FR2701811A1 - Installation pour la collecte, le portage et le transfert des volailles. - Google Patents

Abstract

Cette installation comprend: - d'une part, des poignées (A) de collecte et de portage des volailles possèdant un peigne sensiblement horizontal dont chaque dent peut accueillir au moins trois métatarses de volailles, - et, d'autre part, un convoyeur de transfert (B) composé: - d'une glissière (27) qui, disposée au-dessus du châssis (20), est apte à soutenir et à guider l'arceau (5) de chaque poignée (A) et s'étend de manière continue, depuis un poste amont (E) de chargement des poignées (A), approvisionnées en volailles, jusqu'à un poste de stockage (G) des poignées vides, en formant une boucle à un poste aval de déchargement (H), - et des poussoirs d'entraînement (30) des poignées (A) fixés à intervalles réguliers sur un organe sans fin (32) de transmission de mouvement décrivant une trajectoire fermée.

Description

INSTALLATION POUR LA COLLECTE, LE PORTAGE
ET LE TRANSFERT DES VOLAILLES
Dans les élevages de volailles pratiquant l'élevage libre, il est d'usage de laisser courir les volailles dans un bâtiment clos pouvant accueillir plusieurs milliers de sujets. A la fin de la période d'élevage, chaque volaille doit être saisie manuellement pour être mise en cage et transportée à l'usine d'abattage.

Les volailles élevées dans ces conditions sont particulièrement peureuses et il ne paraît pas possible de les regrouper pour les amener vers un couloir favorisant leur préhension ou leur orientation vers un véhicule, comme cela est pratiqué pour les ovins et pour les bovins.

D'ailleurs, c'est pour prendre en compte les risques de piétinement par peur ou panique, que les volailles sont transportées par cage contenant une dizaine de sujets.

Actuellement, pour charger un véhicule pouvant accueillir entre 1500 et 3000 volailles, il est nécessaire qu'au moins deux personnes saisissent les volailles, en circulant parmi elles, et que deux autres personnes les transfèrent du lieu de parcage aux cages en attente sur le véhicule. Chaque personne ne pouvant porter qu'une dizaine de volailles pendues par une patte, le chargement des cages est particulièrement long et fatiguant. Il faut ici noter que ces inconvénients sont d'autant plus gênants pour le personnel que, pour éviter d'affoler les volailles, les opérations de chargement du véhicule s'effectuent la nuit.

Pour la suite de la description, il est précisé que chaque patte d'une volaille est composée, en partant du corps, du tibia, du métatarse et des phalanges formant les pattes proprement dites venant en contact avec le sol, et que l'expression "pendue par une patte" indique que la volaille est portée la tête en bas par un moyen saisissant le métatarse en utilisant les phalanges comme moyen de calage en translation vers le bas.

Pour réduire les temps de manipulation et la fatigue du personnel, il est déjà connu d'avoir recours à un convoyeur mécanique s'étendant entre le parc d'élevage et le véhicule et comportant des moyens permettant d'accrocher unitairement chaque volaille en la pendant par une patte.

Cette solution supprime les allers et retours que le personnel doit effectuer entre le parc et le véhicule, et en conséquence, réduit la fatigue de ce personnel, mais n'apporte qu'un gain de temps réduit et aucune amélioration de la productivité. En effet, cette solution nécessite de prévoir, à l'extrémité amont du convoyeur, une personne pour accrocher les volailles une à une, et à l'extrémité aval, au moins une autre personne décrochant du convoyeur la patte de chaque poulet et prenant cette patte de l'autre main pour former un lot de quatre à six poulets qui seront ensuite engagés dans une cage.

La présente invention a pour but de réduire les temps de manutention, et d'améliorer la productivité en fournissant une installation facilitant la collecte, le portage et le transfert des volailles.

A cet effet, cette installation comprend
- d'une part, des poignées de collecte et de portage des volailles composées chacune d'un dos sensiblement vertical, prolongé vers le haut par un arceau arrière, d'un peigne sensiblement horizontal dont les dents délimitent des couloirs de largeur supérieure à la dimension du métatarse des volailles, mais inférieure à celle des phalanges, et de longueur leur permettant d'accueillir au moins trois métatarses, et d'un moyen de préhension,
- et, d'autre part, un convoyeur de transfert composé
- d'un châssis longitudinal supporté par un piètement,
- d'une glissière qui, disposée au-dessus du châssis, est apte à soutenir et à guider l'arceau de chaque poignée et s'étend de manière continue depuis un poste amont de chargement des poignées approvisionnées en volailles, poste disposé d'un côté du convoyeur, jusqu'à un poste de stockage des poignées vides, disposé de l'autre côté de la même extrémité amont de ce convoyeur, en formant une boucle à un poste aval de déchargement,
- et des poussoirs d'entraînement des poignées fixés à intervalles réguliers sur un organe de transmission de mouvement sans fin décrivant une trajectoire fermée entre des pignons, respectivement fou et moteur, montés libres en rotation aux extrémités du châssis et autour d'axes verticaux, trajectoire au cours de laquelle ses brins circulent dans des couloirs de guidage fixés longitudinalement sur les faces latérales externes du châssis.

Avec cette installation, au fur et à mesure que la personne, chargée de la collecte de volailles, saisit les volailles, elle les accroche par la patte en engageant le métatarse de chaque volaille dans l'un des couloirs du peigne de la poignée, jusqu'à ce que la poignée soit suffisamment chargée, c'est à dire que son peigne contienne l'une des pattes de cinq à six volailles.

A ce stade, la poignée est amenée au poste de chargement du convoyeur ou son arceau est accroché sur la glissière supérieure. Dès qu'un poussoir vient en contact avec le dos du peigne, il pousse la poignée et son chargement jusqu'à l'extrémité aval du convoyeur, et plus précisément jusqu'au poste de déchargement. En fin de transfert, la poignée est saisie manuellement et est amenée avec son chargement au voisinage d'une cage devant recevoir les volailles quelle porte.

Dans cette dernière phase, pour remplir les cages, il suffit d'en ouvrir la porte d'accès, d'introduire les volailles retirées d'une poignée, ou encore suspendues à la poignée. Dans ce dernier cas, dès que les volailles sont dans la cage, il suffit de faire pivoter la poignée de façon que les dents se déplacent par rapport aux pattes des volailles et les libèrent.

Il apparaît que l'installation selon l'invention supprime toute manipulation entre le ramassage et le remplissage des cages, et cela pour un groupe de plusieurs volailles, et permet donc de réduire le temps affecté aux opérations de collecte, de transfert des volailles et de remplissage des cages.

Après que chaque poignée ait été libérée des volailles qu'elle portait, elle est ramenée au poste de déchargement et est accrochée par le crochet de son arceau sur la glissière de retour. Dès qu'un poussoir rencontre la poignée, il la déplace longitudinalement sur la glissière jusqu'au poste de stockage des poignées vides, disposé à l'extrémité amont du convoyeur.

Dans une forme d'exécution de l'invention, chaque poignée comporte, en saillie de la partie arrière de son dos, d'une part, au moins un crochet tourné vers le bas et apte à coopérer au poste amont de chargement des poignées approvisionnées et à l'extrémité aval du convoyeur, avec une gouttière de calage et de guidage fixée sur le châssis, et, d'autre part, au moins un crochet tourné vers le haut apte à coopérer avec une nervure de calage et de guidage disposée longitudinalement de chaque côté du châssis.

Ces différents crochets calent chaque poignée contre le convoyeur et évitent que, sous l'action du mouvement des volailles, ou sous les efforts de réaction sollicitant les poignées lors de leur déplacement sur le convoyeur, ces poignées prennent des mouvements pendulaires favorisant leur décrochement du convoyeur.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé, représentant à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de l'installation selon l'invention.

Figure 1 est une vue perspective représentant une première forme d'exécution d'une poignée pour l'installation,
Figures 2 et 3 sont des vues de côté représentant deux variantes de réalisation de la poignée représentée à la figure 1,
Figures 4 et 5 sont des vues de côté montrant à échelle réduite une forme d'exécution du convoyeur selon l'invention, respectivement du côté assurant la montée des poignées et du côté guidant les poignées à la descente,
Figures 6 et 7 sont des vues en coupe suivant VI
VI et VII-VII de figure 4 montrant, à échelle agrandie, la structure du convoyeur respectivement au poste de chargement et de déchargement et en section courante,
Figure 8 est une vue partielle de côté avec coupe longitudinale, montrant, à échelle agrandie, l'extrémité amont du convoyeur.

Comme montré aux figures 4 et 5, l'installation est essentiellement composée par des poignées, désignées de façon générale par la référence A, et par un convoyeur, désigné par la référence B et disposé longitudinalement entre la zone d'élevage C des volailles et la zone D de chargement d'un véhicule 2.

Dans la forme d'exécution représentée à la figure 1, la poignée A est composée d'un peigne 3, d'un dos 4, d'un arceau 5, d'un cintre de préhension 6. Les dents, respectivement, centrale 7a et latérales 7b du peigne, délimitent, dans cette forme d'exécution, deux couloirs 8 dont la largeur 1 est légèrement supérieure à la dimension transversale du métatarse des volailles devant être saisies. Sa longueur utile L est déterminée pour recevoir plusieurs, et par exemple, trois métatarses.

Chacune des dents latérales 7b est évasée vers l'extérieur, à son extrémité 9, pour faciliter l'engagement des métatarses dans le couloir 8.

Dans la forme d'exécution représentée, la poignée est réalisée en fil métallique mais il est évident qu'elle peut être réalisée par tout autre moyen de fabrication.

Son dos 4, formé par deux montants verticaux 4a, comporte, en saillie de chaque montant et vers l'arrière par rapport au peigne 3, d'une part, un crochet inférieur 10, tourné vers le bas, d'autre part, un crochet supérieur 12, tourné vers le haut et disposé au-dessus du crochet 10. Ces crochets sont destinés à coopérer avec le convoyeur qui sera décrit plus loin.

Enfin, les deux montants 4a du dos 4 sont prolongés par l'arceau 5, se terminant par un crochet 5a.

Les figures 6 et 7 montrent que le peigne 3 forme par rapport au dos 4, un angle a compris entre 70 et 800 et que le dos forme, par rapport à la partie rectiligne de l'arceau 5, un angle b ayant une valeur comprise entre 150 et 1700. Comme le montrent les figures 6 et 7, l'angulation b permet au dos de la poignée d'échapper aux moyens d'entraînement du convoyeur, tandis que l'angulation a donne au peigne une inclinaison favorable au maintien des pattes des volailles.

Dans les formes d'exécution représentées aux figures 2 et 3, les extrémités des dents 7a-7b du peigne 3 sont recourbées vers le haut en 13 pour assurer organe de retenue en coopérant avec les phalanges des volailles dont le métatarse est introduit dans l'un des couloirs 8. Par ailleurs, le moyen de préhension de chaque poignée est constitué par un cintre 6a fixé entre le dos et l'arceau et non, comme à la figure 1, entre le dos 4 et l'extrémité avant de la dent centrale 7a.

Exceptée cette différence de forme, ces deux poignées assurent les mêmes fonctions que celles représentées à la figure 1.

Comme montré aux figures 4 à 8, le convoyeur B comprend un châssis 20 constitué, dans la forme d'exécution représentée, par une poutre longitudinale de section carrée s'étendant sur toute sa longueur. Cette poutre est solidaire de deux piètements, respectivement amont 22 et aval 23, dont au moins celui aval est télescopique et comporte des moyens 24 permettant de l'allonger verticalement, de manière à ajuster la position verticale de l'extrémité aval du convoyeur par rapport à la plate-forme du camion 2. Les deux piètements 22 et 23 sont munis de roues 25 dont, au moins, celles fixées sur le piètement aval 23, sont portées par un support articulé autour d'un pivot vertical par rapport à ce piètement, afin de permettre de déplacer transversalement le convoyeur.

Comme le montre plus en détails les figures 7 et 8, le châssis poutre 20 porte, par des pattes verticales 26, une glissière 27 constituée par un fil métallique de section circulaire. Cette glissière s'étend sur toute la longueur du châssis en allant depuis un poste E, de chargement des poignées approvisionnées en volailles et disposées à l'extrémité inférieure et amont du convoyeur
B, jusqu'à un poste G, de stockage des poignées vides, disposé à la même extrémité du convoyeur, mais de l'autre côté de celui-ci, en passant par un poste de déchargement
H, des poignées approvisionnées ou des volailles. A ce poste H, disposée à l'extrémité haute et aval du convoyeur, la glissière 27 forme une boucle, puisque ses parties courantes et rectilignes 27a-27b sont sensiblement disposées dans le prolongement des faces latérales du châssis poutre 20, comme montré aux figures 6 et 7.

La figure 4 montre, qu'au poste de chargement E, le tronçon 27c de la glissière 27 est situé à un niveau inférieur à celui de sa partie courante 27a à laquelle elle est raccordée par un tronçon pentu 27d.

La figure 5 montre que, à l'extrémité amont du convoyeur, la partie courante 27b de la glissière se raccorde par une partie pentue 27f à un tronçon 27g formant le poste de stockage G des poignées vides A.

Comme montré à la figure 6, le tronçon 27g est situé au-dessous du châssis poutre 20 auquel il est relié par un support 28 en forme de "U" à ailes égales.

La figure 5 montre également que le tronçon 27c, situé du côté droit du convoyeur, peut aussi se prolonger de l'autre côté pour augmenter la zone de chargement E.

Le convoyeur porte également des moyens d'entraînement en translation des poignées, moyens qui, dans la forme d'exécution représentée, sont constitués par des poussoirs 30, en forme générale de palettes. Ces poussoirs sont fixés, avec un intervalle régulier entre eux, sur les maillons d'une chaîne 30 décrivant une trajectoire sans fin, dans un plan horizontal, entre un pignon fou 33, monté libre en rotation autour d'un axe vertical à l'extrémité aval du convoyeur et un pignon moteur 34 calé sur un arbre 35 monté libre en rotation à l'extrémité amont du convoyeur, et entraîné en rotation par un moteur 36, fixé sur ce convoyeur, comme montré à la figure 4.

La figure 8 montre bien que, chaque pignon 34, ou 33, a un diamètre supérieur à la dimension transversale de la poutre caisson 20, de manière que sa denture, passant à travers des lumières longitudinales 37 ménagées dans les parois latérales extrêmes du châssis poutre, puisse coopérer avec les deux brins de la chaîne 32 circulant dans des couloirs 38.

Les figures 6 et 7 montrent que les deux couloirs 38 sont fixés longitudinalement sur les faces latérales externes de la poutre caisson 20 et présentent, chacun, une section transversale en "U" dont l'âme est fixée sur le caisson et dont les ailes sont munies, à leurs extrémités, de retours coudés 38a. Ces retours coudés forment des nervures de guidage en coopérant avec des rainures 39 ménagées dans les poussoirs 30 et donnant à ces poussoirs une forme générale en "C".

A chaque extrémité du convoyeur, les ailes 38a du couloir 38 sont remplacées, comme montré à la figure 8, par les ailes 40a de deux gouttières 40 disposées dans leur prolongement, et verticalement de part et d'autre du pignon correspondant. Chaque gouttière présente, dans le plan horizontal, la forme d'un "U" dont l'âme arrondie contourne l'extrémité libre correspondante du convoyeur.

Le convoyeur comporte, aux postes de chargement E et de déchargement H, mais aussi à chacune de ses extrémités, c'est à dire dans les zones où chaque poignée peut pivoter de 1800 sur la glissière, une gouttière 43 qui, fixée sous la face inférieure du châssis poutre 20, coopère avec les crochets 10 des poignées pour guider celles-ci et les caler en translation transversale.

Enfin, et comme montré figure 4, au poste de déchargement H des poignées approvisionnées, et en conséquence à son extrémité aval, le convoyeur est équipé d'un levier 45 qui, articulé élastiquement sur un axe vertical 48, vient dans la trajectoire des dos 4 des poignées de portage et coopère avec un contacteur électrique, non représenté. Ce contacteur est disposé sur le circuit électrique d'alimentation du moteur 36, de manière à couper cette alimentation dès qu'il est lui-même sollicité.

Après que la personne chargée de la collecte des volailles ait rempli une poignée en introduisant, dans chacun de ses couloirs 8, l'un des métatarses de deux ou trois volailles qui sont ainsi pendues par une patte, elle amène cette poignée au poste de chargement E du convoyeur.

A ce poste, le crochet 5a de l'arceau est accroché sur le tronçon 27c de la glissière 27, en prenant soin d'engager le crochet 10 dans la gouttière 43.

A ce stade, la poignée est parfaitement positionnée sur le convoyeur et une présence humaine n'est plus indispensable. En effet, dès que le brin 3 de la chaîne 32 se déplaçant dans le sens de la flèche 41 de figure 4, amène un poussoir 30 contre la poignée qui vient d'être posée, celle-ci se déplace d'abord longitudinalement sur le tronçon 27c, puis sur le tronçon 27d qui, en la déplaçant verticalement vers le haut, provoque la séparation du crochet d'avec la gouttière 43 et l'engagement de ses crochets 12 avec la nervure inférieure 38a du couloir de guidage 33. En d'autres termes, lorsqu'une poignée A est déplacée sur la partie courante 27a de la glissière 27, elle est parfaitement calée en translation transversale et ne peut pas être soumis à un mouvement pendulaire par les mouvements des volailles qu'elle porte.Par ailleurs, dans cette position et comme le montre la figure 6, le peigne conserve la position inclinée qui garantit un bon maintien des pattes des volailles.

Dès que la poignée chargée parvient à l'extrémité aval du convoyeur, en particulier au poste H de déchargement, elle actionne le levier 45 et interrompt l'alimentation du moteur électrique 36 donc tous déplacements des poignées sur le convoyeur.

La personne, disposée sur la plate-forme du camion 2, n'a plus qu'à saisir la poignée pour conduire l'ensemble des volailles qu'elle porte dans une cage. La libération des volailles s'effectue en déplaçant la poignée, de manière que les métatarses échappent des couloirs 8.

On notera que, grâce à l'installation selon l'invention, notamment grâce à la structure de la poignée, le chargement des cages s'effectue sans que l'opérateur ait à saisir les volailles et, grâce à la poignée, permet de libérer automatiquement la totalité des volailles amenées par le convoyeur.

La poignée, ainsi vidée, est ramenée par l'opérateur jusqu'à l'extrémité du convoyeur où il lui suffit de l'accrocher sur la glissière 27. Dès qu'un poussoir 30 vient en contact avec la poignée, il l'a déplace dans le sens de la flèche 51 de figure 5 et l'amène ainsi jusqu'au niveau du tronçon 27f de la glissière, tronçon où la gravité déplace la poignée jusqu'à la zone de stockage G.

Ce convoyeur, particulièrement simple et peu onéreux, assure, sans aucune intervention humaine, le transfert des volailles accrochées aux poignées et le retour des poignées vides.

Dans une variante, non représentée, les volailles sont prélevées, manuellement et par groupes, au poste de déchargement H et introduites manuellement dans une cage.

A cette fin, le levier 45 est structuré de manière à interrompre l'alimentation du moteur 36 des qu'il supporte une poignée chargée, et à permettre cette alimentation dès que les volailles ont été retirées de la poignée, qui reste alors sur le convoyeur.

Pour faciliter le ramassage, sans pour autant effrayer les volailles qui craignent les éclairages violents, l'extrémité amont du convoyeur est équipée d'une source de lumière bleue 50, tandis que son extrémité aval est équipée d'un projecteur monochrome 52.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Installation pour la collecte, le portage et le transfert des volailles, caractérisée en ce qu'elle comprend

- d'une part, des poignées (A) de collecte et de portage des volailles composées chacune d'un dos sensiblement vertical (4), prolongé par le haut par un arceau arrière (5), d'un peigne (3) sensiblement horizontal dont les dents délimitent des couloirs (8) de largeur supérieure à la dimension du métatarse des volailles mais inférieure à celle des phalanges, et de longueur leur permettant d'accueillir au moins trois métatarses, et d'un moyen de préhension (6),

- et, d'autre part, un convoyeur de transfert (B) composé

- d'un châssis longitudinal (20) supporté par un piètement,

- d'une glissière (27) qui, disposée au-dessus du châssis (20), est apte à soutenir et à guider l'arceau de chaque poignée (A) et s'étend de manière continue, depuis un poste amont (E) de chargement des poignées (A), approvisionnées en volailles, poste disposé d'un côté du convoyeur, jusqu'à un poste de stockage (G) des poignées vides, disposé de l'autre côté de la même extrémité amont de ce convoyeur, en formant une boucle à un poste aval de déchargement (H),

- et des poussoirs d'entraînement (30) des poignées (A) fixés à intervalles réguliers sur un organe sans fin (32) de transmission de mouvement décrivant une trajectoire fermée entre des pignons, respectivement fou (33) et moteur (34), montés libres en rotation aux extrémités du châssis (20) et autour d'axes verticaux, trajectoire au cours de laquelle ses brins circulent dans des couloirs de guidage (38) fixés longitudinalement sur les faces latérales externes du châssis (20).

2. Installation selon la revendication 1, caractérisée en ce que chaque poignée (A) comporte, en saillie de la partie arrière de son dos (4), d'une part, au moins un crochet inférieur (10), tourné vers le bas et apte à coopérer au poste amont de chargement des poignées approvisionnées et à l'extrémité aval du convoyeur, avec une gouttière (43) de calage et de guidage fixée sur le châssis (20), et, d'autre part, au moins un crochet supérieur (12), tourné vers le haut et apte à coopérer avec une nervure (38a) de calage et de guidage disposée longitudinalement de chaque côté du châssis (20).

3. Installation selon l'ensemble des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que chacun des couloirs de guidage (38) est constitué par un profilé de section transversale en "U", dont l'âme est fixée sur le côté longitudinal correspondant du châssis (20) et dont chacune des deux ailes est munie d'un retour coudé (38a) formant glissière de guidage pour les poussoirs ayant la forme générale d'un "C", le retour coudé inférieur constituant aussi nervure de guidage pour les poignées (A).

4. Installation selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la glissière de guidage (27) comporte, au poste de chargement (E) des poignées approvisionnées, un tronçon rectiligne (27c) qui, plus bas que son tronçon courant (27a) sur le convoyeur, se raccorde à ce tronçon (27a) par un tronçon pentu (27d) provoquant l'engagement, sur la nervure de calage et de guidage (38a), des crochets (12) tournés vers le haut, et, au poste de stockage (G) des poignées vides, un tronçon rectiligne (27a) qui, beaucoup plus bas que le tronçon (27a), constitue zone de stockage des poignées vides et se raccorde à ce tronçon (27a) par un tronçon pentu (27f) provoquant le dégagement des crochets (12) des poignées hors de la nervure de calage et de guidage (38a).

5. Installation selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comporte, au poste aval de déchargement (H), un levier (45) de détection qui, disposé transversalement à la trajectoire des poignées (A), est articulé élastiquement sur le châssis (20) et coopère avec un contacteur d'arrêt de l'alimentation électrique du moteur d'entraînement (36).

6. Installation selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le châssis (20) est constitué par une poutre longitudinale tubulaire de section parallélépipédique portée par deux piètements (22-23) dont au moins l'un (23) est réglage en hauteur et est muni de roues (25) montées sur un pivot vertical.

7. Installation selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que, dans chaque poignée (A), le couloir (8) délimité entre deux dents du peigne, comporte, à son extrémité débouchante, une ouverture évasée.

8. Installation selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que le peigne (3) de chaque poignée (A) forme, avec le dos (4) correspondant, un angle de l'ordre de 70 à 800 et est relié à ce dos par un cintre (6) formant moyen de préhension.

9. Installation selon l'une quelconque des revendications 7 et 8, caractérisée en ce que les extrémités libres des dents du peigne (3) de chaque poignée (A) sont redressées vers le haut (en 13) pour donner à ce peigne une forme concave.