FR2601558A1 - Dispositif destine a assurer le bouettage et le devidage de palangre. - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF DESTINE A ASSURER LE BOUETTAGE ET LE DEVIDAGE DES PALANGRES. UN TEL DISPOSITIF1 EST CONSTITUE D'UN CONTENEUR2 SUR LEQUEL ONT ETE DISPOSES, LE LONG DES ARETES LES PLUS LONGUES, DEUX RAILS3 DELIMITANT UNE GORGEG DONT LA LARGEUR EST REGLABLE. LES EMPILES8 COULISSENT DANS CETTE GORGEG ALORS QUE LES HAMECONS10 SONT MAINTENUS ISOLES ET ALIGNES DANS LES RAILS3 OU ILS SONT BOUETTES AVANT LA PECHE. UN GRAPPIN40 PLACE A UNE DES EXTREMITES DE LA PALANGRE20, JETE A LA MER ENTRAINE L'ORIN9, LES EMPILES8 ET LES HAMECONS10 QUI GLISSENT ALORS DANS LA GORGEG SANS AUCUNE MANIPULATION HUMAINE, DONC EN TOUTE SECURITE, ET CECI A TRES GRANDE VITESSE. L'INVENTION S'APPLIQUE A TOUS LES TYPES DE PECHE A LA PALANGRE.

Description

DISPOSITIF DESTINE A ASSURER LE BOUETTAGE
ET LE DEVIDAGE DE PALANGRE.

L'invention concerne un dispositif destiné à assurer le bouettage et le dévidage des palangres.

Différents systèmes sont actuellement utilisés. Le premier, le plus simple, est complètement manuel. I1 consiste à positionner chaque hameçon dans une fente réalisée dans une bande de caoutchouc collée à la périphérie d'un bac, cetfe fente étant réalisée transversalement. L'hameçon ainsi provisoirement fixé peut être bouetté. Ensuite, chaque hameçon bouetté est jeté manuellement à la mer au fur et à mesure que le bateau avance.

I1 existe d'autres systèmes de dévidage de palangre qui sont automatiques. Malheureusement, il s'agit de mécanismes compliqués, à commandes sophistiquées. Ils sont donc très chers et leur fiabilité est néanmoins mise en cause par les utilisateurs. De toute façon, ils ne s'adressent qu'à une catégorie de pêche à grande échelle.

La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients et concerne un dispositif qui, d'une part, permet d'obtenir un dévidage automatique des palangres en assurant la sécurité des manipulateurs et qui, d'autre part, est d'une simplicité telle que le prix de revient est raisonnable d'où un bon rapport qualité-prix.

Ce dispositif permet un gain de temps considérable, le déroulement de l'opération d'immersion de la palangre pouvant alors se faire à très grande vitesse.

L'invention concerne plus précisément un dispositif (1) destiné à assurer rapidement et en toute sécurité le dévidage automatique d'une palangre (20), caractérisé en ce qu'il est constitué d'un conteneur (2) dont les deux plus longs bords supérieurs sont équipés chacun d'un rail (3) comportant une gorge (g) permettant le guidage des empiles (8), le maintien deS hameçons (10) en vue de leur boitage, et, le dévidage de l'orin (9), des empiles (8) et des hameçons (10) bouettés de ladite palangre (20) sous l'action d'une force (F).

L'invention sera mieux comprise à l'aide des explications qui vont suivre et des figures jointes parmi lesquelles:
- la figure 1 montre une vue de dessus du dispositif, objet de l'invention, en position de dévidage pour mise à l'eau;
- la figure 2 est une section (AA) du dispositif de dévidage de palangre représenté sur la figure 1;
- la figure 3 est un détail agrandi de la section (AA) de la figure 2;
- la figure 4 montre un emboitage d'une pluralité de dispositifs de dévidage conforme à l'invention.

Pour plus de clarté, les mêmes éléments portent les mêmes références sur toutes les figures.

Comme le montrent les figures 1 et 2, le dispositif (1) de dévidage d'une palangre est constitué essentiellement de deux éléments qui coopèrent entre eux. I1 s'agit d'un conteneur (2) de sections trapézolzdales équipé de deux rails (3) qui sont disposés de chaque côté du conteneur (2) le long des arêtes les plus longues du pourtour rectangulaire de la partie ouverte du conteneur (2). Les rails (3) portent la même référence (3) qu'il s'agisse du rail droit ou du rail gauche. te conteneur (2) peut être réalisé en un matériau inoxydable léger tel qu'en un alliage d'aluminium ou en matière plastique.

Ses sections trapézofdales sont prévues de telle sorte qu'une pluralité de conteneurs (2) identiques puissent s'enfiler les uns dans les autres tel un système gigogne.

Les rails droit et gauche (3) de type gouttière à section rectangulaire sont également réalisés en matière inoxydable et de préférence, dans l'exemple choisi, en acier inoxydable. Ils sont plus longs que le conteneur et dépassent.sensiblement celui-ci à une extrémité qui sera ensuite orientée vers l'arrière du bateau au moment de la pêche. Ils sont solidarisés au conteneur t2) par tout moyen technique connu et non décrit ici.

Le rail (3) est conçu de telle sorte qu'il assure trois fonctions principales, comme le montre la figure 3.

La première est une fonction de guide à travers une gorge (g) du fil de pêche reliant l'hameçon (10) à l'empilé (8). Selon l'une des caractéristiques de l'invention, le profil de base du rail (3) coopère avec une bavette (4) rendue solidaire dudit rail (3) par des équerres (5), le tout étant relié par tout moyen connu tel qu'une soudure (s) ou un vissage. L'ensemble de ces pièces constitue un des éléments essentiels (33) de l'invention. Cette bavette (4) est réglable en hauteur grâce à une vis (6) et au trou oblong (7) pratiqué dans la bavette (4), ce qui a pour effet de régler la largeur de la gorge (g) pour la rendre compatible avec le diamètre du fil de pêche utilisé pour les empiles (8).

Une autre fonction de ce rail (3) et notamment de la gorge (g) est que celle-ci retient l'hameçon (10) à l'intérieur du conteneur (2) par ses bords (30) et (50). Les empiles (8) peuvent alors glisser librement dans la gorge (g) tout le long du dispositif sous l'effet d'une force (F) appliquée à l'orin (9), entraînant ainsi l'hameçon (10).

Enfin, la troisième fonction du rail (3) est, en maintenant les hameçons alignés, de servir de zone de bouettage (Zb). I1 en résulte donc une facilité de préparation de la palangre d'une part, et de son dévidage d'autre part.

Chaque empile (8) d'une palangre (20) est glissée alternativement dans les gorges (g) des rails (3) droit et gauche, l'hameçon (10) étant placé dans le rail (3), donc dans la partie haute du conteneur (2), comme le montrent les figures 1, 2 et 3. Les empiles (8) sont dans la gorge (g) et ceci jusqu'à épuisement du nombre d'hameçons (10) d'une palangre (20) qui, dans l'exemple choisi, est de 250.

L'orin (9) et les empiles (8) sont alors déposés dans le fond du conteneur (1) ainsi qu'un grappin (40) attaché à l'extrémité de l'orin (9). On peut alors procéder au bouettage de chaque hameçon (10) positionné dans le rail (3).

Cette opération terminée, le dispositif (1) est prêt à fonctionner.

Si besoin est, une pluralité de conteneurs (21, 22, 23) ainsi préparés peuvent être encastrés les uns dans les autres comme le montre la figure 4, et installés sur le bateau pour la pêche. On a représenté trois conteneurs équipés de rails (3) selon l'invention, mais ce nombre n'est pas limitatif.

Ces dispositifs (11, 12, 13) prêts à la pêche sont placés soit sur le balconnet, soit sur le plat-bord (90), à l'arrière du bateau les rails (3) dépassant à l'arrière de ce dernier, comme cela a déjà été dit précédemment.

Au moment de la pêche, le bateau étant en mouvement, le grappin (40) du premier dispositif (11) est jeté à l'eau, ce qui a pour effet de tirer sur l'orin (9), entraînant les empiles (8) et les hameçons (10) qui glissent dans la gorge (g) jusqu'à épuisement de la palangre (20) contenue dans le premier conteneur (21).

I1 suffit alors de retirer ce conteneur vide (21), de lancer le grappin du conteneur suivant (22), et de répéter l'opération ci-dessus décrite.

On voit donc que ces opérations de larguage de la palangre (20) se déroulent en toute sécurité et à très grande vitesse sans l'intervention humaine.

Pendant la remontée de la palangre (20), il suffit de retirer le poisson accroché aux hameçons (10) et de replacer immédiatement les empiles (8) et les hameçons (10) dans les rails (3) pour charger les conteneurs vides les uns après les autres.

On peut alors répéter l'opération de pêche décrite ci-dessus dans les délais les plus brefs en évitant au maximum les risques d'accident.

Comme il s'agit d'un dispositif performant et pourtant simple, il s'adresse à tous types de bateaux pour lesquels l'installation d'un système automatique sophistiqué n'est pas envisageable, mais qui nécessitent la mise en place d'une technique sortant des méthodes purement manuelles donc trop artisanales pour conduire à un rendement optimal.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1) Dispositif (1) destiné à assurer rapidement et en toute sécurité le dévidage automatique d'une palangre (20), caractérisé en ce qu'il est constitué d'un conteneur (2) dont les deux plus longs bords supérieurs sont équipés chacun d'un rail (3) comportant une gorge (g) permettant le guidage des empiles (8), le maintien des hameçons (10) en vue de leur boitage, et, le dévidage de l'orin (9), des empiles (8) et des hameçons (10) bouettés de ladite palangre (20) sous l'action d'une force (F).

2) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'une bavette (4) coopère avec le rail (3) par l'intermédiaire d'une vis (6) positionnée dans un trou oblong (7), ce qui assure le réglage de l'épaisseur de la gorge (g) en fonction du fil de pêche utilisé.

3) Dispositif selon les revendications 1 s et 2, caractérisé en ce que la configuration du conteneur (2) permet l'encastrement d'une pluralité de dispositifs (11, 12, 13), chacun des dits dispositifs étant préparé et bouetté avant son empilage.

4) Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que cette pluralité de dispositifs (11, 12, 13) préparés est disposée à l'arrière du bateau sur le balconnet ou sur le plat-bord (90) de ce dernier, les rails (3) dépassant l'arrière du bateau.

5) Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la force (F) est obtenue par le lancement d'un grappin (40) solidaire de l'extrémité de chaque palangre (20) contenue dans chacun des conteneurs (21, 22, 23).