FR2659163A1 - Support a l'epaule pour violon. - Google Patents

Abstract

Le support à l'épaule pour violon comprend essentiellement une pièce d'appui (1), destinée à reposer contre l'épaule du violoniste, et un bras rigide (2), fixé à la base (3) de la mentonnière. La pièce d'appui (1) est fixée rigidement au bras (2) par trois pièces de serrage, mais de manière réglable, en inclinaison et angle par rapport au bras (2) et en distance à l'extrémité du violon. Lorsque ces réglages ont été effectués, la fixation rigide de la pièce d'appui (1) au bras (2) est réalisée à l'aide d'une seule vis (25) qui ne risque pas de se desserrer intempestivement.

Description

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SUPPORT A L'EPAULE POUR VIOLON

L'objet de la présente invention est un support à l'épaule pour violon, qui comprend notamment une pièce d'appui, destinée à reposer contre l'épaule du violoniste, cette pièce d'appui étant fixée à un bras de manière rigide, mais de façon à pouvoir en régler, d'une part, l'inclinaison et l'angle par rapport à ce bras, et, d'autre part, la position le long dudit bras, ce dernier étant lui-même fixé rigidement à la base de la mentonnière, qui se trouve sous le violon. Un support de ce type est connu (CH-A-277 350) Il a toutefois de nombreux inconvénients L'extrémité du bras à bords parallèles, mais de section trapézoïdale est simplement engagée dans une entrée

en queue d'aronde de la base de la mentonnière S'il est éventuel-

lement possible d'ajuster l'extrémité du bras de profil trapézoïdal à l'entrée en queue d'aronde de la mentonnière, tout au moins au début, il ne faut pas oublier que le support à l'épaule doit être séparé du violon, c'est-à-dire que le bras doit être retiré de la mentonnière après chaque exécution pour permettre le rangement du violon dans son étui, puisque ledit bras doit être remis en place dans l'entrée de la base de la mentonnière pour chaque nouvelle

exécution Or, la répétition de ces manoeuvres produit immanquable-

ment une usure par frottement des pièces en contact qui peut aller jusqu'à rendre tout à fait aléatoire la fixation du bras à la base de la mentonnière Auparavant, l'usure en question produit un jeu progressif du bras dans la mentonnière qui engendre des bruits incongrus pendant les exécutions, ce qu'un violoniste ne saurait se

permettre pendant un concert.

D'autres inconvénients du support connu résultent de la vis prévue pour bloquer la pièce d'appui dans l'inclinaison voulue par rapport au bras Située entre la pièce d'appui et le violon, elle a pour effet, par sa longueur, d'éloigner exagérément la pièce d'appui du violon De plus, par suite d'une pression accidentelle violente, par exemple entre la mentonnière et la pièce d'appui, la tête de la

vis en question risque d'endommager gravement la caisse du violon.

Enfin, dans la position choisie, l'accès de la tête de cette vis est malaisé, ce qui rend un blocage convenable difficile Le réglage de l'écart entre la pièce d'appui et l'extrémité du violon s'opère à

l'aide d'une autre vis d'accès encore plus malaisé.

Le support connu possède encore deux écrous de réglage engagés sur un manchon fileté entourant la vis de blocage de l'inclinaison de la pièce d'appui Le moindre jeu dudit manchon autour de la vis de blocage, ainsi qu'un serrage insuffisant des deux écrous de

réglage, constituent d'autres sources de bruits incongrus inaccepta-

bles pour un violoniste pendant un concert.

Le réglage du support connu se révèle ainsi laborieux, malaisé et insatisfaisant De plus, les vis et écrous destinés à bloquer la

pièce d'appui dans la position réglée peuvent se desserrer acciden-

tellement en cours d'exécution avec des effets qui peuvent être fort désagréables. L'invention vise à créer un support à l'épaule pour violon du

type considéré, qui soit exempt des inconvénients majeurs susmen-

tionnés Dans ce but, le support selon l'invention a une seule vis à tête, qui solidarise rigidement la pièce d'appui audit bras dans la position réglée, aussi bien le long du bras qu'en inclinaison et angle par rapport à ce bras, et qui, à cet effet, passe à travers une première pièce de serrage, sur laquelle ladite tête prend appui, puis, successivement à travers ladite pièce d'appui, une deuxième pièce de serrage et ledit bras, pour s'engager finalement dans une troisième pièce de serrage en comprimant ainsi entre eux le bras, la

pièce d'appui et les première et deuxième pièces de serrage.

Le réglage du support selon l'invention est ainsi très simple du fait qu'une seule vis permet de bloquer rigidement la pièce d'appui

dans toute position réglée De plus, la tête de cette vis se trou-

vant non entre le bras et le violon, comme dans le support connu, mais du côté de la pièce d'appui opposée au bras; elle est donc placée à un endroit d'accès très aisé Elle peut par conséquent être

serrée à fond, lorsque le bras a été fixé à la base de la menton-

nière. Pour faciliter le réglage de l'inclinaison et de l'angle de la pièce d'appui par rapport au bras, les première et deuxième pièces de serrage ont de préférence des surfaces complémentaires au moins approximativement en forme de calotte sphérique, respectivement convexe et concave, et la pièce d'appui présente une partie en forme approximativement de coquille sphérique prise entre les première et deuxième pièces de serrage Les parties convexe et concave des première et deuxième pièces de serrage confèrent ainsi à la coquille de la pièce d'appui la possibilité de se déplacer comme si cette pièce d'appui était munie d'une rotule. Des essais ont montré qu'une inclinaison de la pièce d'appui par rapport au bras de l'ordre de 150, aussi bien en sens longitudinal, en se rapprochant du cordier du violon, qu'en sens transversal, en éloignant la pièce d'appui de la caisse du violon en direction de la corde de mi donnait satisfaction aux violonistes à peu de choses près Il est donc recommandé de donner d'emblée ces inclinaisons standard à la pièce d'appui par rapport audit bras lorsque les surfaces complémentaires des première et deuxième pièces de serrage ainsi que la partie en forme de coquille de la pièce d'appui sont

concentriques, car c'est à partir de cette position que l'inclinai-

son de la pièce d'appui peut être modifiée dans la plus grande

mesure dans n'importe quelle direction, ce qui est amplement suffi-

sant pour satisfaire les besoins de tous les violonistes.

La base de la mentonnière, qui prend appui sous le violon, est habituellement reliée à la mentonnière proprement dite, qui repose sur le violon, par deux montants Or, il y a de nombreux violonistes qui disposent ces deux montants au milieu de l'extrémité du violon, soit de part et d'autre du bouton du cordier Il y a cependant des violonistes qui disposent les deux montants de fixation de la mentonnière latéralement, tous les deux à gauche du bouton du cordier, c'est-à-dire du côté de la corde de sol Pour que le support selon l'invention puisse être utilisé dans ces deux cas, la vis à tête, qui fixe la pièce d'appui au bras du support, traverse avantageusement la pièce d'appui en un point excentré, qui est donc situé à des distances des extrémités de la pièce d'appui, qui sont inégales Par rapport à une position de la pièce d'appui relative au bras du support, qui convient à une mentonnière centrale, il suffit ainsi de tourner la pièce d'appui de 1800 par rapport au bras pour rendre le support selon l'invention également utilisable avec une

mentonnière latérale.

Afin d'assurer les inclinaisons mentionnées de la pièce d'appui par rapport au bras du support, il est apparu que le plus simple était de faire varier progressivement l'épaisseur de la deuxième pièce de serrage autour de son axe Si cela complique quelque peu l'usinage de cette pièce de serrage à partir d'un plot de métal, il est en revanche très aisé de la mouler en matière synthétique suffisamment dure. Le réglage de la position de la pièce d'appui le long du bras du support peut être assuré très facilement Il suffit, en effet, d'aménager une fente longitudinale dans le bras du support de manière que la vis de fixation de la pièce d'appui à ce bras puisse traverser cette fente Cela permet alors de déplacer aisément cette vis ainsi que les pièces de serrage et la pièce d'appui le long du bras et de fixer la pièce d'appui dans n'importe quelle position

compatible avec la longueur de la fente aménagée dans le bras.

Il est également très facile d'empêcher la vis de fixation de la

pièce d'appui au bras du support de se desserrer intempestivement.

Pour cela, il suffit d'immobiliser les pièces de serrage en rota-

tion Cela peut être réalisé par exemple en emboîtant l'une dans l'autre des parties prismatiques des première et deuxième pièces de serrage et en pourvoyant les deuxième et troisième pièces de serrage

de paires d'ergots diamétraux, qui s'engagent dans la fente longitu-

dinale du bras en s'immobilisant en rotation Ainsi, même si la

pièce d'appui subit accidentellement un choc qui en déplace l'orien-

tation par rapport au bras du support, ce déplacement de la pièce d'appui n'a aucune influence sur sa vis de fixation au bras, puisque

cette vis et les trois pièces de serrage sont solidaires du bras.

Il est enfin possible de fixer rigidement, de façon absolument exempte de tout bruit incongru, le bras du support à la base de la mentonnière Dans ce but, l'extrémité libre du bras peut être conformée et introduite dans une entrée en queue d'aronde de la base de la mentonnière comme dans le cas connu, mentionné ci-dessus, mais en prévoyant un certain jeu du bras dans l'entrée de la base de la mentonnière et en ajoutant une vis engagée dans le bras et dont l'extrémité appuie contre la base de la mentonnière pour appliquer fortement, dans une direction perpendiculaire à la base de la mentonnière et au bras, les faces inclinées du bras contre celles de l'entrée en queue d'aronde de la base de la mentonnière Cette vis peut être actionnée directement à l'aide d'un outil approprié (clé, tournevis) Il est toutefois préférable pour le violoniste, qui doit actionner la vis en question avant et après chaque exécution, de fixer une languette de manoeuvre à l'extrémité de la vis qui fait saillie du bras, cette languette étant exactement superposée au bras, quand la vis est serrée à fond.

Une forme d'exécution du support selon l'invention est représen-

tée schématiquement et à simple titre d'exemple aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 est une vue en élévation, partiellement coupée, du support fixé à un violon, en position de service; la figure 2 est une vue des éléments de la figure 1 depuis la gauche de cette figure; la figure 3 est une vue en perspective éclatée des éléments du support; la figure 4 est une coupe longitudinale par rapport au violon d'un détail, à plus grande échelle; la figure 5 est une vue en élévation d'une pièce de la figure 4; la figure 6 est une vue en plan de la pièce de la figure 5; et la figure 7 est une vue partielle en élévation du support monté, avec des parties coupées dans le sens transversal par rapport

au violon.

Le support représenté est composé essentiellement d'une pièce

d'appui 1, qui est fixée de manière réglable à un bras 2 En servi-

ce, celui-ci est lui-même fixé à la base 3 d'une mentonnière 4 (figures 1 et 2) La pièce 1 occupe une position transversale par rapport à la caisse 5 du violon Elle est destinée à s'appliquer intimement contre l'épaule du violoniste de façon que le violon soit

tenu uniquement par pincement entre le menton et l'épaule du-'violo-

niste, sans contribution aucune de sa main gauche, qui est ainsi tout à fait libre de sauter d'une position à l'autre, le long des

cordes du violon.

La pièce 1 est composée d'une plaque de base 6 en matière rigide, de préférence en acier Elle pourrait toutefois aussi être faite en matière synthétique dure Elle est garnie d'un coussin 7

en matière souple plus ou moins épais La pièce 1 est étroite.

Sa longueur est voisine de la largeur du violon Cette pièce 1 peut être rectiligne De préférence, on lui donne cependant une forme de "S", en en repliant légèrement les extrémités, pour qu'elle épouse

au mieux la forme du corps du violoniste.

La fixation de la pièce 1 au bras 2 est représentée en détail aux figures 4 et 7 Elle est réalisée à l'aide d'une vis 8 et de trois pièces de serrage 9, 10, 11 La première pièce de serrage 9 a une surface 12 en forme générale de calotte sphérique convexe Elle est logée au sein de la pièce 1, entre une partie emboutie 13 de la

plaque 6 et le coussin 7.

La deuxième pièce de serrage 10 est logée entre le bras 2 et la partie 13 de la plaque 6 Elle est représentée pour elle-même, en élévation et en plan aux figures 5 et 6 Elle présente une section cylindrique 14 et deux sections tronconiques 15 a et 15 b (voir aussi figure 7) L'épaisseur de la section 15 a varie progressivement autour de l'axe de cette pièce 10, comme le montre la figure 4 La face 16 de la section 14 est en forme générale de calotte sphérique

conçue de manière à correspondre à la surface 12 de la pièce 9.

La section tronconique 15 b coiffe la section tronconique 15 a, la traverse et empiète même sur une partie de la section cylindrique, comme le montre la figure 7 L'épaisseur de la section tronconique

b varie également autour de l'axe de la deuxième pièce de serrage.

La section tronconique 15 a a pour effet de produire une inclinaison de l'axe des pièces de serrage 9, 10, 11 qui, par rapport à une perpendiculaire au bras 2 est de l'ordre de 150 en direction du cordier du violon, c'est-à-dire dans le sens longitudinal Quant à la section 15 b, elle a principalement pour effet de produire une inclinaison, aussi de l'ordre de 150, qui éloigne la pièce 1 de la

caisse 5 du violon en direction de la corde de mi.

La partie emboutie 13 de la plaque 6 est en forme générale de coquille sphérique Elle est pincée entre la surface 12 de la première pièce de serrage et la face 16 de la deuxième pièce de serrage Grâce aux formes de la surface 12, de la face 16 et de la coquille 13, cette dernière peut pivoter à l'instar d'une rotule par rapport aux première et deuxième pièces de serrage 9, 10 La pièce 1 suit, bien sûr, les mouvements de la coquille 13 L'amplitude de ces

mouvements n'est pas très grande A partir de la position représen-

N tée aux figures 4 et 7, elle est cependant la même dans toutes les directions Elle suffit ainsi amplement aux besoins de réglage des violonistes.

La deuxième pièce de réglage 10 présente une ouverture prismati-

que 17, dont le profil est de préférence carré Cette ouverture 17 reçoit une saillie correspondante 18 de la première pièce de serrage 9, de sorte que les première et deuxième pièces de serrage 9, 10

sont rigoureusement solidaires l'une de l'autre en rotation.

Sur sa face plane 19, opposée à la face sphérique concave 16, la deuxième pièce de serrage présente enfin une paire d'ergots 20, diamétralement opposés l'un à l'autre La hauteur de ces ergots 20

est approximativement égale à la moitié de l'épaisseur du bras 2.

Leur largeur est égale à celle d'une fente longitudinale 21, prati-

quée au milieu de la largeur du bras 2 La deuxième pièce de serrage 10 a sa face plane qui repose contre le bras 2 et les ergots 20 qui plongent dans la fente 21 Par cet agencement, le bras 2 immobilise

en rotation les première et deuxième pièces de serrage 9, 10.

La troisième pièce de serrage 11 est située de l'autre côté du bras 2, par rapport à la deuxième pièce de serrage 10 Elle repose aussi contre le bras 2 par une face plane 22 et elle présente également une paire d'ergots 23 diamétralement opposés, identiques aux ergots 20 Ils entrent aussi dans la fente 21, en immobilisant

la troisième pièce de serrage 11 en rotation, comme les deux autres.

Une partie 24 de la troisième pièce de serrage est aussi emboîtée dans l'ouverture 17 de la deuxième pièce de serrage Il ressort de l'agencement décrit que les trois pièces de serrage 9, 10, Il sont

rigoureusement empêchées de tourner par le bras 2.

L'ensemble des trois pièces de serrage 9, 10, 11 et de la pièce d'appui 1 est fixé au bras 2 par une vis 25 à tête imbus 26 La tête 26 prend appui sur une collerette 27 de la première pièce de serrage 9 La vis 25 traverse une ouverture 28 de la coquille 13, une forure 29 à travers la saillie 18 de la première pièce de serrage 9,

l'ouverture 17 de la deuxième pièce de serrage et la fente longitu-

dinale 21 du bras 2, pour s'engager finalement dans la troisième pièce de serrage 11 Lorsque la vis 25 est serrée, la coquille 13 et avec elle la pièce d'appui 1 est fortement pincée, donc immobilisée entre les première et deuxième pièces de serrage, avec l'inclinaison et l'angle réglés par rapport au bras 2 A partir de la position standard de la pièce d'appui 1 par rapport au bras 2, qui est représentée dans les figures 4 et 7, les réglages nécessaires de l'inclinaison de la pièce d'appui, sont de très faible amplitude On remarquera aussi que dans la position standard décrite, les surfaces sphériques convexe 12, concave 16 et l'ouverture 28 de la coquille

sphérique 13 sont concentriques.

Comme seuls la vis 25 et les ergots 20, 23 sont engagés dans la fente 21 du bras 2, les trois pièces de serrage 9, 10, Il peuvent évidemment être déplacées avec la pièce d'appui le long de cette fente 21, lorsque la vis 25 est quelque peu desserrée La même vis sert ainsi à fixer la pièce d'appui 1 par rapport au bras 2 dans l'inclinaison voulue, à l'angle voulu et à la distance désirée de la base 3 de la mentonnière 4 La vis 25 peut être actionnée à l'aide d'une tige prismatique, adaptée à la forme de la creusure 30 de la tête 26 de la vis 25, cette tige étant engagée à travers un trou 31

du coussin 7.

En pratique, un violoniste règle la position, l'angle et l'in-

clinaison de la pièce d'appui 1 une fois pour toutes Cela peut donc

se faire chez le luthier qui vend les appareils selon l'invention.

Lorsque la vis 25 a été serrée à fond, elle ne risque plus de se dévisser, même si la pièce d'appui 1 est déplacée par suite d'un choc, puisque la vis n'est en contact qu'avec les première et troisième pièces de serrage, que le bras 2 empêche rigoureusement de

tourner.

La base 3 de la mentonnière 4 est venue de fabrication avec deux

bras 32, dont les extrémités sont filetées (figure 3) La mentonniè-

re 4 proprement dite porte aussi deux bras similaires 33 (figure 2).

Des manchons taraudés 34 sont engagés sur les filets correspondants des bras 32 et 33 afin de pincer fortement le violon entre le'bras 3 de la mentonnière et la mentonnière 4 proprement dite, afin de fixer solidement cette dernière à la caisse 5 du violon Les bras

32, 33 et les manchons 34 forment ainsi une paire de montants 35.

Beaucoup de violonistes jouent avec une mentonnière centrale, c'est-àdire une mentonnière dont les montants 35 se trouvent de part et d'autre du bouton 36 du cordier 37, comme le montre la

figure 2 Il y a cependant des violonistes qui veulent une menton-

nière latérale, c'est-a-dire une mentonnière dont les deux montants sont du même côté du cordier vers la corde de sol Dans ces deux cas, le même support est utilisable Pour cela, les trois pièces de serrage 9, 10, 11, la vis 25 et le trou 31 ne sont pas au milieu de la longueur de la pièce d'appui 1, mais excentrés Par rapport au cas de la mentonnière centrale (figure 2), il suffit de tourner la pièce d'appui de 180 relativement au bras 2, pour rendre le support

décrit utilisable avec une mentonnière latérale.

La figure 3 représente, en perspective éclatée, les pièces qui servent à fixer la pièce d'appui 1 au bras 2 Il convient toutfois de rappeler que la première pièce de serrage 9 est posée sur la coquille sphérique 13 avant de fixer le coussin 7 à la plaque 6 du bras 2 La figure 3 montre aussi les détails de la fixation de ce bras 2 à la base 3 de la mentonnière 4 Pour cela, les flancs 38 de

l'extrémité 39 du bras 2 sont inclinés et la base 3 de la mentonniè-

re présente une entrée en queue d'aronde 40 L'extrémité 39 du bras 2 est engagée avec jeu dans l'entrée 40 Une vis 41 est engagée dans un taraudage de l'extrémité 39 du bras 2 En appuyant contre la base 3 de la mentonnière, cette vis 41 presse fortement les flancs 38 du bras 2 contre ceux de l'entrée 40, ce qui constitue une

fixation rigide, qui ne produit aucun bruit incongru.

Cette fixation du bras 2 à la base 3 de la mentonnière doit être actionnée par le violoniste avant et après chaque exécution, car pour ranger le violon dans son étui, le support selon l'invention doit en être enlevé Pour que le violoniste ne soit pas astreint à porter une clé spéciale ou un tournevis pour actionner la vis 41 et la manipuler, une languette 42 est fixée à demeure à l'extrémité 43 de la vis 41, qui fait saillie du bras 2 Il suffit d'actionner la languette 42 pour serrer et desserrer la vis 41 Pour simplifier encore davantage ce dispositif de fixation du bras 2 à la base 3 de la mentonnière, il est agencé de façon que la languette 42 soit

exactement superposée au bras 2, quand la vis 41 est serrée à fond.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1 Support à l'épaule pour violon, comprenant une pièce d'appui ( 1), destinée à reposer contre l'épaule du violoniste, cette pièce d'appui étant fixée à un bras ( 2) de manière rigide, mais de façon à pouvoir en régler, d'une part, l'inclinaison et l'angle par rapport à ce bras, et, d'autre part, la position le long dudit bras, ce dernier étant lui-même fixé rigidement à la base de la mentonnière ( 4), qui se trouve sous le violon, caractérisé par une seule vis à tête ( 25), qui solidarise rigidement la pièce d'appui ( 1) audit bras

( 2) dans la position réglée aussi bien le long du bras qu'en incli-

naison et angle par rapport à ce bras, et qui, à cet effet, passe à travers une première pièce de serrage ( 9), sur laquelle ladite tête prend appui, puis, successivement à travers ladite pièce d'appui, une deuxième pièce de serrage ( 10) et ledit bras, pour s'engager finalement dans une troisième pièce de serrage ( 11) en comprimant

ainsi entre eux le bras, la pièce d'appui et les première et deuxiè-

me pièces de serrage ( 9, 10).

2 Support selon la revendication 1, caractérisé en ce que le réglage de l'inclinaison et l'angle de ladite pièce d'appui ( 1) par rapport audit bras ( 2) est assuré par le fait que les première et deuxième pièces de serrage ( 9, 10) ont des surfaces complémentaires

au moins approximativement en forme de calotte sphérique, respecti-

vement convexe et concave, et en ce que la pièce d'appui ( 1) pré-

sente une partie en forme approximative de coquille sphérique prise

entre les première et deuxième pièces de serrage ( 9, 10).

3 Support selon la revendication 2, caractérisé en ce que dans la position concentrique desdites surfaces complémentaires des première et deuxième pièces de serrage ( 9, 10) et de la partie en forme de coquille de la pièce d'appui ( 1), cette dernièVre est inclinée par rapport audit bras ( 2), d'une part, dans lé sens longitudinal du violon en se rapprochant de son cordier, et, d'autre part, en sens transversal, en s'éloignant du violon en direction de

la corde de mi.

4 Support selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que ladite vis à tête ( 25) traverse la pièce d'appui ( 4) en un point

situé à inégales distances des extrémités de cette pièce d'appui.

il Support selon la revendication 3, caractérisé en ce que

lesdites inclinaisons sont de l'ordre de 150.

6 Support selon la revendication 3, 4 ou 5, caractérisé en ce

que l'épaisseur de la deuxième pièce de serrage ( 10) varie progres-

sivement autour de l'axe de cette pièce, afin d'assurer les incli-

naisons de la pièce d'appui par rapport audit bras ( 2).

7 Support selon l'une des revendications précédentes, caracté-

risé en ce que le réglage de la position de ladite pièce d'appui ( 1) le long dudit bras ( 2) est assuré par le fait que ladite vis ( 25) traverse une fente longitudinale ( 21) dudit bras ( 2), dont elle peut occuper n'importe quelle position, avec les pièces de serrage ( 9,

, 11) et ladite pièce d'appui ( 1).

8 Support selon l'une des revendications précédentes, caracté-

risé en ce que les pièces de serrage ( 9, 10, 11) sont immobilisées en rotation par le fait que des parties non circulaires ( 17, 18, 20, 23) de ces pièces sont emboîtées, d'une part, l'une dans l'autre,

et, d'autre part, dans ladite fente ( 21) dudit bras ( 2).

9 Support selon la revendication 8, caractérisé en ce que lesdites parties non circulaires ( 17, 18, 20, 23) desdites pièces de serrage ( 9, 10, 11) sont constituées, sur les deuxième et troisième pièces de serrage ( 10, 11), par une paire d'ergots diamétraux ( 20, 23), qui s'engagent dans ladite fente longitudinale ( 21) du bras ( 2) en s'immobilisant en rotation, et sur les première et deuxième pièces de serrage ( 9, 10), par des parties prismatiques ( 17, 18) qui

s'emboîtent l'une dans l'autre.

Support selon l'une des revendications précédentes, caracté-

risé en ce que l'extrémité ( 39) dudit bras ( 2), opposée à la pièce

d'appui, a ses bords ( 38) qui sont parallèles entre eux mais incli-

nés, en ce que la fixation du bras à la base ( 3) de la mentonnière ( 4) est assurée par une vis ( 41) engagée dans ledit bras ( 2) et dont l'extrémité appuie contre le fond de ladite entrée de la base de la

mentonnière pour appliquer fortement, dans une direction perpendicu-

laire à la base ( 3) de la mentonnière ( 4) et audit bras ( 2), les

faces inclinées ( 38) de l'extrémité du bras contre celles de l'en-

trée en queue d'aronde ( 40) de la base de la mentonnière ( 4).