FR2663316A1 - Chariot de manutention d'ensouples de metier a tisser. - Google Patents

Chariot de manutention d'ensouples de metier a tisser. Download PDF

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Inventor
Grizard Jacques
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MUGUET GRIZARD SA
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03JAUXILIARY WEAVING APPARATUS; WEAVERS' TOOLS; SHUTTLES
    • D03J1/00Auxiliary apparatus combined with or associated with looms
    • D03J1/001Cloth or warp beam replacement

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Looms (AREA)
  • Auxiliary Weaving Apparatuses, Weavers' Tools, And Shuttles (AREA)

Abstract

Ce chariot est du type comprenant un châssis (3) à quatre roues pivotantes (4, 5) et dans lequel les moyens de soulèvement, de dépose et de retrait d'une ensouple (11) sont constitués par deux berceaux latéraux (7a), d'axe commun (7b) parallèle à l'axe longitudinal (9) du chariot (2) et portés par deux bras (7)articulés sur un axe commun (8) parallèle aux deux autres et auxquels sont associés des moyens moteurs. D'une part l'axe d'articulation (8) de chaque bras articulé (7) est porté par un coulisseau (22) mobile transversalement à l'axe longitudinal (9) du chariot (2), en synchronisme avec le coulisseau (22) de l'autre bras (7) et, d'autre part, à chaque bras (7) est associée une béquille (28) ayant sensiblement la même longueur que lui, dont une extrémité est articulée sur le même axe (8) et dont l'autre extrémité porte une roulette (29) d'axe (31) parallèle aux axes précités (7b, 9) et apte à rouler sur le sol (32) ou le plancher (33) du chariot (2).

Description

"CHARIOT DE MANUTENTION D'ENSOUPLES DE METIER A TISSER"
La présente invention concerne un chariot de manutention d'ensouples de métier à tisser.
Les ensouples de métier à tisser, sur lesquels les fils de chaîne sont bobinés, comprennent, généralement, un fût cylindrique, à chaque extrémité duquel est disposée une joue fixée par une bride, le fût étant lui-même traversé par un arbre débordant, généralement de section transversale rectangulaire ou carrée et dont chaque extrémité est équipée d'un moyeu destiné à reposer dans l'un des paliers ouvrants dont est pourvu le métier à tisser.
Lorsqu'elles sont chargées des fils de chaîne, ces ensouples peuvent atteindre un poids de plusieurs tonnes. Or, elles doivent être placées sur des paliers ouvrants, difficilement accessibles, puisque prévus, à l'arrière du métier, entre ses montants latéraux et souvent assez loin de la face arrière des montants, par exemple à une distance de l'ordre de 30 à 40 centimètres, alors qu'ils sont généralement surmontés par d'autres organes du métier.
En outre, l'accès des paliers d'ensouples d'un métier est souvent rendu encore plus malcommode par les métiers voisins, tous les métiers d'un même atelier étant généralement disposés en rangées parallèles, relativement serrees.
Actuellement, pour la manutention des ensouples, on utilise des chariots à quatre roues pivotantes équipées de moyens de commande de pivotement en synchronisme et, de préférence, de manière que les roues arrière pivotent en sens inverse des roues avant, le chariot supportant des moyens de soulèvement et de maintien d'une ensouple.
Dans certains chariots, les moyens de soulèvement d'une ensouple sont constitués par un berceau central, d'axe parallèle à l'axe longitudinal du chariot et supporté par au moins un bras articulé sur le chariot, suivant un axe parallèle à l'axe longitudinal du chariot, et auquel sont associés des moyens moteurs aptes à le faire pivoter entre deux positions angulaires extrêmes lui permettant de présenter une ensouple au-dessus de la partie inférieure fixe des paliers ouvrants du métier et de la déposer de manière que les moyeux de son arbre reposent sur ces parties fixes, avant la fermeture des paliers.
Etant donné que ce berceau central supporte les ensouples par l'intermédiaire du fil enroulé sur elles, il arrive que celui-ci soit marqué au détriment du tissu qui sera tissé avec ce fil.
Pour y remédier, on a remplacé le berceau central par deux berceaux latéraux portés par des bras articulés d'écartement réglable à la longueur du fût des ensouples, et dont chacun est apte à loger et retenir une partie du fût, ou similaire, de l'ensouple.
Avec ces deux types de chariots, qu'ils soient équipés d'un berceau central ou de berceaux latéraux, la trajectoire en arc de cercle des berceaux limite considérablement la longueur des bras et rend souvent difficile l'accès aux paliers d'ensouples prévus sur les métiers. En outre, même une longueur limitée des bras crée souvent un porte-à-faux qu'il est d'autant plus difficile d'équilibrer que le poids de l'ensouple manutentionnée est élevé.
La présente invention vise à remédier à tous ces inconvénients. A cet effet, dans le chariot qu'elle concerne et qui est du type précité, équipé de deux berceaux latéraux portés par deux bras articulés, d'écartement réglable, d'une part, ces deux bras articulés sont portés par un coulisseau mobile transversalement à l'axe longitudinal du chariot, en synchronisme avec le coulisseau de l'autre bras et, d'autre part, à chaque bras est associée une béquille, de longueur sensiblement égale à la sienne, dont une extrémité est articulée sur le même arbre que le bras associé, et dont l'autre extrémité est équipée d'une roulette, d'axe horizontal parallèle aux axes précités, apte à rouler sur le sol et sur le plancher du chariot, les moyens moteurs associés aux bras articulés étant constitués par deux vérins pneumatiques, hydrauliques, électriques ou mécaniques, dont chacun est articulé par sa tige et son corps, et suivant deux axes parallèles à tous ceux précités, respectivement à l'un des bras articulés ou à la béquille associée, tandis que sont prévus des moyens de commande en synchronisme des deux vérins.
Chaque vérin reliant une béquille au bras qui lui est associé permet de faire varier l'angle qu'ils forment par pivotement du bras associé, tandis que la béquille est en appui sur le sol ou sur le plancher du chariot, par l'intermédiaire de sa roulette d'extrémité libre. Comme en outre, la béquille présente sensiblement la même longueur que le bras auquel elle est associée, la roulette dont l'extrémité libre de la béquille est équipée, et qui est en appui sur le sol ou sur le plancher du chariot, se trouve en-dessous du berceau du bras considéré, c'est-à-dire en-dessous du centre de gravité de l'ensouple manutentionnée, de telle sorte que tout porte-à-faux se trouve éliminé et tout problème d'équilibre totalement résolu.
Il faut aussi noter que la présence des béquilles n'engendre aucune gêne lors des opérations de manutention d'ensouples. En outre, la présence des coulisseaux mobiles horizontalement, sur lesquels sont articulés les bras supportant les berceaux, présente l'avantage de permettre une réduction considérable de la longueur de ces derniers, de leur trajectoire curviligne et, par conséquent, de l'encombrement engendré par cette trajectoire.
Suivant une autre caractéristique intéressante de l'invention, visant à faciliter le passage des roulettes des béquilles, du sol sur le plancher du chariot et inversement, sans que ce dernier soit nécessairement à une très faible hauteur rendant difficile sa circulation, le long de son bord latéral destiné à être tourné vers le métier à charger d'une ensouple, le plancher présente une lèvre latérale articulée mobile entre une position horizontale, convenant aux déplacements du chariot sur le sol, et une position basse inclinée vers le sol, convenant au passage des roulettes des béquilles du sol sur le plancher du chariot et inversement et susceptible d'être immobilisée dans l'une ou l'autre de ces deux positions.
Suivant une forme d'exécution simple de l'invention, les moyens d'entraînement en synchronisme des coulisseaux supportant les bras articulés et les béquilles, comprennent, d'une part, pour chaque coulisseau, une crémaillère parallèle à la glissière du coulisseau considéré et, d'autre part, un pignon engrenant avec cette crémaillère et calé sur l'arbre de sortie d'un moteur électrique porté par le coulisseau, les deux moteurs électriques d'entraînement des deux coulisseaux étant eux-mêmes synchronisés.
Suivant encore une forme d'exécution simple de l'invention, les vérins constituant les moyens moteurs des bras articulés sont des vérins hydrauliques ou pneumatiques et leurs moyens de commande en synchronisme sont constitués par une même source de fluide sous pression, c'est-à-dire par une même pompe, hydraulique ou pneumatique.
Pour permettre de régler l'écartement des bras articulés en fonction de la longueur des ensouples à manutentionner, suivant une forme d'exécution simple de l'invention, l'axe d'articulation d'au moins l'un des bras articulés et de la béquille qui lui est associée, est porté par un coulisseau secondaire mobile sur une glissière horizontale, parallèle à l'axe longitudinal du chariot, et susceptible d'être immobilisé dans la position choisie, sur cette glissière.
Suivant une forme d'exécution avantageuse de ce chariot, les axes d'articulation des deux bras articulés et de leurs béquilles associées sont portés par deux coulisseaux secondaires, mobiles sur deux tronçons coaxiaux 42 d'une glissière de guidage portée par une poutre horizontale parallèle à l'axe longitudinal du chariot et reliant les deux coulisseaux principaux.
Suivant une caractéristique particulière de l'invention, chaque béquille associée à un bras articulé comprend deux éléments identiques, disposés de part et d'autre de ce bras, et dont chaque extrémité libre est équipée d'une roulette, le moyeu commun de ces roulettes, situé entre les deux éléments servant de butee support au bras associé, en position basse.
Cette disposition permet de soulager le vérin de manoeuvre du bras et ses canalisations en fluide sous pression, lorsque le bras articulé occupe cette position.
De toute façon, l'invention sera bien comprise, à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de ce chariot
Figure 1 en est une vue en perspective, en position de repos
Figure 2 est une vue partielle, de face, en élévation, montrant l'une des extrémités d'une ensouple
Figure 3 est une vue partielle, montrant l'un des paliers d'ensouple d'un métier à tisser en position fermée
Figures 4 à 6 illustrent les phases principales de manutention d'une ensouple chargée de fils
Comme le montre le dessin, ce chariot 2 de manutention d'ensouples de métier à tisser comprend un châssis rectangulaire 3 en forme de "U", c'est-à-dire ne comportant qu'un seul longeron 3a et deux traverses - 3b reposant sur le sol par l'intermédiaire de deux paires de roues avant 4 et arrière 5, dont les pivots sont portés par les traverses 3b.
Comme cela est connu en soi, un timon, dont seul le palier 6 est représenté sur le dessin et qui est porté par la traverse avant 3b du châssis 3, permet de faire pivoter, en synchronisme, les deux paires de roues 4 et 5 et cela, de manière que les roues arrière 5 pivotent en sens inverse des roues avant 4.
Comme indiqué précédemment, ce chariot 2 est du type dans lequel les moyens de soulèvement d'une ensouple sont constitués par deux berceaux latéraux 7a, dont chacun est aménagé dans la tranche supérieure de l'extrémité libre d'un bras latéral 7, articulé sur un axe horizontal 8 commun, parallèle à l'axe longitudinal 9 du chariot 2. Comme le montre, en outre, le dessin, les berceaux 7a des deux bras articulés 7 sont disposés coaxialement et de manière que leur axe horizontal commun 7b soit également parallèle à l'axe longitudinal 9 du chariot 2.
Comme le montre la figure 2, une ensouple 11 de métier à tisser comprend généralement un fût cylindrique 12, à chaque extrémité duquel est disposée une joue 13, qui lui est fixée au moyen d'une bride 14 et dont l'alésage est traversé par un arbre débordant 15, de section transversale généralement carrée ou rectangulaire, et dont chaque extrémité libre est équipée d'un moyeu 16 destiné à reposer dans l'un des paliers ouvrants d'un métier à tisser.
Les lignes 17 tracées en traits mixtes sur la figure 2 montrent la limite de chargement possible, en fils de chaîne, de l'ensouple 11.
La figure 3 montre, vu de côté, l'un des paliers 18 disposé entre les parties postérieures des montants latéraux 19 d'un métier à tisser, pour recevoir une ensouple 11. C'est cette disposition à l'arrière d'un métier et en-dessous d'autres organes de ces paliers 18, qui rend difficile la manutention des ensouples 11.
Comme le montre la figure 3, chaque palier 18 est du type "ouvrant", c' est-à-dire qu'il comprend une partie inférieure fixe 18a et une partie supérieure 18b, articulée autour d'un axe horizontal 21 qui permet, par pivotement dans le sens de la flèche 22, de rendre accessibles les paliers 18 aux moyeux 16 d'une ensouple 11.
Comme dans les chariots connus de ce type, les bras 7 du chariot 2 de l'invention sont d'écartement réglable, de manière que chacun d'eux puisse être engagé sous la bride 14 d'une ensouple 11, de telle sorte que son berceau 7a puisse envelopper partiellement et, par conséquent, retenir la bride 14 correspondante. Les moyens de réglage de l'écartement des bras articulés 7 seront décrits plus loin.
Comme le montrent plus particulièrement les figures 1 et 4 à 6, chacun des deux arbres coaxiaux 8, d'articulation des bras latéraux 7, est porté par un coulisseau 22 monté coulissant le long d'une glissière 23, elle-même portée par l'une des traverses 3b du chariot 2. Les moyens d'entraînement de chaque coulisseau 22 le long de sa glissière 23 sont constitués par un moteur électrique 24, dont l'arbre de sortie 25, parallèle à l'axe longitudinal 9 du chariot 2, porte un pignon 26 engrènant avec une crémaillère 27 portée par la traverse 3b considérée, perpendiculairement à l'axe longitudinal 9 du chariot 2. En outre, les moteurs électriques 24 des deux coulisseaux 22 sont synchronisés de manière connue en soi, de telle sorte que les positions des deux coulisseaux 22 sont continuellement en correspondance l'une de l'autre.
Comme le montrent plus particulièrement les figures 4 à 6, dans le chariot selon l'invention, à chaque bras latéral 7, est associée une béquille 28, elle-même articulée autour d'un axe horizontal parallèle à l'axe longitudinal 9 du chariot 2 et qui, dans cet exemple, est confondu avec celui 8 sur lequel est articulé le bras 7 qui lui est associé. Dans cet exemple, chaque béquille 28 est composée de deux éléments identiques 28a, 28b, qui encadrent le bras associé 7. Chaque élément de béquille 28a, 28b, porte une roulette 29, dont l'axe horizontal 31, parallèle à Itaxe longitudinal 9 du chariot 2, est le même pour toutes les roulettes 29.Ces roulettes 29 sont destinées à permettre à l'extrémité libre de chaque béquille 28 de reposer sur le sol 32, sur lequel le chariot 2 est déplacé, ou sur le plancher ou élément de plancher 33 dont le chariot 2 est pourvu, sans pour autant gêner les mouvements, dans le sens de la double flèche 30, des coulisseaux 22. En effet, lors des déplacements des coulisseaux 22, les roulettes 29 des béquilles 28, peuvent facilement rouler sur le sol 32 ou le plancher 33. En outre, pour faciliter le passage des roulettes 29, du sol 32 au plancher 33 et inversement, ce dernier est pourvu, le long de la partie ouverte du châssis, c'est-à-dire du côté de ce châssis qui est destiné à être présenté à l'arrière du métier auquel est destinée l'ensouple 11 manutentionnée, d'une lèvre 33a articulée suivant un axe horizontal 34, parallèle à l'axe longitudinal 9 du chariot 2.Cette lèvre 33a est apte à pivoter entre une position horizontale haute, telle qu'illustrée sur la figure 6, qu'elle est destinée à occuper lors des déplacements du chariot 2, et une position basse inclinée, telle qu'illustrée sur les figures 4 et 5, et qui est destinée à faciliter, comme indiqué précédemment, le passage des roulettes 29, du plancher 33 au sol 32 et inversement, des moyens, manuels ou autres, étant prévus pour permettre son immobilisation dans l'une ou l'autre de ces deux positions.
Lors de la manutention d'une ensouple 11, les bras 7 du chariot 2 doivent être présentés sous les extrémités de l'ensouple 11 à manutentionner, et de manière que leurs berceaux 7a soient disposés au-dessous de la bride 14 correspondante, comme illustré sur la figure 4. Ensuite, les bras 7 doivent être pivotés vers le haut, c'est-à-dire dans le sens de la flèche 35, pour soulever l'ensouple 11 qui reposait préalablement sur le sol d'un entrepôt, l'amener en position de transport puis, après que le chariot 2 ait été lui-même amené à l'arrière du métier à tisser auquel cette ensouple 11 est destinée, les bras 7 doivent être déplacés de manière que les moyeux 16 de l'ensouple 1 1 soient amenés au-dessus des parties fixes 18a des paliers 18, préalablement ouverts, de ce métier, les bras 7 étant ensuite pivotés en sens inverse de la flèche 35, pour déposer les moyeux 16 de l'ensouple Il dans les parties fixes 1 8a des paliers 18.
Pour que ces opérations puissent être effectuées à l'aide des bras 7 du chariot 2 de l'invention, les moyens moteurs de ces derniers sont constitués par deux vérins 36, qui, dans cet exemple, sont des vérins hydrauliques et dont chacun est agencé de manière que sa tige 36a soit articulée à un bras 7 ou à la béquille 28 qui lui est associée et que son corps 36b soit articulé à l'autre organe, c'est-à-dire à la béquille 28 ou au bras 7. En outre, les axes d'articulation 37 et 38 d'un même vérin 36, à un bras 7 et à la béquille 28 qui lui est associée sont, comme tous les autres axes précités, disposés horizontalement et parallèlement à l'axe longitudinal du chariot 2.
Enfin, pour que les déplacements angulaires des deux bras latéraux 7 soient rigoureusement synchronisés, l'huile hydraulique qui alimente les vérins 36 provient d'un même ensemble pompe 40 et réservoir 40a, porté par le chariot 2.
I1 faut noter que la constitution de chaque béquille 28 en deux éléments 28a, 28b, disposés de part et d'autre du bras 7 associé, présente l'avantage que le moyeu central 31a de l'axe 31 des roulettes 29 correspondantes sert de butée de fin de course, en position basse de l'arbre 7.
Lorsque ce dernier est dans cette position, chargé d'une ensouple 1 1 ou non, il est ainsi possible de couper la pression de l'huile hydraulique et, par conséquent, de soulager les vérins 36 et leurs canalisations d'alimentation en huile sous pression.
Le mode d'utilisation de ce chariot 2 et les avantages qui en résultent, par rapport aux chariots antérieurs, ressortent bien de la description qui suit, de son fonctionnement
Lorsqu'une ensouple Il repose, par ses joues 13, sur le sol 32 d'un entrepôt de stockage, le chariot 2 est amené, de manière que le côté ouvert de son châssis 3 soit disposé à proximité de cette ensouple 11, et parallèlement à elle.A ce moment, tous les organes mobiles du chariot 2 sont en position de repos, c'est-à-dire que, comme montré sur la figure 1, les deux coulisseaux 22 sont en position de départ, c'est-à-dire à proximité du longeron 3a du châssis 3, les bras 7 sont en position reculée et basse et reposent sur les moyeux 31a des axes 31 des roulettes 29 et les béquilles 28 qui sont elles aussi en position reculée, reposent, par l'intermédiaire de leurs roulettes 29, sur le plancher 33 du chariot 2.
Après que l'intervalle entre les deux bras 7 ait été réglé, comme indiqué ci-après, à la valeur correspondant à l'écartement des brides 14 de l'ensouple 11 à manutentionner, les moteurs 24 des deux coulisseaux 22 sont alimentés pour que ces derniers soient déplacés dans le sens de la flèche 39, c'est-à-dire en direction de l'ensouple 11 à manutentionner, jusqu'à ce que les berceaux 7a, des bras 7, soient situés en-dessous des brides 14 de cette ensouple. Au cours de ce déplacement des coulisseaux 22, les roulettes 29 des béquilles 28 ont tout d'abord roulé sur le plancher 33, sur sa lèvre pivotante 33a, préalablement amenée en position basse, puis sur le sol 32, sur lequel repose l'ensouple 11.Une fois les bras latéraux 7 correctement positionnés par rapport à l'ensouple 11, les vérins 36 sont alors alimentés en huile hydraulique, de manière à provoquer le pivote ment des bras 7 dans le sens de la flèche 35, jusqu'à ce que leurs berceaux 7a s'engagent sous les brides 14 de l'ensouple 11 et soulèvent cette dernière au-dessus du sol 32. I1 faut noter qu'au cours de ce soulèvement de l'ensouple 1 1 chargée de fils, et dont le poids peut atteindre plusieurs tonnes, le porte-à-faux crée par la longueur des bras 7 est totalement compensé par les béquilles 28, dont la longueur est sensiblement égale à celle des bras 7 et dont les roulettes 29 reposent sur le sol 32, sensiblement à l'aplomb de l'axe de l'ensouple 11, les deux vérins 36 assurant la transmission des efforts, des bras 7 aux béquilles 28.
Lorsque l'ensouple 11 est soulevée, comme illustré sur la figure 5, les coulisseaux 22 sont déplacés en sens inverse de la flèche 39, pour être ramenés dans leur position d'origine, à proximité du longeron 3a du châssis 3 et la lèvre 33a du plancher 33 est ramenée en position horizontale haute, comme illustré sur la figure 6. Le chariot 2 peut alors être déplacé pour être amené à l'arrière du métier à tisser, auquel l'ensouple 1 1 qu'il supporte, est destinée. Lorsque l'ensouple 11 est correctement positionnée par rapport à l'arrière du métier à tisser auquel elle est destinée, les coulisseaux 22 sont à nouveau déplacés dans le sens de la flèche 39, les bras 7 étant en position relevée, c'est-à-dire dans la position haute représentée sur les figures 5 et 6.
Dans cette position, les moyeux 16 de l'ensouple 11 sont situés à un niveau supérieur à celui des parties fixes 18a, des paliers 18, préalablement ouverts, de ce métier à tisser. Cette présentation de l'ensouple 1 1 au-dessus des paliers 18 du métier à tisser se fait donc sans pivotement des bras 7, mais uniquement par un mouvement de translation de ces derniers, provoqué par leurs coulisseaux respectifs 22, ce qui diminue considérablement l'encombrement nécessaire à cette manutention. Lorsque les moyeux 16 de l'ensouple Il sont situés au-dessus des parties fixes 18a des paliers 18, les bras 7 sont alors pivotés en sens inverse de celui illustré par la flèche 35, par alimentation en sens inverse des vérins 36.Au cours de ce pivotement vers le bas, des bras 7, l'ensouple est déposée sur le métier à tisser auquel elle est destinée, puisque les parties fixes 18a des paliers 18 se trouvent sur la trajectoire des moyeux 16 de cette ensouple. Pour que le métier soit en ordre de fonctionnement, il suffit alors de refermer ses paliers 18, par manoeuvre de leur partie pivotante 18b. La course vers le bas des bras 7 peut être stoppée, lorsque les brides 14 de l'ensouple 1 I préalablement déposée, sont totalement dégagées par leurs berceaux 7a. Cette position basse des bras 7 est atteinte lorsqu'ils reposent sur leurs butées de fin de course 31a.
Comme au cours de la manoeuvre précédemment expliquée, au cours de cette nouvelle manoeuvre de l'ensouple 11, les efforts dûs à son poids sont entièrement transmis aux béquilles 28, qui elles-mêmes reposent sur le sol par les roulettes 29. Au cours de cette nouvelle manoeuvre, il n'existe donc aucun porte-à-faux, puisque celui-ci est continuellement compensé par les béquilles 28 et leurs roulettes 29.
I1 a été indiqué précédemment que l'écartement des bras latéraux 7 était réglable, en fonction de la longueur de l'ensouple 11 à manutentionner, c'est-à-dire étaient réglables à une valeur correspondant à l'écartement des brides 14 de cette ensouple. Dans l'exemple illustré sur le dessin, l'axe d'articulation 8 de chaque bras latéral 7 et de la béquille 28 qui lui est associée, est porté non-pas directement par le coulisseau précité 22, mobile transversalement le long d'une glissière transversale 23 portée par une traverse 3 b du châssis 3, mais par un coulisseau secondaire 41, mobile le long d'une glissière horizontale 42, parallèle à l'axe longitudinal 9 du chariot 2, et portée par le coulisseau 22 considéré. Des moyens de blocage d'un type connu sont prévus pour permettre d'immobiliser chaque coulisseau secondaire 41, en n'importe quel point de sa glissière 42.
Pour permettre de régler l'écartement des bras 7 à la valeur désirée, il est possible de ne prévoir qu'un seul coulisseau secondaire 41, l'autre bras 7 étant immobilisé transversalement dans une seule position possible. I1 est également possible de prévoir, comme cela est le cas dans l'exemple décrit et représenté sur le dessin, une seule et même glissière 42, pour deux coulisseaux secondaires 41, dont chacun porte l'axe d'articulation 8 du bras latéral 7 correspondant, et de la béquille 28 qui lui est associée.
Dans cet exemple, cette glissière 42 est portée par une poutre horizontale 43, parallèle à l'axe longitudinal 9 du chariot 2 et reliant les deux coulisseaux principaux 22 à la synchronisation desquels elle participe.

Claims (7)

REVENDICATIONS
1. Chariot de manutention d'ensouples de métier à tisser, du type comprenant un châssis (3) à quatre roues pivotantes (4, 5) équipées de moyens de commande de pivotement en synchronisme et, de préférence, de manière que les roues arrière (5) pivotent en sens inverse des roues avant (4) et dans lequel les moyens de soulèvement, de dépose et de retrait d'une ensouple (11) sont constitués par deux berceaux latéraux (7a), d'axe commun (7b) parallèle à l'axe longitudinal (9) du chariot (2) et portés par deux bras (7), d'écartement réglable, articulés sur un axe commun (8) parallèle aux deux autres, et auxquels sont associés des moyens moteurs permettant de les faire pivoter entre deux positions angulaires extrêmes de dépose et de retrait d'une ensouple (11) et de les immobiliser dans n'importe quelle position entre ces deux positions extrêmes, caractérisé en ce que, d'une part, l'axe d'articulation (8) de chaque bras articulé (7) est porté par un coulisseau (22) mobile transversalement à l'axe longitudinal (9) du chariot (2), en synchronisme avec le coulisseau (22) de l'autre bras (7) et, d'autre part, à chaque bras (7) est associée une béquille (28) ayant sensiblement la même longueur que lui, dont une extrémité est articulée sur le même axe (8) et dont l'autre extrémité porte une roulette (29) d'axe (31) parallèle aux axes précités (7b, 9) et apte à rouler sur le sol (32) ou le plancher (33) du chariot (2), les moyens moteurs associés aux bras articulés (7) étant constitués par deux vérins (36) pneumatiques, hydrauliques, électriques ou mécaniques dont chacun est articulé par sa tige (36a) et son corps (36b) et suivant des axes (37, 38) parallèles à tous ceux précités (7b, 9, 31), respectivement à l'un des bras articulés (7) ou à la béquille (28) associée, tandis que sont prévus des moyens de commande en synchronisme des deux vérins (36).
2. Chariot selon la revendication 1, caractérisé en ce que le long de son bord latéral destiné à être tourné vers le métier à charger d'une ensouple (11), le plancher (33) présente une lèvre latérale (33a) articulée mobile entre une position horizontale, convenant aux déplacements du chariot (2) sur le sol (32), et une position basse inclinée vers le sol (32), convenant au passage des roulettes (4, 5) des béquilles (28) du sol (32) sur le plancher (33) du chariot (2) et inversement et susceptible d'être immobilisée dans l'une ou l'autre de ces deux positions.
3. Chariot selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement en synchronisme des coulisseaux (22) supportant les bras articulés (7) et les béquilles (28), comprennent, d'une part, pour chaque coulisseau (22), une crémaillère (27) parallèle à la glissière (23) du coulisseau (22) considéré et, d'autre part, un pignon (26) engrenant avec cette crémaillère (27) et calé sur l'arbre de sortie (25) d'un moteur électrique (24) porté par le coulisseau (22), les deux moteurs électriques (24) d'entraînement des deux coulisseaux (22) étant eux-mêmes synchronisés.
4. Chariot selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les vérins (36) constituant les moyens moteurs des bras articulés (7) sont des vérins hydrauliques ou pneumatiques et leurs moyens de commande en synchronisme sont constitués par une même source de fluide sous pression, c'est-à-dire par une même pompe, hydraulique ou pneumatique (40).
5. Chariot selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'axe d'articulation (8) d'au moins l'un des bras articulés (7) et de la béquille (28) qui lui est associée, est porté par un coulisseau secondaire (41) mobile sur une glissière horizontale (42), parallèle à l'axe longitudinal (9) du chariot (2), et susceptible d'être immobilisé dans la position choisie, sur cette glissière.
6. Chariot selon la revendication 5, caractérisé en ce que les axes d'articulation (8) des deux bras articulés (7) et de leurs béquilles associées (28) sont portés par deux coulisseaux secondaires (41) mobiles sur deux tronçons coaxiaux (42) d'une glissière de guidage portée par une poutre horizontale (43) parallèle à l'axe longitudinal (9) du chariot (2) et reliant les deux coulisseaux principaux (22).
7. Chariot selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que chaque béquille (28) associée à un bras articulé (7) comprend deux éléments identiques (28a, 28b), disposés de part et d'autre de ce bras (7) et dont chaque extrémité libre est équipée d'une roulette (29), le moyeu commun (31a) de ces roulettes (29), situé entre les deux éléments (28a, 28b) servant de butée support au bras (7) associé, en position basse.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
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DE2524480A1 (de) * 1975-06-03 1976-12-23 Karl Meyer Hochhub-kettbaum-einlegewagen fuer florwebmaschinen
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WO1988009405A1 (fr) * 1987-05-22 1988-12-01 Gregor Gebald Procede et dispositif de changement de l'ensouple de la chaine

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