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M E M O I R E D E S C R I P T I F déposé à l'appui d'une demande de
BREVET D'INVENTION " Dispositif pour tendre des chaluts ", Priorité du brevet' anglais N 537 726 demandé le 26 mars 1940.
L'invention a trait à un dispositif pour tendre des chaluts et pour assurer, d'une manière efficace, un réglage de ces chaluts.
Dans la pêche au chalut, il est d'usage de relier les ailes du chalut a des espars ou planchettes à loutre par l'intermédiaire de câbles connus,.dans la commerce, sous-le nom de Il.grelins ", les espars étant reliés, à leur tour, par d'autres câbles au chalutier. Les espars sont destinés à se déployer au cours de la pêche au chalut, dans. le but de tendre les ailes du chalut. Jusqu'ici, la pratique a consisté à attacher à cheque aile du chalut une barre rigide connue sous le nom de " Dahn Leno ", qui est destinée à maintenir l'aile tendue ver- ticalement pour conserver la hauteur et la formation appropriée' de l'ouverture du chalut.
Il a souvent été établi qu'en utilisant la combinaison ci-dessus, on courait le risque de voir s'enrouler les ailes. du chalut, lorsque celui-ci est lancé hors du chalutier, et de les voir rester ainsi pendant la pêche; c'est pourquoi une manoeuvre d'une personne experte est nécessaire pour lancer l' appareil, parce que cet inconvénient n'est pas aisément déteoté. De plus, s'il devient nécessaire d'arrêter le chalutier, on court le risque de voir les ailes du chalut tomber à plat au fond de l'eau et, en vue de cette éventualité, il devient nécessaire de tirer l'appareil, puis de le lancer à nouveau.
Ces inconvénients sont évités par l'emploi de l'appareil prévu par l'invention. Lors de l'utilisation de longs grelins, il est également néoessaire d'augmenter la vitesse normale de la pêche, si non les espars sont incapables d'assurer le réglage extérieur suffisant du chalut, pour maintenir celui-ci déployé en plein. ,
Si les chalutiers ne comportent pas la réserve nécessaire de puissance, de courts grelins et'une limitation de profondeur et de vitesse doivent être acceptés comme inévitables, souvent lorsque les poissons se trouvent dans des eaux plus profondes, et les bateaux reviennent avec une maigre charge de poissons en raison de l'incapacité de pêcher suffisamment viteet profondément.
De plus, le.chalut racle le fond de l'eau et entraîne une large départition de la puissance utile; en même temps, il arrache et trouble les pousses marines, ce que les experts en biologie affirment être le plus indésirable dans l'intérêt de la vie marine.
L'appareil établi suivant l'invention remédie à ce dernier inconvénient et rétablit la condition du fond de l'eau;
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il augmente, en même temps, la marge de sécurité des chalutiers lorsque l'on tire le chalut par mauvais temps, parce que l'ap- pareil n'est pas exposé à percer le coque du bateau, comme c' est le cas pour l'espar du chalut.
L'invention a pour but de prévoir un dispositif pour surmonter les difficultés ci-dessus en assurant une tension appropriée, dans le sens vertical, des ailes du chalut, ce dispositif étant destiné à assurer un réglage du chalut, de telle manière que celui-ci .puisse être obligé d'agir à toute profondeur désirée, par exemple, au fond de l'eau pour la pêche démersale ou benthonique ou prés la surface pour la pêche pélagique, une autre caractéristique importante résidant dans le fait que l' appareil écarte efficacement l'ouverture du chalut pour assurer une prise maxima.
7'de
L'invention a, en outre, pour but de prévoir un dispositif pour remplacer les espars " conventionnels par un moyen qui prévoit également le réglage de la profondeur à laquelle se déplace le chalut, aussi bien que la détermination du mouvement d'éoartement extérieur sur les grelins des extrémités antérieu- res.reliés au chalut, ce moyen étant tel que le chalut reste, dans toutes les conditions, dans une position stable et appropriée, ce qui surmonte les difficultés rencontrées actuellement avec des espars lorsque ceux-ci tombent de leur position appropriée.
Par exemple, ce cas se produit fréquemment avec les espars qui s'emmêlent, ce qui enroule en câble " les aussières, nécessitant de tirer, puis de lancer à nouveau l'appareil avec une grande perte de temps, de manoeuvre et de peine.
La coordination des moyens de réglage prévus à la place des espars usuels et à l'ouverture du chalut assure un fonctionnement et un réglage du chalut de beaucoup plus exacte que cela n'a été possible jusqu'ici.
Conformément à l'invention, il est prvu un dispositif é interposer sur les câbles d'un chalut de pêche ou d'un organe équivalent de dragage pour draguer des mines, ou à incorporer aux ailes d'un chalut, ce dispositif comportant un flotteur sphérique pourvu d'une nageoire ou aube inclinée par rapport au plan du câble, des points d'attache au chalut ou organe analogue étant prévus sur les côtés opposés du flotteur, et la nageoire étant destinée à imprimer une déviation latérale au flotteur, lorsque celui-ci est lancé à travers l'eau.
Ce flotteur a, de préférence, un point d'attache prévu sur un de ses côtés et deux points d'attache disposés l'un au dessus de l'autre sur le coté opposé du flotteur, ces points d'attache étant situés les uns par rapport aux autres de façon à sormer les sommets d'un triangle équilatéral ou les sommets d'un tri-' angle isocèle, dont la base est constituée par les deux points d'attache situés sur un côté.
L'invention réside également dans la combinaison, avec un chalut de pêche, d'un moyen prévu sur chaque des ailes de ce chalut, ce moyen comportant un flotteur sphérique ayant, sur un coté, des points d'attache espacés verticalement et auxquels sont reliés, respectivement, le raban et l'aussière de fond du chalut, et ayant un point central d'attache sur le côté opposé pour le grelin conjugué du chalut, ce flotteur comportant une nageoire extérieure inclinée par rapport au plan des points d' attache précités pour la déviation latérale lorsque le flotteur se déplace à travers l'eau, la disposition étant telle que ces nageoires servent à maintenir béante l'ouverture du chalut.
Une autre caractéristique de l'invention réside dans la combinaison', avec un chalut comportant des flotteurs réalisés,
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disposés et fonctionnant comme indiqué dans le paragràphe précédent, de flotteurs.primaires espacés de réglage, auxquels sont reliés, par des grelins, les flotteurs respectifs atta- chés au chalut, ces flotteurs primaires de'réglage oomportant également des nageoires extérieures pour écarter ces flotteurs primaires de réglage.
Le flotteur, ou chacun des flotteurs suivant le cas, peut comporter, intérieurement, au sommet du flotteur, une chambre emprisonnant de l'air et, dans la paroi de sa partie inférieure, des orifices ou perforations pour l'entrée de l' eau dans cette partie inférieure. La flottabilité déterminée par la chambre supérieure assure au flotteur une position exacte et,stable, et l'eau admise à la partie inférieure du flotteur empêche celui-ci d'avoir une flottabilité supérieure à un degré prédéterminé et requis. Les -orifices ou perforations permettent à l'eau de s'écouler lorsqu'est tiré l'appareil, ce qui diminue le poids de l'appareil à tirer et à transporter finalement.
Si, cependant, les flotteurs doivent avoir le maximum de flottabilité, ils sont établis entièrement étanohes à l'eau, tout le flotteur formant alors une chambre emprisonnant .de l' air. air. Afin de comprendre aisément l'invention, 'un'mode deréalisation du dispositif est représenté, à titre d'exemple, sur les dessins ci-annexés. sur. lesquels :
La figure 1 est une vue schématique en plan d'un chalut de pêche comportant des flotteurs primaires de réglage et des flotteurs attachés au chalut et établis conformément à l'inven- tion.
La figure 2 est une élévation d'un flotteur attaché'au chalut, en regardant dans la direction de la flèche montrée sur la figure 1.
Les figures 3' et 4 sont, respectivement, une vue en plan et une vue arrière du flotteur montré sur la figure 2.
Les figures 5 et 6 sont, respeotivement, une vue en'plan et une élévation des flotteurs primaires de réglage montrés sur la figure 1, représentant également le câble et les organes combinés.
En se reportant d'abord à la figure 1, l'appareil pour l1 pêche au chalut comporter des flotteurs primaires de réglage 10 interposés sur les câbles, à la place des espars usuels, et des flotteurs secondaires 11, auxquels sont attachées les ailes du ohalut, tous ces' flotteurs étant réalisés comme cela sera indiqué ci-après pour assurer un réglage lorsque l'appareil se déplace à travers l'eau.
En considérant d'abord les flotteurs 11 attachés au chalut ( figures 2, 3 et 4 ), chacun de ces flotteurs consiste en un corps sphérique comportant une nageoire ou aube extérieure 12, constituée par une plaque annulaire encerclant la oorpa aphérique précité. A l'avant du flotteur, est prévu un dispositif 13 à fixation par rotule et douille, pour un câble de traction alors qu'à l'arrière du flotteur sont prévues une rangée supérieure d'oreilles 15a. 15b, 15c et .une rangée inférieure 16a, 16b, 16c. Ces rangées supérieure et inférieure d'oreilles sont également espacées au dessus et au dessous du centre du flotteur. La disposition des points d'attache est telle que le point.
13 et l'un de chacun des points 15 et 16 forment les sommets d'un triangle équilatéral. Le point 13 peut aussi former le sommet d'un triangle isocèle, dont la base est constituée par la ligne comprise entre les points 15 et 16.
Le radan 17 du chalut est destiné à etre attaché à l'une
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des oreilles 15 et l'aussière de fond 18 est destinée à être attachée à l'une des oreilles 16. La nageoire annulaire 12 est disposée de façon que, lorsque-re radan et l'aussière de Tond du chalut sont attachés, respectivement, à des oreilles 15b et 16b, cette nageoire 12 se trouve dans un plan vertical incliné suivant un angle approprié, par exemple à environ 45 , par rapport à la direction de la poussée, o'est-à-dire le passage à travers l'eau. En raison de la disposition, dans un plan vertical, de la nageoire 12, celle-ci ne provoque aucune tendance pour l'aube à se soulever ou à tomber,
mais impose simplement une déviation latérale suffisante pour faire déployer les ailes du chalut.
Si le radan 17 et l'aussière de fond 18 sont attachés, non plus à des oreilles l5b et 16b, mais, reapectivement, à des oreilles 15a et 16c,le flotteur supportera un mouvement d'inclinaison, en serappelant que les points d'attache du radan et de l'aussière de fond tendent toujours à maintenir des positions alignées verticalement, ce qui a pour résultat que la nageoire ne sera plus située dans un plan vertioal, mais que sa partie arrière sera inclinée légèrement vers le bas, cette nageoire maintenant, en même temps, son réglage angulaire pour une déviation latérale. L'effet de cette légère inclinaison vers le bas est d'imposer au flotteur une légère action de soulèvement, c' est-à-dire une déviation vers le haut par le courant d'eau.
Inversement, si les oreilles 15c et 16a sont utilisées, le flotteur aura une tendanoe à s'incliner en sens inverse et à s'abaisser dans l'eau. Une sélection est ainsi établie suivant la manière dans laquelle le flotteur est requis de fonctionner.
Suivant une alternative ou en sus, on peut prévoir des aubes 19 pour régler l'importance de l'immersion du flotteur.
Chacune de ces aubes est articulée, par une extrémité, sur la nageoire annulaire 12 et l'on prévoit une série de trous 20, d'où une sélection peut être établie par une broche d'arrét prévue à l'autre extrémité de l'aube. Ceci permet de régler la position angulaire de l'aube suivant les conditions requises de fonctionnement.
Si la flottabilité maxima qui pourrait être obtenue avec le flotteur n'est pas exigée, la partie inférieure du flotteur peut être percée d'orifices pour permettre à l'eau d'entrer, une chambre étanche et emprisonnant de l'air étant prévue intérieurement au sommet du flotteur, par exemple en soudant une bille étanche 22 à la coquille du flotteur. Cette chambre à emprisonnement d'air, en donnant de la flottabilité au sommet du flotteur, assure à ce dernier le maintien d'une position correcte et lui confère la stabilité désirée.
A la partie inférieure de la nageoire 12, est fixée une console 23 portant un galet de caoutchouc 24; qui tourne dans des paliers à billes autour d'un axe perpendiculaire à la ligne de poussée à travers le flotteur. Ce galet s'oppose à tout contact de la nageoire 12 avec le fond de l'eau et, par conséquent, à l'usure et à l'endommagement de cette nageoire.
Le nombre ou les dimensions des orifices 21 dans le flotteur sont choisis de façon qu'il y ait plus de facilité pour l'entrée de l'eau à l'avant du flotteur que pour l'échappement de cette eau à l'arrière. Par conséquent, la restriction à l'é- chappement de l'eau a pour résultat d'imposer un dragage qui est désirable pour maintenir raides les câbles de traction.
En raison de l'attache du radan 17 et de l'aussière de fond 18 à des poits espacés du flotteur, les ailes du chalut sont maintenues tendues. Ainsi, le rôle du dispositif " Dahn Leno " conventionnel est rempli, mais, par ailleurs, il n'y a
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aucun risque que les ailes du chalut ne tombent à plat sur le fond de l'eau, puisque lé flotteur ne peut pas oulbuter, comme . cela arrive souvent avec le dispositif " Dahn Leno " ordinaire.
Si l'on désire une flottabilité maxima pour le flotteur, au lieu de prévoir une chambre,emprisonnant de l'air au sommet du flotteur et des perforations'au dessous, tout le flotteur est rendu étanche et forme un organe emprisonnant de l'air.
En considérant maintenant le flotteur primaire de réglage 10 ( figure 5 et 6 ), ce flotteur est établi comme cela a été d'écrit précédemment en se référant au flotteur 11 attaché au chalut. Les oreilles alternées des rangées 15a, 15b, 15c et 16a, 16b, 16c, choisies pour incliner le flotteur, comme cela a été explique ci-dessus, pour le soulèvement ou l'abaissement,' ser- vent à assurer l'attache des branches 27 du grelin, à partir de la jonction desquelles s'étend la partie' du grelin du câble aboutissant au chalut.
Dans' le mode de .réalisation représenté, le câble 14 .est reliés à l'avant du flotteur par un crochet 28 et une chaîne 39 ; le oroohet 28 assurant une fixation amovible.A ce crochet 28, est attaché, en permanence; un prolongement 30 du grelin du câble. Ce prolongement de grelin traverse un passage tubulaire 31 s'étendant à travers le flotteur de¯l'avant à l'arrière., et traverse également un oeillet 32 prévu à la jonction des bran- ches 27 du grelin. Un anneau d'arrêt 33, fixé sur le prolonge- ment 30 du grelin, est destiné à venir buter sur l'oeillet 32.
L'anneau et l'oeillet coopérant ainsi pour former un. dispositif Il arrêt et maillon ". L'arrêt et le maillon sont montés de fa- çon que le prolongement 30 du grelin soit maintenu lâche pour . constituer une jambe folle, la poussée de traction étant prise antièrement par la chaîne 29 et les branches 27 du grelin de- puis la portion de grelin Du câble.
La disposition décrite'ci-dessus permet au chalut et à son équipement combiné d'être halés après avoir d'abord halé et embarqué les flotteurs primaires de réglage. Au cours de la mise en oeuvre de l'opération, le câble es suffisamment halé pour amener à hauteur-du bord du bateau les flotteurs primaires de réglage 10. Le halage est alors momentanément arrêté et, après avoir permis à chaque flotteur de se vider, ce flotteur est suffisamment soulevé pour permettre à la chaîne 29 de se libé- rer du crochet 28. Le flotteur est ainsi dégagé du câble et est a. lors accroché à une potence ou un organe analogue sur le pont du bateau, en engageant la chaîne 29 dans un crochet de support de cette potence.
Lorsque le flotteur primaire a été ainsi sus- pendu, le câble est haie et passe alors librement à travers le passage 31 du flotteur, ce nouveau halage servant à amener au niveau dû bord du bateau le chalut avec son équipement.
Pour le lancement de l'appareil, les opérations décrites ci-dessus sont inversées. C'est-à-dire que le chalut, avec son équipement, est d'abord lancé par dessus bord, les flotteurs 11 servant à équilibrer correctement, dans une position verticale, les àiles du chalut, et le chalutier est propulsé vers l'avant tout en laissant filer le câble, l'arrêt et le maillon venant éventuellement en contact mutuel. La chaîne 29 est dégagée de la potence et engagée sur le crochet 28 du oabla. Les flotteurs primaires de réglage 10 sont alors lancés'par dessus bord, et le chalutier continue à aller de l'avant, en laissant filer le câble sur la longueur désirée.
Lorsque commence la pèche au oha- lut, le réglage assuré par les flotteurs primaires de réglage 10 et les flotteurs 11 attachés au chalut, donnent la certitude que ce chalut fonctionne suivant la manière désirée.
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L'attache en trois points prévue pour chaque flotteur assure à celui-ci la stabilité lorsque l'appareil est lancé par dessus bord, aussi bien que pendant la pêche, la chambre à air obligeant le flotteur à occuper une position verticale.
Ainsi qu'on le comprend aisément, l'équipement prévu par l'invention est léger de poids, mais à une grande résistance.
En dépit de sa légèreté, cependant, les flotteurs peuvent être disposés de façon que leurs nageoires obligent l'appareil à . s'immerger à toute profondeur désirée. C'est ainsi que la pro- fonde immersion de l'appareil pour la pêche démersale ou ben- thonique est obtenue sans avoir recours à un lourd équipement, tel que les lourdes ferrures d'acier prévues sur les espars conventionnels, et cette absence de poids détermine une écono- mie de la puissance de traction. De plus le réglage peut être effectué de façon que, même si l'appareil touche le fond de 1' eau, il ne racle pas ce fond et n'offre pas de résistance in- admissible. Par ailleurs, pour la pêche pélagique, les nageoi- res ou aubes peuvent être orientées pour donner le soulèvement désiré.
Les flotteurs primaires de réglage ne peuvent pas cul- buter ou s'orienter dans la mauvaise direction susceptible de déterminer le relèvement des grelins.
De plus, la forme suivant les lignes de courant des flot- teurs primaires permet un déplacement uniforme à travers l'eau et évite une poussée déséquilibrée, ce qui est un inconvénient des espars conventionnels et a pour résultat de déterminer une vibration non nécessaire sur les aussières principales, causant des tensions locales et des brins fendus. En outre, cette vibra- tion est susceptible de faire fuir le poisson, alors qu'une oap- ture maxima est assurée eè utilisant l'appareil établi suivant l'invention.
Bien que celle-ci ait été particulièrement décrite en se référant à la pêche au chalut, elle peut également s'appliquer au dragage des mines. A cet égard, non seulement il est possible d'employer les flotteurs primaires de réglage, mais encore un organe de dragage peut être réalisé en partant d'un certain nom- bre de flotteurs établis comme cela a été décrit ci-dessus, mais qui sont modifies en ayant des points d'attache alignés trans- versalement, oe qui permet à ces flotteurs d'être couplés en- semble suivant une rangée s'étendant transversalement par rap- port à la direction du déplacement. Plusieurs de ces rangées transversales peuvent être reliées ensemble pour former un ré- seau. Les nageoires sont disposées de façon à donner la profon- deur désirée pour l'immersion.
Un organe à réseau de ce genre peut être réalisé en ayant une longueur égale à celle d'un ba- teau moyen, les flotteurs étant en acier, et cet organe aura une action efficace pour faire exploser des mines magnétiques, puisque l'organe passera sur une mine tout près de celle-ci.
Un organe de dràgage affectant toute forme modifiée appropriée pour draguer des mines acoustiques ( et qui, par exemple, peut comporter des flotteurs pourvus d'aubes déterminant un mouve- ment de pulsation ) peut comporter des flotteurs de réglage réalisés comme cela a été décrit ci-dessus.
Lorsque le dragage des mines s'effectue dans un port res- treint, il est plus difficile, pour le bateau de halage, de ré- gler le dragage. Cependant, si l'organe de dragage comporte des flotteurs réalisés conformément à l'invention, la difficulté est minimisée grâce au réglage assuré par les flotteurs et qui empêche la tombée immédiate de l'organe lorsque cesse le halage.
En raison de cet avantage, le bateau de halage est susceptible
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d'arriver, rapidement et aisément, sur une drague dans un es- pace étroit.