FR2699876A1 - Dispositif tournant pour véhicule. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif tournant pour virer, en principe de 180degré , des véhicules à l'intérieur ou à l'extérieur d'un garage. Il est constitué de deux longerons (1, 2) parallèles pourvus de bords nervurés, réglables en longueur, terminés par des rampes (3) de montée, et, soutenus par des traverses (4, 5) plates, également réglables en longueur, munies, à leurs extrémités extérieures, de roues (6) de grand diamètre montées de biais, laissant, entre les dites traverses (4, 5) et le sol, un espace libre pour la rotation de l'ensemble. Ces traverses (4, 5) sont reliées entre elles par une barre longitudinale (7), également de longueur réglable, possédant, à mi-longueur, un palier (8) recevant un pivot (9) de centrage. Un verrou assure l'immobilisation en rotation du dispositif lors de la mise en place du véhicule qui vient buter en avant et en arrière sur des cales (41) amovibles Application: le dispositif est destiné à tous les véhicules à virer.

Description

DISPOSITIF TOURNANT POUR VEHICULES
La présente invention concerne un dispositif tournant pour virer des véhicules, à l'intérieur ou à J'extérieur des lieux de garage, de manière à pouvoir entrer et sortir en marche avant.

Un certain nombre d'idées ont été brevetées à ce jour en ce domaine et, les dispositifs les plus courants, appelés souvent "plaques tournantes", sont constitués d'une plate-forme posée sur des billes ou des galets d'appui, près de sa périphérie, qui permettent, à l'aide d'un système moteur, la rotation de la dite plate-forme et, ainsi, le changement de position, en principe de 1800, du véhicule amené dessus.

Le brevet français enregistré sous le n0 85/11355, puis le brevet U.S.

WO-87/01079, sont représentatifs de cette technique qui, dans le premier cas, possède, entre-autres, l'handicap de nécessiter des travaux de soubassement bétonnés, entrainant ainsi un coût de revient non négligeable.

La solution américaine évite ces travaux de maçonnerie mais l'ensemble de l'appareil fait appel à trop de complexité, ce qui le rend également d'un prix peu abordable pour les possesseurs de voitures modestes.

Il est vrai que si la mise en place du véhicule est un peu facilitée par la forme ciculaire, la surface utile ne représente qu'une faible partie de la surface totale, ce qui constitue une des raisons du coût.

Dans l'intention d'éviter cet inconvénient, on a essayé de remplacer la plate forme par deux longerons parallèles présentant deux plans de largeur nettement supérieure à la largeur des roues du véhicule à virer.

Un brevet australien, WO-86/06336, est une illustration, parmi d'autres, notamment d'origine Japonaise, de ce concept.

Malheureusement, pour ce qui concerne le brevet précité, les longerons ont été placés en porte-à-faux sur une embase centrale qui, de ce fait, doit être de construction très robuste, entrainant en conséquence une surélévation non négligeable des dits longerons par rapport au sol, et un surcroît du prix de revient.

Le dispositif selon l'invention est de conception plus simple et, ainsi, de construction moins onéreuse.

A cet effet, il comporte, selon une première caractéristique, deux longerons réglables en longueur par division en plusieurs composants et pourvus de bords fortement nervurés, terminés par des rampes de montée.

Ces longerons sont soutenus, près des rampes de montée, par des traverses plates, fixées à 900 et solidaires de ces longerons, munies à leurs extrémités de roues placées de biais, qui préservent un espace libre sous ces traverses afin de permettre la rotation de l'ensemble. Ces traverses sont par ailleurs de longueur réglable et liées entre-elles, en leur milieu, par une barre longitudinale, également réglable en longueur. Un palier, disposé à milongueur de la barre longitudinale, est introduit sur un pivot préalablement fixé au sol, et assure ainsi le maintient et le centrage du dispositif.

Selon des modes particuliers et préférentiels de réalisation
- les longerons peuvent être formés de deux plaques principales, gaufrées afin d'obtenir une bonne adhérence des pneus du véhicule, reliées entre-elles par une plaque secondaire, en principe lisse, et, maintenues par boulonnage.

- les longerons peuvent être de longueur réglable par rapprochement ou éloignement des plaques principales, le boulonnage s'effectuant à l'aide de multiples trous prévus dans les plaques secondaires.

- les nervures des bords des longerons peuvent être constituées par des plis surélevés de forme triangulaire à flancs inclinés et symétriques, à sommets arrondis, notamment pour obtenir un encastrement des plaques entre-elles et une résistance à la flexion, des plats-butées assurant de plus, par contact possible avec le sol, une limitation de la flèche.

- les rampes de montée sont en forme de coin et articulées aux extrémités extérieures des plaques principales, l'une d'entre-elles, ou plusieurs, étant munies de verrous anti-rotation correspondant à ou aux évidements de plaques fixées au sol.

- les roues biaises peuvent être montées sur des axes fixés sur des parties remontantes des extrémités de traverses, de manière à pouvoir utiliser des roues de grand diamètre, à l'aide de vis et de trous de fixation largement dimensionnés afin de réaliser un certain jeu et permettre ainsi de positionner les roues selon la perpendiculaire au rayon défini par le pivot et le point de contact de la roue avec le sol.

- les traverses peuvent être constituées de deux pièces distinctes, chacune étant fixée sous leur plaque principale respective, reliées entre-elles par un plat de liaison donnant, à l'aide de multiples trous, la possibilité de faire varier l'entraxe des longerons.

- le plat de liaison peut être pourvu d'un bras-équerre fixé en milieu de longueur du dit plat et venant se boulonner sur la barre longitudinale à l'aide, également, de multiples trous, afin d'accorder la longueur de la dite barre longitudinale à celle des longerons.

- des cales peuvent être prévues, formées de barres transversales munies d'ergots venant s'emboiter dans des logements des longerons.

- l'une des roues, ou plusieurs, peuvent être équipées, en variante, de moteurs électriques afin de faciliter la rotation.

La description qui va suivre permettra de comprendre l'invention, illustrée par les dessins annexés dont:
- la figure 1 est une vue en élévation du dispositif selon l'invention.

- la figure 2 est une vue d'extrémité de la figure 1, les rampes de montée étant supposées enlevées.

- la figure 3 représente, en coupe agrandie, un des longerons selon
I - I de la figure 1.

- la figure 4 représente, en perspective, une rampe de montée munie d'un verrou anti-rotation
- la figure 5 montre, en perspective, l'aménagement palier et pivot.

- la figure 6 représente, en coupe, le système de calage du véhicule après mise en place.

En référence à ces figures, mais tout d'abord à la figure 1, le dispositif comporte essentiellement deux longerons (1, 2) placés parallèlement, terminés par des rampes (3) de montée, ces dits longerons (1, 2) étant soutenus par des traverses (4, 5) munies de roues (6), liées entre-elles, en leur milieu, par une barre longitudinale (7) pourvue à mi-longueur d'un palier (8) pour introduction d'un pivot (9) constituant axe de centrage et de symétrie.

La distance d'axe en axe (D) des dits longerons (1, 2) correspond à la largeur de voie du véhicule, la largeur utile (e) (figure 3) des longerons (1, 2) étant bien entendu très supérieure à la largeur de la bande de roulement du pneu (P) du dit véhicule.

On remarquera (figure 1) la position biaise des roues (6) dont les faces doivent coïncider au mieux avec la direction de la tangente du cercle virtuel de rayon (R), c'est-à-dire, d'une façon pratique, doivent être perpendiculaires au rayon défini par le pivot (9) et le point de contact des dites roues (6), afin de permettre la rotation de l'ensemble du dispositif, dans le sens de la flèche (10) ou (11) autour du pivot (9).

Afin de permettre un déplacement en rotation relativement aisé de l'ensemble, on notera l'importance du diamètre des roues (6) et, par ailleurs, l'espace (E) de dégagement (figures 2 et 3) laissé entre la face inférieure des traverses (4, 5) et le sol, défini par le plan Z-Z, afin de permettre la libre rotation.

De manière à limiter l'encombrement du dispositif à ce qui constitue l'indispensable, et, par ailleurs, de permettre l'adaptation à des types de véhicules différents, les longerons (1, 2) sont constitués de deux plaques principales (12, 13) venant s'encastrer et se fixer par boulonnage dans le prolongement d'une plaque secondaire (14) munie de multiples trous (15) de fixation, de sorte que l'on puisse faire coulisser et fixer les plaques principales (12, 13) jusqu'à faire buter leurs extrémités (16) l'une contre l'autre dans la position de longueur minimum, ou les repousser jusqu'à l'extrême position de mise en place des boulons (17).

On notera, en figure 3, le profil particulier des plaques principales (12, 13), dont la surface supérieure (18) est de préférence gaufrée de façon à favoriser l'adhérence du véhicule à virer, les bords (19, 20) étant relevés en formant des plis afin d'obtenir notamment une résistance à la flexion suffisante.

Le relèvement de ces bords (19, 20) est avantageusement de forme triangulaire de manière à offrir un guidage des pneus par l'inclinaison des flancs (21), et, à sommet (22) très arrondi afin de ne pas provoquer la détérioration des dits pneus (P) en cas de montée de ces derniers sur les bords (19, 20) lors de fausses manoeuvres.

A noter que le profil utilisé est de préférence symétrique afin de pouvoir emboiter ces différents constituants les uns sur les autres lors de transports ou de stockage.

Les plaques secondaires (14) peuvent être lisses mais de profil en principe homologue de celui des plaques principales (12, 13), la forme triangulaire venant s'encastrer en dessous du profil homologue des bords (19, 20) des dites plaques principales (12, 13).

Cette forme triangulaire peut cependant, en variante non représentée, être remplacée par un simple pliage à 900 ou incliné vers l'extérieur.

Par ailleurs, dans le but de limiter la flexion sur la longueur des longerons (1, 2), deux plats-butée (23) (figure 1) sont fixés de part et d'autre des bords des plaques secondaires (14) et en milieu de leur longueur, de manière à se trouver à une certaine distance du sol en service normal et de prendre contact avec ce dernier en cas de surcharges momentanées.

Les rampes (3) de montée sont en forme de coin (figure 4) et viennent prolonger les extrémités extérieures (24) des plaques principales (12,13) afin de compenser le dénivellement avec le sol, de plan Z-Z, s'appuyant et s'articulant, d'une part, sur les dites plaques principales (12, 13), et, prenant appui, d'autre part, directement avec le sol en finissant par une faible épaisseur.

Par ailleurs, et selon la figure 4, au moins une de ces rampes (3) de montée est pourvue d'un verrou (25) fixé sur la ou les dites rampes (3), dont un doigt (26) vient s'encastrer dans le ou les évidements (27) de plaques (28) supposées fixées au sol ; un levier (29) permet par pression du pied la remontée du doigt (26) et la libération en rotation du dispositif.

Les longerons (1, 2), comme le montrent les figures 1 et 2, sont soutenus par les traverses.(4, qui sont fixées en dessous de ces dits longerons (1, 2), solidaires des plaques principales (12, 13), en formant, de préférence, un angle droit (30).

Ces traverses (4, 5) sont aussi plates que possible de façon à minimiser la dénivellée des longerons (1, 2) avec le sol, et pourvues, à leurs extrémités extérieures, de parties remontantes (31) (figure 3) permettant la fixation et la rehausse de l'axe-support (32) des roues (6) qui peuvent ainsi être d'un diamètre suffisamment conséquent.

Il faut signaler que, dans le but de faire conserver à la face des roues (6) une direction parfaitement tangentielle, malgré les écarts de longueur et de la distance d'axe en axe (D) des longerons (1, 2), les trous (33) de fixation des axes-supports (32) sont largement dimensionnés afin de laisser un certain jeu autour des vis (34) et, ainsi, la possibilité de réaliser un réglage au mieux.

De même que les longerons (1, 2), les traverses (4, 5) sont constituées de deux pièces liées entre-elles par un plat de liaison (35) (figure 1) pourvu de multiples trous de fixation, de sorte que l'on puisse faire varier la distance d'axe en axe (D) des dits longerons (1, 2), selon la voie du véhicule concerné.

Ainsi que le montre la figure 1, ces plats (35) possèdent, en leur milieu, un bras équerre (36) venant se fixer, par boulonnage, et, également à l'aide de multiples trous, sur les extrémités et dans le prolongement du plat longitudinal (7) afin de permettre le raccourcissement ou l'allongement de ce dernier et, le mettre en accord de longueur avec la situation des longerons (1, 2).

On remarquera que cette barre longitudinale (7) est préférentiellement munie vers son palier (8) d'un renfort (37) (figure 5) afin d'assurer une résistance mécanique accrue à cette jonction.

Le pivot (9) est constitué par une tige ronde (38) placée verticalement, solidaire d'une plaque (39) à fixer par deux vis (40), la tige (38) dépassant de préférence en dessous de la plaque (39) afin de pouvoir être introduite dans le sol.

Outre le dispositif de sécurité réalisé par le verrou (25), prévu afin d'éviter la rotation intempestive de l'ensemble, des cales (41) (figures I et 6) constituées par des barres (42) transversales munies d'ergots (43) viennent se disposer de façon amovible sur les plaques principales (12, 13) de manière à situer facilement la position des roues (6) sur les longerons (1, 2).

Ces cales (41) peuvent être, en variante non représentée, en bois et de section triangulaire plus ou moins importante.

Selon une autre variante, non illustrée, une des quatre roues (6), ou plusieurs, permettant l'appui et la rotation de l'ensemble du dispositif, peuvent être équipées d'un moteur électrique pour assurer le démarrage de la rotation et éventuellement l'accompagnement jusqu'à buter sur le verrou (25).

Le montage de l'ensemble est assez aisé ; après avoir au préalable fixé le pivot (9) central, on dispose les différents composants à leurs places respectives, en adaptant la longueur des longerons (1, 2) et la distance d'axe en axe (D), ainsi que la position des roues (6), au véhicule à virer.

On fixe ensuite la ou les plaques (28) du verrou (25) et le dispositif se trouve prêt à l'emploi.

Afin de faciliter l'accès des roues du véhicule dans l'axe médian des longerons (1, 2), on disposera avantageusement d'un miroir placé en face du conducteur, permettant ainsi à ce dernier de voir et de juger de sa bonne manoeuvre.

Lors de la montée du véhicule sur les longerons (1, 2), les roues avant franchissent les premières cales (41), puis viennent buter, à l'autre bout, sur les cales suivantes.

Après avoir mis le frein à main, le conducteur peut descendre de voiture, dégager le verrou (25) puis pousser une des extrémités de sa voiture pour la faire évoluer en rotation, le verrou retombant de lui-même après rotation de 1800 ; le véhicule se trouve alors prêt à repartir en marche avant.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1/ Dispositif tournant pour virer les véhicules à l'intérieur ou à l'extérieur d'un garage, afin d'entrer et sortir en marche avant, constitué de deux longerons de roulement, parallèles et centrés sur un pivot, caractérisé en ce qu'il comporte des longerons (1, 2) réglables en longueur par division en plusieurs composants et, pourvus de bords (19, 20) fortement nervurés, dont les extrémités extérieures (24) sont terminées par des rampes (3) de montée, ces dits longerons (1, 2) étant soutenus, près des rampes (3) de montée, par des traverses (4, 5) plates, fixées à 900 et solidaires des dits longerons (1, 2), munies de roues (6) placées de biais à leurs extrémités extérieures, en préservant un espace (E) de libre rotation entre la face inférieure des dites traverses (4, 5) et le sol, de plan Z-Z, ces traverses (4, 5) étant de longueur réglable et reliées entre-elles, et en leur milieu, par une barre longitudinale (7), également réglable en longueur, pourvue, en partie médiane, d'un palier (8) pour introduction d'un pivot (9) de maintien et de centrage.

2/ Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les longerons (1, 2) sont formés de deux plaques principales (12,13), gaufrées afin d'obtenir une bonne adhérence, reliées entre-elles par une plaque secondaire (14), en principe lisse, et maintenues par boulonnages.

3/ Dispositif selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les longerons (1, 2) sont de longueur réglable par rapprochement ou éloignement des plaques principales (12,13), le boulonnage s'effectuant à l'aide de multiples trous (15) prévus à cet usage dans les plaques secondaires (14).

4/ Dispositif selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les nervures des bords (19, 20) des longerons sont constituées par des plis surélevés de forme triangulaire, à flancs (21) inclinés et symétriques, à sommets (22) arrondis, afin notamment d'obtenir un encastrement des plaques principales (12, 13) et secondaires (14) entre-elles et, une bonne résistance à la flexion, des plats-butée (23) assurant, de plus, par contact possible avec le sol, une limitation de la flèche.

5/ Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les rampes (3) de montée sont en forme de coin et articulées aux extrémités extérieures (24) des plaques principales (12,13), l'une d'entre-elles, ou plusieurs, se trouvant munies de verrous (25) anti-rotation correspondant à ou aux évidements (27) de plaques (28) fixées au sol.

6/ Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les roues (6) biaises sont montées sur des axes-supports (32) fixés sur des parties remontantes (31) des extrémités extérieures des traverses (4, 5), de manière à pouvoir utiliser des roues (6) de grand diamètre, à l'aide de vis (34) et de trous (33) de fixation, ces trous (33) étant largement dimensionnés afin de réaliser un jeu de réglage et permettre ainsi de positionner les roues (6) selon la perpendiculaire au rayon défini par le pivot (9) et le point de contact des dites roues (6) avec le sol.

7/ Dispositif selon les revendications 1 et 6, caractérisé en ce que les traverses (4, 5) sont constituées de deux pièces distinctes, chacune étant fixée sous leur plaque principale (12) ou (13) respective, reliées entre-elles par un plat de liaison (35) donnant, à l'aide de multiples trous, la possibilité de faire varier la distance d'axe en axe (D) des longerons (1, 2).

8/ Dispositif selon les revendications 1 et 7, caractérisé en ce que les plats de liaison (35) sont pourvus d'un bras-équerre (36), fixé en milieu de longueur des dits plats de liaison (35), et, venant se boulonner sur la barre longitudinale (7), à l'aide également de multiples trous afin d'accorder la longueur de la dite barre longitudinale (7) à celle des longerons (1, 2).

9/ Dispositif selon les revendications 1, 2 et 3, caractérisé en ce que des cales (41) formées d'une barre transversale (42) munies d'ergots (43) sont prévues afin de s'emboiter, de façon amovible, dans des logements des longerons (1, 2), plus précisément des plaques principales (4, 5).

10/ Dispositif selon les revendications 1 et 6, caractérisé en ce que l'une des roues (6), ou plusieurs, sont équipées d'un moteur électrique afin de faciliter la rotation du dispositif.