FR2697471A1 - Dispositif de fixation d'une remorque à un véhicule tracteur. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de fixation d'une remorque à un véhicule tracteur, caractérisé en ce que les moyens de blocage sont constitués, d'une part, par des organes de blocage en translation et, d'autre part, par des organes de blocage en rotation constitués par une clavette (8) susceptible de se déplacer par rotation autour d'un axe (9) dans une fente traversante (19) prévue sur la périphérie de l'élément d'attelage (1), entre une position de retrait et une position de blocage, dans laquelle elle vient en prise dans une rainure longitudinale (14) prévue sur la surface externe de l'élément d'accrochage (2) de façon à empêcher toute rotation de cet élément, la clavette (8) étant soumise à l'action d'un ressort (21) la rappelant élastiquement en position de blocage en l'absence de toute contrainte autre s'exerçant sur celle-ci.

Description

Dispositif de fixation d'une remorque à un véhicule
tracteur
La présente invention se rapporte à un dispositif de fixation d'une remorque à un véhicule tracteur.

Le développement des loisirs et notamment des loisirs de plein air (camping, caravaning...) entraîne une augmentation sans cesse croissante du nombre de particuliers qui décident d'adapter une remorque à leur véhicule de tourisme.

La mise en place de ces remorques oblige à fixer, sur le châssis du véhicule tracteur, un dispositif d'attelage qui est classiquement constitué par une tige rigide courbée vers le haut et terminée par une rotule. Lorsque le véhicule est utilisé sans remorque, la présence du dispositif d'attelage n'est pas sans inconvénient, même si la rotule est mise en place dans une enveloppe protectrice ; en particulier, la présence de ce dispositif peut s'avérer dangereuse pour les piétons passant à proximité du véhicule ainsi équipé ou encore peut gêner la lecture de la plaque d'immatriculation : certains pays ont, pour cette raison, déjà interdit la mise en place "à demeure" d'un dispositif d'attelage à rotule, et, il est certain que cette réglementation devrait dans les années à venir s'étendre à la plupart des pays industriels.

Pour satisfaire à cette nouvelle exigence, les possesseurs de caravanes ou de remorques doivent donc, avant et après chaque utilisation, monter et démonter le dispositif d'attelage, ce qui représentait, jusqu'à présent, une opération longue et peu aisée.

Des dispositifs particuliers de fixation d'une remorque à un véhicule tracteur ont déjà été proposés pour faciliter cette opération, mais, ces dispositifs sont généralement relativement sophistiqués et donc coûteux ; aucun de ces dispositifs n'a pu, jusqu'à présent, donner entière satisfaction.

Parmi ces dispositifs, on peut noter, à titre d'exemple, celui décrit dans le document FR-A-88 13 558 qui comporte un élément d'attelage fixé à la partie arrière du châssis du véhicule muni d'un perçage longitudinal essentiellement cylindrique dont l'axe coïncide avec l'axe longitudinal du véhicule et qui est susceptible de recevoir une première extrémité également essentiellement cylindrique d'un élément d'accrochage coudé, amovible, dont l'extrémité opposée ou seconde extrémité porte une rotule ainsi que des moyens de blocage coopérant avec des moyens de verrouillage pour permettre le démontage ou la mise en place de l'élément d'accrochage sur l'élément d'attelage dans une position de travail dans laquelle la seconde extrémité portant la rotule est dirigée verticalement, ce sans l'aide d'outil et en évitant tout déplacement de ces deux éléments l'un par rapport à l'autre dans cette dernière position.

Malgré ses avantages, ce dispositif, dans lequel le perçage de l'élément d'attelage est taraudé et l'extrémité associée de l'élément d'accrochage comporte un filetage correspondant et qui comporte, en outre, un nombre relativement important d'éléments auxiliaires, n'a pas permis de répondre à toutes les exigences, compte tenu d'une part, d'un coût de fabrication trop élevé, et d'autre part, de difficultés de montage rendant son utilisation incommode pour des particuliers non spécialistes dans le domaine de la mécanique. De plus, les organes de verrouillage de ce dispositif se sont avérés trop peu sûrs pour exclure tout démontage involontaire du dispositif en cours d'utilisation, et donc pour satisfaire aux exigences de plus en plus strictes imposées par les
Autorités.

Pour remédier à ces inconvénients, on a également proposé, conformément au document FR-A89 11 830, un dispositif du type susmentionné, dans lequel le perçage de l'élément d'attelage porte également un taraudage coopérant avec un filetage prévu à l'extrémité de l'élément d'accrochage, et dans lequel les moyens de blocage sont constitués par un perçage traversant prévu dans l'élément d'attelage transversalement à l'alésage taraudé coopérant en position de travail avec un perçage transversal correspondant prévu dans la partie filetée de l'élément d'accrochage pour permettre la mise en place d'une goupille de blocage.

Ce dispositif présente bien l'avantage d'être un peu moins onéreux et plus facile à monter ou à démonter que le dispositif susmentionné ; sa mise en oeuvre exige toutefois également à faire appel à des éléments annexes augmentant notablement son prix de revient et, surtout, ne permettant pas d'exclure tout démontage intempestif ou tout risque de vol de l'élément d'accrochage une fois monté.

La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif de fixation d'une remorque à un véhicule tracteur ne comportant pas d'élément annexe indépendant de l'élément d'attelage ou de l'élément d'accrochage, nettement moins onéreux que les dispositifs antérieurs du même type, tout en étant plus facile à monter ou à démonter, et ce, de façon à exclure tout risque de vol ou de démontage intempestif.

Selon l'invention, ce dispositif est caractérisé en ce que les moyens de blocage sont constitués, d'une part, par des organes de blocage en translation et, d'autre part, par des organes de blocage en rotation constitués par une clavette susceptible de se déplacer par rotation autour d'un axe dans une fente traversante prévue sur la périphérie de l'élément d'attelage, entre une position de retrait et une position de blocage, dans laquelle elle vient en prise dans une rainure longitudinale prévue sur la surface externe de l'élément d'accrochage de façon à empêcher toute rotation de cet élément, la clavette étant soumise à l'action d'un ressort la rappelant élastiquement en position de blocage en l'absence de toute contrainte autre s'exerçant sur celle-ci.

L'absence d'élément fileté ou taraudé permet de diminuer notablement le prix de revient du dispositif tout en facilitant son montage et son démontage : après blocage en translation de l'élément d'accrochage dans l'élément d'attelage, il suffit, en effet, à l'utilisateur de faire tourner l'élément d'accrochage sur lui même dans le perçage jusqu'à ce que la clavette s'enclenche automatiquement dans la rainure. Tout mouvement relatif de l'élément d'attelage par rapport à l'élément d'accrochage devient alors impossible.

Selon une caractéristique préférentielle de l'invention, permettant d'exclure tout démontage intempestif du dispositif et donc de garantir la sécurité de l'utilisateur, la clavette est munie d'une lumière à deux branches en forme de L dans laquelle est emprisonnée une goupille solidaire du poussoir d'une serrure à poussoir, d'un type connu, qui constitue les organes de verrouillage.

Suite à ce montage particulier, le poussoir est mobile en translation entre une première position ou position de libération dans laquelle la goupille est positionnée dans une première branche de la lumière de façon à autoriser le déplacement de la clavette entre la position de retrait et la position de blocage, et une seconde position ou position de verrouillage dans laquelle la goupille est positionnée dans la seconde branche de la lumière, de façon à interdire ce déplacement et à maintenir la clavette en position de blocage ; la serrure à poussoir comporte, par ailleurs, un pêne soumis à l'action d'organes de commande élastiques de façon à s'encliqueter automatiquement dans une gâche fixe lorsque le poussoir est en position de verrouillage et à ne pouvoir être dégagé de cette position que par l'actionnement d'une clé.

De façon préférentielle, le poussoir est soumis à l'action d'un ressort susceptible de le rappeler automatiquement en position de verrouillage en l'absence de toute contrainte autre s'exerçant sur lui.

Compte tenu des caractéristiques susmentionnées, il est clair que, après mise en place de la clavette dans la rainure associée de l'élément d'accrochage, en position de blocage, le poussoir se déplace automatiquement en position de verrouillage sans intervention extérieure autre, de façon à exclure toute possibilité de démontage du dispositif sans actionnement de la clé de la serrure. La sécurité de l'utilisateur se trouve ainsi clairement garantie.

Selon une autre caractéristique de l'invention les organes de blocage en translation sont constitués par un embout de fixation dépourvu de symétrie de rotation et délimité par un épaulement annulaire prévu au niveau de la première extrémité de l'élément d'accrochage et coopérant avec une collerette faisant saillie sur la surface interne du perçage de l'élément d'attelage de façon à définir une ouverture de fixation de forme et de dimensions correspondantes.

Pour mettre en place l'élément d'accrochage dans l'élément d'attelage, il faut présenter l'embout de fixation dans une position coïncidant avec l'ouverture de fixation, puis le pousser à fond jusqu'à ce que la partie de l'élément d'accrochage située directement en arrière de l'épaulement, fasse butée et empêche tout déplacement ultérieur ; il suffit alors de déplacer l'élément d'accrochage en rotation pour ne plus pouvoir le dégager de l'ouverture de fixation, et donc, le bloquer en translation.

Bien entendu, l'embout et l'ouverture de fixation peuvent avoir des formes quelconques sans pour cela sortir du cadre de l'invention ; il est cependant particulièrement avantageux pour des raisons de facilité d'usinage et donc de prix de revient de choisir la forme d'un cylindre droit à section ovale.

Dans ce cas particulier, on ne peut dégager l'embout de fixation de l'ouverture de fixation que dans deux positions distantes de 1805.

Selon une autre caractéristique non limitative de l'invention, la fente traversante prévue sur la périphérie de l'élément d'attelage est située dans un plan perpendiculaire au grand axe de l'ouverture de fixation, tandis que la rainure longitudinale prévue sur la surface externe de l'élément d'accrochage est située dans le plan défini par le grand axe de l'embout de fixation et l'axe longitudinal de l'extrémité de l'élément d'accrochage.

Compte tenu de cette configuration, après engagement de l'embout dans l'ouverture de fixation, l'utilisateur doit faire tourner l'élément d'accrochage d'un quart de tour pour amener la rainure longitudinale au droit de la clavette, et donc, obtenir le verrouillage automatique du dispositif.

Comme il a déjà été indiqué, à partir de cette position, le déverrouillage ne peut pas être obtenu sans actionnement de la clé de la serrure à poussoir.

Selon une autre caractéristique de 1 invention, le dispositif comporte une poignée fixée à la clavette de façon à permettre de l'amener manuellement en position de retrait, contre l'action du ressort.

Les caractéristiques du dispositif qui fait l'objet de l'invention, seront détaillées en se référant aux dessins annexés, dans lesquels - la figure 1 est une perspective "éclatée" représen
tant schématiquement l'élément d'attelage et
l'élément d'accrochage, - la figure la est une vue arrière selon la flèche A
de l'élément d'accrochage 1, - la figure 2 est une vue en coupe du dispositif en
position déverrouillée, - la figure 3 est une vue correspondant à la figure 2
mais dans laquelle le dispositif est en position
verrouillée.

Selon la figure 1, le dispositif est constitué d'un élément d'attelage 1 et d'un élément d'accrochage coudé 2.

L'élément d'attelage est constitué d'une partie centrale 3 se prolongeant à sa partie supérieure par deux ailettes 4, portant respectivement deux perforations 5 destinées à permettre la fixation de l'élément 1 à la partie arrière du châssis du véhicule, au-dessous de la ferrure d'attelage, au moyen de quatre vis non représentées.

La partie médiane 3 de l'élément d'attelage 1 est munie d'un perçage longitudinal 6 dont l'axe xx' correspond essentiellement à l'axe longitudinal du véhicule non représenté.

La partie médiane 3 de l'élément d'attelage 1 porte, par ailleurs, à sa partie inférieure, une serrure à poussoir 7 d'un type connu en lui même ainsi qu'une clavette 8 mobile en rotation autour d'un axe 9. Le râle de ces différents éléments sera décrit plus en détail dans la suite de cet exposé.

L'élément d'accrochage 2 est, quant à lui, constitué par un élément cylindrique coudé essentiellement à angle droit, dont une extrémité porte une rotule 10 tandis que l'extrémité opposée 11 destinée à coopérer avec le perçage 6 de l'élément d'attelage 1 se termine par un embout de fixation 12 en forme de cylindre droit à section ovale délimité par un épaulement annulaire 13.

La surface externe de l'élément d'accrochage 2 porte, par ailleurs, immédiatement en arrière de l'épaulement annulaire 13, une rainure longitudinale 14 situé dans le plan défini par le grand axe y-y' de l'embout 12 et l'axe longitudinal x-x' de l'extrémité 11 dont le râle sera également précisé dans la suite de cet exposé.

Selon la figure la, l'embout 12 coopère avec une collerette 15 faisant saillie sur la surface interne du perçage 6 de l'élément d'attelage 1 en avant de l'extrémité arrière 16 de cet élément. Cette collerette 15 définit une ouverture ovale 17 de grand axe z-z' dont la forme et les dimensions correspondent exactement à celles de l'embout 12.

Compte tenu de cette configuration, l'élément d'accrochage 2 peut être introduit selon la flèche B dans le perçage 6, dans une position dans laquelle l'axe y-y' de l'embout 12 est en coïncidence avec l'axe z-z' de l'ouverture 17, puis poussé à fond jusqu a ce que la surface 18 de l'extrémité 11 fasse butée contre la collerette 5 avant d'être déplacé par rotation selon la flèche C dans une position telle que celle représentée en pointillés sur la figure la dans laquelle tout déplacement en translation de l'élément d'accrochage 2 est impossible.

Selon les figures 2 et 3, la partie centrale 3 de l'élément d'attelage 1 est munie, à sa partie inférieure, d'une fente traversante 19 située dans un plan perpendiculaire à l'axe z-z' dans laquelle la clavette 8 est susceptible de se déplacer au cours de son mouvement de rotation selon la flèche B autour de l'axe 9, entre une position de retrait représentée sur la figure 2 et une position de blocage représentée sur la figure 3 dans dans cette dernière position, la clavette 8 vient en prise par son extrémité 20 dans la rainure 14 de l'élément d'accrochage 2 qui, dans le cas représenté sur les figures, a une section en forme d'arc de cercle, de façon à empêcher toute rotation des éléments 1 et 2 l'un par rapport à l'autre.Un ressort de rappel 21 monté autour de l'axe 9 est de nature à rappeler la clavette 8 en position de blocage en l'absence de toute contrainte autre s'exerçant sur celle-ci.

Suite à cette configuration - à partir d'une position dans laquelle l'élément d'accrochage 1 est poussé à fond dans le perçage 6, l'extrémité 18 se trouvant en butée contre la collerette 15 - il suffit, pour bloquer le dispositif, de faire tourner l'élément 2 d'un quart de tour ; l'extrémité 20 de la clavette 8 s'enclenche alors automatiquement dans la rainure 14 et tout mouvement aussi bien de translation que de rotation devient impossible.

Par ailleurs, et selon les figures 2 et 3, la clavette 8 est munie d'une lumière 22 en forme de L dans laquelle est emprisonnée une goupille 23.

Dans la position représentée sur la figure 2, la goupille 23 est positionnée dans une première branche 24 de la lumière 22 et la clavette 8 peut librement se déplacer en rotation selon la flèche D autour de l'axe 9 pour passer de la position de retrait à la position de blocage ou inversement.

En revanche, dans la position représentée sur la figure 3, la goupille 23 est positionnée dans la seconde branche 25 de la lumière 22 et la clavette 8 se trouve immobilisée en rotation en position de blocage.

Comme représenté sur les figure, la goupille 23 est montée solidairement à l'extrémité du poussoir 26 de la serrure à poussoir 7.

Le poussoir 26 est lui même mobile en translation selon la flèche E entre une position de libération représentée sur la figure 2 avancée vers la droite de la figure et une position de verrouillage avancée vers la partie gauche de la figure représentée sur la figure 3 ; en position de libération, la goupille 23 est positionnée dans la première branche 24 de la lumière 22 tandis qu'en position de verrouillage, elle est située dans la seconde branche 25 de celle-ci. Un ressort 27 rappelle automatiquement le poussoir 26 en position de verrouillage (figure 3) en l'absence de toute contrainte autre s'exerçant sur lui.

La serrure à poussoir est, par ailleurs, munie d'un pêne 28 soumis à l'action d'organes de commande élastiques connus en eux-mêmes et non représentés sur les figures dans un but de clarté ; ce pêne 28 s'encliquète automatiquement dans une gâche fixe 29 lorsque le poussoir 26 est en position de verrouillage et, à partir de cette position, ne peut être dégagé de la gâche 29 que par l'actionnement d'une clé 30.

Une poignée 31 est, par ailleurs, fixée sur la clavette 8 de façon à permettre de l'amener manuellement en position de retrait contre l'action du ressort 21.

Selon les figures, le montage et le démontage de l'élément d'accrochage 2 à rotule 10 s'effectuent de la façon suivante : pour monter l'élément d'accrochage 2 sur l'élément d'attelage 1 primitivement verrouillé dans une position dans laquelle la clavette 8 est en position de blocage et le poussoir 26 est immobilisé en position de verrouillage, le pêne 28 étant introduit dans la gâche 29, on introduit la clé 30 dans la serrure 7 et on la tourne de façon à dégager le pêne 28.

On pousse alors le poussoir 26 selon la flèche E pour déplacer la goupille 23 dans la position représentée en pointillés sur la figure 3 dans laquelle elle se trouve au niveau de la première branche 24 de la lumière 22, autorisant ainsi le déplacement de la clavette 8 vers la position de retrait représentée sur la figure 2.

On engage alors l'extrémité 11 de l'élément d'accrochage 2 dans le perçage 6 de l'élément d'attelage 1 selon la flèche B dans une position dans laquelle l'axe y-y' de l'embout 12 est en coïncidence avec l'axe z-z' de l'ouverture de fixation 17, et on le pousse jusqu'à ce que la surface 18 soit en butée contre la collerette 15.

Au cours de ce mouvement, l'extrémité de l'embout 12 vient en appui contre l'extrémité 20 de la clavette 8 qui s'escamote en se déplaçant selon la flèche D en position de retrait (figure 2).

A partir de cette position, on fait tourner l'élément d'accrochage 2 selon la flèche C (figure la) d'un quart de tour ; la rainure longitudinale 14 vient alors se positionner dans le même plan que la clavette 8 qui est automatiquement rappelée selon la flèche D en position de blocage sous l'action du ressort 21 (figure 3).

Parallèlement, le poussoir 26 est déplacé vers la partie gauche de la figure sous l'action du ressort de rappel 27 et le pêne 28 vient s'engager dans la gâche 29 de façon à bloquer l'ensemble en position.

I1 ne reste, alors, plus à l'utilisateur qu'à verrouiller la clé 30.

Pour démonter l'élément d'accrochage 2 à rotule 10, il suffit de faire les mêmes opérations en sens inverse, à savoir dégager le pêne 28 de la gâche 29 en manoeuvrant la clé 30 puis enfoncer le poussoir 26 vers la partie droite de la figure avant d'amener la clavette 8 en position de retrait en manoeuvrant la poignée 31 selon la flèche F ; il convient alors de déplacer l'élément d'accrochage 2 d'un quart de tour pour que l'axe y-y' de l'embout 12 se trouve à nouveau en coïncidence avec l'axe z-z' de l'ouverture de fixation 17 avant de dégager celui-ci et de le sortir du perçage 6. I1 suffit ensuite de relâcher la poignée 31 pour que l'ensemble se trouve à nouveau en position de verrouillage et d'enlever la clé.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1") Dispositif de fixation d'une remorque à un véhicule tracteur, comportant un élément d'attelage (1) fixé à la partie arrière du châssis du véhicule et muni d'un perçage longitudinal (6) essentiellement cylindrique, dont l'axe (x-x') coïncide avec l'axe longitudinal du véhicule et qui est susceptible de recevoir une première extrémité (11) également essentiellement cylindrique d'un élément d'accrochage (1) coudé, amovible, dont l'extrémité opposée ou seconde extrémité porte une rotule (10) ainsi que des moyens de blocage coopérant avec des moyens de verrouillage pour permettre le démontage ou la mise en place de l'élément d'accrochage (2) sur l'élément d'attelage (1) dans une position de travail dans laquelle la seconde extrémité portant la rotule (10) est dirigée verticalement, ce sans l'aide d'outil et en évitant tout déplacement de ces deux éléments l'un par rapport à l'autre dans cette dernière position, dispositif caractérisé en ce que les moyens de blocage sont constitués, d'une part, par des organes de blocage en translation et, d'autre part, par des organes de blocage en rotation constitués par une clavette (8) susceptible de se déplacer par rotation autour d'un axe (9) dans une fente traversante (19) prévue sur la périphérie de l'élément d'attelage (1), entre une position de retrait et une position de blocage, dans laquelle elle vient en prise dans une rainure longitudinale (14) prévue sur la surface externe de l'élément d'accrochage (2) de façon à empêcher toute rotation de cet élément, la clavette (8) étant soumise à l'action d'un ressort (21) la rappelant élastiquement en position de blocage en l'absence de toute contrainte autre s'exerçant sur celle-ci.

2") Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la clavette (8) est munie d'une lumière (22) à deux branches (24, 25) en forme de L dans laquelle est emprisonnée une goupille (23) solidaire du poussoir (26) d'une serrure à poussoir (7) constituant les organes de verrouillage, ce poussoir (26), d'une part, étant mobile en translation entre une première position ou position de libération dans laquelle la goupille (23) est positionnée dans une première branche (24) de la lumière (22) de façon à autoriser le déplacement de la clavette (8) entre la position de retrait et la position de blocage et une seconde position ou position de verrouillage dans laquelle la goupille (23) est positionnée dans la seconde branche (25) de la lumière (22), de façon à interdire ce déplacement et à bloquer la clavette (8) en position de blocage et, d'autre part, coopérant avec un pêne (28) soumis à l'action d'organes de commande élastiques de façon à s'encliqueter automatiquement dans une gâche (29) fixe lorsque le poussoir (26) est en position de verrouillage et à ne pouvoir être dégagé de cette position que par l'actionnement d'une clé (30).

3") Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le poussoir (26) est soumis à l'action d'un ressort (27) le rappelant automatiquement en position de verrouillage en l'absence de toute contrainte autre s'exerçant sur lui.

4") Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les organes de blocage en translation sont constitués par un embout de fixation (12) dépourvu de symétrie de rotation et délimité par un épaulement annulaire (13) prévu au niveau de la première extrémité (11) de l'élément d'accrochage (2) et coopérant avec une collerette (15) faisant saillie sur la surface interne du perçage (6) de l'élément d'attelage (1) de façon à définir une ouverture de fixation (17) de forme et de dimensions correspondantes.

5") Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'embout (12) et l'ouverture de fixation (17) ont la forme d'un cylindre droit à section ovale.

6") Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que la fente traversante (19) prévue sur la périphérie de l'élément d'attelage (1) est située dans un plan perpendiculaire au grand axe (zz') de l'ouverture de fixation (17), tandis que la rainure longitudinale (14) prévue sur la surface externe de l'élément d'accrochage est située dans le plan défini par le grand axe (y-y') de l'embout de fixation (12) et l'axe longitudinal (x-x') de l'extrémité (11) de l'élément d'accrochage.

7") Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte une poignée (31) fixée à la clavette (8) de façon à permettre de l'amener manuellement en position de retrait, contre l'action du ressort. (21)