FR2648849A1 - Coffrage en batterie, pour le moulage de poutres en beton arme - Google Patents

Abstract

Coffrage en batterie, pour le moulage de poutres en béton armé, comprenant une pluralité de traverses 1 espacées et parallèles, et une pluralité de parois coffrantes espacées et parallèles 2a, 2b, 2c, 2d, ..., 2n reposant sur lesdites traverses et disposées perpendiculairement à ces dernières, caractérisé en ce que l'élément d'équerrage de ce coffrage est constitué par l'une de ses parois coffrantes intermédiaires 2c rigidement fixée ou agencée pour pouvoir être rigidement fixée sur les traverses, et en ce que les parois coffrantes extrêmes 2a, 2n sont munies extérieurement, de montants espacés 28 dont la partie inférieure se prolonge au-dessous du bord inférieur desdites parois, ce prolongement inférieur 28a desdits montants ayant une hauteur h' inférieure à la hauteur h des traverses 1.

Description

Coffrage en batterie, pour le moulage de poutres en beton arme.

La présente invention concerne un coffrage en batterie, pour le moulage de poutres en béton armé, c'est-à-dire un coffrage permettant d'exécuter simultanément une pluralité de poutres.

Les coffrages connus de ce genre comprennent généralement une pluralité de traverses horizontales, espacées et parallèles sur Lesquelles reposent un certain nombre de parois coffrantes verticales espacées, parallèLes entre elles et disposés perpendiculairement à ces traverses, ces parois verticales délimitant ainsi plusieurs poches de coulée ; tes parois extremes de ces coffrages sont calées au moyen de consoles d'about solidaires de profilés de butée et fixées sur lesdites traverses, tandis que des tirants relient les parties supérieures de ces profilés en passant au travers d'ouvertures menagées dans des pattes équipant le sommet des parois coffrantes intermédiaires. Le réglage de la verticalite des parois coffrantes s'obtient au moyen des équerres d'about et/ou d'équerres de positiortnement amovibles interposées entre certaines desdites parois. L'utilisation de ces équerres prenant appui sur tes traverses a pour inconvénient de réduire la surface utile de moulage sans diminuer pour autant l'encombrement des coffrages. D'autre part, le blocage et le recul des équerres d'about pour permettre le décoffrage des poutres préfabriquées, sont des opérations relativement longues car elles nécessitent, pour chaque équerre, La manipulation d'au moins quatre organes de blocage ou de serrage constitues par des écrous, des tiges filetées ou des broches d'assemblage. En outre, il est nécessaire de déplacer les parois coffrantes extrêmes en les faisant glisser sur les traverses, ce qui exige d'importants efforts.

La présente invention a notamment pour but de remédier à ces inconvénients.

Selon L'invention, cet objectif est atteint au moyen d'un coffrage dont l'élément d'équerrage est constitué par l'une des parois coffrantes intermédiaires et, de preference, lorsque ledit coffrage comporte un nombre impair de parois coffrantes, par la paroi coffrante centrale, la base de cette paroi coffrante d'équerrage étant rigidement fixée sur Les traverses ou agencée pour pouvoir être fixée rigidement en au moins un emplacement de ces dernières.

Grâce à cet agencement, les équerres d'about et/ou de positionnement sont supprimées, de sorte qu'il est possible d'utiliser toute la largeur du coffrage pour la préfabrication des poutres. De la sorte, il est possible de fabriquer un nombre de poutres plus important que celui que l'on peut obtenir au moyen des coffrages utilisant des équerres d'about et/ou de positionnement, ayant la meme largeur. En outre, Les éléments d'abouts sont constitués par les parois coffrantes extremes munies de raidisseurs extérieurs verticaux , de sorte que l'ouverture du coffrage peut s'opérer simplement par basculement desdites parois extrêmes en direction de l'extérieur, apres enlevement des tirants supérieurs et desserrage des écrous des tirants inférieurs.

Ces buts, caracteristiques et avantages, et d'autres encore, ressortiront mieux de la description qui suit et des dessins annexés dans lesquels
La figure 1 est une vue de face, en coupe transversale, du coffrage selon L'invention.

La figure 2 est une vue en plan et à plus petite celle, de ce coffrage.

La figure 3 est une vue partielle, à plus grande échelle, et en coupe selon la ligne 3-3 de la figure 1.

La figure 4 est une vue partielle, à plus grande celle, et en coupe selon la ligne 4-4 de la figure 1.

La figure 5 est une vue partielle, à plus grande échelle, et en coupe selon la ligne 5-5 de la figure 1.

La figure 6 est une vue partielle, à plus grande échelle, et en coupe suivant la ligne 6-6 de la figure 1.

La figure 7 est une vue partielle et de face, montrant la partie inférieure d'une paroi coffrante de rive, placée en appui sur l'une des extrémités des traverses.

La figure 8 est une vue partielle et de face, montrant le mode de fixation de l'un des anneaux de levage équipant le bord superieur de la paroi coffrante d'équerrage.

La figure 9 est une vue en coupe transversale de l'un des crochets de levage équipant la paroi coffrante d'équerrage et de sa platine de fixation.

On se reporte auxdits dessins pour décrire un exemple de réalisation interessant, bien que nullement limitatif, du coffrage en batterie selon l'invention.

Ce coffrage comprend - une pluralité de traverses horizontales 1, espacées et parallèles ; ces traverses sont, par exemple, constituées par des poutres métalliques tubulaires de section quadrangulaire, de préférence rectangulaire, à angles arrondis ; elles constituent l'assise du coffrage ; - une pluralité de parois coffrantes longitudinales et verticales 2a, 2b, 2c, 2d, ..., 2n. Ces parois coffrantes sont destinées à reposer, par l'intermédiaire de l'un de
Leurs grands côtés, sur la face superieure des traverses 1, en étant placees perpendiculairement à ces dernières. Elles sont, en outre, appelées à etre disposées parallèlement les unes aux autres avec un espacement entre elles dont la valeur est fonction de la largeur des poutres en béton que l'on souhaite pouvoir fabriquer. De la sorte, un certain nombre de poches de coulée C de capacité variable, se trouvent délimitées par les parois coffrantes.

Les parois coffrantes 2a, 2b, 2c, 2d, ..., 2n comprennent essentiellement : une ossature 3, par exemple exécutée à l'aide d'éléments modulaires à structure lamellaire du genre de celui qui est décrit dans le document WO 86/06315, et une ou deux faces coffrantes ou couchis 4 (selon qu'il s'agit d'une paroi coffrante extrêmes 2a, 2n, ou de l'une des parois coffrantes intermédiaires 2b, 2c, 2d, ..., respectivement), ces faces coffrantes étant constituées, de la manière habituelle, par un contreplaqué traité. L'ossature 3 peut egalement être réalisée au moyen de poutres en bois massif, ou de poutres métalliques.

Selon une importante disposition caractéristique de l'invention, l'élément d'équerrage du coffrage est constitué par l'une des parois coffrantes intermédiaires et, lorsque le coffrage comporte un nombre impair de parois coffrantes, par la paroi coffrante centrale 2c.

Cette paroi coffrante d'équerrage 2c a une structure générale analogue à celle des autres parois coffrantes,mais elle est en outre equipée - d'une part, à sa base, de moyens d'assemblage 5 permettant de la fixer sur les traverses 1, et, - d'autre part, de raidisseurs internes 6.

Les moyens d'assemblage 5 (figure 4) sont constitués par des étriers comportant une portion médiane 7 destinées à prendre appui sur la face supérieure des traverses 1 et deux ailes latérales parallèles 8 qui se trouvent plaquées contre les surfaces latérales opposées de ces dernières, lorsque la paroi coffrante d'équerrage est installée. Les ailes 8 des étriers 5 ont une longueur plus importante que celle de la portion médiane 7 de ces derniers, et elles sont pourvues, au voisinage de leurs extrémités, de trous alignés 9 destinés à permettre le passage de la tige d'organes de fixation tels que boulons ou broches d'assemblage 10 traversant également des perçages transversaux 11 ménagés dans les traverses 1. Ces dernières peuvent être pourvues de deux trous transversaux espacés seulement, de préférence prévus dans leur partie centrale, de façon à n'autoriser la mise en place de la paroi coffrante d'équerrage 2c, que dans la partie médiane du coffrage. Toutefois, les traverses 1 peuvent aussi comporter plus de deux perçages transversaux 11 convenablement espacés, de maniere à permettre un montage de la paroi coffrante d'equerrage à des emplacements différents, c'est-à-dire un réglage de la position de ladite paroi dans le sens transversal. La longueur de la portion médiane 7 de l'étrier 5 est inférieure à la distance comprise entre les faces internes des panneaux 4 et ladite portion se trouve encastrée entre ces derniers. La distance comprise entre les trous 9 des ailes des étriers 5, est plus importante que l'épaisseur de la paroi coffrante d'équerrage 2n.

La portion médiane 7 des étriers 5 est rigidement solidaire d'un raidisseur vertical 6 constitué - d'une part, par une tige tubulaire 12 s'élevant à partir du centre de ladite portion médiane et traversant la paroi coffrante d'équerrage dans le sens de sa hauteur, et - d'autre part, par des entretoises tubulaires 13 de renforcement disposées autour de cette tige et calées entre les poutrelles horizontales de ladite ossature.

La base des parois coffrantes intermédiaires 2b, 2c, 2d, ..., est équipée d'une pluralité de centreurs inférieurs 14 (figure 3) comportant deux branches parallèles 15 pourvues de trous alignés 16 orientés perpendiculairement auxdites parois.

Les branches 15 sont rattachées à une portion centrale 17 solidaire d'une tige filetée 18 orientée vers le haut et par l'intermédiaire de laquelle lesdits centreurs sont fixes sur la poutre inférieure de l'ossature 3 desdites parois coffrantes, au moyen d'un écrou 19 se vissant sur cette tige filetée.

Le sommet des parois coffrantes intermédiaires 2b, 2c, 2d, ..., est pourvu d'une pluralité de centreurs supérieurs 20 (figure 6) comprenant une platine 21 à partir du centre de laquelle s'élève un corps de forme allongée, par exemple constitué par une tige tubulaire 22 dont l'extrémité supérieure est écrasée et constitue une patte de centrage 23 pourvue d'un trou 24 à axe orienté perpendiculairement auxdites parois, et communiquant avec une fente 25 débouchant dans le bord supérieur de ladite patte. Le corps 22 a, par exemple, une hauteur de l'ordre de 200 à 250 mm. D'autre part, la platine 21 est rigidement solidaire d'une tige filetée 26 orientée vers le bas et alignée avec la tige tubulaire 22, cette tige filetée
onstituant l'organe de fixation des centreurs supérieurs sur la poutrelle supérieure de l'ossature 3 des parois coffrantes et coopérant, dans ce but, avec un écrou 27 se vissant sur ladite tige. Grace à la forme allongée de leur corps 22 qui permet d'élever le logement des tirants supérieurs decrits ci-apres très au-dessus du bord supérieur des parois coffrantes, les centreurs supérieurs 20 facilitent la mise en place du ferraillage et permettent de laisser les longueurs souhaitables de fer en attente,
Lorsque cela s'avère nécessaire.

L'axe du trou 24 de chaque centreur supérieur 20 est disposé dans le même plan vertical que l'axe des trous 16 de l'un des centreurs inférieurs 14 et les centreurs supérieurs 20 et inférieurs 14 se trouvent disposés en alignements parallèles et espacés.

Les parois coffrantes extrêmes 2a, 2n ne comportent qu'une seule face coffrante et elles sont munies, extérieurement, de montants 28 alignés avec les centreurs supérieurs 20 et inférieurs 14. Ces montants 28 sont constitués par des poutres métalliques tubulaires et leur caractéristique principale réside dans le fait que leur partie inférieure se prolonge au-dessous du bord inférieur des parois coffrantes extrêmes 2a, 2n, reposant sur les traverses 1. Toutefois, le prolongement inférieur ou portion dépassante 28a des montants 28 a une hauteur h' un peu inférieure à la hauteur h desdites traverses. De la sorte, lorsque Les parois coffrantes 2a, 2n sont pLacées verticalement, dans la position permettant la coulée du béton, un espace e, par exemple de l'ordre de 16 mm, se trouve ménagé entre le sol et la base des montants 28 (figure 7). Un passage transversal 40 est ménagé dans le prolongement inférieur ou portion dépassante 28a desdits montants, pour le passage des tirants inférieurs décrits ci-apres.

L'extrémité supérieure 28b des montants 28 est coupée en biseau (figure 5) et la paroi latérale externe de cette extrémité est pourvue d'un trou 29 s'ouvrant vers le haut (de façon analogue aux trous 24) et aligné avec le trou 24 des centreurs supérieurs 20 placés dans le même alignement.

Les montants 28 sont fixés sur les poutrelles horizontales de l'ossature 3 des parois coffrantes extremes 2a, 2n, par exemple au moyen de tiges filetées 30 traversant des perçages que présentent lesdites poutrelles et d'écrous 31 se vissant sur lesdites tiges filetées qui sont supportées par des platines 32 rigidement solidaires, par exemple par soudure, de La face interne desdits montants.

Le coffrage comprend encore : - des tirants inférieurs 33 traversant les trous 16 des centreurs inférieurs 14 et les trous 40 des montants 28 ; - des tirants supérieurs 34 traversant les trous 24 des centreurs supérieurs 20 et les trous 29 des montants 28 ; ces tirants entant par exemple constitues, de manière classique, par des tiges filetées et par des écrous se vissant sur les portions extremes et intermédiaires desdites tiges.

On comprend que, pour procéder au décoffrage, il suffit d'enlever Les tirants supérieurs 34 et de desserrer les tirants inférieurs 33, pour pouvoir basculer les parois coffrantes de rive 2a, 2n, vers l'extérieur, ce basculement de faible amplitude entant limité par l'appui du bord externe de la base des montants 28. Cette situation est illustrée sur Le cote droit de la figure 1 qui montre le décoffrage d'une poutre P.

Comme indiqué précédemment, la position de la paroi coffrante d'équerrage 2c est réglable ; on comprend que la position des autres parois coffrantes intermédiaires 2b, 2d,..., est également réglable, de façon à obtenir des poches de coulée C de capacité variable.

La paroi coffrante d'équerrage est munie d'une pluralité d'anneaux de levage 35 (figure 8) solidement fixés sur sa tranche supérieure. Ces anneaux de levage sont avantageusement rigidement solidaire d'une platine de fixation 36 pourvue d'un trou 37 par L'intermédiaire duquel elle est fixee sur la poutrelle horizontale supérieure de l'ossature 3 de la paroi 2c ; l'extrémité supérieure des tiges tubulaires 12 étant munie d'une tige filetée 38 traversant le trou 37 et sur laquelle se visse un écrou de blocage 39 prenant appui sur la face supérieure de la platine 36.

Cette platine 36 est constituée par une plaque élastique en forme de pont (figure 9) délimitée par deux bords opposés et parallèles 36a dotés d'une arête inférieure vive 36b.

Enfin, on observe que les parois coffrantes de fond et d'extremite du coffrage, sont réalisées de la manière habituelle.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. - Coffrage en batterie, pour le moulage de poutres en béton armé, comprenant une pluralité de traverses (1) espacées et parallèles, et une pluralité de parois coffrantes espacées et parallèles (2a, 2b, 2c, 2d, ..., 2n) reposant sur lesdites traverses et disposées perpendiculairement à ces dernières, caractérisé en ce que l'élément d'équerrage de ce coffrage est constitue par l'une de ses parois coffrantes intermédiaires (2c) rigidement fixée ou agencée pour pouvoir être rigidement fixée sur les traverses.

2. - Coffrage en batterie selon la revendication 1, caractérisé en ce que les parois coffrantes extrêmes (2a, 2n) sont munies extérieurement, de montants espacés (28) dont la partie inférieure se prolonge au-dessous du bord inférieur desdites parois, ce prolongement inférieur (28a) desdits montants ayant une hauteur (h') inférieure à la hauteur (h) des traverses (1).

3. - Coffrage en batterie suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la base des parois coffrantes intermédiaires (2b, 2c, Zd, ...) est munie de centreurs inférieurs espacés (14) pourvus de trous (16) à axe orienté transversalement par rapport auxdites parois, ces trous etant disposés en alignements parallèles et alignés avec des passages (40) ménagés dans le prolongement inférieur (28a) des montants (28), des tirants inférieurs (33) étant montes à travers ces trous (16) et passages.

4. - Coffrage en batterie suivant l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que le sommet des parois coffrantes intermédiaires (2b, 2c, 2d,...) est muni de centreurs supérieurs espacés (20) comportant un corps (22) de forme allongée s'élevant très au-dessus du bord supérieur desdites parois et dont l'extrémité supérieure est pourvue d'un trou (24) à axe oriente perpendiculairement auxdites parois, et communiquant avec une fente (25) débouchant dans le bord supérieur de ladite extrémiste, ces trous (24) étant disposés en alignements parallèles et alignés avec des trous (29) s'ouvrant vers le haut et ménagés dans l'extrémité supérieure des montants (28), l'ensemble de ces trous (24, 29) etant destinés à recevoir les tirants amovibles supérieurs (34) du coffrage.

5. - Coffrage en batterie selon la revendication 1, caractérisé en ce que la base de la paroi coffrante d'équerrage (2c) est munie d'étriers d'assemblage (5) permettant sa fixation sur les traverses (1), au moyen de la tige (10) d'organes d'assemblage traversant des trous alignés (9) que présentent les ailes parallèles (8) desdits étriers et des perçages transversaux (11) ménagés dans lesdites traverses.

6. - Coffrage en batterie suivant la revendication 5, caractérise en ce que les traverses (1) sont pourvues de plus de deux perçages transversaux (11), de manière à permettre un réglage de la position de la paroi coffrante d'équerrage (2c), sur les traverses (1).

7. - Coffrage en batterie selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce que la distance comprise entre les axes des trous (9) des étriers (5) est plus importante que

L'épaisseur de la paroi coffrante d'équerrage (2c).

8. - Coffrage en batterie selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que chaque étrier (5) est solidaire d'un raidisseur vertical (6) traversant la paroi coffrante d'équerrage (2c) dans le sens de sa hauteur.

9. - Coffrage en batterie suivant la revendication 8, caractérise en ce que l'extrémité supérieure des raidisseurs (6) est constituée par une tige filetée (38) au moyen de laquelle sont fixes les anneaux de levage (35) de la paroi coffrante d'équerrage (2c).

10. - Coffrage en batterie selon la revendication 9, caractérise en ce que chaque anneau de levage (35) est rigidement solidaire d'une platine de fixation (36) constituée par une plaque élastique en forme de pont délimitée par deux bords opposés et parallèles (36a) dotée d'une arête inférieure vive (36b).