FR2706241A1 - Procédé de distribution d'eau à partir d'une réserve, notamment pour l'arrosage de plantes, réserve correspondante, et structure formant jardinière verticale mettant en Óoeuvre ce procédé. - Google Patents

Abstract

On constitue, à partir d'une alimentation extérieure, une réserve par remplissage d'un réservoir (6') comportant une ouverture d'admission (10') connectable, le temps du remplissage, avec ladite alimentation et au moins une ouverture de distribution (27') connectée à au moins un récepteur (3). Le réservoir (6') est à paroi, au moins en majeure partie (7'), souple et il est inclus dans un espace de confinement (5'). On met à profit la force développée par l'admission de l'eau dans le réservoir (6') pour charger en énergie des moyens de compression (18') qui, une fois qu'a cessé l'application de ladite force, libèrent cette énergie en exerçant sur le volume du réservoir (6') une force de compression propre à en réduire progressivement le volume jusqu'à une valeur sensiblement insignifiante.

Description

La présente invention concerne un procédé de distribution d'eau à partir

d'une réserve, notamment pour l'arrosage de plantes, ladite réserve étant constituée par remplissage d'un réservoir à partir d'une alimentation extérieure. En particulier, la présente invention concerne un procédé d'arrosage trouvant plus spécialement une application dans le soin des fleurs et autres végétaux plantés dans des éléments de mobilier urbain, et facilitant notamment l'entretien des "jardinières verticales" o des vasques et autres bacs sont disposés autour et/ou le long de colonnes supports. De telles jardinières verticales sont connues, par exemple, d'après EP-A-98 474, EP-A-0 461 813 et FR-A-2 520 972, ces deux derniers documents proposant en outre des moyens pour acheminer de l'eau d'arrosage de la

base de la colonne support au sommet de ladite colonne.

A cette fin, EP-A-0 461 813 utilise une pompe immergée ce qui nécessite, outre la présence d'une telle pompe, un branchement électrique fournissant à la pompe l'énergie qui lui est nécessaire. FR-A-2 520 972 prévoit un réservoir en hauteur, rempli goutte à goutte par une conduite ascendante dont le mode d'alimentation n'est pas précisé, mais dont on peut supposer qu'il se fait par branchement sur le réseau de

distribution d'eau.

La présente invention a pour but de permettre un arrosage continu et régulier, selon les besoins des plantes, en utilisant une réserve d'eau dont la distribution est

assurée par des moyens totalement autonomes.

D'une manière connue en soi, le réservoir comporte une ouverture d'admission adaptée à être mise en communication de fluide, le temps du remplissage, avec ladite alimentation extérieure telle que le réseau de distribution d'eau ou un camion-citerne, et au moins une ouverture de distribution adaptée à être connectée à au moins un bac à plantes formant

récepteur et recevant l'eau selon ses besoins.

L'invention se caractérise en ce que l'on utilise un réservoir à paroi, au moins en majeure partie, souple inclus dans un espace de confinement et en ce que l'on met à profit la force développée par l'admission de l'eau dans le5 réservoir pour charger en énergie des moyens de compression qui, une fois qu'a cessé l'application de ladite force,

libèrent ladite énergie en exerçant sur le volume dudit réservoir une force de compression propre à réduire progressivement ledit volume jusqu'à une valeur sensiblement10 insignifiante.

Au fur et à mesure que s'opère la réduction de volume, l'eau est bien entendu expulsée par la ou les ouvertures de distribution, assurant ainsi l'arrosage régulier et continu

des plantes.

Dans une première forme d'exécution de l'invention, mises à part les ouvertures d'admission et de distribution d'eau et la présence éventuelle d'un orifice distinct de purge d'air, la paroi du réservoir est sans solution de continuité.20 Dans une seconde forme d'exécution de l'invention, le réservoir est en deux parties, l'une de ces parties, à l'état rempli du réservoir, revêtant la forme d'une cuve dont l'ouverture est dirigée vers le bas et l'autre partie formant bouchon pour ladite cuve, l'ouverture d'admission étant prévue dans ledit bouchon et des moyens d'étanchéité assurant

la fermeture hermétique de la cuve par ledit bouchon.

L'ouverture de distribution peut avantageusement faire également office de purge d'air et être ménagée dans le fond

de la cuve.

Les moyens de compression, qui se chargent en énergie lors du remplissage du réservoir, peuvent être des moyens distincts du réservoir, moyens qui peuvent être inclus, ou

non, dans l'espace de confinement.

Dans une première variante d'exécution, qui est celle que l'on préfère car il s'agit de la forme la plus simple et la plus robuste, ces moyens sont constitués par un lest en appui sur l'extrémité supérieure dudit réservoir, lequel lest est soulevé par la force développée par l'admission de l'eau dans le réservoir et retombe progressivement sous l'effet de la gravité. Ledit lest est avantageusement de poids réglable et, à cette fin, il peut être constitué d'une série de poids superposables. On peut aussi envisager de réaliser le lest sous la forme d'un récipient que l'on remplira plus ou moins de sable, par exemple, selon le poids que l'on désire lui donner. Selon une autre variante, les moyens de compression qui se chargent en énergie lors du remplissage du réservoir sont constitués par des moyens élastiques en appui sur et/ou contre ledit réservoir, lesdits moyens élastiques étant susceptibles de passer d'un état comprimé, sous l'effet de la force développée par l'admission d'eau dans le réservoir, à un état progressivement relâché au fur et à mesure que la force de compression qu'ils exercent sur le réservoir en

expulse l'eau par la ou les ouvertures de distribution.

Ces moyens élastiques peuvent par exemple revêtir la forme: - d'un ressort ou d'une série de ressorts sollicitant une plaque d'appui contre l'extrémité supérieure du réservoir, - d'une enveloppe hermétiquement close et renfermant un gaz compressible ou d'un bloc de matériau compressible et élastique, enveloppe ou bloc qui est superposé au réservoir, dans l'espace de confinement, ou qui entoure ledit réservoir à la manière d'un manchon, etc. Dans une autre forme d'exécution, les moyens de compression sont constitués par la propre paroi du réservoir qui est, au moins en majeure partie, élastique et qui est susceptible de passer d'un état dilaté, sous l'effet de la force développée par l'admission d'eau dans le réservoir, à un état progressivement relâché au fur et à mesure que la force de compression qu'elle exerce sur le réservoir en

expulse l'eau par la ou les ouvertures de distribution.

L'invention concerne également l'application du procédé décrit ci- dessus à la réalisation d'une structure formant jardinière verticale à réserve d'eau dans laquelle des bacs à plantes sont disposés le long et/ou autour d'une colonne,5 lesdits bacs constituant lesdits récepteurs connectés à la ou aux ouvertures de distribution du réservoir, tout comme elle vise également lesdites structures. Généralement, l'espace de confinement du réservoir sera ménagé dans la partie inférieure de la ou de l'une au moins

desdites colonnes de la jardinière verticale.

De préférence, la jardinière comporte au moins une colonne traversant plusieurs étages de bacs à plantes, ladite

colonne renfermant, au niveau de chaque étage, une cuve-

tampon, chaque cuve-tampon, à l'exception de la cuve située

le plus haut, étant alimentée par débordement d'une cuve-

tampon supérieure, la cuve-tampon située le plus haut étant, elle, alimentée par une conduite connectée à la ou une

ouverture de distribution de ladite réserve.

La distribution d'eau d'une cuve-tampon à une autre se

fait donc en cascade.

Chaque cuve-tampon communique avec un bac à plantes par une conduite connectée à un orifice d'évacuation prévu dans la partie inférieure de la cuve-tampon et débouchant dans la partie inférieure dudit bac. La conduite en question peut être à libre écoulement ou être équipée, d'une manière connue en soi, d'un diffuseur et/ou d'un limiteur de débit. L'eau est ainsi soutirée de la cuve-tampon au fur et à mesure des

besoins des plantes.

Ces besoins étant différents d'une plante à une autre et la fréquence de remplissage devant pouvoir satisfaire simultanément différents types de plantes, le volume de chaque cuve-tampon est avantageusement choisi en fonction des besoins en eau des plantes qui seront plantées dans le bac

alimenté par ladite cuve-tampon.

L'invention sera décrite ci-après avec davantage de détails par référence aux dessins annexés dans lesquels: - les figures 1 et 2 représentent, respectivement, réservoir plein et réservoir pratiquement vide, une réserve d'eau autonome selon l'invention, selon une première forme d'exécution, - les figures 3 et 4 représentent, respectivement, réservoir plein et réservoir vide, une réserve d'eau autonome selon l'invention, selon une deuxième forme d'exécution, - la figure 5 est une vue d'ensemble, en élévation, d'une jardinière verticale selon l'invention utilisant une réserve d'eau selon les figures 3 et 4, et - la figure 6 est une vue à plus grande échelle, et

selon une variante, de la partie supérieure de la figure 5.

Si l'on examine les figures 1 et 2, on voit que la réserve d'eau selon l'invention comporte une colonne 1 dans la base de laquelle une paroi 4 délimite un espace cylindrique ouvert à sa partie supérieure, dit espace de confinement 5, dans lequel est "canalisé" un réservoir 6, plein à la figure 1, pratiquement vide à la figure 2. Ce réservoir à l'état plein, a sensiblement la forme d'un ballon cylindrique à paroi latérale 7 mince et à parois d'extrémité supérieure 8 et inférieure 9 très épaissies. La paroi latérale 7 est souple et déformable, tandis que, du fait de l'épaississement, les parois d'extrémité 8 et 9 offrent une certaine rigidité. La paroi inférieure 9, dite de fond, comporte une partie 23 formant bride d'appui adaptée à reposer sur une plaque annulaire 24 solidarisée à la paroi 4 et formant soutien pour le réservoir 6. Dans la paroi de fond 9 sont ménagés une ouverture d'admission d'eau 10 et une ouverture de distribution d'eau 11. L'ouverture d'admission 10 est adaptée à recevoir une conduite d'admission 12 qui émerge de l'espace de confinement 5 et de la colonne 1 et dont l'extrémité libre, ainsi accessible, est munie d'un raccord à prise rapide avec clapet anti-retour 13 assurant la fermeture hermétique de la conduite 12. L'ouverture de distribution 11 est adaptée à recevoir une conduite de distribution 14 qui se ramifie en deux tuyaux de distribution qui sont chacun guidés et protégés par un tube 16. Ces tuyaux 15 alimentent, par exemple, les bacs à plantes de deux

jardinières verticales.

La paroi supérieure épaissie 8, dite de sommet, du réservoir 6 comporte une zone centrale 25 très épaissie dont la face extérieure forme siège 17 pour un lest 18. Dans la partie supérieure dudit lest 18 est immobilisée une tige de guidage 19 coopérant avec un passage 20 prévu dans une plaque 21 solidarisée à la colonne 1 selon un plan diamétral. Comme on le voit, la zone centrale 25 et le lest 18 sont de

diamètres inférieurs à celui du réservoir 6.

Le lest 18 présente un passage central 22 de guidage pour un mince tuyau 26 dont une extrémité est connectée à un passage 27 ménagé dans la paroi de sommet 8 du réservoir 6 et dont l'autre extrémité émerge à l'extérieur de la colonne 1

et est fermée hermétiquement par un clapet anti-retour 28.

Le fonctionnement de l'ensemble est le suivant: Au fur et à mesure que le réservoir 6 se vide sous le poids du lest 18, la zone centrale 25 de la paroi de sommet 8 s'abaisse en provoquant, grâce à sa rigidité relative et à son plus petit diamètre, un retournement en doigt de gant de la paroi souple 7 du réservoir, retournement qui est sur le point d'être achevé à la figure 2. Lorsque le réservoir est vide, la paroi de sommet 8 du réservoir 6 vient s'appliquer,

ou presque, contre la paroi de fond 9 du réservoir.

Pour le remplissage, on branche le raccord à prise rapide de la conduite d'admission 12 sur le réseau ou sur la vanne d'un camion citerne. L'eau, en ouvrant le clapet anti-retour 13, pénètre dans le réservoir 6 et la force développée surmonte le poids du lest 18 et le contraint à s'élever dans l'espace de confinement 5 puis au-dessus dudit espace, la verticalité de l'ascension du lest 18 étant garantie par le guidage qu'assure la tige 19 et la plaque percée 21. L'air qui a pu éventuellement pénétrer dans le réservoir 6 est chassé par l'eau vers le passage 27, puis par le tube 26, qui sert en outre de trop-plein, et il est évacué

par le clapet 28.

Lorsque le réservoir 6 est plein, on interrompt l'alimentation en eau et déconnecte de cette alimentation le raccord de la conduite 12 (Figure 1). Le lest 18 agit alors à la manière d'un piston. Sous l'effet de son propre poids, il redescend lentement en repoussant la zone centrale 25 de la paroi de sommet 8 qui, de nouveau, retourne progressivement la paroi souple 7 en doigt de gant, avec pour conséquence une réduction de volume du réservoir 6. Il s'ensuit que l'eau contenue est expulsée par l'ouverture de distribution 11 vers

les tuyaux de distribution 15.

Les figures 3 et 4 montrent une variante de réalisation de la réserve d'eau selon l'invention et les éléments identiques ou similaires à ceux des figures 1 et 2 y sont

désignés par les mêmes références suivies du signe prime.

Cette variante se distingue de la forme d'exécution des figures 1 et 2 essentiellement par le fait que le réservoir 6' est en deux parties, que le lest 18' est également en plusieurs parties et que le tuyau 52 a une double fonction: servir à la fois d'évent comme le tuyau 26 des figures 1 et 2 et de tuyau de distribution comme les tuyaux 15 de ces mêmes figures. Plus précisément, le réservoir 6' est constitué comme précédemment d'une paroi latérale souple 7' et d'une paroi de sommet épaissie 8' ayant une zone centrale 25' dont la face extérieure forme siège 17' pour le lest 18', mais sa paroi de fond est une pièce séparée. Il s'agit d'une pièce circulaire épaisse 47 autour de laquelle vient se placer le bord libre de la paroi latérale 7', l'ensemble étant réuni de manière étanche par un collier de serrage 48. La pièce 47 offre une ouverture 10' pour le raccordement avec une conduite

d'admission d'eau 12.

La paroi de sommet 8' du réservoir présente un passage central 27' de plus grand diamètre que le passage 27 et qui accueille une douille 49 bloquée contre la face supérieure de la zone centrale 25' par venue en butée d'une bride 50 qu'elle comporte contre ladite face. Cette douille 49 reçoit l'extrémité inférieure d'une tige de guidage 53 creuse qui a pour rôles, outre de former un passage de purge d'air et de distribution d'eau, celui d'aligner et de maintenir à l'état superposé les différents éléments constituant le lest 18'. En effet, dans cette variante, le lest est formé de plusieurs poids superposés 18'a-f, ce qui permet de régler le poids total du lest en enlevant ou en ajoutant un ou plusieurs de

tels poids.

Le fonctionnement de cette variante sera décrit à

propos de la figure 5 qui l'incorpore.

La figure 5 illustre l'application de la réserve d'eau selon l'invention à la réalisation d'une jardinière verticale. On voit que la colonne 1 comporte une partie inférieure Hi qui forme réserve d'eau, conforme aux figures 3 et 4, et que l'on ne décrira donc pas de nouveau, et une partie supérieure H2 formant à la fois enceinte pour cuves-tampons 39 et support pour une série de bacs à plantes 3 étagés. Une variante d'exécution de cette partie supérieure Hi, qui ne diffère de celle de la figure 5 que par l'écartement des bacs à plantes 3 et par la capacité des cuves-tampons 39, est représentée à la figure 6 et la

description détaillée de cette figure 6 rend inutile celle de

la partie H2.

Avant de passer à cette figure 6, on notera qu'un robinet 51 mobile en hauteur, accessible depuis l'extérieur de la colonne 1 et dont l'utilité apparaîtra plus loin, est

placé sur la conduite 52.

Si l'on examine maintenant la figure 6, on voit que la partie supérieure de la colonne 2 (qui correspond à la colonne 1 de la figure 5) est constituée de cinq sections 2a-2e empilées, dont chacune correspond à un étage de bac à

plantes 3a-3e. L'étage 2a/3a est fermé par un couvercle 29.

Les étages 2b/3b-2e/3e étant de structure identique, on ne décrira que l'un d'entre eux, l'étage 2d/3d. L'étage 2d/3d est défini entre deux pièces de jonction 30 et 31 ayant en coupe verticale la forme générale d'un H plus large que haut et en coupe horizontale une forme généralement circulaire. La barre horizontale du H, qui correspond en fait à une partie circulaire, est désignée par 32 et les barres verticales du H, qui correspondent en fait à une unique pièce cylindrique, sont désignées par 33. La pièce de jonction 31 comporte une bride périphérique 34 au niveau de la barre horizontale du H, bride qui offre une surface d'appui tant pour la section 2d

de colonne que pour le bac à plantes annulaire 3d.

Le plancher circulaire que forme la barre horizontale 32 comporte un orifice central 35 concentrique, côté face supérieure du plancher, à une couronne en saillie 36 et, côté

face inférieure, à un manchon en saillie 37.

La couronne 36 forme récepteur pour une pièce cylindrique 38 qui, en coopérant avec le plancher 32, forme cuve-tampon 39d. Dans le plancher 32, est ménagé un passage à écoulement libre mettant en communication la cuve-tampon 39d et le fond du bac à plantes 3d garni de terre 41 ou autre milieu de culture approprié. En outre le plancher 32 comporte un canal 42 d'écoulement libre depuis l'espace intérieur 43 de la section de colonne 2d vers l'espace intérieur de la

section de colonne 2e.

Le manchon 37 reçoit la partie supérieure d'un tronçon de tube 44 dont l'autre extrémité est fixée autour de l'orifice central du plancher de l'étage 2e/3e. Des joints toriques 54, coopérant avec des gorges mieux visibles sur le

tronçon 44a, assurent l'étanchéité.

On comprend que le tuyau 52 est ainsi prolongé par un canal composite formé d'une succession de tronçons de tubes, tels que 44, entre lesquels sont intercalées les ouvertures centrales, telles que 35, des pièces de jonction, telles que 31, entre étages. Ce canal composite émerge en 45 au-dessus

du niveau de la cuve-tampon 39a de l'étage supérieur 2a.

Le canal 42e de l'étage inférieur 2e/3e débouche, lui, dans un espace 43f o il communique avec un canal

d'évacuation 46.

Le fonctionnement de l'ensemble est le suivant: L'ensemble étant dans la situation représentée à la figure 5 (réservoir 6' vide) et le robinet 51 étant ouvert, on raccorde la conduite 12' à l'alimentation en eau (camion-citerne, par exemple). L'eau admise par la conduite 12' emprunte la voie la plus facile et donc s'1élève dans le tube de guidage 53 puis dans le tuyau 52, puis dans le canal composite 44,35 jusqu'à l'extrémité libre 45 d'o elle déborde en remplissant la cuve- tampon 39a (Figure 6) qui laisse s'écouler, depuis son fond, par le passage 40a, un mince filet d'eau vers le bac à plantes 3a, tandis que son remplissage se poursuit. Lorsque la cuve-tampon 39a est pleine, elle déborde et le trop plein s'écoule par le conduit 42a qui se déverse dans la cuve-tampon 39b, et ainsi de suite. Lorsque la cuve-tampon 39e est pleine à son tour, elle déborde et le trop plein est évacué par le canal 46, ce que l'on constate visuellement. On ferme alors le robinet 51 (Figure 5). L'admission de l'eau par la conduite 12' se poursuivant, l'eau remplit alors progressivement le réservoir 6' en repoussant le lest 18', comme il a été décrit à propos du lest 18 des figures 1 et 2. Lorsque le lest 18' atteint sa hauteur maximale, ce qui est constaté visuellement par des moyens directs ou indirects, on interrompt l'alimentation par la conduite 12' qui est munie, comme aux figures 1 et 2, d'un dispositif anti-retour et de fermeture. On ré-ouvre alors le robinet 51, rétablissant la communication entre le

réservoir 6' et le canal composite 44,35.

On comprend que tant qu'il y a de l'eau dans le réservoir 6', les cuvestampons sont maintenues pleines à ras bord. Lorsque le réservoir est vide, chaque bac à plantes dispose encore pour quelque temps d'une réserve d'eau

contenue dans sa cuve-tampon, réserve qui s'épuise lentement.

Comme cela ressort clairement de la figure 6, cette réserve peut être d'importance différente selon l'étage, la capacité de chaque cuve-tampon étant choisie en fonction des besoins en eau des végétaux plantés dans le bac qu'elle est chargée d'alimenter. On notera qu'à la différence des jardinières verticales connues, chaque bac à plantes a une alimentation qui lui est propre: l'eau qui parvient à un bac ne provient pas d'un

écoulement d'un trop-plein prévu dans un bac situé plus haut.

On évite ainsi qu'un arrosage excessif des bacs supérieurs, par rapport aux besoins des plantes qui y sont cultivées,

soit nécessaire à un arrosage convenable des bacs inférieurs.

Comme il ressort des explications qui précèdent, l'invention apporte un moyen simple, robuste, économique et fiable de distribution d'eau, moyen qui permet notamment un arrosage continu et régulier, modulable en fonction des exigences propres des plantes concernées mais avec, à la base, un unique débit de distribution pour toutes les plantes, les seuls besoins en intervention humaine se limitant au remplissage du réservoir et les seuls besoins en énergie pour la distribution de l'eau étant satisfaits par ce même remplissage, qui "charge" ou "active" les moyens

ultérieurement mis en oeuvre pour évacuer l'eau du réservoir.

La fréquence de remplissage de la réserve pour être d'une fois tous les 10-15 jours, alors qu'un arrosage bihebdomadaire minimal des massifs est nécessaire en été. Il s'ensuit une réduction du temps de main d'oeuvre, et également une économie d'eau, un arrosage faible et continu effectué depuis le dessous des plantes consommant moins d'eau qu'un arrosage important et discontinu effectué du dessus, en

raison des pertes par évaporation.

L'invention est particulièrement bien adaptée à la réalisation de décors floraux en hauteur, en milieu urbain, offrant un effet esthétique original et spectaculaire, et

réduisant simultanément les possibilités d'actes de vandalisme par mise hors de portée des végétaux.

Il va sans dire que l'invention n'est pas limitée aux formes d'exécution décrites et représentées. En particulier, au lieu de vasques annulaires spéciales traversées par une colonne support renfermant les moyens de distribution d'eau,5 on pourrait utiliser des jardinières du commerce en béton, métal, fibrociment, etc. dans le fond desquelles serait

plongé un tuyau de distribution d'eau.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1 - Procédé de distribution d'eau à partir d'une réserve, notamment pour l'arrosage de plantes, dans lequel on constitue une réserve par remplissage d'un réservoir (6,6') à partir d'une alimentation extérieure, ledit réservoir (6,6') comportant une ouverture d'admission (10,10') adaptée à être mise en communication de fluide, le temps du remplissage, avec ladite alimentation et au moins une ouverture de distribution (11,27') adaptée à être connectée à au moins un récepteur (3,3a-e), caractérisé en ce que l'on utilise un réservoir (6,6') à paroi, au moins en majeure partie (7,7'), souple inclus dans un espace de confinement (5,5') et en ce que l'on met à profit la force développée par l'admission de l'eau dans le réservoir (6,6') pour charger en énergie des moyens de compression (18,18') qui, une fois qu'a cessé l'application de ladite force, libèrent ladite énergie en exerçant sur le volume dudit réservoir (6,6') une force de compression propre à réduire progressivement ledit volume

jusqu'à une valeur sensiblement insignifiante.

2 - Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de compression (18,18') sont inclus dans

ledit espace de confinement (5,5').

3 - Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de compression sont constitués par la propre paroi du réservoir qui est, au moins en majeure

partie, élastique.

4 - Réserve d'eau pour la mise en oeuvre du procédé

selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée

en ce que, mises à part les ouvertures d'admission (10,10') et de distribution (11,27') d'eau et la présence éventuelle d'un orifice distinct de purge d'air (27), la paroi du

réservoir (6) est sans solution de continuité.

- Réserve d'eau pour la mise en oeuvre du procédé

selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée

en ce que le réservoir (6') est en deux parties, l'une de ces parties (7',8'), à l'état rempli du réservoir, revêtant la forme d'une cuve dont l'ouverture est dirigée vers le bas et l'autre partie (47) formant bouchon pour ladite cuve, l'ouverture d'admission (10') étant prévue dans ledit bouchon (47) et des moyens d'étanchéité (48) assurant la fermeture hermétique de la cuve par ledit bouchon (47). 6 - Réserve selon la revendication 4 ou 5, caractérisée en ce l'ouverture de distribution (27') sert en outre de

purge d'air.

7 - Réserve selon l'une quelconque des revendications 4

à 6, caractérisée en ce que l'espace de confinement (5,5') renferme un lest (18,18') en appui sur l'extrémité supérieure (8,8') dudit réservoir (6,6'), lequel lest (18,18') est soulevé par la force développée par l'admission de l'eau dans le réservoir, et retombe progressivement sous l'effet de la

gravité.

8 - Réserve selon la revendication 7, caractérisée en

ce ledit lest (18') est de poids réglable.

9 - Réserve selon l'une quelconque des revendications 4

à 8, caractérisée en ce que l'espace de confinement renferme des moyens élastiques en appui sur et/ou contre ledit réservoir, lesdits moyens élastiques étant susceptibles de passer d'un état comprimé, sous l'effet de la force développée par l'admission d'eau dans le réservoir, à un état progressivement relâché au fur et à mesure que la force de compression qu'ils exercent sur le réservoir en expulse l'eau

par la ou les ouvertures de distribution.

- Réserve selon l'une quelconque des revendications

4 à 6, caractérisée en ce que la majeure partie de la paroi définissant le réservoir est élastique, ladite paroi élastique étant susceptible de passer d'un état dilaté, sous l'effet de la force développée par l'admission d'eau dans le réservoir, à un état progressivement relâché au fur et à mesure que la force de compression qu'elle exerce sur le réservoir en expulse l'eau par la ou les ouvertures de

distribution.

11 - Application du procédé selon l'une quelconque des

revendications 1 à 3 à la réalisation d'une structure formant

jardinière verticale à réserve d'eau dans laquelle des bacs à plantes (3, 3a-e) sont disposés le long et/ou autour d'une colonne (1,2), lesdits bacs (3,3a-e) constituant lesdits récepteurs connectés à la ou aux ouvertures de distribution

(11,27') du réservoir (6,6').

12 - Structure formant jardinière verticale comprenant des bacs à plantes (3,3a-e) disposés le long et/ou autour d'au moins une colonne (1,2), caractérisée en ce qu'elle comporte une réserve d'eau selon l'une quelconque des

revendications 5 à 10, lesdits bacs (3,3a-e) constituant

lesdits récepteurs connectés à la ou aux ouvertures de

distribution (11,27') dudit réservoir.

13 - Structure selon la revendication 12, caractérisée en ce que ledit espace de confinement (5,5') est ménagé dans la partie inférieure de la ou de l'une au moins desdites

colonnes (1,2).

14 - Structure selon la revendication 12 ou 13 caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une colonne (1,2) traversant plusieurs étages de bacs à plantes (3,3a-e), ladite colonne (2) renfermant, au niveau de chaque étage, une cuve-tampon (39,39a-e), chaque cuve-tampon (39,39b-e), à l'exception de la cuve (39,39a) située le plus haut, étant alimentée par débordement d'une cuve-tampon supérieure (39,39a-d), la cuve-tampon (39,39a) située le plus haut étant, elle, alimentée par une conduite (45,44) connectée à la ou une ouverture de distribution (11, 27') de ladite réserve.

15 - Structure selon la revendication 14, caractérisée en ce que chaque cuve-tampon (39,39a-e) communique avec un bac à plantes (3,3a-e) par une conduite (40) connectée à un orifice d'évacuation prévu dans la partie inférieure de la cuve-tampon (39,39a- e) et débouchant dans la partie

inférieure dudit bac (3,3a-e).

16 - Structure selon la revendication 14 ou 15, caractérisé en ce que le volume de chaque cuve-tampon (39a-e)

est choisi en fonction des besoins en eau des plantes qui seront plantées dans le bac (3a-e) alimenté par ladite cuve-5 tampon.