FR2683985A1 - Dispositif autobloquant pour le maintien d'un coquillage. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif autobloquant pour assurer le maintien d'un coquillage, notamment d'une huître, pendant son ouverture. Il comporte: a. un support (4) rigide équipé d'un système de fixation sur le plan de travail, cet ensemble étant constitué par exemple par un profilé en U équipé d'une tige filetée vissable dans le profilé et munie d'une rondelle d'appui contre le plan de travail, b. et deux tiges rigides, espacées l'une de l'autre, chacune d'elles présentant deux coudes de pliage (16, 17 et 20, 21) pour former sensiblement un U et étant fixée au support de telle sorte que la branche latérale avant du U soit inclinée par rapport au support d'un angle compris entre 30 et 60degré .

Description

DISPOSITIF AUTOBLOQUANT POUR LE MAINTIEN D'UN COQUILLAGE
La présente invention concerne un dispositif destiné à assister le consommateur lorsqu'il veut ouvrir des coquillages, notamment des huîtres. Elle concerne plus particulièrement un dispositif autobloquant pour le maintien d'un coquillage pendant son ouverture.

Pour le consommateur non habitué, ltouverture des coquillages et notamment des huîtres présente des risques non négligeables. Cette ouverture se fait à l'aide d'un couteau pointu que l'utilisateur fait pénétrer entre les deux valves de la coquille de l'huître sur le côté de celle-ci de manière à pénétrer à l'intérieur et couper le muscle de l'huître. I1 peut ainsi désolidariser les deux valves et retirer la valve qui correspond au couvercle de l'huître. Pour introduire le couteau entre les deux valves de la coquille, l'utilisateur est obligé de tenir celle-ci dans son autre main. Si l'huître est particulièrement difficile à ouvrir, le couteau peut glisser le long de la coquille et pénétrer dans la main du consommateur.

Pour éviter ce genre de risque il est bien sûr possible de se protéger la main en utilisant un gant, mais tout risque de blessure n'est pas évité.

On a déjà proposé des instruments permettant de faciliter l'ouverture des huîtres en particulier un couteau électrique dont la lame vibrante facilite la pénétration entre les deux valves de la coquille. Cependant il s'agit d'un appareil relativement coûteux en particulier pour un utilisateur dont la consommation d'huîtres n'est pas spécialement fréquente.

Le but que s'est fixé le demandeur est de proposer un dispositif peu coûteux qui évite tout risque de blessure pour l'utilisateur.

Ce but est parfaitement atteint par le dispositif de l'invention. I1 s'agit d'un dispositif autobloquant assurant le maintien d'un coquillage pendant son ouverture notamment d'une huître. De manière caractéristique ce dispositif comporte a. un support rigide équipé d'un système permettant sa fixation sur un plan de travail b. et deux tiges rigides, espacées l'une de l'autre, chacune d'elles présentant deux coudes de pliage pour former sensiblement un U et étant fixée au support de telle sorte que la branche latérale avant du U soit inclinée par rapport au support d'un angle compris entre 30 et 600.

L'ensemble des deux tiges réalise un berceau pour la coquille : la partie inférieure de la coquille vient prendre appui d'une part sur la branche latérale avant du U et d'autre part dans la zone intérieure correspondant au second coude de pliage.Selon une version préférée du dispositif de l'invention, la branche latérale avant de chaque tige comporte un prolongement coudé, sensiblement perpendiculaire au support, et fixé à celui-ci par son extrémité libre.

Préférentiellement les deux branches latérales arrières des deux tiges se rejoignent grace à un prolongement transversal qui réalise une protection pour la main de l'utilisateur dans le cas où le couteau glisse sur la coquilla.

Les deux tiges sont par exemple en acier, de deux à trois millimètres de diamètre. Le support plan est également en acier ou bien en tous matériaux rigides appropriés par exemple en plastique.

Le système de fixation du support au plan de travail peut consister en un système du type serrej oint. Dans ce cas le support constitue la branche latérale d'un profilé en U dont l'autre branche latérale est percée d'un trou taraudé et le dispositif comporte une tige filetée coopérant avec le trou taraudé dont la première extrémité est assortied'une tête manoeuvrable manuellement et dont la seconde extrémité est disposée à l'intérieur du profilé en U et assortie d'une rondelle d'appui.

Préférentiellement la longueur de la branche latérale avant de chaque tige mesure de 3 à 4 cm; la longueur de la base du U de chaque tige mesure de 2 à 3 cm; la longueur de la branche latérale arrière de chaque tige mesure de 3 à 5 cm.

Préférentiellement l'écartement entre les deux coudes avant des deux tiges est compris entre 2,5 et 3,5 cm; l'écartement entre les deux coudes arrières des deux tiges est compris entre 3,5 et 5 cm. Ces dimensions correspondent à un dispositif relativement universel, c'est à dire qu'il est adapté pour l'ouverture de tous les mollusques bivalves communément consommés à savoir huîtres portugaises, huîtres plates et coquilles Saint Jacques.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va maintenant être faite d'un exemple de réalisation du dispositif autobloquant pour le maintien d'un coquillage pendant son ouverture, illustré par le dessin annexé dans lequel
La figure 1 est une vue en perspective du dispositif selon l'invention
La figure 2 est une vue en coupe du dispositif monté sur un plan de travail.

Comme cela apparaît clairement sur la figure 1 le dispositif 1 autobloquant de l'invention comporte deux éléments à savoir le cadre 2 destiné à servir de logement au coquillage et d'autre part une pièce 3 faisant office à la fois de support et sur laquelle est fixé le cadre 2 et de système de fixation.

La pièce 3 est une tôle en acier d'environ 1 mm d'épaisseur qui est pliée sous la forme d'un U. Le cadre 2 est fixé sur l'aile supérieure 4 de ce profilé en U 3. L'aile inférieure 5 de ce profilé 3 est percée d'un trou 6 taraudé dans lequel peut pénétrer une tige filetée 7 qui présente à l'une de ses extrémités une rondelle d'appui 8 et à l'autre extrémité un embout de manoeuvre 9. On comprend que la rondelle d'appui 8 se trouve dans la zone intérieure du profilé en U 3 et que l'embout de manoeuvre 9 se trouve à l'extérieur.Ainsi pour assurer le placement du dispositif autobloquant sur le plan de travail, il suffit de positionner l'aile supérieure 4 du profilé sur la surface du plan de travail 11 puis de faire glisser cette aile supérieure 4 de manière à ce que le bord du plan de travail vienne s'emboîter à l'intérieur du profilé en U jusqu'à atteindre la face intérieure 10 de la partie médiane du profilé. Une fois cette opération réalisée, il suffit de déplacer la rondelle d'appui 8 vers la face inférieure du plan de travail en tournant l'embout de manoeuvre 9 ce qui déplace corrélativement la tige filetée à l'intérieur du trou taraudé 6.

Dans l'exemple illustré par la figure 1, le cadre 2 destiné à servir de logement au coquillage lors de son ouverture est constitué d'une seule tige 12 dont les deux extrémités 13, 14 sont fixées par soudure sur l'aile supérieure 4 du profilé en U 3, cette aile 4faisant office de support au cadre autobloquant 2.

Pour faciliter la compréhension du texte, on désigne sous le terme "avant" ce qui est le plus proche du consommateur par opposition au terme "arrière" qui se trouve le plus éloigné du consommateur. Ainsi les extrémités 13 et 14 de la tige 12 se trouvent vers l'avant de l'aile supérieure 4. De plus la forme géométrique donnée à la tige 12 est symétrique par rapport au plan médian du profilé 3 perpendiculaire au plan de travail lorsque le profilé est fixé sur celui-ci.

Comme on peut le voir d'une manière plus claire sur la figure 2, la forme caractéristique du cadre 2 permettant le positionnement de la coquille est une forme en double U inclinée vers l'avant. Cette forme est obtenue en pliant la tige 12 selon huit coudes successifs depuis la première extrémité 13 jusqu'à la seconde 14. Etant donné que la figure est symétrique par rapport à son plan médian, nous n'expliciterons que les quatre premièrs coudes, 15, 16, 17, 18.

Depuis son extrémité 13 où elle est fixée sur l'aile supérieure 4 du profilé 3, la tige 12 s'élève sensiblement verticalement par rapport à cette aile 4 sur environ 2 cm. Puis elle est repliée vers l'arrière au premier coude 15 selon un angle d'environ 1500 jusqu'au deuxième coude 16 distant du premier coude 15 d'environ 3,5 cm. Au deuxième coude 16 la tige 12 estrepliée vers l'arrière selon un angle d'environ 900 jusqu'au troisième coude 17 distant du deuxième coude 16 d'environ 2,75 cm. L'angle de pliage au premier coude 15 et les longueurs de latige 12 d'une part entre l'extrémité 13 et le premier coude 15 et d'autre part entre le premier coude 15 et le deuxième coude 16 sont choisis de telle sorte que le cadre 2 soit sensiblement au contact du support 3 à l'emplacement de ce deuxième coude 16.Au troisième coude 17 la tige 12 est repliée vers l'avant d'environ 800 jusqu'au quatrième coude 18 qui est distant du troisième coude 17 d'environ 4,5 cm. Depuis sa première extrémité 13 jusqu'au quatrième coude 18, la tige 12 est restée sensiblement dans un même plan. Au coude 18, la tige 12 est pliée transversalementselon un angle sensiblement supérieur à 900 de manière à ce qu'elle vienne perpendiculairement traverser le plan de symétrie du cadre 2.On comprend en examinant la figure 1 que les quatre coudes 19, 20, 21 et 22 sont strictement symétriques des quatre coudes respectivement 18, 17, 16 et 15 par rapport au plan de symétrie du cadre 2.

Dans un exemple préféré de réalisation, l'écartement entre les deux coudes 18 et 19 est compris entre 5 et 6 cm, de préférence 5,5 cm. L'écartement entre les deux coudes arrières 17 et 20 est compris entre 3, 5 et 5 cm, de préférence4 cm.

L'écartement entre les deux coudes avant 15 et 16 est compris entre 2,5 et 3,5 cm, de préférence 3 cm. L'écartement entre les deux coudes 15 et 22 est compris entre 2,5 et 3,5 cm, de préférence 3 cm. L'écartement entre les deux extrémités 13 et 14 de la tige 12 est compris entre 2 et 3 cm, de préférence 2,5 cm.

Selon les essais réalisés par le demandeur, toutes les fourchettes de valeur données ci-dessus ont permis de réaliser un dispositif 1 autobloquant adapté à l'ouverture de coquillages de toutes dimensions habituelles sur le marché, que ce soit des huîtres plates ou des huîtres portugaises, voire même des coquilles Saint Jacques.

L'examen de la figure 2 va permettre de comprendre quel est le rôle du cadre 2 et l'intérêt de sa forme géométrique particulière. On a montré sur cette figure le dispositif 1 mis en place le long du plan de travail 11. L'utilisateur a introduit dans le cadre 2 une huître 23. I1 s'agit par exemple d'une huître portugaise de forme allongée et relativement irrégulière avec une valve inférieure 24 de forme intérieure concave et valve supérieure 25 relativement plate. Pour ouvrir l'huître 23 il s'agit donc de faire pénétrer un couteau entre la valve inférieure 24 et la valve supérieure 15 de manière à trancher le muscle de l'huître.

Lorsqu'elle est introduite dans le cadre 2, l'huître 23 va se positionner sur la tige 12 selon quatre points d'appui. Les deux premiers points d'appui sont situés sur la tige 12entre les respectivement premier et deuxième coudes 15 et 16 d'une part, et septième et huitième coude 21 et 22. Ces deux premiers points d'appui correspondent à l'assise de la valve inférieure 24. Les troisièmes et quatrièmes points d'appui correspondent sensiblement à la zone se situant vers l'intérieur des troisième et sixième coudes 17 et 20. Ces troisième et quatrième points d'appui correspondent sensiblement à la zone de jonction entre la valve inférieure 24 et la valve supérieure 25. Une fois qu'il a placé l'huître dans le cadre 2, l'utilisateur peut introduire le couteau dans l'espace 26 situé en avant de l'huître entre la valve inférieure 24 et la valve supérieure 25.Lors de cette action de pénétration, le cadre 2 sert de butée pour empêcher le déplacement de l'huître vers l'arrière en particulier grâce aux troisième et quatrième points d'appui. Une fois que le couteau est introduit, l'utilisateur va trancher le muscle de l'huître puis faire pivoter le couteau de manière à détacher la valve supérieure 25 de la valve inférieure 24. Lors de ce pivotement l'huître est maintenue en place puisque les forces mises en jeu sont directement appliquées sur les quatre points d'appui et tendent à repousser l'huître 23 vers l'intérieur des troisème et quatrième coudes 17 et 20. Une fois que la valve supérieure 25 est détachée de l'huître 23 il reste à l'utilisateur à enlever tout simplement la valve inférieure 24 et l'huître qu'elle contient.

La portion 27 de la tige 12 entre les quatrième et cinquième coudas 18 , 19 peut avoir un rôle de protection. En effet cette portion de tige 27 se trouve placée face à l'utilisateur et peut servir en quelque sorte de pare-chocs pour la main de l'utilisateur dans le cas où malencontreusement la lame du couteau glisserait sur la coquille.

On comprend que ce qui fait l'originalité première du cadre 2 du dispositif autobloquant 1 consiste dans la présence des quatre points d'appui réalisés grâce aux deux tiges écartées ayant une forme en U inclinée vers l'avant : les deux premiers points d'appui situés vers l'avant du cadre 2 servant d'assise à la valve inférieure 24 et les deux autre points d'appui situés vers l'arrière du cadre 2 servant de butée,y compris lors d'un pivotement, à la zone de jonction entre les deux valves inférieure 24 et supérieure 25.

L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation du dispositif autobloquant qui vient d'être décrit à titre d'exemple non exhaustif. Elle peut en couvrir de nombreuses variantes pour autant que celles-ci comportent les deux éléments caractéristiques de l'invention à savoir d'une part le système de fixation sur le plan de travail et d'autre part le cadre autobloquant ayant au moins deux tiges de forme en U inclinées vers l'avant.

Le support du cadre et les moyens de fixation au plan de travail ne sont pas obligatoirement en acier ni sous forme d'un profilé en U mais peuvent être par exemple en matière plastique rigide, ou en toute autre matière appropriée. Si besoin est, le dispositif est traité anti-rouille.

Pour éviter d'avoir à tarauder le trou 6 dans le système de fixation du dispositif sur le plan de travail, on peut avantageusement monter à force dans un trou normal un écrou en matière plastique, qui remplira la même fonction que le trou taraudé.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Dispositif autobloquant assurant le maintien d'un coquillage pendant son ouverture notamment d'une huître, caractérisé en ce qu'il comporte : a. un support (4) rigide équipé d'un système permettant sa fixation sur un plan de travail, b. et deux tiges rigides, espacées l'une de l'autre , chacune d'elles présentant deux coudas de pliage (16,17 et 20,21) pour former sensiblement un U et étant fixée au support de telle sorte que la branche latérale avant du U soit inclinée par rapport au support d'un angle compris entre 30 et 600.

2. Dispositif autobloquant selon la revendication 1 caractérisé en ce que la branche latérale avant de chaque tige comporte un prolongement coudé (15), sensiblement perpendiculaire au support et fixé à celui-ci par son extrémité libre (13).

3. Dispositif autobloquant selon l'une des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que les deux branches latérales arrières des deux tiges se rejoignent grâce à un prolongement transversal (27) qui réalise une protection pour la main de l'utilisateur dans le cas où le couteau glisse sur la coquille.

4. Dispositif autobloquant selon la revendication 1 caractérisé en ce que les deux tiges sont en acier, de deux à trois millimètres de diamètre.

5. Dispositif autobloquant selon la revendication 1 caractérisé en ce que le support est un support plan en acier ou en tous matériaux rigides appropriés par exemple en plastique.

6. Dispositif autobloquant selon la revendication 5 caractérisé en ce que le support plan constitue la branche latérale (4) d'un profilé en U (3) dont l'autre branche latérale (5) est percée d'un trou (6) taraudé ou dans lequel est monté à force un écrou en matière plastique et en ce qu'il comporte une tige filetée (7), coopérant avec le trou taraudé (6) ou l'écrou en matière plastique, dont la première extrémité est assortie d'une tête (9) manoeuvrable manuellement et dont la seconde extrémité, disposée à l'intérieur du profilé en U (3), est assortie d'une rondelle d'appui (8).

7. Dispositif autobloquant selon la revendication 1 caractérisé en ce que la longueur de la branche latérale avant de chaque tige mesure de 3 à 4 cm;la longueur de la base du U de chaque tige mesure de 2 à 3 cm; la longueur de la branche latérale arrière de chaque tige mesure de 3 à 5 cm, l'écartement entre les deux coudes avant (15, 16) des deux tiges est compris entre 2,5 et 3,5 cm et l'écartement entre les deux coudes arrières (17, 20) des deux tiges est compris entre 3,5 et 5 cm.