FR2651251A1 - Dispositif de fixation de douves sur des cylindres de machines d'effilage. - Google Patents

Abstract

Dispositif de fixation de douves amovibles (4) porte-pointes sur des cylindres de machines d'effilage. Ce dispositif est caractérisé en ce qu'il comporte pour chaque douve (4) au moins deux tasseaux fixes (6) disposés sur le cylindre de part et d'autre de la douve et définissant une glissière à queue d'aronde d'encastrement pour la douve et au moins deux tasseaux mobiles (13) exerçant une action de pression contre la douve. Application à l'industrie textile

Description

La présente invention est relative à un dispositif de fixation de douves

sur des cylindres de

machines d'effilage.

Il est connu que les machines d'effilage de l'industrie textile sont des machines qui réalisent l'effilage de chiffons, déchets ou sous-produits textiles de manière à récupérer un matériau qui peut être utilisé

à nouveau pour la fabrication d'autres produits textiles.

Les machines d'effilage se composent d'une série de rouleaux ( ou cylindres) portant une pluralité de pointes métalliques qui agissent sur le matériau textile à effiler transporté par un ruban sensiblement tangent à cette série de rouleaux. L'opération d'effilage est effectuée par l'action successive de cette série de rouleaux qui sont disposés en cascade et présentent une densité de pointes d'effilage croissante au fur et à

mesure que l'opération d'effilage avance.

Chaque rouleau présente une pluralité de pointes métalliques dirigées radialement qui sont fixées sur des douves porte-pointes, ces douves étant des éléments disposés le long de génératrices de la surface cylindrique du cylindre définissant le rouleau, sur

lequel elles sont disposées l'une à côté de l'autre.

Après un certain nombre d'heures de travail, il est nécessaire de remplacer les pointes usées par des pointes neuves; pour ce faire, il est nécessaire d'enlever du cylindre de la machine d'effilage les douves portant les pointes usées et de les remplacer par des

douves portant des pointes neuves.

Le remplacement de ces douves est actuellement une opération difficile et coûteuse qui est très consommatrice en main-d'oeuvre. Ceci est dû au fait que la fixation des douves à la surface du cylindre suivant la technique connue a lieu par l'intermédiaire d'une série de boulons traversant l'épaisseur de la douve et de la tôle sous-jacente qui constitue la surface du cylindre porte-douves. Les boulons sont bloqués par des écrous disposés à l'intérieur de la surface creuse du cylindre des machines d'effilage. On comprend aisément que l'enlèvement d'une douve nécessite le dévissage des écrous des boulons de fixation, écrous qui se trouvent à l'intérieur du cylindre. Etant donné que la longueur des cylindres de machines d'effilage peut varier de 500 à 2000 mm, on comprend aussi aisément que l'opération de dévissage des écrous des boulons est une opération longue et difficile. En effet, l'accès aux écrous pour le dévissage présente des problèmes à cause du fait que l'espace disponible est étroit et aussi du fait que les cylindres présentent latéralement des protections en tôle

qui doivent être enlevées pour y accéder.

La présente invention s'est donc donné pour but d'éliminer les inconvénients précités et de réaliser un dispositif de fixation des douves aux cylindres de machines d'effilage tel que l'enlèvement des douves en vue de la manutention des pointes d'effilage soit aisé et

pratiquement immédiat.

Un autre but consiste à réaliser un disposifif de fixation de ces douves qui assure une sécurité pratiquement absolue en ce qui concerne le blocage de chaque douve au cylindre pendant le fonctionnement. On vise également à réaliser un dispositif de fixation tel qu'il n'augmente pas les espaces dépourvus de pointes d'effilage. Tous les buts précités et d'autres qui seront mieux mis en évidence par la suite, sont satisfaits par la réalisation d'un dispositif de fixation de douves porte-pointes sur des cylindres de machines d'effilage, qui constitue l'objet de la présente invention et qui est caractérisé en ce que chacune des douves est fixée à la surface d'un cylindre par interaction de la douve avec au moins deux tasseaux fixes, parallèles aux douves, reliés à cette surface cylindrique et présentant des côtés dont la géométrie est telle qu'elle permet de réaliser un accouplement à encastrement par concordance de formes sur les côtés de la douve et par interaction d'au moins deux tasseaux mobiles avec côtés obliques parallèles aux côtés de la douve, ces tasseaux mobiles étant reliés par l'intermédiaire de vis aux tasseaux fixes et exerçant une action de pression contre chaque douve en direction

perpendiculaire aux côtés de contact mutuel.

Avantageusement selon l'invention, une pluralité de tasseaux fixes est fixée à la surface cylindrique du cylindre d'effilage, ces tasseaux fixes présentant chacun au moins une portion de surface cylindrique, qui s'applique contre la portion correspondante de la surface du cylindre, et deux côtés ayant un même profil adapté à réaliser un accouplement à encastrement. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les côtés des tasseaux fixes sont obliques de sorte que deux tasseaux fixes contigus réalisent un encastrement à queue d'aronde pour la fixation d'une douve entre eux. Le blocage en direction radiale de la douve est ensuite réalisé par l'intermédiaire d'un ou plusieurs tasseaux mobiles, qui sont des éléments présentant des côtés inclinés tels qu'ils peuvent coopérer avec les côtés correspondants des douves, ces tasseaux mobiles étant reliés par l'intermédiaire de vis traversant l'épaisseur des tasseaux fixes et de la tôle du cylindre de sorte qu'ils puissent être facilement enlevés en agissant sur les vis de l'extérieur. On comprend aisément l'avantage procuré par le dispositif objet et la présente invention. En fait, après avoir fixé pendant la construction du cylindre d'effilage une pluralité de tasseaux fixes par l'intermédiaire de vis, ou de boulons avec des écrous reliés du côté de la surface interne du cylindre, on procède à l'insertion le long de la glissière à queue d'aronde, créée entre deux tasseaux fixes contigus, de chaque douve présentant des côtés inclinés d'un même angle. Le blocage définitif en sens radial de la douve est effectué à l'aide d'un ou plusieurs tasseaux mobiles qui exercent une pression sur les côtés de deux douves contiguës et qui sont reliés par l'intermédiaire de vis aux tasseaux fixes et à la tôle du cylindre. En augmentant le couple de serrage des vis d'encrage des tasseaux mobiles, on augmente par voie de conséquence la pression de blocage de ces tasseaux mobiles contre les douves. Lorsqu'il est nécessaire de changer une ou plusieurs douves, il suffit de dévisser les vis des tasseaux mobiles, d'enlever ces dernières et de retirer facilement la douve de son siège d'encastrement ( en la faisant glisser dans la glissière

à queue d'aronde).

Etant donné que ces vis sont accessibles de l'extérieur, parce qu'elles sont disposées à la surface extérieure du cylindre, on comprend aisément l'avantage procuré par le dispositif selon l'invention par rapport à

la technique antérieurement connue.

Outre les dispositions qui précèdent, l'invention comprend encore d'autres dispositions, qui

ressortiront de la description qui va suivre.

L'invention sera mieux comprise à l'aide du

complément de description qui va suivre, qui se réfère

aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 représente en perspective un cylindre d'effilage avec les douves fixées conformément au dispositif de fixation selon l'invention; - la figure 2 représente une vue en perspective d'un tasseau fixe bloqué sur la surface cylindrique du cylindre d'effilage; - la figure 3 est une vue en coupe d'un mode de fixation des tasseaux fixes sur ce cylindre; - la figure 4 est une vue en coupe du dispositif de fixation selon l'invention qui montre la coopération entre les tasseaux fixes, les tasseaux mobiles et les douves; - la figure 5 montre un détail à plus grande

échelle de la figure 4.

Il doit être bien entendu, toutefois, que ces dessins et les parties descriptives correspondantes, sont données uniquement à titre d'illustration de l'objet de l'invention, dont ils ne constituent en aucune manière

une limitation.

En faisant référence aux figures précitées, on observe que le cylindre d'effilage, désigné par la référence numérique 1, présente une arbre 3 qui supporte ce cylindre et une surface cylindrique tubulaire 2 sur laquelle est disposée une série de douves 4 portant chacune une pluralité de pointes à effiler 5 fixées à

chaque douve.

En faisant référence à la figure 3, on observe que sur la surface cylindrique extérieure 2 du cylindre 1 est fixée une pluralité de tasseaux 6 qui, dans l'exemple illustré, présentent une portion de surface cylindrique 7 qui a la même courbure que la surface 2 du cylindre 1. En outre, chaque tasseau fixe 6 présente deux côtés inclinés et est bloqué à la surface cylindrique 2 par l'intermédiaire de boulons 10, visibles à la figure 3, dont les écrous 11 sont bloqués contre la surface du cylindre 2. La tête des vis des boulons 10 est, dans l'exemple illustré, de préférence de type exagonal évasé, plan et enchassé de façon à ne pas faire saillie de la surface supérieure 9 du tasseau fixe 6. Ce dernier présente en outre deux trous traversants taraudés 12 qui, comme il sera montré par la suite, servent à l'encrage des tasseaux mobiles 13 qui bloquent les douves 4. On comprend aisément que deux tasseaux fixes contigus 6, et plus particulièrement les deux côtés inclinés 8 appartenant à deux tasseaux fixes contigus 6, définissent une glissière à queue d'aronde, le long de laquelle est insérée la douve 4, qui présente elle aussi des côtés inclinés d'un angle complémentaire de l'angle d'inclinaison des surfaces 8 des tasseaux fixes. Les douves 4 sont réalisées sous forme de plusieurs couches de bois ou autre matériau et présentent sur la surface

extérieure une série de pointes 5 disposées radialement.

Pour bloquer définitivement les douves 4 enfilées dans les glissières à queue d'aronde délimitées entre les tasseaux fixes 6, un tasseau mobile 13 est appliqué entre deux douves contiguës 4. Le tasseau mobile 13 présente deux trous traversants 14 à travers lesquels passent des vis 15 qui, comme illustré aux figures 4 et , traversent aussi les trous taraudés 12 des tasseaux fixes 6. Dans le cas de la figure 5 on observe que la vis 15, après avoir traversé le trou taraudé fixe 6, traverse également le trou taraudé correspondant 16 ménagé dans la

surface 2 du cylindre 1.

On comprend aisément que le serrage de la vis fait rapprocher radialement vers le centre du cylindre le tasseau mobile 13, de manière à exercer une pression de blocage sur deux douves contiguës 4 qui sont en contact avec le tasseau mobile 13 par leurs côtés. La présence d'un espace vide 17 entre le tasseau mobile 13 et le tasseau fixe 6, rend possible le rapprochement radial précité lors du serrage des vis 15 du tasseau

mobile 13.

On a ainsi réalisé le blocage complet et efficace des douves 4 sur la surface cylindrique 2 du cylindre 1. En fait, ces douves, outre le fait qu'elles sont bloquées à la base par une glissière à queue d'aronde délimitée par deux côtés de deux tasseaux fixes contigus 6, sont également bloquées par l'action de poussée contre leurs côtés exercée à la partie supérieure par le tasseau mobile 13 lorsqu'il est bloqué dans le

sens radial.

On comprend également qu'il soit extrêmement facile de remplacer les douves 4, à cet effet étant suffisant de dévisser la vis 15, d'enlever le tasseau mobile 13 et de faire glisser la douve 4 le long de la glissière à queue d'aronde. Avec le dispositif de fixation selon l'invention, on satisfait donc à tous les buts visés, et

ce de façon simple et économique.

Ainsi que cela ressort de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses modes de mise en oeuvre, de réalisation et d'application qui viennent d'être décrits de façon plus explicite; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes qui peuvent venir à l'esprit du technicien en la matière, sans s'écarter du cadre, ni de la portée, de la présente invention.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de fixation de douves (4) porte-

pointes sur des cylindres (1) de machines d'effilage, chaque cylindre (1) comprenant: - une surface cylindrique (2) délimitant l'espace intérieur creux du cylindre (1), ce dernier étant supporté par un arbre (3) destiné à être mis en rotation par un moteur; - une pluralité de douves (4) disposées sur les génératrices du cylindre (1) et présentant des pointes radiales (5) adaptées à l'effilage, ces douves (4) étant distribuées uniformément et étant amovibles par rapport au cylindre (1), caractérisé en ce que chacune des douves (4) est fixée à la surface (2) du cylindre (1) par interaction de la douve (4) avec au moins deux tasseaux fixes (6), parallèles à la douve (4), reliés à cette surface cylindrique et présentant des côtés dont la géométrie permet de réaliser un accouplement à encastrement sur les côtés de la douve, ainsi que par interaction d'au moins deux tasseaux mobiles (13), avec des côtés obliques parallèles aux côtés de la douve, reliés par l'intermédiaire de vis (15) aux tasseaux fixes (6) et exerçant une action de pression contre chaque douve (4)

en direction perpendiculaire aux côtés de contact mutuel.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque tasseau fixe (6) présente au moins une portion de surface cylindrique (7), avec un axe principal de symétrie parallèle à une des génératrices du cylindre (1), qui s'applique contre la portion correspondante de la surface (2) de ce cylindre, et deux côtés (8) de même profil adaptés à la réalisation d'un accouplement à encastrement, chaque tasseau fixe (6) étant relié au cylindre (1) par l'intermédiaire de vis (10) et présentant deux ou plusieurs trous taraudés (12) destinés à recevoir des vis de fixation (15) des tasseaux

mobiles (13) qui agissent sur les douves (4).

3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que deux tasseaux fixes contigus (6) définissent une glissière à queue d'aronde d'encastrement

d'une douve (4) entre leurs côtés opposés (8).

4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque tasseau mobile (13) présente des côtés inclinés destinés à coopérer avec les côtés inclinés correspondants de chaque douve (4), ce tasseau mobile exerçant une pression sur la douve (4) suite au serrage des vis (15) qui traversent les trous taraudés

correspondants (12) ménagés dans chaque tasseau fixe (6).

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la vis de serrage (15) du tasseau mobile (13) sur le tasseau fixe (6) traverse des trous correspondants (16) ménagés dans la surface (2) du

cylindre (1).

6. Cylindre pour machine d'effilage, caractérisé en ce qu'il comporte des douves (4) portant des pointes d'effilage (5), ces douves étant reliées au cylindre à l'aide du dispositif de fixation selon l'une quelconque

des revendications précédentes.