FR2704483A1 - Dispositif de fixation d'une remorque à un véhicule tracteur. - Google Patents

Abstract

a) Dispositif de fixation d'une remorque à un véhicule tracteur comportant un élément d'attelage (1), un élément d'accrochage (2) et des moyens de blocage. b) Dispositif caractérisé en ce que les moyens de blocage sont constitués d'une part par au moins deux ailettes latérales faisant respectivement saillie de part et d'autre de l'élément d'accrochage (2), et d'autre part, par une clavette de blocage (21) soumise à l'action d'un ressort, montée sur l'élément d'accrochage (2), cette clavette (21) étant mobile en translation entre une première position décalée vers l'arrière ou position de dégagement et une seconde position décalée vers l'avant ou position de blocage vers laquelle elle est rappelée élastiquement en l'absence de toute contrainte autre s'exerçant sur le ressort et dans laquelle elle pénètre dans un perçage (4) de l'élément d'attelage (1) lorsque les ailettes sont introduites dans un logement de positionnement (8) pour empêcher tout dégagement de l'élément d'accrochage (2).

Description

Dispositif de fixation d'une remorque à un véhicule
tracteur
La présente invention se rapporte à un dispositif de fixation d'une remorque à un véhicule tracteur.

Le développement des loisirs et notaminent des loisirs de plein air (camping, caravaning...) entraîne une augmentation sans cesse croissante du nomDre de particuliers qui décident d'adapter une remorque à leur véhicule.

La mise en place de ces remorques oblige à fixer, sur le châssis du véhicule tracteur, un dispositif d'attelage qui est classiquement constitué par une tige rigide recourbée vers le haut et terminée par une rotule. Lorsque le véhicule est utilisé sans remorque, la présence du dispositif d'attelage n'est pas sans inconvénient, même si la rotule est mise en place dans une enveloppe protectrice ; en particulier, la présence de ce dispositif peut s'avérer dangereuse pour les piétons passant à proximité du véhicule ainsi équipé ou encore peut gêner la lecture de la plaque d'immatriculation. Certains pays ont, pour cette raison, déjà interdit la mise en place "à demeure" d'un dispositif d'attelage à rotule, et il est certain que cette réglementation devrait, dans les années à venir, s'étendre à la plupart des pays industriels.

Pour satisfaire à cette nouvelle exigence, les possesseurs de caravanes ou de remorques doivent donc, avant et après chaque utilisation, monter et démonter le dispositif d'attelage, ce qui représentait, jusqu'à présent, une opération longue et peu aisée.

Des dispositifs particuliers de fixation d'une remorque à un véhicule tracteur ont déjà été proposés pour faciliter cette opération, mais ces dispositifs sont généralement relativement sophistiqués et donc coûteux ; aucun de ces dispositifs n'a pu, jusqu'à présent, donner entière satisfaction.

Parmi ces dispositifs, on peut noter, à titre d'exemple, celui décrit dans le document FR-A-88 13 558 qui comporte un élément d'attelage fixé à la partie arrière du châssis du véhicule et muni d'un perçage longitudinal dont l'axe coïncide avec l'axe longitudinal du véhicule et qui est susceptible de recevoir une première extrémité d'un élément d'accrochage coudé amovible dont l'extrémité opposée ou seconde extrémité porte une rotule, ainsi que de moyens de blocage coopérant avec des moyens de verrouillage pour permettre le démontage ou la mise en place de 1 t élément d'accrochage sur l'élément d'attelage dans une position de travail dans laquelle la seconde extrémité portant la rotule est dirigée verticalement, ce sans l'aide d'outil, et en évitant tout déplacement de ces deux éléments l'un par rapport à l'autre dans cette dernière position.

Malgré ses avantages, ce dispositif, dans lequel le perçage de l'élément d'attelage est un perçage taraudé essentiellement cylindrique et dans lequel l'extrémité associée de l'élément d'accrochage, elle aussi essentiellement cylindrique, comporte un filetage correspondant et qui comporte, en outre, un nombre relativement important d'éléments auxiliaires, n'a pas permis de répondre à toutes les exigences, compte tenu, d'une part, d'un coût de fabrication trop élevé et, d'autre part, de difficultés de montage rendant son utilisation incommode pour des particuliers non spécialistes dans le domaine de la mécanique. De plus, les organes de verrouillage de ce dispositif se sont avérés trop peu sûrs pour exclure tout démontage involontaire du dispositif en cours d'utilisation, et donc pour satisfaire aux exigences de plus en plus strictes imposées par les Autorités.

Pour remédier à ces inconvénients, on a également proposé, conformément au document FR-A89 11 830, un dispositif du type susmentionné dans lequel le perçage de l'élément d'attelage, également essentiellement cylindrique, porte également un taraudage coopérant avec un filetage prévu à l'extrémité de l'élément d'accrochage qui est lui aussi essentiellement cylindrique, et dans lequel les moyens de blocage sont constitués par un perçage traversant prévu dans l'élément d'attelage transversalement à l'alésage taraudé, coopérant en position de travail avec un perçage transversal correspondant prévu dans la partie filetée de l'élément d'accrochage pour permettre la mise en place d'une goupille de blocage.

Ce dispositif présente bien l'avantage d'être un peu moins onéreux et plus facile à monter ou à démonter que le dispositif susmentionné ; sa mise en oeuvre exige toutefois également de faire appel à des éléments annexes augmentant notablement son prix de revient et, surtout, ne permettant pas d'exclure tout démontage intempestif ou tout risque de vol de l'élément d'accrochage une fois monté.

On connaît, également, par le document antérieur non publié FR-A-92 13 222, un dispositif de fixation d'une remorque à un véhicule tracteur ne comportant pas d'élément annexe indépendant de l'élément d'attelage ou de l'élément d'accrochage et dans lequel les risques de vol ou de démontage intempestif sont exclus grâce à une serrure à poussoir à clé, incorporée à l'élément d'attelage. Ce dispositif présente l'avantage de ne pas comporter d'élément fileté ou taraudé mais, la configuration de l'élément d'attelage est particulièrement onéreuse, donc fragile, compte tenu de la présence de la serrure et des éléments coopérant avec celle-ci.

La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif de fixation d'une remorque à un véhicule tracteur du type susmentionné, nettement moins fragile et plus simple, donc moins onéreux que les dispositifs antérieurs du même type, et ce tout en étant plus facile à monter ou à démonter.

Selon l'invention, ce dispositif est
caractérisé en ce que le perçage de l'élément
d'attelage se prolonge latéralement par deux fentes de
positionnement, s'ouvrant notamment vers l'extérieur,
définissant à leur partie arrière une ouverture
d'introduction de la première extrémité de l'élément
d'accrochage et munie, chacune, directement en avant
de cette ouverture, dlun épaulement définissant un
logement de positionnement, et en ce que les moyens de
blocage sont constitués d'une part par au moins deux
ailettes latérales faisant respectivement saillie de
part et d'autre de l'élément d'accrochage au niveau de
sa première extrémité et dont les dimensions
correspondent à la longueur du logement de
positionnement avec lequel elles sont destinées à
coopérer, et d'autre part, par une clavette de blocage
soumise à l'action d'un ressort montée sur l'élément
d'accrochage au niveau de sa première extrémité, cette
clavette étant mobile en translation entre une
première position décalée vers l'arrière ou position
de dégagement et une seconde position décalée vers
l'avant ou position de blocage vers laquelle elle est
rappelée élastiquement en l'absence de toute
contrainte autre slexerçant sur le ressort et dans
laquelle elle pénètre dans le perçage de l'élément
d'attelage lorsque les ailettes sont introduites dans
le logement de positionnement pour empêcher tout
dégagement de l'élément d'accrochage.

Compte tenu de la configuration susmentionnée, pour monter l'élément d'accrochage sur l'élément d'attelage, en position de travail, il suffit d'introduire les ailettes dans l'ouverture d'introduction puis de mettre en place celles-ci dans le logement de positionnement, la clavette vient alors automatiquement se mettre en place en position de blocage de façon à empêcher toute séparation de l'élément d'attelage et de l'élément d'accrochage.

Pour démonter ensuite le dispositif, il suffit de réamener à nouveau manuellement la clavette en position de dégagement, contre la force du ressort de rappel, puis de soulever l'élément d'accrochage par sa seconde extrémité portant la rotule de façon à amener les ailettes au droit de l'ouverture d'introduction, permettant ainsi d'extraire l'élément d'accrochage.

Les ailettes peuvent, bien entendu, être de forme quelconque sans pour cela sortir du cadre de l'invention ; elles peuvent, notamment être constituées par de simples goupilles, de préférence oblongues et dépourvues de liberté de rotation introduites et fixées dans des perçages spécialement prévus à cet effet au travers de la première extrémité de l'élément d'accrochage.

Une configuration particulièrement avantageuse de l'invention correspond toutefois à deux goupilles montées parallèlement dans des perçages de la première extrémité de l'élément d'accrochage et dont l'espacement correspond à la longueur du logement de positionnement.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le perçage de l'élément d'attelage a une section essentiellement rectangulaire et comporte une face inférieure, une face supérieure et deux faces latérales respectivement munies des fentes de positionnement ; un tel perçage peut avantageusement coopérer avec un élément d'accrochage dont la première extrémité a également une section essentiellement rectangulaire7 notamment carrée, et comporte une face inférieure de largeur essentiellement identique à celle de la face inférieure du perçage de l'élément d'attelage, une face supérieure recevant la clavette de blocage qui est susceptible de se déplacer sur celle-ci et deux faces latérales sur lesquelles sont montées la ou les ailettes.

Un élément essentiellement cylindrique portant la rotule peut facilement être soudé à un tel élément à section rectangulaire pour former la seconde extrémité de l'élément d'accrochage.

Il est bien entendu, essentiel, de veiller lors de cette opération, à ce que l'extrémité portant la rotule se trouve bien dirigée verticalement lorsque le dispositif est en position de travail.

Pour que la configuration susmentionnée soit de nature à donner entière satisfaction, il est bien entendu nécessaire de prévoir des moyens de verrouillage garantissant la sécurité des utilisateurs en excluant tout risque de démontage intempestif du dispositif et tout démontage de l'élément d'attelage et de l'élément d'accrochage en position de travail.

Selon une autre caractéristique de l'invention, ces moyens de verrouillage comportent une virole montée mobile en rotation notamment autour d'un embout de rotation fixé sur la première extrémité de l'élément d'accrochage, en arrière des ailettes, et munie à son extrémité avant d'une lumière longitudinale de forme oblongue susceptible de coopérer avec un téton de verrouillage prévu à la partie arrière de la clavette de blocage ; tout déplacement de la clavette de blocage vers sa position de dégagement devient ainsi impossible lorsque le téton de verrouillage n'est pas situé au droit de la lumière longitudinale de la virole.

Selon une autre caractéristique de 1 invention, le téton de verrouillage se prolonge à sa partie arrière par un doigt de manoeuvre recourbé vers le haut ; celui-ci permet de faciliter le déplacement de la clavette de blocage vers sa position de dégagement contre la force du ressort de rappel, lorsque l'utilisateur a amené par rotation de la virole le téton de verrouillage au droit de la lumière longitudinale.

Pour améliorer encore la sécurité de l'utilisateur, il est, en outre, prévu conformément à une autre caractéristique de l'invention, un bouton de sécurité soumis à l'action d'un ressort de compression, monté sur l'élément d'accrochage et coopérant avec un orifice de verrouillage prévu sur la virole de façon à exclure toute rotation de cette dernière en l'absence de contrainte autre s'exerçant sur le ressort de compression.

Pour qu'un tel organe de verrouillage complémentaire puisse donner satisfaction, il est bien entendu nécessaire que l'orifice de verrouillage de la virole soit décalé angulairement, par exemple, d'environ 90" par rapport à la lumière longitudinale.

Compte tenu de cette configuration, pour démonter le dispositif, la première opération à effectuer est donc d'enfoncer le bouton de sécurité pour permettre de faire tourner la virole de façon à amener le téton de verrouillage au droit de la lumière longitudinale.

Les caractéristiques du dispositif qui fait l'objet de l'invention seront décrites plus en détail en se référant aux dessins annexes dans lesquels - la figure 1 est une vue en perspective du dispositif
en position de travail, - les figures 2, 3, 4 et 5 sont des vues en perspective
correspondant à la figure 1 et représentant le
dispositif dans des positions intermédiaires entre la
position de travail et la position démontée, - la figure 6 est une vue en perspective du dispositif
en position démontée, - la figure 7 est une perspective éclatée de l'élément
d' accrochage, - la figure 8 est une coupe longitudinale partielle de
l'élément d'accrochage dans une position
intermédiaire correspondant à celle représentée sur
la figure 3, - la figure 9 est une coupe longitudinale partielle de
l'élément d'accrochage en position de travail.

Selon les figures 1 à 6, le dispositif est constitué d'un élément d'attelage 1 et d'un élément d'accrochage 2.

L'élément d'attelage 1 peut, de façon connue en elle-même, être fixé à la partie arrière du châssis du véhicule, non représentée, au-dessous de la ferrure d'attelage au moyen de vis, ou encore être soudé à la ferrure d'attelage 3 comme dans l'exemple représenté sur les figures.

Comme on peut slen rendre compte plus précisément sur la figure 6, l'élément d'attelage 1 est muni dlun perçage longitudinal 4 de section essentiellement rectangulaire dont l'axe coïncide avec l'axe longitudinal du véhicule non représenté, et qui se prolonge latéralement par deux fentes de positionnement 5 s'ouvrant vers l'extérieur qui définissent à leur partie arrière une ouverture 6 d'introduction de l'élément d'accrochage 2. Les fentes de positionnement 5 sont, en outre, munies, chacune, directement en avant de l'ouverture d'introduction 6, dlun épaulement 7 définissant un logement de positionnement 8 dont le ôle sera défini plus en détail dans la suite de cet exposé.

Selon les figures 1 à 6, l'élément d'accrochage 2 comporte, quant à lui, une première extrémité 9 de section rectangulaire destinée à coopérer avec le perçage longitudinal 4 de l'élément d'attelage 1 ainsi qu'une seconde extrémité 10 constituée par un élément cylindrique coudé essentiellement à angle droit, dont l'extrémité avant 11 est soudée à la première extrémité 9 de section rectangulaire tandis que l'extrémité arrière porte une rotule 12 (figure 7).

Selon la figure 6, le perçage 4 de l'élément d'attelage 1 comporte une face inférieure 13 et une face supérieure 14 de largeur 1 ainsi que deux faces latérales 15 qui sont respectivement munies des fentes de positionnement 5.

La première extrémité 9 de l'élément d'accrochage 2 comporte, quant à elle, une face inférieure 16 et une face supérieure 17 dont la largeur correspond à la largeur 1 de la face inférieure 13 et de la face supérieure 14 du perçage 4 de l'élément d'attelage 1 ainsi que deux faces latérales 18 qui sont destinées à coopérer avec les fentes de positionnement 5 et les logements de positionnement 8.

A cet effet, et selon les figures 1 à 7, les faces latérales 18 de la première extrémité 9 de l'élément d'accrochage 2 sont munies d'ailettes latérales constituées par deux goupilles 19, 19' montées parallèlement dans des perçages 20 de façon à faire saillie de part et d'autre de l'élément d'accrochage 2.

Selon les figures 1 à 3, l'espacement e des goupilles 19, 19' est choisi de manière à correspondre à la longueur L du logement de positionnement 8.

Selon les figures 1 à 9, la face supérieure 17 de la première extrémité 9 de l'élément d'accrochage 2 porte une clavette de blocage 21 soumise à l'action d'un ressort 22 (figures 7 à 9) et mobile en translation selon la double flèche A entre une position de dégagement décalée vers l'arrière représentée sur les figures 3 et 8 et une position de blocage décalée vers l'avant notamment représentée sur les figures 1 et 9. En l'absence de toute contrainte extérieure s'exerçant sur le ressort 22, la clavette de blocage 21 est rappelée élastiquement vers cette dernière position décalée vers l'avant.

Selon la figure 1 et comme il sera décrit plus en détail dans la suite de cet exposé, dans cette position, et lorsque l'élément d'accrochage a préalablement été introduit par sa première extrémité 9 dans le perçage 4 de l'élément d'attelage 1, les goupilles 19, 19' étant positionnées dans le logement 8, la clavette 21 peut, à son tour, automatiquement pénétrer dans le perçage 4 et y être positionnée de manière à empêcher tout démontage de l'élément d'accrochage 2.

En outre, et selon les figures 1, 7, 8 et 9, l'élément d'accrochage 2 comporte une virole 23 montée mobile en rotation autour d'un embout de rotation 24 fixé au moyen d'une goupille 25 sur la première extrémité 9, dans un perçage 26 de celle-ci situé en arrière des perçages 20 permettant la fixation des goupilles 19 et 19'.

La virole 23 est munie, à son extrémité avant, d'une lumière longitudinale 27 de forme oblongue susceptible de coopérer avec un téton de verrouillage 28 prévu à la partie arrière de la clavette de blocage 21 et se prolongeant à sa partie arrière par un doigt de manoeuvre 29 recourbé vers le haut. Il est clair, compte tenu de cette configuration, que tout déplacement de la clavette de blocage 21 vers sa position de dégagement décalée vers 1 ' arrière, représentée sur les figures 3 et 8, est impossible lorsque le téton de verrouillage 28 n'est pas situé au droit de la lumière longitudinale 27 de la virole 23.

Selon les figures 7, 8 et 9, la première extrémité 9 de l'élément d'accrochage 2 est, par ailleurs, munie, sur sa face supérieure 17 et en arrière du perçage 26 servant à la mise en place de la goupille 25 , d'un orifice 30 dans lequel est monté un bouton de sécurité 31 soumis à l'action d'un ressort de compression 32 ; ce bouton 31 coopère avec un orifice de verrouillage 33 de la virole 23 décalé angulairement d'environ 90 par rapport à la lumière longitudinale 27 permettant d'exclure toute rotation de la virole en l'absence de contrainte autre s'exerçant sur le ressort 32.

Le processus de démontage et remontage du dispositif conforme à l'invention sera explicité cidessous en se référant aux figures 1 à 6.

Selon la figure 1, le dispositif est verrouillé en position de travail. Dans cette position, le bouton de sécurité 31 est encliqueté dans l'orifice de verrouillage 33 de la virole 23, et la lumière longitudinale 27 n'est pas située au droit du téton de verrouillage 28 ; tout mouvement de la clavette de blocage 21 vers la position de dégagement décalée vers l'arrière est donc exclu.

Pour permettre ce mouvement, il est nécessaire d'enfoncer le bouton de sécurité 31 en exerçant sur lui une pression selon la flèche B puis de faire tourner la virole 23 selon la flèche C jusqu'à ce que la lumière longitudinale 27 se trouve au droit du téton de verrouillage 28. On se retrouve, alors, dans la position représentée sur la figure 2. Dans cette position, il est possible de saisir le doigt de manoeuvre 29 pour déplacer vers l'arrière selon la flèche D le téton de verrouillage 28 et, par suite, la clavette de blocage 21.

On se retrouve alors dans la position représentée sur la figure 3 dans laquelle la clavette 21 est dégagée du perçage 4 de l'élément d'attelage 1.

A partir de cette position, et en maintenant la pression manuelle exercée sur le doigt de manoeuvre 29 de façon à contrecarrer l'action du ressort 22, il est possible de déplacer la rotule 12 vers le haut selon la flèche E pour se retrouver dans la position représentée sur la figure 4.

Dans cette position, la goupille latérale 19' peut être dégagée de l'épaulement 7 et du logement de positionnement 8.

A partir de cette position, si l'on tire sur la rotule selon la flèche F, comme représenté sur la figure 5, on peut dégager l'élément d'accrochage 2 de l'élément d'attelage 1 pour se retrouver dans la position démontée représentée sur la figure 6.

A partir de la position intermédiaire représentée sur la figure 5, on peut dégager la pression exercée sur le doigt de manoeuvre 29 et la clavette de blocage 21 se trouve automatiquement rappelée selon la flèche G dans la position de blocage décalée vers l'avant.

A partir de la position démontée, pour ramener le dispositif en position de travail, il suffit de placer la virole 23 en position de déblocage, téton de verrouillage 28 au droit de la lumière longitudinale 27 puis d'introduire la première extrémité 9 de l'élément d'accrochage 1 dans le perçage 4 de l'élément d'attelage 1 en positionnant les goupilles 19 et 19' dans le logement 8. L'encliquetage par déplacement de la clavette 21 s'effectue alors automatiquement.

A partir de cette position, il n'y a plus qu'à déplacer par rotation la virole 23 de façon à verrouiller le bouton de sécurité 31 de l'orifice de verrouillage 33.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS

   10) Dispositif de fixation d'une remorque à un véhicule tracteur comportant un élément d'attelage fixé à la partie arrière du châssis du véhicule et muni d'un perçage longitudinal dont l'axe coïncide avec l'axe longitudinal du véhicule et qui est susceptible de recevoir une première extrémité d'un élément d'accrochage coudé amovible dont l'extrémité opposée ou seconde extrémité porte une rotule, ainsi que des moyens de blocage coopérant avec des moyens de verrouillage pour permettre le démontage ou la mise en place de l'élément d'accrochage sur l'élément d'attelage dans une position de travail dans laquelle la seconde extrémité portant la rotule est dirigée verticalement, ce sans l'aide d'outil, et en évitant tout déplacement de ces deux éléments l'un par rapport à l'autre dans cette dernière position, dispositif caractérisé en ce que le perçage (4) de l'élément d'attelage (1) se prolonge latéralement par deux fentes de positionnement (5), s'ouvrant notamment vers l'extérieur, définissant à leur partie arrière une ouverture d'introduction (6) de la première extrémité (9) de l'élément d'accrochage (2) et munie, chacune, directement en avant de cette ouverture (6), d'un épaulement (7) définissant un logement de positionnement (8), et en ce que les moyens de blocage sont constitués d'une part par au moins deux ailettes latérales (19, 19') faisant respectivement saillie de part et d'autre de l'élément d'accrochage (2) au niveau de sa première extrémité (9) et dont les dimensions correspondent à la longueur du logement de positionnement (8) avec lequel elles sont destinées à coopérer, et d'autre part, par une clavette de blocage (21) soumise à l'action d'un ressort (22) montée sur l'élément d'accrochage (2) au niveau de sa première extrémité (9), cette clavette (2) étant mobile en translation entre une première position décalée vers l'arrière ou position de dégagement et une seconde position décalée vers l'avant ou position de blocage vers laquelle elle est rappelée élastiquement en l'absence de toute contrainte autre s'exerçant sur le ressort (22) et dans laquelle elle pénètre dans le perçage (4) de l'élément d'attelage (1) lorsque les ailettes (19, 19') sont introduites dans le logement de positionnement (8) pour empêcher tout dégagement de l'élément d'accrochage (2).

   2") Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le perçage (4) de l'élément d'attelage (1) a une section essentiellement rectangulaire et comporte une face inférieure (13), une face supérieure (14) et deux faces latérales (15) respectivement munies des fentes de positionnement (5) tandis que la première extrémité (9) de l'élément d'accrochage (2) a également une section essentiellement rectangulaire, notamment carrée, et comporte une face inférieure (16) de largeur essentiellement identique à celle de la face inférieure (13) du perçage (4) de l'élément d'attelage (1), une face supérieure (17) recevant la clavette de blocage (21') qui est susceptible de se déplacer sur celle-ci et deux faces latérales (18) sur lesquelles sont montées les ailettes (19, 19').

   3") Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage comportent une virole (23) montée mobile en rotation notamment autour d'un embout de rotation (24) fixé sur la première extrémité (9) de l'élément d'accrochage (2), en arrière des ailettes (19, 19'), et munie à son extrémité avant d'une lumière longitudinale (27) de forme oblongue susceptible de coopérer avec un téton de verrouillage (28) prévu à la partie arrière de la clavette de blocage (21), tout déplacement de la clavette de blocage (21) vers sa position de dégagement étant impossible lorsque le téton de verrouillage (28) n'est pas situé au droit de la lumière longitudinale (27) de la virole (23).

   4") Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le téton de verrouillage (28) se prolonge à sa partie arrière par un doigt de manoeuvre (29) recourbé vers le haut permettant de faciliter le déplacement de la clavette de blocage (21) vers la position de dégagement contre la force du ressort de rappel (22).

   5") Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage comportent un bouton de sécurité (31) soumis à l'action d'un ressort de compression (32) monté sur l'élément d'accrochage (2) et coopérant avec un orifice de verrouillage (33) prévu sur la virole (23) de façon à exclure toute rotation de cette dernière en l'absence de contrainte autre s'exerçant sur le ressort de compression (32).

   6") Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'orifice de verrouillage (33) de la virole (23) est décalé angulairement d'environ 900 par rapport à la lumière longitudinale (27).