FR2672630A1 - Mat porte-pavillon a trappe etroite. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un mât porte-pavillon constitué d'un fût creux (1,1') offrant un passage pour une drisse dont le brin externe (2) reçoit le pavillon (3) tandis que le brin interne (6) est bloqué au moyen d'un taquet de blocage (26, 26') situé à l'intérieur du fût en regard d'une trappe (9, 9') ménagée dans la paroi du fût. Le taquet (26, 26') est supporté par un bras mobile (8, 8') lui permettant de passer au travers de la trappe. Le bras (8, 8') est mobile en rotation autour d'un axe (22, 22') porté par un support (14, 14') fixé à l'intérieur du fût. L'axe reçoit un galet (21, 21') pour le passage de la drisse. Le bras est un tube creux (23) dans lequel circule la drisse. Le support se compose d'une pièce fixe (17) et d'une pièce mobile (18) recevant le bras (23), les deux pièces étant reliées par un émerillon (19).

Description

"Mât porte-pavillon à trappe étroite"
La présente invention porte sur un mât porte-pavillon constitué d'un fût creux offrant un passage pour une drisse dont le brin externe reçoit le pavillon tandis que le brin interne est bloqué au moyen d'un taquet de blocage situé à l'intérieur du fût en regard d'une trappe ménagée dans la paroi du fût.

On connaît de nombreux mâts porte-pavillon à fût creux de ce genre.

Si de tels mâts porte-pavillon sont en général aisés à manoeuvrer, silencieux et à l'abri du vol et du vandalisme en raison de l'existence de la trappe ménagée dans la paroi du fût, ils présentent cependant une faiblesse mécanique.

En effet, la réalisation d'une trappe dans un mât portepavillon, notamment un mât porte-pavillon en fibre de verre, crée une faiblesse croissante en fonction non-linéaire des dimensions et de la forme de l'ouverture.

Or, ces dimensions doivent permettre à l'utilisateur d'introduire sa main ou ses mains à l'intérieur du mât pour manoeuvrer la drisse.

I1 en résulte une moindre résistance du mât porte-pavillon à la flexion, à la torsion ou à une combinaison de ces effets.

Les conséquences humaines peuvent être dramatiques, sinon définitives, en cas de rupture du mât porte-pavillon, par exemple si l'accident se produit sur terre à proximité de personnes, ou en mer, au large.

Les conséquences financières sont aussi à considérer puisqu'un mât porte-pavillon cassé doit être remplacé, au cours d'une installation délicate réalisée par des spécialistes.

L'invention se propose de remédier à ces inconvénients et, pour ce faire, elle vise un mât porte-pavillon dont le taquet de blocage est porté par un bras mobile lui permettant de passer au travers de la trappe.

On conçoit qu'il est ainsi possible de manoeuvrer la drisse à l'extérieur du mât porte-pavillon ce qui accélère les opérations et les rend plus sûres ; mais le résultat essentiel d'une telle invention réside dans la possibilité de réaliser la trappe de très petite taille ; il suffit en effet qu'elle laisse libre le passage du bras mobile portant le taquet bloquant la drisse.

Par exemple, une trappe rectangulaire sera étroite, voire très étroite et pourrait approcher de la dimension d'une fente, mais l'invention ne se limite pas aux trappes de forme rectangulaire.

Il en résulte une diminution notable de la faiblesse produite au niveau de l'ouverture, une résistance améliorée du mât portepavillon et par conséquent une sécurité accrue pour les personnes et les biens ainsi qu'une réduction des coûts.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le bras est mobile en rotation autour d'un axe porté par un support fixé à l'intérieur du fût.

La rotation permet de faciliter la manoeuvre du bras mobile entre une position verticale en fonctionnement à l'intérieur du mât porte-pavillon et une position oblique ou horizontale lorsque le bras est passé au travers de la trappe.

De préférence, l'axe reçoit un galet pour le passage de la drisse.

Ainsi la drisse ne frotte pas et ne stase pas en position verticale lorsqu'elle tourne sous l'effet des mouvements du pavillon de plus, lorsque l'opérateur manoeuvre la drisse, elle ne subit pas de frottement notable dans la gorge du galet.

Selon encore un perfectionnement, le bras mobile est un tube creux dans lequel circule la drisse.

D'une part, ceci laisse la drisse libre en rotation à l'intérieur du fût en position verticale ; d'autre part, l'alignement de la gorge du galet et du tube permet de réaliser un bras étroit, ce qui a une conséquence favorable sur l'étroitesse recherchée de la dimension de la trappe.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le support se compose d'une pièce fixe et d'une pièce mobile recevant le bras, les deux pièces étant reliées par un émerillon.

J
La liberté de manoeuvre de la drisse est ainsi augmentée dans toutes ses positions.

Avantageusement, le taquet de blocage est un taquet coinceur.

Ainsi, le taquet utilisé est de taille réduite, d'axe aligné sur celui du bras, ce qui permet de réduire davantage ses dimensions, donc celles de la trappe.

Selon un autre perfectionnement de l'invention, le taquet de blocage est un taquet de tournage. Ceci permet d'utiliser une pièce connue notamment dans l'accastillage et ayant la propriété d'être aisément fixée sur le bras.

Deux modes de réalisation de l'invention sont maintenant décrits à titre d'exemples non limitatifs en référence aux dessins annexés dans lesquels
- la figure l est une vue cavalière d'un mât porte-pavillon conforme à l'invention
- la figure 2 est une vue en coupe montrant le bras mobile en position de fonctionnement à l'intérieur du mât
- la figure 3 est une vue similaire montrant le bras mobile en position de manoeuvre
- la figure 4 est une vue de dessus du bras mobile ; et
- la figure 5 représente un autre mode de réalisation conforme à l'invention.

Le mât porte-pavillon représenté en figure l est essentiellement constitué d'un fût creux et très légèrement tronconique i réalisé en matériau plastique.

Le fût creux offre un passage pour une drisse dont le brin externe 2 reçoit le pavillon 3 et a son extrémité 4 solidaire d'un anneau 5.

Le brin interne 6 de la drisse est bloqué en partie inférieure 7 du mât porte-pavillon sur le bras mobile 8 conforme à l'invention, accessible par une trappe 9 pratiquée dans la paroi du fût dont la porte 10 est retenue par une traverse il qu'une vis 12 permet de bloquer et de débloquer de l'extérieur.

La partie libre 13 de la drisse pend au-dessous du bras mobile 8 à l'intérieur du fût.

On voit sur les figures 2, 3 et 4 que, conformément à l'invention, le support 14 est fixé par deux vis 15 à la paroi intérieure 16 du fût, et se compose d'une pièce fixe 17 et d'une pièce mobile en U 18, les deux pièces étant reliées par un émerillon 19 à axe vertical percé en son centre 20 pour laisser libre le passage de la drisse. La pièce en U 18 est libre en rotation du fait de sa liaison avec l'émerillon 19. Elle porte à l'intérieur du U un galet 21 sur lequel vient s'appuyer la drisse. Le galet est libre en rotation à l'intérieur de la pièce en U sur l'axe 22.

Un tube creux 23 est articulé sur l'axe 22 par une plaque de raccordement 24. La drisse passe à l'intérieur du tube creux 23, auquel est soudée une plaque de maintien 25 sur laquelle est vissé un taquet coinceur 26. La drisse est bloquée dans le taquet coinceur 26 puis pend librement sous le dispositif de blocage.

Le fonctionnement de l'installation représentée est le suivant.

Lorsque l'on désire manoeuvrer la drisse pour amener le pavillon 3, par exemple pour le remplacer par un autre pavillon, l'opérateur décoince la traverse 11 en dévissant la vis 12, ouvre la porte 10 et passe un doigt au travers de la trappe 9 puis saisit le bras mobile 8 et le fait pivoter pour amener le taquet coinceur 26 au travers de l'ouverture de la trappe puis il décoince la drisse du taquet coinceur 26 et peut ainsi laisser glisser le brin interne 6 de la drisse qui circule librement dans le tube creux 23 puis passe sans contrainte sur la gorge du galet 21 pour rejoindre à la verticale le sommet du mât ; la drisse remonte à l'intérieur du fût creux sous l'effet de la descente par gravité du pavillon 3, celui-ci starrêtant au sol ; l'opérateur peut alors changer le pavillon ; il tire ensuite sur le brin interne 6 de la drisse, ce qui provoque la montée du pavillon 3 à l'extérieur du fût ; une fois que le pavillon 3 a atteint son emplacement, il suffit de coincer la drisse dans le taquet 26 puis de faire pivoter en sens inverse le bras mobile 8 autour de son axe 22 vers l'intérieur du fût et enfin de glisser en partie inférieure du mât le reste de la drisse qui va pendre librement. Il suffit ensuite de refermer la trappe 9 en bloquant la porte 10 au moyen de la traverse 11 et de la vis 12.

L'installation conforme à l'invention présente de nombreux avantages.

D'une part, la trappe 9 est de très petite taille puisque le bras mobile 8 et le taquet coinceur 26 sont de dimensions réduites et pivotent d'une position verticale à une position oblique ou horizontale dans un seul plan vertical.

Pour un mât porte-pavillon de douze mètres de hauteur, les dimensions de la trappe peuvent être de l'ordre de 240 mm de hauteur et 40 mmde largeur.

Par rapport aux dispositifs habituellement logés à l'intérieur des fûts creux des mâts porte-pavillon, il en résulte une résistance améliorée du mât porte-pavillon et par conséquent une sécurité accrue.

De plus, grâce à l'émerillon 19, l'ensemble du bras mobile 8 peut pivoter lorsque la drisse, entraînée par des mouvements de rotation du pavillon lui-même soumis aux vents, tourne à l'intérieur du fût. Il en est de même pour la partie de la drisse restant libre qui pend en partie inférieure du mât.

On voit en définitive que l'installation conforme à l'invention permet de répondre à de nombreuses préoccupations, en particulier dans le secteur des mâts porte-pavillon à tête tournante.

La figure 5 montre un autre mode de réalisation conforme à l'invention.

Le mât porte-pavillon est constitué d'un fût creux 1' légèrement tronconique dont on voit en partie inférieure 7' le bras mobile 8' dans sa position de fonctionnement en pointillé et dans sa position de manoeuvre en traits pleins.

On accède au bras mobile 8' par la trappe 9' pratiquée dans la paroi du fût, fermée en position de fonctionnement au moyen de la porte 10' retenue par la traverse 11' bloquée par une vis 12'.

Le support 14' du bras mobile 8' se compose d'une pièce fixe 17' et d'une pièce mobile 18'; la pièce fixe 17' est vissée par deux vis 15' à la paroi intérieure 16' du fût creux et est reliée par un axe horizontal 22' portant un galet 21', à la pièce mobile 18'.

La pièce mobile 18' est soudée à une tige 27 sur laquelle est fixé un taquet de tournage 26' à oreilles.

Le fonctionnement de l'installation représentée est le suivant.

On débloque la traverse 11' en dévissant la vis 12', puis on ôte la porte 10' ; à l'aide d'un doigt, on fait basculer en position horizontale le bras mobile 8' qui vient s'appuyer sur la paroi inférieure 28 de la trappe ménagée dans le fût et on manoeuvre la drisse non représentée qui est enroulée autour des oreilles du taquet de tournage 26'. Sous l'effet de la gravité, la pavillon entraîne la drisse vers le sol, le brin interne de la drisse circulant à l'intérieur du fût creux 1' ; on peut alors remplacer le pavillon, puis il est hissé au sommet du mât porte-pavillon en tirant sur le brin interne de la drisse, jusqu'à ce que l'on enroule la drisse autour des oreilles du taquet 26' ; il suffit ensuite de replacer la porte 10' à l'aide de la vis 12' et de la traverse 11'.

Cette installation présente d'une part l'avantage d'être facile d'entretien et d'utilisation, d'autre part elle ne nécessite pas de trappe de grande dimension ; une fente laissant le passage d'un doigt et du bras mobile est suffisante.

Par exemple, pour un mât porte-pavillon de 8 m de hauteur, les dimensions de la trappe peuvent être de l'ordre de 190 mm de hauteur et de 25 mm de largeur.

La présente invention est particulièrement efficace dans le domaine des mâts porte-pavillon résidentiels, notamment les mâts portepavillon à tête tournante, et permet de résoudre le problème de la réduction des faiblesses issues de la création de trappe dans les fûts des mâts.

Il va de soi que la présente invention n'est pas limitée aux deux modes de réalisation décrits ci-dessus. Elle pourrait en effet être utilisée dans d'autres cas de figure.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Mât porte-pavillon constitué d'un fût creux (1,1') offrant un passage pour une drisse dont le brin externe (2) reçoit le pavillon (3) tandis que le brin interne (6) est bloqué au moyen d'un taquet de blocage (26,26') situé à l'intérieur du fût en regard d'une trappe (9,9') ménagée dans la paroi du fût, caractérisé en ce que le taquet (26,26') est supporté par un bras mobile (8,8') lui permettant de passer au travers de la trappe.

2. Mât porte-pavillon selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bras (8,8') est mobile en rotation autour d'un axe (22,22') porté par un support (14,14') fixé à l'intérieur du fût.

3. Mât porte-pavillon selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'axe reçoit un galet (21,21') pour le passage de la drisse.

4. Mât porte-pavillon selon l'une des revendications 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que le bras est un tube creux (23) dans lequel circule la drisse.

5. Mât porte-pavillon selon l'une des revendications 2, 3 ou 4, caractérisé en ce que le support se compose d'une pièce fixe (17) et d'une pièce mobile (18) recevant le bras, les deux pièces étant reliées par un émerillon (19).

6. Mât porte-pavillon selon l'une des revendications 1, 2, 3, 4 ou 5, caractérisé en ce que le taquet de blocage est un taquet coinceur (26).

7. Mât porte-pavillon selon l'une des revendications 1, 2, 3, 4 ou 5, caractérisé en ce que le taquet de blocage est un taquet de tournage (26').