FR2712193A1

FR2712193A1 - Palme de natation à aileron transverssal d'extrémité.

Info

Publication number: FR2712193A1
Application number: FR9313744A
Authority: FR
Inventors: Buffa Pierre
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1993-11-10
Filing date: 1993-11-10
Publication date: 1995-05-19

Abstract

La présente invention a pour objet une palme de natation à aileron transversal d'extrémité. Il est constitué d'une palme (1) de natation à voilure plane (3) dont l'extrémité est divisée en trois parties, un élément central (6) et deux éléments latéraux (7) plus souples portant un aileron (4) transversal à profil hydrodynamique, les trois parties étant, au repos, juxtaposées et situées dans le même plan que la voilure. Elle peut être utilisée par tous les nageurs utilisant des palmes, que ce soit pour le loisir, la plongée professionnelle ou la compétition.

Description

PALME DE NATATION A AILERON TRANSVERSAL D'EXTREMITÉ
La présente invention a pour objet une palme de natation à aileron transversal d'extrémité.

Elle peut être utilisée par tous les nageurs utilisant des palmes, que ce soit pour le loisir, la plongée professionnelle ou la compétition.

La plupart des brevets publiés à ce jour concernant les palmes de natation s'appuient sur une fausse interprétation en considérant que la palme repousse l'eau à la manière d'une pagaie ou d'un palmipède, le mouvement de haut en bas appelé à tort "temps de rappel" est alors considéré comme négatif.

Cette fausse conception a justifié les palmes munies de clapet, de tuyères, etc, dont les résultats se sont avérés peu probants.

Depuis l'apparition des palmes longues à voilure en matière plastique, fibre de verre, ou similaire, on sait que leur effet propulsif est dû à un phénomène de glisse. Le nageur équipé de palmes est en fait plus proche d'un "surfeur" que d'un canard, la différence étant que le "surfeur" se sert d'un volume d'eau existant, alors que le nageur avec palmes engendre son propre volume d'eau.

Le temps qualifié autrefois de négatif est au contraire le plus propulsif, le mouvement de haut en bas bénéficiant de l'apport supplémentaire que constitue le poids de l'utilisateur.

La palme exerce une pression sur le volume d'eau engendré par son mouvement, ce qui se traduit par un phénomène de glisse. Le déplacement du nageur avec palme est à rapprocher du déplacement du planeur qui avance grâce à la pression exercée par l'air sur ses ailes au profil bien défini.

La plupart des palmes de compétition sont longues, ce qui permet d'augmenter le volume d'eau engendré et par voie de conséquence de prolonger le phénomène de glisse
Pour augmenter la propulsivité d'une palme, il faut donc jouer sur deux paramètres:
- a) La dimension de la voilure.

- b) La structure de la voilure, qui peut présenter divers reliefs mais est toujours sensiblement plane.

I1 est bien sur impossible d'allonger démesurément une palme, la longueur maximale de la voilure étant proportionnelle à la force physique de l'utilisateur.

Le dispositif selon la présente invention permet, pour une palme de natation de longueur déterminée, d'améliorer sensiblement ses performances en augmentant la portance et donc l'effet de glisse, tout en évitant au maximum les turbulences, et d'obtenir ainsi des résultats égaux ou supéreurs à ceux de palmes nettement plus longues.

I1 est constitué d'une palme de natation à voilure plane dont l'extrémité est divisée en trois parties, un élément central et deux éléments latéraux plus souples portant un aileron transversal à profil hydrodynamique, les trois parties étant, au repos, juxtaposées et situées dans le même plan que la voilure.

Sur les dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif d'une des formes de réalisation de l'objet de l'invention:
les figures 1 et 2 représentent la palme au repos vue respectivement de dessus et de côté, et
la figure 3 montre la palme au cours d'un mouvement de haut en bas.

Le dispositif, figures 1 à 3, est constitué d'une palme de natation 1 classique composée d'un chausson 2 permettant sa fixation au pied de l'utilisateur, et d'une voilure sensiblement plane 3 comportant un aileron terminal 4.

L'extrémité de la voilure 1 est divisée, grâce à deux fentes longitudinales 5, en une partie centrale 6 et deux parties latérales 7, situées au repos dans un même plan.

Les deux parties latérales 7 portent à leur extrémité un aileron 4 situé dans le même plan qu'elles et perpendiculaire à l'axe longitudinal de la palme 1.

Cet aileron présente un profil hydrodynamique, sa section suivant un plan longitudinal perpendiculaire à la voilure 3 ayant la forme d'une goutte d'eau ou encore d'une aile d'avion.

La voilure 1, ainsi que la partie centrale 6 d'extrémité comportent des nervures 8 longitudinales destinées à augmenter leur rigidité. Les parties latérales 7 en sont dépourvues ou comportent des nervures plus fines ou en moins grand nombre, de manière à présenter une flexibilité sensiblement plus importante que celle des autres éléments de la voilure. Cela a pour conséquence que lors des battements vers le bas (flèche 9, figure 3) ou vers le haut effectués par la palme 1 pour assurer la propulsion, l'aileron 4 se trouvera alternativement au-dessus ou au-dessous du plan de voilure, en raison du fait que la courbure résultant de la pression de l'eau est plus marquée pour les parties latérales 7 que sur la partie centrale 6.

L'eau propulsée par le corps principal de la voilure 3 sous l'aileron terminal 4 augmente la pression exercée par le milieu liquide sur ledit aileron, ce qui a pour effet d'accroître la portance et, par voie de conséquence, de prolonger au maximum le phénomène de glisse.

L'aileron terminal 4 pourra avantageusement être formé de deux éléments creux avec raidisseurs internes métalliques ou non, fixés par surmoulage sur la voilure 3. Mais il pourra également être plein, en un ou deux éléments, et même coulé en même temps que la voilure.

La longueur des fentes longitudinales 5 sera de préférence comprise entre le quart et le tiers de la longueur de la voilure proprement dite, sans le chausson 2 ni l'aileron 4.

Le positionnement des divers éléments constitutifs donne à l'objet de l'invention un maximum d'effets utiles qui n'avaient pas été, à ce jour, obtenus par des dispositifs similaires.

Claims

REVENDICATIONS

10. Palme de natation à aileron transversal d'extrémité, utilisable aussi bien pour le loisir ou la compétition, que pour la plongée professionnelle,

caractérisée en ce que l'extrémité de sa voilure (3) est pourvue d'un aileron (4) à profil hydrodynamique à section en forme de goutte d'eau ou d'aile d'avion, situé au repos dans le même plan que ladite voilure, et perpendiculaire à l'axe longitudinal de la palme (1).

20. Palme de natation selon la revendication 1, se caractérisant par le fait que la voilure (3) est divisée par deux fentes longitudinales (5), en une partie centrale (6) et deux parties latérales (7) plus souple que la précédente portant à leur extrémité l'aileron (4), et agencées de manière à ce que lors des battements de la palme (1) ledit aileron puisse se trouver alternativement au-dessus (figure 3) ou au-dessous du plan de la voilure, les parties centrales et latérales étant situées au repos dans le même plan que ladite voilure.

30. Palme de natation selon la revendication 2, se caractérisant par le fait que la voilure (3) et la partie centrale (6) comportent des nervures (8) longitudinales destinées à augmenter leur rigidité, les parties latérales (7) étant dépourvues de nervures, ou comportant des nervures plus fines ou en moins grand nombre, de manière à présenter une flexibilité plus grande que la voilure et la partie centrale, et une courbure plus forte que ces dernière sous l'effet de la pression de l'eau.

40. Palme de natation selon la revendication 2, se caractérisant par le fait que la longueur des fentes longitudinales (5) est comprise entre le quart et le tiers de la longueur de la voilure (3) proprement dite, mesurée sans le chausson (2) ni l'aileron (4).

5 . Palme de natation selon l'une quelconque des revendications précédentes, se caractérisant par le fait que l'aileron terminal (4) est formé de deux éléments creux avec raidisseurs internes, fixés par surmoulage sur la voilure (3).