FR2697075A1 - Appareil de contrôle optique de l'état de surface d'un support peint. - Google Patents

Abstract

La cabine (1) de contrôle a une forme de tunnel dans laquelle le support peint (5) est disposé et soumis à un éclairage artificiel. L'invention réside dans le fait que cet éclairage est obtenu indirectement à partir d'une source lumineuse (8) dont les rayons (a, b, c, d) se réfléchissent préalablement sur les parois (2A, 2B, 2C) de la cabine (1). Ces parois comportent alternativement dans le sens transversal des zones ayant alternativement un pouvoir de réflexion différent. L'invention est applicable au contrôle de l'état de surface de véhicules automobiles.

Description

La présente invention concerne une cabine de contrôle final de l'état de surface d'un support peint. De telles cabines sont constituées globalement de parois latérales définissant une enceinte close en forme de tunnel dont les génératrices sont parallèles à son axe longitudinal et dans laquelle est disposé le support peint pour être soumis à un éclairage artificiel.

De cette manière, un opérateur peut effectuer un contrôle visuel de l'état de surface de l'objet peint, un véhicule automobile par exemple, sortant d'une cabine de peinture dans laquelle a été peint et séché le véhicule.

Les cabines de contrôle final connues présentent à l'heure actuelle bon nombre d'inconvénients et ne sont plus aptes à répondre aux contrôles de qualité exigée par les constructeurs concernés, et qui doit être parfaite, notamment dans le domaine de l'automobile.

A l'heure actuelle, non seulement les limites de contrôle sont atteintes par les moyens traditionnels, mais de plus le confort de travail de l'opérateur est médiocre et ne permet donc pas de préserver ses qualités visuelles tout au long du contrôle de la qualité du produit.

En effet, dans les cabines de contrôle actuelles, l'éclairage dudit produit est direct et a pour inconvénients d'éblouir l'opérateur d'une part et de nécessiter un nombre important de caissons lumineux d'ot un entretien lourd à l'exploitation car ils occasionnent une accumulation de poussière importante.

Un autre inconvénient de l'éclairage direct réside dans le fait de projeter des ombres sur le support peint à contrôler.

Ces ombres de toutes origines possibles, voir la propre ombre du contrôleur, sont néfastes à la qualité d'appréciation de l'état de surface du support peint.

Il a été alors imaginé des éclairages rasant ladite surface, mais l'éblouissement provoqué était encore supérieur et accentuait la fatigue visuelle.

I1 a également été constaté qu'un éclairage uniforme et d'intensité constante projeté sur l'ensemble du produit à contrôler, provoquait chez le contrôleur une accoutumance visuelle aux ombres fixes engendrées par les grains, les tensions ou les coulures de peinture et par les défauts de tout ordre.

Par conséquent et selon une première phase de la démarche inventive ayant conduit à l'invention, il a été déterminé qu'il fallait rompre cette monotonie visuelle conduisant à une relâche de l'acuité de perception de l'opérateur.

Dans une seconde phase, il a été imaginé que cela pouvait être obtenu en créant des contrastes alternativement sur le support peint à contrôler, de manière à créer une animation des ombres des défauts à déceler.

L'invention permet d'atteindre ces objectifs fixés et de remédier aux inconvénients précités.

A cet effet, elle concerne une cabine de contrôle final de l'état de surface d'un support peint, dont les parois latérales définissent une enceinte close en forme de tunnel dont les génératrices sont parallèles à son axe longitudinal et dans laquelle le support peint est disposé et soumis à un éclairage artificiel, caractérisée en ce que l'éclairage du support peint à contrôler est obtenu indirectement à partir d'une source lumineuse dont les rayons se réfléchissent préalablement sur les parois de la cabine perpendiculairement à son axe longitudinal.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les parois comportent alternativement des zones ayant un pouvoir de réflexion différent de manière que le support peint présente une succession de zones claires et sombres alternées pour permettre une perception visuelle aisée des défauts d'aspects éventuels.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, il est prévu un déplacement du support peint par rapport à la cabine de contrôle, l'opérateur restant fixe ou un déplacement de l'opérateur par rapport au support peint qui reste fixe par rapport à la cabine de contrôle.

L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques de celle-ci seront mises en évidence à l'aide de la description qui suit, en référence aux dessins schématiques annexés illustrant, à titre d'exemple non limitatif, comment l'invention peut-être réalisée et dans lesquels la figure 1 est une vue schématique en coupe transversale d'une cabine de contrôle final selon l'invention la figure 2 est une vue frontale partielle de la paroi de la cabine selon le sens F1 de la figure 1 la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III de la figure 2 la figure 4 est une vue à plus grande échelle d'un dispositif d'éclairage indirect de la cabine selon l'invention, et la figure 5 est une vue latérale à échelle réduite selon le sens F2 de la figure 4.

La cabine de contrôle désignée globalement sur la figure 1 par la référence 1 est constituée par un module se présentant sous la forme d'un tunnel dont les parois latérales 2 définissent une enceinte close 3 et dont les génératrices sont parallèles à son axe longitudinal "o".

La cabine 1 est disposée sur un sol 4 de couleur clair et apte à supporter le poids d'un véhicule automobile 5, par exemple, dont l'état de surface est à contrôler.

Ce contrôle est effectué après application et séchage de la peinture, par exemple dans un abri anti-poussière du type décrit dans la demande de brevet français publiée no 2 656 025.

Bien entendu, il est souhaitable que la cabine de contrôle objet de la présente invention soit disposée en prolongement de l'abri précité et soit de la même manière équipée d'un moyen de ventilation 6 disposé à sa partie supérieure.

La cabine 1 est constituée préférentiellement par une voûte en tôle laquée blanche initialement d'un profil particulier.

Celui-ci est constitué par une partie supérieure horizontale 2A, parallèle au sol 4 et'de deux parties latérales 2C et 2B qui leur sont perpendiculaires, la partie 2A étant reliée aux parties 2B par des parties 2C inclinées l'une vers l'autre selon un angle al de 450 environ, avec le sol 4.

Les différentes parties 2A,2B,2C sont raccordées entre elles par des rayons de courbure R1, R2.

A titre indicatif, la valeur des rayons R1,R2 reliant les parties 2A-2C et 2C-2B est égal à 740 mm environ, alors que le rayon R reliant les parties 2B au sol, est égal à 400 mm environ.

Egalement à titre indicatif, la largeur de la cabine 1 est d'environ 5 mètres et sa hauteur de 2,80 m environ.

Sa longueur est par exemple de 4 mètres environ.

Le véhicule 5 est disposé au centre de la cabine 1 et est soumis à un éclairage artificiel.

Celui-ci est obtenu indirectement à partir de deux dispositifs d'éclairage 7 disposés à proximité de la partie supérieure 2A, chacun d'eux comportant une source lumineuse 8 occultée par un réflecteur 9 correspondant, interposé entre le support 5, en l'occurrence un véhicule, et la source lumineuse 8.

Les réflecteurs 9 sont disposés dans la partie supérieure de la cabine de part et d'autre de la voûte, dans un sens longitudinal, parallèlement à l'axe longitudinal "0" de la cabine. Plus précisément, ils sont situés dans la zone de raccordement des parties 2A-2C de rayon R2.

Les réflecteurs 9 sont suspendus à la partie supérieure 2A de la cabine 1 par l'intermédiaire de bras 10 perpendiculaires à la partie 2A, d'une hauteur d'environ 300 mm et espacés de 1,9 mètre environ dans le sens de la largeur de la cabine et de 1,75 mètre environ dans le sens de la longueur.

Les réflecteurs 9 sont constitués par des profilés longitudinaux formant platine-support à une succession de sources lumineuses 8 mises bout à bout.

Les profilés constituant les réflecteurs 9 sont formés par deux ailes longitudinales 9a, 9b formant entre elles un angle a2 sensiblement correspondant à celui formé par la volte 2A de la cabine 1 et l'un de ses côtés latéraux 2C droit ou gauche et à proximité duquel angle est disposé chacun de réflecteurs 9, de manière symétrique.

Les ailes 9a, 9b des réflecteurs 9 formant entre elles un angle a2 de 1200 environ qui est éventuellement cassé par un méplat 9c (figure 4) sur lequel est fixé un support 11 des sources d'éclairage 8.

Les sources d'éclairage 8 sont préférentiellement constitués par des lampes halogènes, mais bien entendu il peut également s'agir de tubes fluorescents.

Les lampes halogènes 8 sont d'une puissance de 750 Watts pour un éclairement de 1500 à 2000 Lux et sont au nombre de quatre pour chacun des dispositifs d'éclairage 7, soit huit au total.

Les sources d'éclairage 8 sont protégées par une enveloppe rigide 12 ne faisant pas obstacle au passage des rayons lumineux a,b,c,d.

L'enveloppe de protection 12 comporte des moyens d'ouverture-fermeture 13 la rendant amovible, de manière à pouvoir accéder aux sources lumineuses 8.

L'accès à celles-ci est rendu possible par rotation desdites enveloppes 12 autour d'un axe d'articulation 14 situé à l'opposé des moyens désignés globalement par la référence 13.

A titre indicatif, la largeur de chaque aile 9a ou 9b des réflecteurs 9 est de 177 mm.

Le raccordement électrique des lampes 8 s'effectue par l'intermédiaire d'un connecteur 15.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les parois 2A, 2B, 2C de la cabine 1 sont frappées directement par les rayons lumineux a,b,c,d qui sont réfléchis sur le support peint 5 ou sur tout autre endroit de la cabine, le but étant que lesdits rayons n'atteignent jamais directement le support 5. Il est créé ainsi des zones A, B et C dans la cabine, dites de lumière directe, le reste D n1 étant baigné que par une lumière indirecte.

Il est important de noter ici que si les rayons a,b,c,d sont réfléchis suivant des angles d'incidences variant en fonction de l'inclinaison des parois 2A, 2B, 2C de la cabine 1, en revanche, ils seront toujours sensiblement perpendiculaires à l'axe longitudinal "O" et donc sensiblement parallèles entre eux. Grâce à cet éclairage indirect, l'opérateur peut détecter les éventuels défauts de l'état de surface du véhicule 5 d'une manière plus aisée et plus certaine qu'il ne pouvait le faire avec un éclairage rasant tout en évitant ou au moins minimisant la fatigue visuelle.

Par ailleurs, les parois 2A,2B,2C comportent alternativement (voir figures 2 et 3) des zones E et F ayant un pouvoir de réflexion ou d'absorption différent, de manière que le support peint 5 présente par réflexion une succession alternée de zones claires et sombres pour permettre une perception visuelle plus aisée des défauts d'aspects éventuels par l'opérateur.

Les zones E,F sont disposées alternativement dans le sens transversal sur les parois 2A, 2B, 2C de la cabine 1. De plus, elles sont parallèles entre elles et englobent sans discontinuité les parois 2A, 2B, 2C de la cabine 1 de part en part dans un sens transversal.

D'une manière générale, les zones E,F sont alternativement sombres et claires pour leur conférer un pouvoir d'absorption de la luminosité respectivement minimal et maximal.

Préférentiellement, les zones claires F sont blanches, brillantes et lisses et à l'inverse les zones sombres E sont noires, mates et rugueuses. Ces dernières peuvent aussi être de couleur bleu-nuit.

En fait, les zones claires sont constituées par un fond constitué par les parois mêmes 2A, 2B, 2C de la cabine, alors que les zones sombres sont constituées par des bandes rapportées sur le fond clair.

Pratiquement, les zones claires et sombres ont respectivement une largeur de 30 cm et de 20 cm mais les zones claires peuvent atteindre une largeur de 50 cm.

Bien entendu, les zones sombres E peuvent l'être également par application d'une peinture.

Pour détecter les défauts d'aspects de l'état de surface, l'opérateur se déplace par rapport au véhicule (5) de manière à voir défiler devant ses yeux les zones claires et sombres projetées sur le véhicule.

Pour améliorer la perception visuelle des défauts d'aspects éventuels du support peint, l'invention prévoit de déplacer le véhicule 5 dans la direction de l'axe "O" par rapport à la cabine 1, ce qui provoque un déplacement apparent des zones claires et sombres sur le support peint. Dans ce cas, ltopérateur reste pratiquement fixe par rapport à la cabine de contrôle 1.

L'invention a été décrite en indiquant que les zones claires F et sombres E étaient disposées transversalement par rapport à l'axe "O"; cependant ces zones peuvent avoir une orientation quelconque par rapport à l'axe "o", notamment une direction diagonale ou même longitudinale comme les réflecteurs 9 qui apparaissent par réflexion sur le support peint.

Par ailleurs, les lignes de séparation entre les zones claires et sombres ont été montrées comme étant rectilignes et parallèles, cependant elles peuvent être curvilignes et non parallèles.

Claims (19)

REVENDICATIONS

1. Cabine de contrôle final de l'état de surface d'un support peint, dont les parois latérales définissent une enceinte close (3) en forme de tunnel dont les génératrices sont parallèles à son axe longitudinal (0) et dans laquelle le support peint (5) est disposé et soumis à un éclairage artificiel, caractérisée en ce que l'éclairage du support peint (5) à contrôler est obtenu indirectement à partir d'une source lumineuse (8) dont les rayons (a,b,c,d) se réfléchissent préalablement sur les parois (2A, 2B, 2C) de la cabine (1) perpendiculairement à son axe longitudinal (0).

2. Cabine selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdites parois (2A, 2B 2C) comportent alternativement des zones (E, F) ayant un pouvoir de réflexion différent de manière que le support peint (5) présente une succession alternée de zones claires et sombres pour permettre une perception visuelle aisée des défauts d'aspects éventuels du support peint.

3. Cabine selon la revendication 2, caractérisée en ce que les zones (E, F) sont disposées alternativement dans le sens transversal sur les parois (2A, 2B, 2C) de la cabine (1).

4. Cabine selon la revendication 3, caractérisée en ce que les zones (E, F) sont parallèles entre elles et englobent sans discontinuité les parois (2A, 2B, 2C) de la cabine (1) de part en part dans un sens transversal.

5. Cabine selon la revendication 4, caractérisée en ce que les zones (E, F) sont alternativement sombres et claires pour leur conférer un pouvoir d'absorption de la luminosité respectivement minimal et maximal.

6. Cabine selon la revendication 5, caractérisée en ce que les zones claires sont blanches, brillantes et lisses.

7. Cabine selon la revendication 5, caractérisée en ce que les zones sombres sont noires, mates et rugueuses.

8. Cabine selon la revendication 5, caractérisée en ce que les zones sombres sont de couleur bleu-nuit.

9. Cabine selon la revendication 5, caractérisée en ce que les zones claires sont constituées par un fond constitué par les parois mêmes (2A, 2B, 2C) de la cabine (1), alors que les zones sombres sont constituées par des bandes rapportées sur ledit fond clair.

10. Cabine selon les revendications 4 à 9, caractérisée en ce que les zones claires et sombres ont respectivement une largeur de 30 cm et de 20 cm.

11. Cabine selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'éclairage indirect du support peint à contrôler est obtenu à partir de deux sources lumineuses (8) occultées par des réflecteurs (9) correspondants interposés entre ledit support (5) et lesdites sources lumineuses (8).

12. Cabine selon la revendication 11, caractérisée en ce que les réflecteurs (9) sont disposés dans la partie supérieure de la cabine de part et d'autre de la voûte, dans un sens longitudinal, parallèlement à l'axe longitudinal (0) de ladite cabine (1).

13. Cabine selon la revendication 12, caractérisée en ce que les réflecteurs (9) sont constitués par des profilés longitudinaux formant platine-support à une succession de sources lumineuses (8) mises bout à bout.

14. Cabine selon la revendication 13, caractérisée en ce que les sources d'éclairage (8) sont des lampes halogènes.

15. Cabine selon la revendication 13, caractérisée en ce que les sources d'éclairage (8) sont des tubes fluorescents.

16. Cabine selon la revendication 13, caractérisée en ce que les profilés constituant les réflecteurs (9) sont formés par deux ailes longitudinales (9a, 9b) formant entre elles un angle a2 sensiblement correspondant à celui formé par la voûte (2A) de la cabine (1) et l'un de ses côtés latéraux (2C) droit ou gauche et à proximité duquel angle est disposé chacun de réflecteurs (9), de manière symétrique.

17. Cabine selon la revendication 16, caractérisée en ce que les ailes (9a, 9b) des réflecteurs (9) formant entre elles un angle a2 de 1200 qui est cassé par un méplat (9c) sur lequel est fixé un support (11) des sources d'éclairage (8).

18. Cabine selon la revendication 17, caractérisée en ce que les sources d'éclairage (8) sont protégées par une enveloppe rigide (12) ne faisant pas obstacle au passage des rayons lumineux (a,b,c,d).

19. Cabine selon la revendication 18, caractérisée en ce que l'enveloppe de protection (12) comporte des moyens d'ouverture-fermeture (13) la rendant amovible, de manière à pouvoir accéder aux sources lumineuses (8).