FR2675865A1 - Mecanisme d'embrayage a diaphragme du type tire, notamment pour vehicules automobiles et diaphragme d'embrayage. - Google Patents

Abstract

Le mécanisme d'embrayage comporte un couvercle (20), au moins un plateau de pression (40), un diaphragme (50) prenant appui sur le couvercle (20), dans lequel des moyens (28) sont prévus pour bloquer en rotation le diaphragme (50). Lesdits moyens de blocage en rotation comportent au moins, d'une part, au moins une pièce d'immobilisation (70, 170), qui, distincte du diaphragme (50) en étant convenablement rapportée sur celui-ci, présente au moins une patte d'immobilisation (73, 173), qui s'étend axialement en saillie sur l'une des faces du diaphragme (50), et, d'autre part, au moins une butée (41, 141) formée sur l'un des éléments plateau de pression (40) - couvercle (20), ladite patte d'immobilisation étant propre à intercepter ladite butée pour coopérer avec celle-ci. Application véhicules automobiles.

Description

La présente invention concerne les embrayages à diaphragme, notamment pour véhicules automobiles.

Elle se rapporte plus particulièrement aux mécanismes à diaphragme du type tiré équipant de tels embrayages, ainsi qu'à un diaphragme d'embrayage.

On rappellera (figure 1) qu'un embrayage comporte un plateau de réaction 10, un couvercle annulaire 20 propre à être fixé audit plateau de réaction 10, au moins un plateau de pression annulaire 40 lié en rotation au couvercle 20 en étant monté mobile axialement par rapport à celui-ci, un diaphragme annulaire 50 qui, prenant appui sur le couvercle 20, agit axialement sur le plateau de pression 40 dans un sens pour lequel ledit plateau 40 s'écarte du couvercle pour contact avec les garnitures de frottement 32 d'un disque de friction 30.

Le plateau de réaction 10 est propre à être fixé par des vis 11 au vilebrequin du moteur à combustion interne et porte une couronne de démarreur 12, tandis que le disque de friction 30 présente un moyeu 36 calé en rotation, ici par des cannelures 37, avec l'arbre d'entrée de la boîte de vitesses.

Un seul disque de friction 30 et un seul plateau de pression 40 sont ici prévus, mais en variante plusieurs plateaux 40 et disques 30 peuvent être prévus.

Les garnitures de frottement 32 sont solidaires d'un support 31 et sont propres à être serrées, en position embrayage engagé, entre les plateaux 40,10. Le disque 30 comporte un dispositif amortisseur de torsion.

Plus précisément, les garnitures 32 s'étendent axialement de part et d'autre du support 31 lié par des colonnettes 35 à des rondelles de guidage 33, lesdites colonnettes 35 fixant entre elles les rondelles 33.

Ces rondelles 33 s'étendent axialement de part et d'autre d'un voile de moyeu 34 avec intervention de ressorts 38 logés pour partie dans des fenêtres pratiquées en vis-à-vis dans lesdites rondelles de guidage 33 et voile 34. Ce voile 34 est monté mobile en rotation par rapport au moyeu 36 dans les limites d'un secteur de débattement angulaire déterminé.

Bien entendu, le voile 34 peut être solidaire du moyeu 36 et le support 31 peut être directement fixé au moyeu 36.

Le diaphragme 50 présente une partie périphérique 51 élastique et une partie centrale fragmentée en doigts radiaux. L'embrayage étant du type tiré, ladite partie périphérique 51 s'appuie ici extérieurement sur un appui annulaire 24 porté par le couvercle 20 et radialement plus à l'intérieur sur un appui annulaire 41 porté par le plateau de pression 40 et formé ici à la faveur d'un bossage saillant 41 fractionné de celui-ci.

Les doigts radiaux sont propres à être manoeuvrés en traction par un organe de débrayage 60. A la figure 1, il s'agit d'une butée de débrayage comportant un élément de manoeuvre propre à être soumis à l'action d'un organe de débrayage, tel qu'une fourchette de débrayage, et un élément d'attaque propre à agir sur le diaphragme, ledit élément d'attaque comportant un roulement à billes dont ici la bague interne traverse l'évidement central du diaphragme 50 et présente une gorge pour réception d'un jonc 62 servant au montage d'une coupelle d'appui 61 conformée pour agir en traction sur l'extrémité des doigts du diaphragme 50, sur la face de celui-ci tournée vers le plateau de pression 40.

Pour debrayer, il faut donc agir en traction sur les doigts à l'aide de la butée 60, suivant la flèche F pour désengager l'embrayage et desserrer les garnitures 32. L'embrayage étant en position embrayage engagé dans la partie basse de la figure 1, et en position embrayage désengage dans la partie haute de la figure 1.

Le couvercle 20, le plateau de pression 40 et le diaphragme 50 forment un mécanisme d'embrayage (figure 2), ici unitaire, ledit plateau de pression étant lié en rotation au couvercle 20 avec possibilité de déplacement axial par l'intermédiaire de languettes tangentielles 26 fixées, de manière connue en soi, par des rivets 27 à l'une de leur extrémité au couvercle 20 et à leur autre de leur extrémité à des pattes du plateau de pression 40.

En variante, la liaison plateau 40 - couvercle 20 peut être du type tenons-mortaises.

Dans ce type d'embrayage, il se pose un problème, car le diaphragme 50 a la possibilite de tourner, et c'est la raison pour laquelle on prévoit des moyens de blocage en rotation pour le diaphragme. Dans le document
FR-A-2 463 874 il s'agit (figure 14) de goupilles élastiques fendues engagées dans le plateau de pression 40 et propres à cooperer avec des orifices du diaphragme.

De telles goupilles sont relativement coûteuses.

Une autre solution consisterait, comme décrit dans le document FR-A-2 135 637, à former des pattes dans le couvercle, pour coopérer avec lesdits orifices avec modification des outillages notamment pour former lesdites pattes et les plier. Cela conduit à une augmentation de l'encombrement axial.

On peut, comme dans les documents FR-A-2 550 835 et GB-A-2 148 415, prevoir des saillies à la periphérie externe du diaphragme. Cela modifie le diaphragme.

La présente invention a pour objet de pallier ces inconvenients, et donc de créer, de manière simple et économique, de nouveaux moyens de blocage en rotation du diaphragme sans modification dudit diaphragme, tout en modifiant le moins possible la fabrication du couvercle ou du plateau de pression.

Suivant l'invention, un mécanisme du type susindique est caractérisé en ce que lesdits moyens de blocage en rotation comportent, d'une part, au moins une pièce d'immobilisation, qui, distincte du diaphragme en étant convenablement rapportée sur celui-ci, présente au moins une patte d'immobilisation qui s'étend axialement en saillie sur l'une des faces du diaphragme, et, d'autre part, au moins une butée formée sur l'un des éléments plateau de pression - couvercle, ladite patte d'immobilisation étant propre à intercepter ladite butée pour coopérer avec celle-ci.

Grâce à l'invention, le diaphragme est inchangé et les modifications à effectuer sur le plateau de pression ou sur le couvercle sont minimes. En effet, dans un premier mode de réalisation, la butee peut être obtenue par moulage à la faveur d'une saillie du plateau de pression, en sorte qu'aucun usinage supplémentaire n'est à effectuer.

Avantageusement, la butée est formée par le bossage dudit plateau et la patte d'immobilisation est implantée à la faveur d'une interruption dudit bossage.

Ainsi, le plateau de pression demeure standard, et deux butées en vis-à-vis sont associées à chaque patte.

Dans un second mode de réalisation, la butée est formée à la faveur d'une ouverture, telle qu'une encoche, pratiquee à la périphérie interne du fond du couvercle.

La patte d'immobilisation s'engage dans ladite encoche, dont les bords latéraux ou circonferentiels forment les butées selon l'invention.

Grâce aux dispositions ci-dessus, un blocage en rotation du diaphragme est effectué dans les deux sens.

Bien entendu, on peut prévoir plusieurs pattes et butées, par exemple deux pattes avec alternance des bords latéraux des pattes, le bord lateral aval d'une patte etant associe à une butée aval, tandis que le bord latéral amont de l'autre patte est associé à une butée amont. Ainsi, un blocage en rotation du diaphragme est obtenu dans les deux sens.

On appréciera donc que la solution est simple et économique, ladite pièce pouvant consister en une plaquette rapportée par agrafage sur le diaphragme. On notera que l'encombrement de l'embrayage est ou est pratiquement inchange et que l'on peut tirer un parti supplémentaire de ladite plaquette pour former sur celleci une ailette de ventilation.

Suivant l'invention, un diaphragme d'embrayage est caractérisé en ce qu'il est équipé d'une pièce d' immobilisation selon l'invention.

La description qui va suivre illustre l'invention en référence aux dessins annexés dans lesquels
- la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un embrayage à diaphragme du type tiré de l'art antérieur
- la figure 2 est une vue en perspective éclatée du mécanisme d'embrayage et du disque de friction de l'embrayage de la figure 1
- la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne 3-3 de la figure 4
- la figure 4 est une vue partielle en élévation avec arrachement local montrant un mécanisme d'embrayage avec les moyens de blocage en rotation selon l'invention
- les figures 5 et 6 sont des vues analogues aux figures 3 et 4 pour un second exemple de réalisation
- la figure 7 est une vue partielle analogue à la figure 6 pour un troisième exemple de réalisation.

Dans les figures représentées, l'embrayage est un embrayage du type tiré pour véhicule automobile comme décrit ci-dessus.

Pour mémoire, on rappellera que le couvercle 20 ici monobloc a globalement la forme d'une assiette creuse avec un rebord radial de fixation 21 s'étendant radialement en direction opposée à l'axe de l'ensemble en étant doté de trous 25 pour le passage d'organes de fixation (ici des vis non représentées). Ledit rebord 21 se raccorde à une jupe d'orientation axiale 22 entourant tant le plateau 40, que les garnitures 32 ; ladite jupe 22 se raccordant à un fond 23 centralement troué et portant l'appui annulaire 24 pour le diaphragme 50.Cet appui 24 est ici monobloc avec le couvercle en étant formé par emboutissage et a une forme pointue en étant saillant axialement en direction du plateau 40 présentant une face de frottement 43, pour contact avec les garnitures 32, et sur son autre face un bossage saillant 41 segmenté, pour formation d'un appui annulaire pour la partie 51 du diaphragme 50, qui s'appuie donc à sa périphérie externe sur l'appui 24 et à sa péripherie interne sur l'appui 41.

Le couvercle 20, le plateau de pression 40 et le diaphragme 50 du mécanisme unitaire d'embrayage sont des pièces annulaires et il en est de même du plateau de réaction 10, du disque 30 et de ses garnitures 32.

Suivant l'invention, un mécanisme d'embrayage du type sus-indiqué est caractérisé en ce que les moyens de blocage en rotation du diaphragme 50 comportent, d'une part, au moins une pièce d'immobilisation 70,170, qui, distincte du diaphragme 50 en étant convenablement rapportée sur celui-ci, présente au moins une patte d'immobilisation 73,173, qui s'étend axialement en saillie sur l'une des faces du diaphragme, et, d'autre part, au moins une butée 41,141 formée sur l'un des éléments plateau de pression 40 - couvercle 20, ladite patte d'immobilisation 73,173 étant propre à intercepter ladite butée 41,141, pour cooperer avec celle-ci.

Dans les figures 3 et 4, la patte 73 s'étend axialement en direction du plateau de pression 40 et est implantée à la faveur d'un dégagement crée par une interruption du bossage 41 dudit plateau 40.

Dans les figures 5 à 7, la pattes 173 s'étend axialement en direction du couvercle et est implantée à la faveur d'un degagement cree par une ouverture 141, telle qu'une encoche, pratiquee à la périphérie interne du fond 23 du couvercle 20.

Le diaphragme 50, en forme de tronc de cône à l'état libre, comporte ici une partie périphérique 51 élastique continue formant rondelle Belleville et une partie centrale 52,53, qui est circulairement fragmentée en doigts radiaux 52 par des saignées 53.

Comme décrit dans le document FR-A-2 361 170 chaque saignée 53 s'étend radialement d'une extrémité borgne 55,56, delimitant la périphérie interne de la rondelle 51 et qui est élargie pour constituer un passage, à une extrémité ouverte 57 par laquelle elle débouche dans un evidement central 54 commun.

Ce diaphragme 50 est issu d'un flanc en acier qui, après découpe, est mis en forme de tronc de cône, puis est soumis à tout traitement thermique propre à lui conférer les caractéristiques d'élasticité et/ou de duretés souhaitées.

Ici les extrémités 57 ont une largeur circonférentielle réduite pour augmentation de la surface d'appui des doigts 52, à leurs extrémités internes, avec la coupelle 61, tandis que les extrémités borgnes 55,56 forment, pour rigidification des doigts 52, des orifices de deux types, à savoir des orifices principaux 55 et des orifices intermediaires 56, qui ont un développement en surface, ou aire moindre que les orifices principaux 55 comme décrit dans le document FR-A-2 492 490.

Les orifices 56 alternent circonferentiellement, ici par paires, avec les orifices 55 en ayant même largeur circonferentielle que ceux-ci et une hauteur moindre.

Tous ces orifices 55,56 sont globalement de forme rectangulaire et sont tous, par leur bord radial le plus externe, sensiblement tangent à une même circonférence de l'ensemble, ici celle délimitant la péripherie interne de la rondelle 51 du diaphragme 50. Leurs bords circonférentiels ou latéraux sont rectilignes, tandis que leur rebord interne est arrondi.

Pour diminution des contraintes, les bords latéraux se raccordent au bord radial le plus externe par des arrondis.

Dans les figures 3 et 4, la pièce d'immobilisation 70 est en forme de plaquette et comporte une partie 71, qui fait saillie axialement sur la face du diaphragme 50 tourne à l'opposé du plateau de pression 40. Cette partie 71 se prolonge radialement le long du bord le plus interne de la rondelle 51, par une patte d'assemblage 72, qui contourne radialement en crochet le bord interne correspondant de ladite partie 51, pour appui sur la face opposée de celle-ci. La patte 72 traverse donc le diaphragme 50 à la faveur d'un des passages, ici un orifice principal 55 qu'il comporte.

Par sa patte 72 en crochet, une telle plaquette 70 enserre localement la partie 51 du diaphragme. La plaquette 70 s'étend donc radialement en partie sur la hauteur de la rondelle 51, au contact de celle-ci, et ce en direction opposée à l'axe de l'ensemble, la patte 72 etant repliée radialement en direction opposée à l'axe de l'ensemble en s'étendant radialement en-dessous du bossage 41. La patte d'immobilisation 73 est issue de l'extrémité libre de la patte d'assemblage 72, en étant repliée axialement en direction du plateau de pression 40. Elle s'étend radialement en-dessous du sommet 42 du bossage 41, ici segmenté pour une bonne ventilation du plateau de pression 40, ledit bossage s'étendant radialement en-dessous de l'appui 24.

La pièce 70 presente également deux pattes 74 radiales de stabilisation décalées axialement par rapport à la partie 71, pour contact avec les bords lateraux de l'orifice 55 concerné. L'epaisseur de la plaquette 70 est inférieure à celle du bossage 41.

Suivant une caracteristique de l'invention, la largeur circonferentielle de la patte d'immobilisation 73 (figure 4) est inférieure à la largeur circonférentielle d'une interruption du bossage 41 séparant deux segments de celui-ci. Deux espaces séparant la patte 73 des extrémités concernées du bossage annulaire 41 affecté par ladite interruption. En effet, il est seulement recherché ici un blocage en rotation du diaphragme et non un entrainement en rotation de celui-ci par le couvercle.

Bien entendu, ces espaces peuvent être réduits à des jeux de montage si désirés.

Ainsi qu'on l'aura compris, les pattes 74 stabilisent la plaquette 70 en favorisant en particulier une immobilisation en rotation de celle-ci. En outre, il est tiré parti de la forme de l'orifice 55, en sorte que les pattes 74 ont une longueur suffisante.

La longueur axiale de la patte 73 dépend des applications et est déterminée, en sorte qu'un jeu axial
J existe entre l'extrémité libre de ladite patte et la partie courante du plateau de pression (figure 3).

En cas de rotation relative du diaphragme 50 par rapport au couvercle 20, la patte 73 est propre à venir en contact avec l'une des extrémités du bossage 41 affecté par l'interruption pour immobilisation en rotation du diaphragme 50 par rapport au couvercle 20 par coopération avec la tranche, ici pointue, de ladite extrémité du bossage 41. C'est donc ladite tranche d'extrémité qui forme la butée selon l'invention.

On appréciera que la zone de contact, entre ladite patte 73 et ladite butée (une extrémité circonferentielle d'un segment du bossage 41), est grande du fait de la localisation de la patte 73 radialement endessous de la pointe 42 du bossage 41, formant zone de contact avec la partie 51.

Dans les figures 5 et 6, la pièce d'immobilisation 170, en forme de plaquette, comporte, comme précédemment, une partie 171 qui s'étend radialement en partie sur la hauteur de la rondelle 51, au contact de celle-ci, en direction opposee à l'axe de l'ensemble, et une patte 172 d'assemblage repliée radialement en direction opposee à l'axe de l'ensemble en s'étendant radialement en-dessous du sommet 42 du bossage 41. La patte 172 prolonge radialement la partie 171 le long du bord interne de la rondelle 51, en contournant en crochet le bord correspondant de la partie 51, pour appui sur la face opposée de celle-ci. Cette patte 172 traverse un orifice 55. La patte d'immobilisation 173 est portée par l'extrémité libre de la partie 171. Elle s'étend axialement en direction opposée au plateau de pression 40.Cette patte 173 est propre à s'engager à jeu circonférentiel dans une échancrure 141 pratiquee à la périphérie interne du fond 23 du couvercle 20.

L'échancrure 141 (figure 6) a une forme de U avec un fond arrondi. La patte 173 est propre à cooperer en butée avec les bords lateraux ou branches de l'échancrure 141. En cas de mouvement relatif, entre le diaphragme 50 et le couvercle 20, la patte 173 vient en butée sur l'un desdits bords latéraux de l'échancrure 141.

Comme précédemment la pièce 170 comporte deux pattes de stabilisation 174, en contact avec les bords latéraux de l'orifice 55 concerné.

On notera que dans tous les cas, la périphérie interne du fond 23 s'étend radialement au-dessus des orifices 55,56 et donc que la plaquette 70,170 s'étend radialement plus à l'intérieur que le fond 23.

I1 peut être alors tiré parti de l'invention pour créer des ailettes de ventilation.

Ainsi à la figure 7, l'une des pattes 174 de la plaquette 170 est prolongée pour former une ailette inclinée 274, ladite ailette 274 s'étendant circonférentiellement à l'intérieur de l'orifice 55.

Ici il est prévu trois plaquettes 170 pour des raisons d'équilibrage et de ventilation et donc trois encoches 141.

Ainsi qu'on l'aura compris, lorsque le moteur thermique tourne, l'ailette 274 tourne avec le diaphragme et force l'air à pénétrer à l'intérieur du couvercle 20 pour ventiler le plateau de pression 40.

Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisations décrits. En particulier, les pattes 72,172 peuvent être fractionnées en doigts pour faciliter le pliage. De même, la plaquette 70,170 peut être dotée de saignées ou de trous pour faciliter le pliage desdites pattes 72,172.

L'assujettissement de la plaquette 70,170 au diaphragme 50 peut être réalisé par sertissage de l'extrémité des pattes 72,172.

La plaquette peut être dotée à sa périphérie interne d'une surépaisseur épousant la forme de l'orifice 55. Dans ce cas, l'orifice peut être de forme quelconque en particulier de forme circulaire comme décrit dans le susmentionné document FR-A-2 463 874 et la surépaisseur peut être fixée par sertissage.

La plaquette 170 peut comporter à sa periphérie interne des pattes d'étendues circonférentielles venant s'accrocher par agrafage avec les bords latéraux des orifices 56 s'étendant de part et d'autre d'un orifice principal 55, la plaquette selon l'invention a dans ce cas la forme globalement d'un T.

Les pattes d'immobilisation 73,173 peuvent être fractionnées en doigts radiaux. Leur nombre dépend des applications. La butée selon l'invention pourrait être formée à la faveur d'un bossage supplémentaire du plateau de pression, la patte d'immobilisation s'étendant radialement plus à l'intérieur. Cette butée pourrait être formee à la faveur d'une ouverture fermée oblongue pratiquée dans le couvercle pour passage de la patte d'immobilisation correspondante. Dans tous les cas, les pattes d'immobilisation s'étendent radialement en-dessous de l'appui 24 ou de la pointe 42 du bossage 41 concerné.

Bien entendu le mécanisme par son couvercle 20 peut être fixé par sertissage au plateau de reaction 10 et former avec celui-ci un module unitaire renfermant le disque de friction 30. De même le plateau de réaction 10 peut être constitué de deux masses montées rotatives l'une par rapport à l'autre avec intervention d'un dispositif amortisseur de torsion, l'une desdites masses formant le plateau de réaction proprement dit, tandis que l'autre est solidaire du vilebrequin et porte un palier tel qu'un roulement pour montage de la seconde masse.

Le couvercle 20 peut être plus plat, le plateau de réaction ayant dans ce cas à sa periphérie externe une jupe d'orientation axiale. Ce couvercle peut même être dépourvu de jupe 22 en étant rapporté à l'extrémité libre d'une jupe périphérique du plateau de reaction 10.

Les appuis portés par le couvercle et le plateau de pression peuvent être rapportes sur ceux-ci et consister par exemple en des joncs.

Le couvercle peut être plus épais par exemple en fonte et l'appui porté par le couvercle 20 peut être à section arrondie au lieu d'être à section triangulaire comme dans les exemples de réalisations représentés.

Enfin, le mécanisme peut être non unitaire, le plateau de pression étant monté mobile axialement par rapport au couvercle et etant lié indirectement en rotation à celui-ci par l'intermédiaire du plateau de réaction solidaire du couvercle, ledit plateau de pression présentant par exemple des tenons coopérant avec des mortaises d'une jupe du plateau de réaction.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1) Mecanisme d'embrayage notamment pour véhicules automobiles, du genre comportant un couvercle annulaire (20) propre à être fixé à un plateau de réaction (10), au moins un plateau de pression annulaire (40), lié en rotation au couvercle (20) en étant monté mobile axialement par rapport à celui-ci, un diaphragme annulaire (50) qui, prenant appui sur le couvercle (20), agit axialement sur le plateau de pression (40) dans un sens pour lequel ledit plateau (40) s'écarte du couvercle (20) pour contact avec les garnitures de frottement (32) d'un disque de friction (30), dans lequel le diaphragme (50) présente une partie périphérique formant rondelle

Belleville (51) et une partie centrale (52,53) fragmentée en doigts radiaux (52) par des saignées (53), ladite partie périphérique (51) s'appuyant extérieurement sur un appui annulaire (24) porte par le couvercle (20) et radialement plus à l'intérieur sur un bossage annulaire fractionné (41) porté par le plateau de pression (40), tandis que les doigts radiaux (52) sont propres à être manoeuvrés en traction par un organe de débrayage (60) et dans lequel des moyens sont prévus pour bloquer en rotation le diaphragme (50), caractérisé en ce que lesdits moyens de blocage en rotation comportent, d'une part, au moins une pièce d'immobilisation (70,170), qui, distincte du diaphragme (50) en etant convenablement rapportée sur celui-ci, présente au moins une patte d'immobilisation (73,173), qui s'étend axialement en saillie sur l'une des faces du diaphragme (50), et, d'autre part, au moins une butée (41,141) formee sur l'un des éléments plateau de pression (40) - couvercle (20), ladite patte d'immobilisation étant propre à intercepter ladite butée pour coopérer avec celle-ci.

2) Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite pièce (70,170) constitue une plaquette qui s'étend radialement en partie sur la hauteur de la partie périphérique (51) du diaphragme (50), à partir de la périphérie interne de ladite partie périphérique (51).

3) Mécanisme selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite plaquette (70,170) se prolonge radialement le long du bord le plus interne de la partie périphérique (51) du diaphragme (50) par une patte d'assemblage (72,172), qui contourne radialement en crochet le bord correspondant de ladite patte (51), pour appui sur la face opposée de celle-ci.

4) Mécanisme selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite patte d'assemblage (72,172) traverse le diaphragme (50) à la faveur d'un passage (55) que ledit diaphragme (50) comporte à l'extrémité de chaque saignée (53).

5) Mécanisme selon la revendication 3 ou 4, dans lequel le diaphragme (50) comporte à l'extrémité de chaque saignée (53) un orifice (55,56) de forme rectangulaire avec des bords latéraux rectilignes, caractérisé en ce que la plaquette (70,170) presente également deux pattes de stabilisation (74,174) pour contact avec les bords latéraux de l'orifice (55).

6) Mécanisme selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'une des pattes (174) de la plaquette (170), propre à coopérer avec l'un des bords latéraux de l'orifice (55), est prolongée circonferentiellement pour former une ailette inclinée (274), ladite ailette (274) s'étendant à l'intérieur de l'orifice (55).

7) Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la patte d'immobilisation (73) s'étend axialement en direction du plateau de pression et est propre à coopérer avec une butée obtenue à la faveur d'une saillie du plateau de pression (40).

8) Mécanisme selon la revendication 7 et 3, caractérisé en ce que ladite patte d'immobilisation (73) est issue de l'extrémité libre de la patte d'assemblage et est implantée à la faveur d'un degagement créé par une interruption du bossage (41) du plateau de pression (40).

9) Mécanisme selon la revendication 8, caractérisé en ce que ladite butée est formée par l'une des extrémités du bossage (41) affecté par ladite interruption.

10) Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la butée est formée à la faveur d'une ouverture (141) pratiquee à la périphérie interne du fond (23) du couvercle (20), et en ce que ladite patte d'immobilisation (173) s'étend axialement en direction dudit fond (23).

11) Mecanisme selon la revendication 10, caractérisé en ce que ladite ouverture (141) consiste en une encoche, et en ce que ladite patte (173) est issue de l'extrémité libre d'une partie (171) d'une plaquette (170) s'étendant en partie sur la hauteur de la partie périphérique (51) du diaphragme (50) au contact de celleci, à partir de sa périphérie interne.

12) Diaphragme d'embrayage du genre comportant une partie périphérique formant rondelle Belleville et une partie centrale (52,53) fragmentée en doigts radiaux (52) par des saignées (53), caractérisé en ce qu'il est équipé d'une pièce d'immobilisation (70,170) selon l'une quelconque des revendications 1 à 11.