FR2704055A1 - Arme de guerre à élément actif à redressement autonome. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une arme de guerre à élément actif (12) redressement autonome. L'arme comporte un boîtier (10) qui reçoit l'élément actif (12) et se compose d'un conteneur (14) de transport avec une ouverture (22) dans lequel l'élément actif (12) est logé avec possibilité de pivotement autour d'un axe de pivotement (42) ainsi que d'un couvercle (32) qui ferme l'ouverture (22) du conteneur. Un dispositif d'entraînement (44) disposé à l'intérieur du conteneur (14) fait pivoter l'élément actif (12) autour de son axe de pivotement (42) pour l'amener en position redressée. L'élément actif (12) reste dans le conteneur (14) avec le couvercle (32) appliqué sur l'ouverture (22) dudit conteneur jusqu'au moment de son activation. Lors de l'activation de l'élément actif (12), le dispositif d'entraînement (44), fait pivoter ledit élément actif autour de l'axe de pivotement (42), L'élément actif (12) redressé est ensuite mis à feu.

Description

Arme de guerre à élément actif à redressement autonome

L'invention concerne une arme de guerre pourvue d'un élé-

ment actif qui se redresse de manière autonome.

Dans l'état de la technique, on connaît des armes de guerre

qui sont pourvues d'un élément actif qui se redresse de manière auto-

nome, par exemple des mines auto-redresseuses. Après l'expulsion de

la mine hors du lanceur et l'atterrissage de celle-ci sur le sol, des pat-

tes qui jusque là étaient appliquées le long du corps de la mine se dé-

plient et redressent la mine. Dans cet état, la mine est en position de guet pour se déclencher en cas de détection d'un ennemi. Les armes de guerre de ce type sont donc dressée lorsqu'elles sont en position de veille. Selon la taille des armes de guerre équipées d'éléments actifs à redressement autonome, leur camouflage sur le terrain peut poser des problèmes. Ceci est vrai notamment lorsque les éléments actifs ont une

forme allongée. En plus de la hauteur importante, le conteneur dans le-

quel l'élément actif est transporté pose lui aussi des problèmes de

stockage et de conservation.

L'objet de la présente invention est de réaliser une arme de guerre avec un élément actif qui se redresse de manière autonome, dont le camouflage sur le terrain ne pose pas de problème lorsque

l'élément actif a une forme allongée.

Pour résoudre ce problème, il est proposé conformément à l'invention une arme de guerre pourvue d'un élément actif allongé à redressement autonome. L'arme de guerre comporte un boîtier destiné à recevoir l'élément actif, lequel boîtier se compose d'un conteneur qui est pourvu d'une ouverture et dans lequel l'élément actif est Iogé avec possibilité de pivotement autour d'un axe ainsi que d'un couvercle pour fermer l'ouverture du conteneur, un dispositif d'entraînement qui

est disposé à l'intérieur du conteneur et fait pivoter l'élément actif au-

tour de son axe de pivotement pour l'amener en position redressée, l'élément actif restant dans le conteneur avec le couvercle appliqué sur l'ouverture de celui-ci jusqu'au moment de son activation, le dispositif d'entraînement, lors de I'activation de l'élément actif, faisant pivoter ledit élément actif autour de l'axe de pivotement et l'élément actif, une

fois redressé, étant déclenché.

Dans l'arme de guerre selon l'invention, l'élément actif reste dans sa position de veille à l'intérieur du conteneur. Le conteneur peut être par exemple, voire notamment, le conteneur de transport. Le conteneur de transport est pourvu d'une ouverture qui est fermée par un couvercle. Un dispositif d'entraînement est logé dans le conteneur,

lequel dispositif fait pivoter l'élément actif autour d'un axe de pivote-

ment disposé à l'intérieur du conteneur aux fins de le redresser. Ce fai-

sant, le couvercle est détaché du conteneur par l'élément actif qui se redresse et l'ouverture est dégagée pour permettre à l'élément actif de

se redresser complètement. Dès qu'il est en position redressée l'élé-

ment actif est déclenché. Lorsque la sensibilité de détection de l'enne-

mi est adaptée et que les armes sont équipées d'éléments actifs à re-

dressement autonome dont le rayon d'action peut être réglé, non seu-

lemnt l'élément actif se redresse mais encore celui-ci est orienté de en

fonction du rayon d'action nécessaire.

L'arme de guerre selon l'invention est déposée sur le terrain

dans son conteneur de transport. De préférence, elle est posée manuel-

lement. Le couvercle qui est disposé sur le dessus du conteneur de transport et qui de préférence est verrouillé sur le conteneur pendant le transport est alors déverrouillé, de sorte que celui repose librement

sur le bord de l'ouverture du conteneur. Ceci suffit à préserver l'inté-

rieur du conteneur de l'humidité et de la saleté. Après avoir activé les dispositifs de l'arme de guerre pour la détection de l'ennemi, l'arme ou

son élément actif est position de veille. En cas de détection d'un enne-

mi, l'élément actif mû par le dispositif d'entraînement se redresse en

pivotant autour de l'axe de pivotement sensiblement horizontal paral-

lèle au fond du conteneur. Dès qu'il est redressé, et éventuellement

orienté, l'élément actif est déclenché.

L'élément actif en position couchée se trouvant dans sa posi-

tion de veille, le camouflage sur le terrain d'éléments actifs même de

forme allongée ne cause pas de difficulté. La hauteur du boîtier à ca-

moufler (conteneur muni de son couvercle) et essentiellement détermi-

née par le diamètre de l'élément actif ainsi que par le dispositif d'en-

traînement et le support de l'élément actif qui sont logés tous deux dans le conteneur. Par ailleurs, si pendant la période pendant laquelle l'élément actif est en position de veille, celui-ci n'est pas activé, par

exemple parce qu'aucun ennemi n'a été détecté, l'arme peut être ramas-

sée sans aucun problème. En effet l'élément actif se trouve toujours

dans son conteneur (de transport) et il suffit de verrouiller le couver-

cle posé sur l'ouverture pour que le conteneur et l'élément actif puisse

ensuite être emportés. L'élément actif non activé, bien qu'étant en po-

sition de veille des actions extérieures, est protégé par le conteneur

maintenu fermé et peut être transporté d'un endroit à un autre.

Normalement, l'élément actif qui est porté par un dispositif de support est monté pivotant autour de l'axe de pivotement dans le

conteneur. Le dispositif de support lui-même est monté sur l'axe de pi-

votement. De manière avantageuse, l'élément actif peut être lui-même monté sur un support qui est monté sur une structure de support avec possibilité de rotation autour d'un axe qui est perpendiculaire à l'axe

de pivotement, laquelle structure est à son tour montée dans le conte-

neur avec possibilité de pivotement autour de l'axe de pivotement.

Losque l'élément actif est un missile, le dispositif de support de l'élé-

ment actif constitue le berceau de lancement du missile. Ce berceau de lancement peut être incliné autour de deux axes disposés à angle droit, l'un des deux axes étant l'axe de pivotement du conteneur. Ceci permet d'orienter l'élément actif suivant un angle quelconque. On peut ainsi

régler le rayon d'action de l'élément actif.

Lorsque l'élément actif peut pivoter autour de deux axes de rotation perpendiculaires entre eux, le dispositif d'entraînement fait pivoter ledit élément actif autour des deux axes. Il est particulièrement avantageux que le dispositif d'entraînement comporte deux éléments d'entraînement parmi lesquels l'un est disposé entre le conteneur et la

structure de support et l'autre entre la structure de support et le ber-

ceau portant l'élément actif. Tandis que le premier élément d'entraîne-

ment fait pivoter la structure de support par rapport au conteneur au-

tour de l'axe de pivotement de celui-ci, le deuxième élément d'entraî-

nement fait pivoter le berceau de l'élément actif par rapport à la struc-

ture de support autour du deuxième axe de rotation. L'amplitude des deux mouvements de pivotement peut être réglée et est déterminée en

fonction de la détection de l'ennemi.

De préférence, le dispositif d'entraînement est de type pyro-

technique; il comporte un ensemble piston/cylindre qui est mû par des moyens pyrotechniques. Il est connu que les moyens pyrotechniques permettent de disposer de forces extrêmement grandes en un temps très court. Compte tenu de la place disponible à l'intérieur du boîtier de

forme essentiellement allongée dans lequel l'élément actif est trans-

porté et reste en position de veille, il est nécessaire lorsqu'on utilise un ensemble piston/cylindre mû par des moyens pyrotechniques, que

l'ensemble piston/cylindre agisse sur le dispositif de support de l'élé-

ment actif à une faible distance de l'axe de pivotement. De la sorte,

l'ensemble piston/cylindre doit développer des forces relativement im-

portantes pour redresser l'élément actif qui dépasse fortement au-delà

du point d'action de l'ensemble piston/cylindre sur le dispositif de sup-

port de l'élément actif. Les forces importantes qui sont nécessaires

peuvent être mises à disposition par des générateurs de gaz pyrotech-

niques.

Le deuxième élément d'entraînement est de préférence consti-

tué par un moteur électrique pourvu d'un moyen de commande télesco-

pique. En règle générale le boîtier de l'arme de guerre a la forme d'un parallélépipède allongé qui reçoit l'élément actif allongé. L'axe

de pivotement du conteneur sera situé dans la région de l'une des ex-

trémités longitudinales du boîtier. Afin que le boîtier allongé relative-

ment étroit dont la position sur le sol ne doit pratiquement pas être modifiée lors du déclenchement de l'élément actif, reste stable sur le sol, il est prévu conformément à un perfectionnement avantageux de

l'invention à l'extérieur sur le conteneur, sur au moins deux parois la-

térales en vis-à-vis, des jambes d'appui qui se déplient vers l'extérieur

ou qui peuvent être dépliées dans une direction éloignée du conteneur.

De manière avantageuse, les jambes d'appui peuvent pivoter autour

d'un axe de rotation sensiblement vertical parallèle à la paroi latérale.

Pendant le transport de l'arme de guerre et sa pose sur le terrain, les

jambes d'appui sont plaquées contre les deux parois latérales du conte-

neur et ne sont dépliées qu'une fois le boîtier déposé sur le sol. Lors-

que les jambes d'appui sont dépliées, l'ensemble formé par les jambes d'appui et le boîtier ressemble à un trépied. De préférence l'une des jambes d'appui au moins est montée sur le conteneur avec possibilité

de pivotement autour de deux axes mutuellement perpendiculaires. Ce-

ci permet de compenser des irrégularités du terrain et, malgré ces irré-

gularités, les jambes d'appui peuvent assurer une assise ferme et ap-

porter la stabilité nécessaire lors du tir de l'élément actif. La jambe

d'appui qui peut pivoter autour de deux axes mutuellement perpendicu-

laires est repoussée dans la direction opposée au conteneur de préfé-

rence par un élément de poussée formé d'un ensemble piston/cylindre sollicité par ressort de sorte que l'extrémité libre de la jambe d'appui prenne appui sur le sol. En ce qui concerne l'ensemble piston/cylindre

de l'élément de poussée, il s'agit de préférence d'un élément amortis-

seur dans lequel la tige de piston se bloque en cas d'efforts de poussée appliqués de manière brusque, ce qui empêche ainsi un fléchissant de

la jambe d'appui lors du tir de l'élément actif.

Un exemple de réalisation de l'invention est décrit ci-après de manière détaillée en se référant aux dessins. Ceux-ci représentent

figure 1, une vue en perspective du boîtier de l'arme de guer-

re avec l'élément actif logé dans celui-ci, figure 2, une vue de côté du boîtier selon la figure 1,

figure 3, une vue de côté du boîtier avec la paroi latérale ar-

rachée afin de montrer la position de rangement et la position de veille de l'élément actif dans le boîtier, figure 4, une vue de dessus du boîtier reposant sur le sol avec le conteneur ouvert et l'élément actif en position de guet,

figure 5, une vue de côté de l'arme semblable à celle de la fi-

gure 3, mais avec les jambes d'appui dépliées et l'élément actif redres-

sé, figure 6, une vue suivant la ligne VI-VI de la figure 5 et figure 7, une vue de dessus de l'arme de guerre avec les jam-

bes d'appui dépliées et l'élément actif redressé.

Les figures 1 à 4 représentent différentes vues du boîtier 10

de l'arme de guerre avec l'élément actif 12 à redressement autonome.

Le boîtier 10 a une forme de parallélépipède allongé et comprend un conteneur de transport 14 rectangulaire avec deux petits côtés 16 aux extrémités du boîtier 10, vu dans la direction longitudinale de celui-ci, deux grands côtés 18 et une paroi de fond 20. Sur sa face supérieure parallèle au fond 20, le conteneur 14 présente une ouverture 22 qui est

délimitée par les côtés ou parois latérales 16 et 18. Deux jambes d'ap-

pui 24, 26 sont disposées côté extérieur contre les deux grands côtés 18 et peuvent pivoter chacune autour d'un axe vertical 28. Les deux axes verticaux 28 sont parallèles aux grands côtés 18 et sont disposés sur ceux-ci à proximité des arêtes de raccordement avec l'un des deux

petits côtés 16. Sur les grands côtés 18 du conteneur 14 sont égale-

ment disposées des éléments de boîtier 30 latéraux qui contiennent des dispositifs électroniques pour la détection de l'ennemi, la commande et

le déclenchement de l'arme.

L'ouverture 22 du conteneur 14 est fermée par un couvercle 32. Ce couvercle 32 est maintenu sur le conteneur 14 par des étriers de

fixation ou analogues (non représentés).

Dans l'espace intérieur du boîtier délimité par le couvercle 32 et le conteneur 14 est logé l'élément actif 12 allongé. Dans le présent exemple de réalisation l'élément actif 12 est un missile qui repose sur un berceau de lancement 34. Le berceau de lancement 34 qui constitue

un support pour l'élément actif 12 est monté sur une structure de sup-

port 38 sensiblement en forme de fourche avec possibilité de pivote-

ment autour d'un axe de rotation 36. L'axe de rotation 36 s'étend entre

les extrémités libres des bras 40 de la fourche de la structure de sup-

port 38. De son côté, la structure de support 38 est montée pivotante

sur un axe de pivotement 42. L'axe de pivotement 42 s'étend à l'inté-

rieur du conteneur 14 entre les deux parois longitudinales 18, parallè-

lement à la paroi de fond 20. L'axe de pivotement 42 est disposé dans la région de l'extrémité du conteneur 14 o sont articulées les deux jambes d'appui 24, 26. Un élément d'entramînement 44 pyrotechnique agit sur l'un des bras 40 de la structure de support 38, lequel élément d'entraînement se présente sous la forme d'un ensemble piston/cylindre disposé entre le bras 40 concerné de la structure de support 38 et la

paroi de fond 20 ou l'un des grands côtés 18 du conteneur 14. Le cy-

lindre 45 de l'élément d'entraînement 44 est fixé avec possibilité de rotation sur la paroi de fond 20 tandis que la tige de piston 46, liée au

piston, est articulée sur l'un des bras 40 de la structure de support 38.

L'élément d'entraînement 44 est encore pourvu d'un générateur de gaz

pyrotechnique (non représenté) dont la charge est allumée par un allu-

meur électrique. Le gaz sous pression qui se forme lors de la combus-

tion de la charge (gaz de combustion) pénètre dans la chambre délimi-

tée par le cylindre 45 et le piston de l'élément d'entraînement. Par sui-

te de l'augmentation de la pression à l'intérieur de la chambre, la tige de piston sort du cylindre et, le cylindre 45 étant articulé sur le fond du conteneur, la structure de support 38 exécute un mouvement de pivotement autour de l'axe de pivotement 42. Le mouvement de sortie

de la tige de piston est limité par une butée.

Le boîtier 10 de l'arme de guerre est posé sur le terrain avec

la paroi de fond 20 de son conteneur 14 reposant sur le sol 47. On dé-

verrouille le couvercle 32 de telle sorte que celui-ci repose librement

sur l'ouverture 32 du conteneur 14. Auparavant ou après, on fait pivo-

ter les deux jambes d'appui 24, 26 latéralement dans la direction de la flèche 48 de la figure 4. Des pieds 50 en forme de coupelles disposés à l'extrémité des jambes d'appui 24, 26 prennent appui sur le sol 47 à

une distance du boîtier 14 qui est déterminée par la longueur des jam-

bes d'appui 24, 26. L'une des deux jambes d'appui (dans l'exemple de

réalisation, la jambe d'appui 24 de droite sur la figure 6) peut non seu-

lement pivoter autour de l'axe vertical 28 mais encore autour d'un axe horizontal 52 (voir figure 6). Cet axe horizontal 52 est disposé sur le

grand côté 18 à proximité de la paroi de fond 20. Un élément de pres-

sion 54 qui se présente sous la forme d'un ensemble piston/cylindre est articulé sur le côté 18 ou sur le support qui reçoit l'axe vertical 28, au

dessus de l'axe horizontal 52. L'autre extrémité de l'élément de pres-

sion 54 est articulée sur la jambe d'appui 24. Entre le cylindre 56 de l'élément de pression 54 et le point d'articulation sur la jambe d'appui 24 est disposé un ressort hélicoïdal de compression 60 qui entoure la

tige de piston 58 de l'élément de pression 54. Grâce à ce ressort héli-

coidal 60 la jambe d'appui 24 pivote autour de son axe horizontal 52 jusqu'au moment o le pied en forme de coupelle 50 vient en appui sur le sol 47. Ainsi le "trépied" formé du conteneur 14 et des deux jambes d'appui 24, 26 prend une position stable même sur un terrain accidenté (représenté sur la figure 6). Le cylindre 56 est agencé sous forme d'amortisseur qui bloque pratiquement la tige de piston 58 lorsque des

forces élevées agissent très rapidement sur celle-ci (accélérations, dé-

célérations), comme cela est le cas lors du tir de l'arme. Le cylindre 56 comporte deux chambres qui sont remplies d'un fluide et sont séparées l'une de l'autre par le piston (non représenté) portant la tige de piston

58. Les deux chambres sont reliées entre elles sur le plan de l'écoule-

ment par l'intermédiaire d'un conduit de liaison. Lorsque le piston se déplace, le fluide passe d'une chambre dans l'autre. La quantité de fluide qui s'écoule par unité de temps est déterminée par la section du conduit de liaison, des dispositifs d'étranglement et/ou des valves

étant disposés dans le conduit.

Une fois l'arme de guerre amenée de la manière décrite sur le terrain on l'amorce de telle sorte que le missile (l'élément actif 12) se

trouve en position couchée dans le conteneur 14 en position de veille.

Dès qu'un ennemi est détecté, l'élément actif 12 se redresse; ceci a lieu par commande de l'élément d'entraînement 44, ou plus exactement par mise à feu de l'élément d'allumage et par combustion de la charge du générateur de gaz de l'élément d'entraînement 44. Pour que l'élément

actif 12 puisse prendre l'angle qui correspond à la localisation de l'en-

nemi, il faut faire pivoter celui-ci autour de l'axe de pivotement 42 et en outre autour de l'axe de rotation 36 de son berceau de lancement 34. Ceci est réalisé au moyen du moteur électrique à vis, repéré 62 sur

la figure 6, qui est disposé entre la structure de support 38 et le ber-

ceau de lancement 34. Le déclenchement de l'élément d'entraînement

44 et la commande du moteur à vis 62 peuvent avoir lieu simultané-

ment. Une fois l'élément actif 12 redressé et pointé, celui-ci est mis à

feu. L'élément actif 12 ne se redressant que lorsqu'un ennemi a été dé-

tecté et restant jusque là dans sa position de veille couché dans le

conteneur 14, il peut être camouflé sans trop de travail sur le terrain.

L'élément actif 12 étant logé dans le boîtier 14 et protégé contre la poussière et l'humidité jusqu'au moment de son redressement et de son pointage, les risques de défection de l'arme suite à une influence de

l'environnement sont limités.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Arme de guerre caractérisée par - un élément actif (12) redressement autonome

- un boîtier (10) recevant l'élément actif (12), le boîtier (10) compre-

nant un conteneur (14) qui est pourvu d'une ouverture (22) et dans le-

quel l'élément actif (12) est logé avec possibilité de pivotement autour d'un axe de pivotement (42) ainsi qu'un couvercle (32) pour fermer l'ouverture (22) du conteneur, - un dispositif d'entraînement (44, 62) qui est disposé à l'intérieur du conteneur (14) et fait pivoter l'élément actif (12) autour de son axe de pivotement (42) pour l'amener en position redressée, - l'élément actif (12) restant dans le conteneur (14) avec le couvercle (32) appliqué sur l'ouverture (22) dudit conteneur jusqu'au moment de

son activation et le dispositif d'entraînement (44, 62), lors de l'activa-

tion de l'élément actif (12), faisant pivoter ledit élément actif autour

de l'axe de pivotement (42) et l'élément actif (12) redressé étant dé-

clenché.

2. Arme de guerre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que l'élément actif (12) est porté par un dispositif de support

(berceau de lancement 34, structure de support 38) qui peut pivoter au-

tour de l'axe de pivotement (42) à l'intérieur du conteneur (14).

3. Arme de guerre selon la revendication 1 ou 2, caractérisée par le fait que l'élément actif (12) est monté sur un support (berceau de lancement 34) qui est monté pivotant autour d'un axe de rotation (36) perpendiculaire à l'axe de pivotement (42) sur une structure de support (38) qui de son côté peut pivoter autour de l'axe de pivotement

(42) à l'intérieur du conteneur (14).

4. Arme de guerre selon l'une quelconque des revendications

1 à 3, caractérisée par le fait que le dispositif d'entraînement (44, 62) fait pivoter l'élément actif (12) autour de l'axe de pivotement (42) et

d'un autre axe de rotation (36) perpendiculaire à celui-ci.

5. Arme de guerre selon les revendications 3 et 4, caractéri-

sée par le fait que le dispositif d'entraînement (44, 62) comporte deux éléments d'entraînements parmi lesquels l'un (44) est disposé entre le conteneur (14) et la structure de support (38) et l'autre (62) est disposé entre la structure de support (38) et le support portant l'élément actif

(berceau de lancement (34).

6. Arme de guerre selon l'une quelconque des revendications

1 à 5, caractérisée par le fait que le dispositif d'entraînement (44, 62)

comporte un ensemble piston/cylindre qui est mû par des moyens pyro-

techniques.

7. Arme de guerre selon la revendication 5 ou 6, caractérisée par le fait que l'élément d'entraînement (44) disposé entre le conteneur (14) et la structure de support (38) est agencé sous forme d'ensemble

piston/cylindre mû par des moyens pyrotechniques et que l'autre élé-

ment d'entraînement (62) est un moteur électrique avec une partie

d'actionnement dépliable.

8. Arme de guerre selon l'une quelconque des revendications

1 à 7, caractérisée par le fait que le conteneur (14) comporte au moins deux jambes d'appui (24, 26) qui sont situées en vis-à-vis et peuvent

être déployées dans la direction opposée au conteneur (14).

9. Armnne de guerre selon l'une quelconque des revendications

1 à 8, caractérisée par le fait que le conteneur (14) a une forme allon-

gée et présente chaque fois sur deux parois latérales (18) situées en vis-à-vis une jambe d'appui (24, 26) extérieure qui peut pivoter autour

d'un axe (28) parallèle à ladite paroi latérale (18).

10. Arme de guerre selon la revendication 8 ou 9, caractérisée

par le fait qu'au moins une jambe d'appui (24) est montée sur le conte-

neur (14) avec possibilité de pivotement autour de deux axes (28, 52)

perpendiculaires entre eux.

11. Arme de guerre selon la revendication 10, caractérisée par le fait qu'un élément d'application de pression (54) qui exerce une pression sur la jambe d'appui (24) au nombre d'au moins une, pouvant pivoter autour de deux axes (28, 52), est disposé entre le conteneur

(14) et ladite jambe d'appui (24).