FR2632157A1 - Stockage d'hamecons boetes d'appats vivants. sur caisses pour lignes pelagiques - Google Patents

Abstract

Destiné aux caisses de stockage de lignes palangres l'invention concerne un bac 24 comportant des raynures longitudinales 26 permettant le verrouillage de tiges 46 servant d'axe de rotation à des cases 45 destinées à réceptionner l'hameçon 8 boté d'appât vivant 9. Le procédé consiste à enfiler la tête la première l'appât vif 9 dans les cases de volumes unitaires 45 positionnés en attente de filage, inclinés vers l'arrière, il a la tête plongée dans l'eau en communication par le trou inférieur 48 avec l'eau circulant dans le bac 24 par l'arrivée 49. Lors du filage le bac 24 est vidé par l'orifice 49 et ainsi tous les volumes unitaires 45 par chaque trou 48 diminuant les forces d'inertie lorsque la traction de l'avançon 10 fait pivoter le volume unitaire 45 vers l'avant évitant tout emmêlage à la sortie de l'hameçon boté 8. Le pivotement offre à l'appât une accélération modérée et sans chocs garantissant son état vif particulièrement fragile.

Description

la caisse à palangres comporte sur au moins l'un des côtés en vis à vis du ratelier, un bac destiné aux appâts boëttés, décrit dans la demande de brevet Ng 86 08314
Ce bac comporte des couches transversales de volumes de rangements ; ces volumes de rangements sont constitués de tubes solidaires, à leur extrémité inférieure, d'une tige qui s'étend transversalement dans le fond du bac, guidée et maintenue au moyen de rainures longitudinales dans les parois latérales dudit bac.

L'invention concerne également le procédé de préparation de lignes type palangres pélagiques stockées dans une caisse selon l'invention.Ce procédé consiste, après halage de la ligne et rangement des hameçons dans le ratelier d'une part, des flotteurs et lests dans leur logement respectif d'autre part, à sortir chaque hameçon dudit ratelier, à le boètter, et à le positionner après boëttage dans un bac disposé à proximité dudit ratelier.

Selon un second mode de réalisation, le procédé consiste à boëtter le dernier hameçon du ratelier, à introduire l'appât boëte dans un volume unitaire du bac, puis, prenant chaque hameçon, successivement, à remplir chaque volume unitaire, par couches transversales successives, partant du fond du bac, jusqu'à l'avant dudit bac.

Selon une autre disposition de ce second mode de réalisation, les volumes unitaires sont disposés, dans le bac, inclinés vers l'arrière, de façon à pouvoir pivoter vers l'avant lors du filage, réduisant d'autant l'accélération de départ de l'appât boëtté.

Toujours selon l'invention, le procédé consiste à remplir d'eau le bac d'appâts boëttés pour permettre une conservation de ces appâts à l'état vif ; le bac est vidangé quelques instants avant le filage pour réduire l'inertie et éviter la détérioration de l'appât.

Toujours selon l'invention, dans le cas d'appâts vivants du genre poissons, le procédé consiste à les introduire dans chacun des volumes unitaires, la tête la première, pour les garder dans l'eau du bac.

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante et des dessins annexés donnés à titre indicatif, et dans lesquels - la figure 1 représente, en coupe longitudinale, un bac de stockage des appats boëttés, - la figure 2 représente un volume unitaire de stockage d'appâts.

La figure 1 représente, en coupe, le bac de stockage des appâts. Ce bac 24 comporte des rainures longitudinales 26 sur les parois latérales. Ces rainures longitudinales 26 sont destinées à l'ancrage des moyens de stockage des appâts.

Les appâts sont stockés dans des volumes ou cases unitaires 45, en forme de tubes, enfilés sur une tige métallique 46 qui s'étend transversalement dans le bac et qui est verrouilée par les rainures longitudinales 26.

Chaque tige 46 reçoit plusieurs tubes formant une couche d'appâts similaire à celle que l'on trouve entre les volets 25 de séparation.

Tel que représenté figure 1, les appâts sont enfilés un par un dans chacun des tubes, en commençant au fond du bac c'est-à-dire en commençant par le dernier hameçon disposé dans le ratelier, le dernier hameçon à sortir du ratelier 1/. Chaque appât remplit un volume unitaire 45 ; ces volumes unitaires forment des couches successives et chacune des couches est inclinée vers l'arrière, comme représenté figure 8, avec un angle de l'ordre de 450
Au moment du filage de la ligne, les volumes unitaires 45, ou cases, basculent vers l'avant, tel qu'il apparaît figure I en traits mixtes fins. Le mouvement de basculement des cases 45 avec leur appât, permet notamment de réduire de façon notable l'accélération de départ de l'appât boëtté.

On remarque encore figure 1 que l'appât boëtté 9, est un appât du genre poisson qui peut être maintenu vif, grâce au remplissage du bac 24 avec de l'eau. Avant l'o)érat,ion dQ filage, de bac age, le ba < est vidé pour éviter toute détérioration des appâts 9. En effet l'eau présente dans les cases 45 provoque une certaine inertie lors de l'extraction de l'appât, et, dans le cas d'appâts du genre poissons, ces derniers étant enfilés la tête la première, on risque de les détériorer lors de ltextraction en particulier au niveau des branchies.

On a représenté figure 2, un volume unitaire 45 en forme de tube; à l'intérieur duquel est disposé un appât 9.

Cette case unitaire se présente sous la forme d'un tube cylindrique de diamètre adapté au type d'appât prévu pour la pêche. L'extrémité 47 du tube, destiné à être disposé dans le fond du bac est légèrement écrasée, pour effectuer un rétrécissement du tube et cette extrémité est traversée par la tige 46. Cette tige 46 réunit ensemble une couche de cases 45. Par ailleurs, cette tige 46 verrouille chaque couche de cases 45 à l'intérieur du bac 24, au moyen des rainures longitudinales 26. La tige 46 permet encore le pivotement, de façon séparée, de chacune des cases 45, à l'intérieur du bac pour leur permettre de passer de l'emplacement stockage à l'emplacement de filage.

Ce mode de réalisation permet une mise en place plus commode de l'appât et il permet surtout d'éviter les risques d'emmêlement des avançons.

Par ailleurs, les appâts 9 peuvent être stockés dans un bac rempli d'eau, ce qui permet de les conserver vifs pendant un temps relativement long.

Un autre avantage de l'utilisation de cases unitaires 45 réside dans la meilleure séparation des avançons 10 lors du passage de ces tubes de l'emplacement de stockage, c'est-à-dire inclinés environ à 45" vers l'arrière, à l'emplacement de filage, c'est-à-dire inclinés à 45" environ vers l'avant du bac.

Avant filage les trous 48 permettent de vidanger rapidement tous les volumes unitaires par simple écoulement dans le bac 24, losque l'arrivée d'eau 49 est débranchée laissant le bac 24 se vider

Claims (7)

- REVENl)ICATIONS

1.- Caisse de stockage pour lignes palangres pélagiques, comportant, sur un côté, en vis à vis du ratelier d'hameçons, au moins un bac (24) de stockage d'appâts (9) boè.ttés, caractérisée en ce que ce bac (24) comporte des volumes de rangements unitaires (45) disposés par couches transversales et conntitués de tubes solidaires, à leur extrémité inférieure d'une tige (46) qui s'étend transversalement dans le fond dudit bac guidée et maintenue au moyen de rainures longitudinales (26) disposéés dans les parois latérales dudit bac.

2.- Procédé de préparation de lignes type palangres pélagiques, stockées dans une caisse selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste, après halage de la ligne et rangement des hameçons (8) dans le ratelier (17) d'une part, des flotteurs (7) et lests (4) dans leurs logements respectifs (20, 21) d'autre part, à sortir chaque hameçon (8) dudit ratelier (17), à le botter, et à le positionner après boëttage par couches successives séparées, dans un bac de stage (24) disposé à proximité dudit ratelier.

3.- Procédé de préparation de lignes type palangres pélagiques, selon le revendication 2, caractérisé en ce qu'il consiste à boëtter le dernier hameçon du ratelier (11), à introduire l'appât boëtte (9) dans un volume unitaire (45) disposé dans le bac (24), puis, prenant chaque hameçon, successivement, à remplir chaque volume unitaire (45), par couches transversales successives, partant du fond du bac (24), jusqu'à l'avant dudit bac.

4.- Procédé de préparation de lignes type palangres pélagiques, selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il consiste, à disposer, dans le bac (24), les volumes unitaires (45), inclinés vers l'arrière dudit bac, de façon à permettre leur pivotement vers l'avant lors du filage de la ligne, donnant une accélération centripète à 1 'appât.

5.- Procédé de préparation de lignes type palangres pélagiques, selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce qu'il consiste à remplir d'eau le bac (24) d'appâts boëttés (9) pour permettre une conservation de ces appâts à l'état vif, à vidanger ledit bac quelques instants avant l'opération de filage, pour réduire l'inertie des appâts et éviter leur détérioration.

6.- Procédé de préparation de lignes type palangres pélagiques, selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en ce qu il consiste, dans le cas d'appâts vivants du genre poissons, à introduire ces appâts (9) dans chacun des volumes unitaires (45), la tête la première.

7.- Procédé de préparation de lignes type pélagiques, selon 1 'une quelconqe des revendications 2 à 5 caractérisé en ce que chaque volume unitaire comporte en sa partie inférieure un trou de vidange(48), permettant une communication directe de l'eau avec le niveau interieur du bac (24).