FR2689158A1

FR2689158A1 - Nez de marche en bois pour escaliers en maçonnerie.

Info

Publication number: FR2689158A1
Application number: FR9203836A
Authority: FR
Inventors: Noury Didier
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1992-03-24
Filing date: 1992-03-24
Publication date: 1993-10-01

Abstract

La présente invention a pour objet un nez de marche en bois pour escaliers en maçonnerie. Il est constitué par la combinaison d'un nez de marche (1) en bois comportant sur sa face arrière un rainurage (4) longitudinal formé de deux entailles à 45degré , et de pattes de scellement (2) dont une extrémité est conformée de manière a pouvoir coulisser dans leditsi rainurage en maintenant lesdites pattes perpendiculaires au nez de marche et dans le prolongement de sa face inférieure. Elle concerne le domaine du bâtiment en général, mais est plus particulièrement adaptée à la construction traditionnelle ou à la restauration d'immeubles vétustes.

Description

NEZ DE MARCHE EN BOIS POUR ESCALIERS EN
MAÇONNERIE
La présente invention a pour objet un nez de marche en bois pour escaliers en maçonnerie.

Elle concerne le domaine du bâtiment en général, mais est plus particulièrement adaptée à la construction traditionnelle ou'à la restauration d'immeubles vétustes.

Les dispositifs similaires utilises à ce jour sont le plus souvent constitués de baguettes de bois de section parrallelé pipédique, éventuellement agrémentées d'une moulure décorative frontale, que l'on pose à l'avant de la marche brute de maçonnerie, avant de couler sur celle-ci une chape de beton de finition. La fixation du nez de marche est assurée en général par un certain nombre de vis ou de clous, enfonces plus ou moins solidement dans ce dernier au moment de la pose, et qui seron scellés dans ladite chape. Cette maniere d'opérer ne peut pas garantir une fixation efficace. En effet les éléments de scellement posés au dernier moment sur le chantier, souvent hâtivement, sont rarement mis en place avec tout le soin souhaitable et aux emplacements les plus judicieux.Le résultat est que très fréquemment les nez de marches deviennent branlants au bout d'un temps plus ou moins important, quand ils ne se désolidarisent pas complétement de la marche. I1 est alors très malaisé de les remettre en place et cela nécessite en général de nouveaux travaux de maçonnerie.

Le dispositif selon la présente invention supprime tous ces inconvenients. En effet, il permet d'obtenir des nez de marche parfaitement fixes, ne demandant aucune précaution particulière lors de la pose, la durée de cette dernière étant même sensiblement~ diminuee.

fl est constitué par la combinaison d'un nez de marche en bois comportant sur sa face arrière un rainurage longitudinal formé de deux entailles à 45", et de pattes de scellement dont une extrémité est conformée de maniere à pouvoir coulisser dans ledit rainurage en maintenant lesdites pattes perpendiculaires au nez de marche et dans le prolongement de sa face inférieure.

Sur les dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif d'une des formes de réalisation de l'objet de l'invention:
la figure 1 montre vu de dessus un nez de marche équipé de plusieurs pattes de scellement conformes à l'invention,
la figure 2 est une coupe transversale à une échelle différente, suivant les flèches A-A de la figure 1,
les figure 3 et 4 montrent dans les mêmes conditions le nez de marche et une patte de scellement désolidarisés,
la figure 5 est une vue en bout agrandie d'une patte de scellement, suivant la flèche B de la figure 4,
et la figure montre la patte de scellement de la figure 4 vue de dessus.

Le dispositif, figures 1 à 6, est constitué d'un nez de marche 1 en bois et de pattes de scellement 2 métalliques.

Le nez de marche 1 est formé d'une baguette de section parallélépipédique, pouvant comporter une moulure décorative 3 à l'avant, et pourvue sur toute la longueur de sa face arrière d'un rainurage 4 longitudinal compose d'une entaille supérieure 5 et d'une entaille inferieure 6 formant entre elles un "L" et faisant toutes deux un angle de 45" avec ladite face arrière.

La patte de scellement 2 est constituée d'une plaque étroite métallique, en acier ou laiton par exemple, ou en tout autre matériau adéquat, munie de chaque côte d'ailes 7 ou de nervures de raidissement relevées vers le haut et dont la hauteur est légèrement inférieure à la largeur des entailles 5, 6. Une extrémité de cette patte de scellement est pliée vers le haut d'un angle de 45" pour former la tête 8 de la patte, sur une longeur telle que lorsque ladite tête est engagee dans l'entaille superieure 5 du nez de marche les faces inférieures de ce dernier et de la patte de scellement soient sensiblement dans le prolongement l'une de l'autre (figure 2).

La tête 8 de la patte de scellement 2 comporte de chaque côte une griffe 9 formée par découpage et pliage et dont la forme est telle que, lorsque cette tête est engagée au fond de l'entaille supérieure 5, lesdites griffes soientppsitionnées dans l'entaille inférieure 6, permettant à la patte de scellement de coulisser dans le rainurage 4 en demeurant constamment perpendiculaire au nez de marche 1.

Au moment de la pose, au moins deux pattes de scellement 2 sont glissées dans le rainurage 4 et l'ensemble est fixé sur la marche d'escalier grâce à des perforations 11 prévues à cet effet dans la partie horizontale 10 desdites pattes de scellement.

Les efforts pratiqués sur les nez de marche lors de leur utilisation ont tendance à les faire basculer vers l'avant. La disposition particulière du dispositif selon l'invention fait que le couple provoque s'applique sur la patte de scellement à l'extrémité de la tête 8 au point ou ce couple est le plus faible, c'est-à-dire en haut de la face arriere du nez de marche 1, alors qu'avec l'utilisation de clous ou de vis mis en place lors de la pose, ce couple est repris à un endroit beaucoup moins favorable, les éléments de scellement étant le plus souvent places en partie basse de la face arrière du nez de marche, de manière à être correctement noyés dans le béton de la chape de finition.

Le positionnement des divers éléments constitutifs donne à l'objet de l'invention un maximum d'effets utiles qui n'avaient pas été, à ce jour, obtenus par des dispositifs similaires.

Claims

REVENDICATIONS caractérisé par la combinaison d'une part, d'un nez de marche (1) en bois, forme d'une baguette de section parallélépipédique pouvant comporter une moulure décorative (3) à l'avant, et comportant sur toute la longueur de sa face arrière un rainurage (4) longitudinal et, d'autre part, de pattes de scellement (2) dont une extrémité constitue une tête (8) conformée de manière à pouvoir coulisser dans ledit rainurage en maintenant lesdites pattes de scellement perpendiculaires au nez de marche (1), et leur faces inferieures sensiblement dans le prolongement de la face inférieure de ce dernier.

1 . Nez de marche en bois pour escaliers en maçonnerie, destiné en particulier à la construction traditionnelle ou à la restauration d'immeubles vétustes,

2". Dispositif selon la revendication I, se caractérisant par le fait que le rainurage (4) est composé d'une entaille superieure et d'une entaille inferieure (6) formant entre elles un "L" et faisant toutes deux un angle de 45" avec ladite face arrière.

3 . Dispositif selon la revendication 2, se caractérisant par le fait que la patte de scellement (2) est constituée d'une plaque étroite dont une extrémité est pliée vers le haut d'un angle de 45" pour former la tête (8).

4 . Dispositif selon les revendications 2 et 3, se caractérisant par le fait que la patte de scellement (2) est constituée d'une plaque metallique munie de chaque côté d'ailes (7) ou de nervures de raidissement relevées vers le haut et dont la hauteur est legerement inférieure à la largeur des entailles (5, 6) du nez de marche (1).

5". Dispositif selon la revendication 4, se caractérisant par le fait que la tête (8) de la patte de scellement (2) comporte de chaque côté une griffe (9) formée par découpage et pliage et dont la forme est telle que, lorsque cette tête est engagée au fond de l'entaille superieure (5), lesdites griffes soient positionnées dans l'entaille inférieure (6), permettant à la patte de scellement de coulisser dans le rainurage (4).