) coopérant avec une courroie crantée (43) qui entraîne des poulies dentées (53) montées sur chaque extrémité des rouleaux (50A, 50B), l'un (50A) des rouleaux étant pourvu entre la poulie (53) et son mandrin (51) d'un dispositif (500) de mise en tension du ruban (3) et de compensation des vitesses relatives périphériques dépendant de l'épaisseur du ruban enroulé.

2. Panneau d'affichage à ruban selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moteur (35) est de type synchrone ou pas-à-pas et comporte, interposé entre son axe d'entraînement et le pignon denté un dispositif (40, 39) d'amortissement des à-coups générés entre le moteur (35) et le ruban (3).

3. Panneau d'affichage à ruban selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les dispositifs de compensation sont constitués par un ressort de torsion (40, 500) dont une extrémité est rendue solidaire d'un élément (poulie 53 ou bague 39) monté serré en rotation sur son axe de rotation (52, 350) et dont l'autre extrémité est rendue solidaire d'un second élément (mandrin 51 ou pignon 41) monté libre sur l'axe de rotation de l'élément tournant (axe 52 ou axe d'entraînement 350).

4. Panneau d'affichage à ruban selon une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les deux rouleaux (50A, 50B) sont constitués d'une portion de tube en PVC (50) à l'intérieur de chacune des extrémités duquel sont montés en force des mandrins (51) dont les axes saillants (52) pivotent dans des coussinets (19) autolubrifiants fixés sur le châssis (14) au moyen de rondelles passe-fil (17) en caoutchouc.

5. Panneau d'affichage à ruban selon la revendication 4, caractérisé en ce que le ruban d'affichage est éclairé par des tubes fluorescents (30) montés entre le ruban (3) et le châssis formé d'une tôle en U (14) et le moteur (35) disposé sur le côté du châssis est pourvu de plusieurs faces réfléchissant la lumière.

6. Procédé de chargement d'un ruban sur un panneau d'affichage selon l'invention, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes

- collage par autocollant du ruban (3) sur le premier rouleau (50A) en direction duquel le sens de rotation préférentiel est déterminé

- maintien en appui de l'interrupteur marchearrêt (51) pour provoquer l'enroulement dans le sens préférentiel tout en retenant le ruban (3) légèrement entre les doigts

- une fois l'extrémité libre inférieure du ruban (3) arrivée à hauteur de l'interrupteur marche-arrêt (51) de l'enroulement situé approximativement au milieu du panneau d'affichage, arrêt du maintien en appui de l'interrupteur marche-arrêt

- traction par l'opérateur sur l'extrémité libre du ruban (3) pour le dérouler partiellement jusqu'à amener l'extrémité libre (35) du ruban en vis-à-vis du second rouleau (50B), réalisant ainsi la mise en tension du dispositif (500, 51, 53) de compensation des vitesses relatives périphériques monté sur le premier rouleau ;

- collage de cette extrémité libre (35) sur le second rouleau (50B) et mise en place du couvercle (17) du panneau d'affichage assurant ainsi la fermeture du contact (51) de commande de mise en route permettant par un circuit électronique (260) la détermination automatique du sens de rotation du moteur électrique.

7. Circuit électronique permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, caractérisé en ce qu'il comporte

- un premier élément photocoupleur (IS01) associé à un circuit de temporisation permettant par la lecture d'une piste marche-arrêt (31) et un circuit de temporisation (R15, C4, 555), l'alimentation intermittente du moteur (35) par des interrupteurs triacs (SCR1, 5CR2)

- un deuxième (IS02) et un troisième (IS03) ensembles photocoupleurs situés de part et d'autre du premier photocoupleur associés à une seconde piste comportant des marques d'inversion (32, 33) qui, pour commander une logique incorporant des circuits de temporisation (R3 C8, R13 C5) permettant d'assurer l'arrêt du moteur avant d'effectuer une inversion de sens pour protéger les triacs de commande du moteur (35) et

- un circuit de temporisation supplémentaire (R6C2) situé en amont de la logique de commande sur un des éléments photocoupleurs (IS02) pour permettre, à la mise en route, l'entraînement dans un sens de rotation préférentiel.

8. Circuit électronique selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il est alimenté directement par le secteur.