FR2630338A1 - Fixations de securite couplees pour monoski ou planche a neige - Google Patents

Abstract

L'ensemble de fixations selon l'invention comprend une première fixation 1 et une seconde fixation 2 munies chacune d'une plaque 20, 120 retenue par une butée fixe 16 et une butée mobile 18. Les butées mobiles 18, 118 coulissent dans leurs socles, et sont reliées par un câble 40. Le déclenchement de l'une des plaques 20 libère la butée mobile 18, de sorte que le câble 40 libère également la seconde butée mobile 118 et la seconde plaque 120.

Description

FIXATIONS DE SECURITE OOUPLEES POUR MONOSKI OU PLANCHE A NEIGE
La présente invention concerne les fixations de sécurité permettant de fixer de manière declenchable deux chaussures d'un utilisateur à une même planche de glisse telle qu'un monoski ou une planche à neige.

On connais déjà de nombreux types de fixations de sécurité pour ski ou monoski. Les fixations les plus courantes comprennent une mâchoire antérieure et une mâchoire postérieure pour retenir une chaussure de ski. Chaque mâchoire est pivotante, et est rappelée en une position de maintien centrée par des ressorts de rappel. Le plus souvent, un organe de retenue tel qu'une butée coulissante, sollicitée par un ressort de butée, est en appui dans un logement formant came de la mâchoire. Sous l'action d'une sollicitation imprimée à la mâchoire, celle-ci pivote et, à partir d"une sollicitation d'intensité suffisante, appelée seuil de déclenchement, la mâchoire déclenche, c'est à dire qu'elle libère la chaussure.

Un second type de fixation de sécurité comprend une plaque, munie de moyens d'attache d'une chaussure, la plaque étant retenue de manière amovible sur un socle par des organes de retenue à déclenche- ment. Sous l'action de sollicitations suffisantes, dépassant le seuil de déclenchement, la plaque se libère du socle, et sépare ainsi la chaussure du ski.

Les fixations de sécurité connues sont en principe adaptées pour une utilisation sur un ski. Dans ce cas, une fixation comprenant une mâchoire antérieure et une mâchoire postérieure, ou comprenant une plaque, est fixée sur un ski, et une seconde fixation identique est fixée sur un second ski distinct. Le seuil de déclenchement est choisi pour que la fixation déclenche avant d'atteindre le seuil de résistance mécanique de la jambe de l'utilisateur, évitant ainsi les fractures des oe. Les sollicitations les plus importantes, dans le cas des skis traditionnels, sont des sollicitations antéro-postérieures, selon l'axe longitudinal du ski. Il en résulte que la disposition d'une mâchoire antérieure et d'une mâchoire postérieure permet de reprendre efficacement les sollicitations importantes antéro-postérieures.

Le monoski est une planche de glisse dont la largeur est suffisante pour recevoir les deux pieds côte å côte de l'utilisateur, les pieds étant sensiblement parallèles à l'axe longitudinal du ski, de part et d'autre de l'axe longitudinal médian moyen du ski. Pour assurer la sécurité, on adapte actuellement sur les monoskis deux fixations de sécurité du même type que les fixations de sécurité pour les skis traditionnels. A priori, dans un monoski, les efforts appliqués sur les fixations sont du même type que les efforts appliqués dans le cas des skis traditionnels. Chacune des fixations est conçue pour supporter les efforts appliqués par une jambe sur le monoski.On constate généralement que des fixations de sécurité traditionnelles utilisées sur un monoski procurent une sécurité satisfaisante pour la première des deux jambes qui se libère du monoski lors d'une chute. Par contre, lorsqu'une jambe est libérée du monoski, l'autre jambe reste seule reliée au monoski, et subit seule toutes les contraintes mécaniques imprimées par le mono ski lors de la chute. On constate alors fréquemment une insuffisance de la sécurité pour cette deuxième jambe, par le fait que la dimension relativement importante du monoski produit des efforts souvent violents, trop violents pour une seule jambe. I1 en résulte un risque de fracture de jambe plus important que dans l'utilisation des fixations sur les skis traditionnels.

Les planches à neige sont également des planches de glisse sur neige, comportant un patin unique sur lequel reposent les deux pieds de l'utilisateur. Dans le cas de la planche à neige, les deux pieds sont en des positions sensiblement transversales par rapport à l'axe longitudinal du patin, l'utilisateur étant tourné vers l'-un des deux côtés lors de son utilisation. Dans le cas d'une planche à neige, les fixations de sécurité traditionnelles n'offrent pas une sécurité convenable, car les efforts appliqués aux fixations sont alors très différents des efforts dans un ski traditionnel. La position transversale des pieds de l'utilisateur Conduit à l'apparition d'efforts transversaux par rapport à l'axe des pieds, efforts que les fixations traditionnelles ne sont pas capables de tenir de manière satisfaisante.

Par ailleurs, les fixations traditionnelles de sécurité pour ski comportent le plus souvent les mâchoires antérieures et postérieures, conduisant à une augmentation sensible de l'encombrement de l'ensemble de fixation par rapport aux pieds de l'utilisateur, dans le sens longitudinal du pied : la mâchoire antérieure dépasse à l'avant du pied, la mâchoire postérieure dépasse à l'arrière du pied. Lors d'une utilisation sur une planche à neige, on cherche à réduire l'encombrement antéro-postérieur du pied de l'utilisateur, puisque le pied est disposé en une position transversale par rapport au patin. Il en résulte que l'utilisation des fixations traditionnelles pour ski ne convient pas pour une utilisation sur planche à neige.Pour cela, on préfère utiliser des fixations qui ne présentent aucune sécurité, et qui consistent en de simples berceaux de réception des chaussures, avec des moyens d'attache non déclenchables. De tels moyens d'attache des chaussures, qui ne présentent aucune sécurité de déclenchement, s'avèrent être particulièrement dangereux dans le cas d'efforts violents appliqués aux fixations, car il arrive fréquemment que l'une des deux fixations s'arrache de la planche à neige. La fixation qui n'a pas été arrachée retient alors un seul pied sur la planche à neige, et conduit à une augmentation très sensible des risques de lésion de la jambe.

Outre les dangers liés à un défaut de sécurité, les planches à neige présentent actuellement un inconvénient très important pour les revendeurs et les magasins de sport, par le fait que les socles de fixation connus sont fréquemment arrachés de la planche à neige. Il en résulte un coût très élevé de maintenance et de réparation.

La présente invention a précisément pour but d'éviter les inconvénients des fixations connues, en prévoyant des moyens pour améliorer sensiblement la sécurité d'un ensemble de deux fixations lors de leur utilisation sur une planche a' neige ou sur un monoski. Les fixations selon l'invention permettent de diminuer, voire d'annuler le seuil de déclenchement d'une fixation restante sur la planche à neige ou le monoski lorsque l'autre fixation a déclenché.

Un autre but de l'invention est de favoriser le déclenchement d'une fixation restante lorsque l'autre fixation a été arrachée de la planche à neige.

Un autre but de la présente invention est de concevoir une structure de fixation de sécurité qui puisse être utilisée sur une planche à neige, et qui soit pour cela bien adaptée aux efforts mécaniques particuliers que l'on rencontre dans le cas de l'utilisation des planches à neige, et qui soit compatible avec l'encombrement admissible pour une planche à neige. Le déclenchement des fixations de sécurité limite l'effort que doivent supporter les socles de fixation, de sorte que l'on supprime tout risque d'arrachement des socles.

Pour atteinre ces buts ainsi que d'autres, la présente invention prévoit un ensemble de deux fixations de sécurité pour planche de glisse telle que monoski ou planche à neige, comprenant une première fixation de sécurité pour solidariser une première chaussure à la planche de glisse, et une seconde fixation de sécurité pour solidariser une seconde chaussure à la planche de glisse, chacune des fixations comprenant au moins un organe de retenue solidaire de la fixation et coopérant avec -un élement mobile solidaire de la chaussure, l'organe de retenue-pouvant adopter un état de retenue dans lequel il est en appui et en engagement sur l'élément mobile et interdit son déplacement, la fixation pouvant adopter un état déclenché dans lequel l'organe de retenue est escamoté et libère l'élément mobile et la chaussure ; la sécurité est assurée par le fait que l'élément mobile, sous l'action d'une sollicitation mécanique extérieure de chaussure d'une valeur supérieure à un seuil de déclenchement déterminé, se libère de l'organe de retenue et la fixation passe alors dans son état déclenché ; l'organe de retenue de la première fixation est relié à l'organe de retenue de la deuxième fixation par une liaison mécanique favorisant l'escamotage et abaissant ainsi le seuil de déclenchement de l'un quelconque des deux organes de retenue lorsque l'autre organe de retenue est dans son état déclenché.

Selon un mode de réalisation, chaque organe de retenue est une butée mobile, montée à coulissement dans un socle solidaire de la planche à neige, et comportant une partie engageante coopérant avec une portion complémentaire d'une plaque pouvant être solidarisée à une chaussure, la butée mobile étant maintenue en appui contre la plaque pour la retenir ; la liaison mécanique sollicite chacune des butées des deux fixations en direction de la plaque correspondante, de sorte que lorsqu'une première des plaques est téclenchée, le premier organe de retenue correspondant n'est plus sollicité par sa plaque et coulisse librement dans son socle, et la liaison mécanique ne sollicite plus le second organe de retenue contre la seconde plaque, la seconde plaque étant ainsi mise en état déclenché.

Une première possibilité consiste à utiliser une liaison mécanique élastique, comprenant au moins un moyen élastique de transmission, de sorte que la liaison mécanique transmet l'effort entre les deux organes de retenue tout en autorisant un déplacement relatif entre l'un et l'autre des organes de retenue.

Une autre possibilité consiste à utiliser une liaison mécanique de type non élastique, telle qu'une tige rigide travaillant axialement ou un câble travaillant à la traction. Une liaison mécanique de type non élastique transmet l'effort entre les deux organes de retenue1 sans permettre de mouvements relatifs de l'un des organes de retenue par rapport à l'autre. De préférence, dans le cas d'une liaison mécanique non élastique, chaque organe de retenue est associé à au moins une butée élastique antagoniste de retenue de la plaque.

Selon un mode de réalisation avantageux, la liaison mécanique comprend un câble de traction, transmettant l'effort entre les deux organes de retenue, le câble étant inséré à coulissement dans une gaine souple fixe munie de moyens-de réglage de sa longueur. De préférence, les extrémités de la gaine portent contre des butées fixes montées sur la planche de glisse de manière séparée et distincte des socles de fixation.Cette réalisation avantageuse permet le déclenchement d'une seconde fixation lors de l'arrachement du socle de la première fixation.-
En outre, un second avantage particulièrement important de ce mode de réalisation résulte de la possibilité de déformation libre d'un câble par flexion, la flexion du câble et de sa gaine ne nécessitant aucun effort mécanique sensible : dans une application à une planche à neige, les flexions longitudinales élastiques de la planche. à neige, qui ont une amplitude relativement importante, ne sont ainsi pas perturbées par la présence de la liaison mécanique selon l'invention, puisque le câble et sa gaine n'introduisent aucune résistance mécanique sensible, s'opposant à ces flexions longitudinales de la planche à neige.

D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles -: - la figure 1 représente en vue de dessus une planche à neige munie de deux fixations de sécurité selon un premier mode de réalisation de la présente invention - la figure 2 représente un second mode de réalisation de fixations de sécurité selon l'invention - la figure 3 représente un troisième mode de réalisation des fixations de sécurité selon l'invention - la figure 4 représente un quatrième mode de réalisation des fixations de sécurité selon l'invention - la figure 5 représente en vue de dessus une première pièce d'une fixation de la figure 1 - la figure 6 représente la pièce de la figure 5 en vue de face - la figure 7 représente une seconde pièce d'une fixation de la figure 1, en vue de dessus - la figure 8 est une vue de face de la pièce de la figure 7 - la figure 9 est une vue de dessus du socle de la figure 1 - la figure 10 est une vue de face du socle de la figure 9 - la figure 11 représente en vue de dessus le détail des formes d'engagement permettant de recevoir l'organe de retenue sur une plaque de la présente invention - la figure 12 est une coupe selon l'axe A-A de la figure Il - la figure 13 est une vue de face de la pièce de la figure 11 - les figures 14 à 16 représentent, sous trois angles d'orientation, une butée de retenue fixe selon le mode de réalisation de la figure 1 - les figures 17 à 20 représentent un organe de retenue mobile selon le mode de réalisation de la figure 1 - les figures 21 et 22 représentent, en vue de face et de dessus, une butée d'extrémité fixe pour la gaine de câble de liaison ; et - la figure 23 est une vue en perspective d'une plaque selon la présente invention, avec ses moyens d'accrochage d'une chaussure.

Comme le représente la figure 1, l'ensemble de fixations de sécurité pour planche de glisse selDn la présente invention comprend une première fixation de sécurité 1, pour solidariser une première chaussure à la planche de glisse 2, et une seconde fixation de sécurité 3 pour solidariser une seconde chaussure à la planche de glisse; Les deux fixations 1 et 2 sont sensiblement identiques, et sont disposées selon une orientation sensiblement transversale par rapport à l'axe longitudinal I-I de la planche à neige. Ainsi, la première fixation 1 antérieure est disposée selon un axe II-II légèrement oblique, comme le représente la figure, et la seconde fixation 3 postérieure est disposée selon un axe III-III sensiblement perpendiculaire à l'axe I-I de la planche 2.

La première fixation 1 comprend un socle 10, destiné à etre fixé sur la planche 2. Le socle 10 est représenté en détail sur les figures 9 et 10, et comprend deux pièces 11 et 12, munies de trous pour le passage de vis de fixation, et que l'on fixe en position écartée l'une de l'autre pour former entre elles un passage 13 en forme de glissière. Sur la figure 10, on voit que les bords intérieurs 14 et 15 des deux pièces 11 et 12 sont conformés pour former un rebord supérieur sous lequel peut stengager une pièce en coulissement dans le passage 13.

te socle 10 est fixé sur la planche 2 de manière que le passage 13 soit orienté parallèlement à l'axe longitudinal I-I de la planche à neige.

Une première butée de retenue 16 est montée fixe sur le socle 10. La butée 16, représentée en détail sur les figures 14 à 16, comporte principalement une tête arrondie 17, et un sabot de fixation au socle.

Lorsqu'elle est en position, comme le représente la figure 1, la butée 16 est disposée à l'une des extrémités du passage 13, et la tête 17 est orientée vers l'extérieur du passage 13, dans l'axe du passage 13.

A l'autre extrémité du passage 13, on insère une butée de retenue mobile 18. La butée 18 est représentée en détail sur les figures 17 à 20. Elle comprend un corps muni d'ailettes latérales inférieures 19, les ailettes 19 s'engageant dans les logements correspondants des bords intérieurs 14 et 15 du socle 10. Ainsi, la butée mobile 18 coulisse dans le passage 13, selon un mouvement antéro-postérieur, et est guidée dans le passage par le socle 10.

La fixation 1 comprend en outre une plaque supérieure 20, munie de moyens pour coopérer et être retenue par les butées 16 et 18, et munie de moyens pour recevoir et maintenir une chaussure. Dans le mode de réalisation représenté sur les figures, la plaque supérieure 20 comprend un arceau antérieur 21, ménagé à une première extrémité de la plaque, et un arceau de blocage postérieur 22. Un levier 23 facilite le positionnement d'une chaussure, avec l'extrémité avant de sa semelle engagée sous l'arceau antérieur 21, et l'extrémité arrière de la semelle de chaussure recevant le levier 23, de façon connue.

Dans ce mode de réalisation, la plaque supérieure 20 est en deux parties principales, une première partie 24, et une seconde partie 25. Les deux parties 24 et 25 sont normalement maintenues plaquées l'une contre l'autre par des moyens d'assemblage élastiques permettant leur écartement contrôlé dans le sens transversal, perpendiculaire au plan longitudinal médian II-II de la plaque, comme le représente schématiquement la double flèche 26.

La plaque supérieure 20 comprend une ouverture centrale 27, dont les parois forment came pour recevoir les têtes de butée fixe 16 et de butée mobile 18.

On a représenté plus en détail les formes d'exécution des parties 24 et 25 de la plaque supérieure 20. Ainsi, sur les figures 5 et 6, la première partie 24 comporte une rampe intérieure 28, schématiquement représentée sur la figure 5, pour coopérer avec la butée mobile 18.

La première pièce 24 comprend également deux trous borgnes 29 et 30, comme représentés sur la figure, pour l'adaptation de tiges de guidage transversales. La première pièce 24 est conformée sensiblement en U, avec la portion interne 31 du U conformée pour recevoir la seconde pièce 25.

Sur -les figures 7 et 8, la seconde pièce 25 de la plaque supérieure 20 comprend également une rampe intérieure 32, et deux trous de passage 33 et 34, pour le passage des tiges de guidage transversales fixées dans les trous 29 et 30 de la première partie. Ainsi, la seconde pièce 25 peut coulisser dans le logement central 31 du U de la première pièce 24, le long des tiges de guidage insérées dans les trous 29 et 30 de la première pièce 24. La seconde pièce 25 est maintenue plaquée contre la première pièce 24 par des ressorts 70, montés sur les tiges de guidage 71, comme le représente la figure 1.

Les rampes 32 de la seconde pièce 25 et 28 de la première pièce 24 sont conformées pour coopérer avec les têtes des butées fixe 16 mobile 18. On a représente plus en détail, sur les figures 11 à 13, des formes de rampes pour coopérer de manière efficace avec les têtes de butées. Chacune des rampes comprend une partie centrale 35 en excroissance, avec une nervure horizontale intermédiaire 36 séparant une gorge supérieure 37 et une rampe tronconique inférieure 38. La gorge supérieure 37, s'étendant selon un axe sensiblement vertical, est arrondie et conformée pour recevoir une tête de butée telle que la tête 17 de la butée fixe 16, ou la tête correspondante de la butée mobile 18.

La rampe inférieure 38 permet le guidage de la plaque supérieure 20 lorsqu'on la positionne de haut en bas sur le socle 10, les têtes de butées 16 et 18 stengçgeant dans les rampes inférieures 38 correspondantes, jusqu'à ce que les têtes passent la nervure intermédiaire 36 et s'engagent ensuite dans les gorges supérieures 37. Les deux parties centrales en excroissance de la rampe 32 et de la rampe 28 sont opposées l'une à l'autre et disposées de part et d'autre et transversalement par rapport à l'axe longitudinal médian de la plaque 20, par exemple dans la zone centrale de la plaque.

Sur la figure 1, les deux fixations 1 et 3 sont disposées de telle manière que les butées de retenue fixes correspondantes 16 et 116 occupent les positions extrêmes, la butée 16 étant vers l'avant de la planche et orientée vers l'avant, la butée 116 étant vers l'arrière de la planche 2 et orientée vers l'arrière. Par contre, les butées mobiles correspondantes 18 et 118 sont orientées l'une vers l'autre et en positions intermédiaires, et sont reliées l'une à l'autre par un câble 40. Le câble 40 passe dans une gaine 41 dont les deux extrémités sont retenues par deux butées d'extrémité fixes 42 et 43. Les butées 42 et 43 sont représentées en détail sur les figures 21 et 22. Elles comprennent des moyens pour leur fixation à la planche 2, par exemple des trous de passage pour des vis de fixation.L'une au moins des butées 42 et 43 comprend des moyens de réglage axial pour le réglage de la distance entre les deux butées 42 et 43, ou réglage de la longueur de la gaine 41, dans le sens de la double flèche 44.

Le fonctionnement du dispositif de la figure 1 est le suivant une chaussure est adaptée sur la première fixation, une autre chaussure est adaptée sur la seconde fixation 3, au moyen des leviers correspondants 23 et 123. En position de maintien, les premières parties 24 et deuxièmes parties 25 de plaque supérieure 20 sont plaquées l'une contre l'autre, les butées de retenue 16 et 18 étant en appui contre les rampes correspondantes de la plaque supérieure 20. Le câble 40 est tendu, maintenant plaquées simultanément la butée mobile 18 contre la rampe correspondante de plaque supérieure 20, et la butée mobile 118 contre la rampe correspondante de seconde plaque supérieure 120. Dans le cas d'une sollicitation sur l'une des deux chaussures, par exemple sur la plaque supérieure 20, les têtes des butées 16 et 18 forcent contre les parois des gorges telles que la gorge 37, tendant à écarter les deux parties 24 et 25 de plaque l'une de l'autre ; les ressorts de retenue des deuxièmes parties 25 sur les premières parties 24 de plaque supérieure 20 autorisent un léger déplacement de la seconde partie 25 par rapport à la première partie 24 dans le sens de la flèche 26, et donc une rotation ou un soulèvement de la plaque 20. Si la sollicitation est suffisante, la plaque 20 peut adopter sa position déclenchée, c'est à dire se détacher du socle 10, lorsque l'une au moins des butées de retenue fixe 16 ou mobile 18 sort de la gorge correspondante 37.Lorsque la plaque supérieure 20 est partie, la butée bile 18 se trouve libre, de sorte que le câble 40 ne tire plus la seconde butée mobile 118. La seconde plaque supérieure 120 peut alors se séparer facilement de la planche 2, n'étant plus retenue par ses butées mobile 118 et fixe 116.

On remarque que, dans ce mode de réalisation, s'il advient que la plaque supérieure 20 est arrachée avec son socle 10, la longueur libre de câble entre le socle 10 et la butée d'extrémité 42 permet de supprimer immédiatement la tension du câble 40 et de libérer la seconde plaque 120.

Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 2, l'ensemble de fixations comprend également une première fixation 1 et une seconde fixation 3. Dans ce mode de réalisation, les plaques supérieures 20 et 120 sont chacune d'une seule pièce, et sont retenues par une butée 16 fixe dont la tête 17 est mobile et est sollicitée par un ressort 50 en direction de la rampe correspondante de plaque supérieure 20. De même, la butée fixe 116 comporte une tête mobile sollicitée par un ressort. Les butées mobiles 18 et 118 sont par exemple du même type que dans le mode de réalisation de la figure 1, et sont reliées par le câble 40, la gaine 41, et les butées d'extrémité fixes 42 et 43 de gaine.Les ressorts tels que le ressort 50 remplacent les ressorts du mode de réalisation de la figure 1 qui retenaient plaquées l'une contre l'autre les premières parties 24 et secondes parties 25 de plaque supérieure 2d.

Dans les modes de réalisation des figures 1 et 2, les plaques 20 et 120 sont ainsi retenues par des butées antagonistes latérales transversales à efforts centrifuges s'engageant en appui dans des évidements internes en forme de gorges 37 de la plaque.

Dans le mode de réalisation de la figure 3, l'ensemble de fixations comprend également une première fixation 1 et une seconde fixation 3. Dans ce mode de réalisation, les plaques supérieures 20 et.

120, chacune monobloc, comportent des rampes extérieures venant coopérer extérieurement avec deux butées venant en appui de l'extérieur vers l'intérieur contre chacune des plaques supérieures. Sur la figure 3, deux butées fixes 16 et 116, munies chacune d'une tête mobile sollicitée par un ressort, appuient chacune sur un côté de la plaque supérieure correspondante telle que la plaque 20. En opposition, on place deux butées mobiles 18 et 118, reliées par un câble 40 de la même façon que les modes de réalisation précédents. Dans ce mode de réalisation, les butées mobiles 18 et 118 sont disposées en des positions extrêmes, tandis que les butées fixes 16 et 116 sont disposées entre les deux fixations, comme le représente la figure 3.

Dans le mode de réalisation de la figure 4, les plaques supérieures 20 et 120 ont la même structure que les plaques du mode de réalisation de la figure 3. Elles sont maintenues, entre elles, par deux butées fixes 16 et 116. Une première butée mobile 118 est directement fixée en extrémité du câble 40 passant dans la gaine 41. La seconde extrémité du câble 40 est reliée à la seconde butée mobile 18 par un ressort 51. Un levier en forme de came 52 facilite le chaussage des plaques 20 et 120.

Dans les modes de réalisation des figures 3 et 4, les plaques 20 et 120 sont ainsi retenues par des butées antagonistes latérales transversales à efforts centripètes s'engageant en appui dans des evidements externes en forme de gorges 37 de la plaque.

On a représenté sur la figure 22 un mode de réalisation'd'une plaque supérieure 20 munie de moyens de réglage en longueur. L'arceau antérieur 21 est monté sur un chariot coulissant 60. De même, l'arceau postérieur 22 est monté sur un chariot coulissant 61. Les chariots 60 et 61 coulissent sur le corps de plaque 20 et peuvent être fixés en des positions choisies par des moyens de crantage. Par exemple, une lamelle élastique solidaire du chariot 60 peut s'engager dans des crans ménagés en face inférieure de la plaque 20. La lamelle peut être dégagée, pour permettre le coulissement du chariot 60, en engageant un tournevis dans un passage inférieur axial 62.

La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après

Claims (12)

REVENDICATIONS

1 - Ensemble de fixations de sécurité pour planche de glisse telle que monoski ou planche à neige, comprenant une première fixation de sécurité (1) pour solidariser une première chaussure à la planche de glisse (2), et une seconde fixation de sécurité (3) pour solidariser une seconde chaussure à la planche de glisse, chacune des fixations comprenant au moins un organe de retenue (18) solidaire de la fixation et coopérant avec un élement mobile (20) solidaire de la chaussure, la fixation pouvant adopter un état de retenue dans lequel l'organe de retenue (18) est en appui et-en engagement sur l'élément mobile (20) et s'oppose à son déplacement, la fixation pouvant adopter un état déclenché dans lequel l'organe de retenue (18) est escamoté et libère l'élément mobile (20) et la chaussure, la sécurité étant assurée par le fait que l'élément mobile, sous l'action d'une sollicitation mécanique extérieure de valeur supérieure à un seuil de déclenchement déterminé, se libère de-ltorgane de retenue, caractérisé en ce que l'organe de retenue (18) de la première fixation (1) est relié à l'organe de retenue (118) de la deuxième fixation (3) par une liaison mécanique (40) favorisant l'escamotage et abaissant ainsi le seuil de déclenchement de l'un quelconque des deux organes de retenue lorsque l'autre organe de retenue est dans son état déclenché.

2 - Ensemble de fixations selon la revendication 1, caractérisé en ce que la liaison mécanique (40) entre le premier et le second organe de retenue force le premier organe de retenue dans son état déclenché lorsque le second organe de retenue est lui-même dans son état déclenché.

3 - Ensemble de fixations selon l'une des revendications 1 ou 2, adapté à des fixations à mâchoire avant et mâchoire arrière, caractérisé en ce que la liaison mécanique relie l'organe de retenue de l'une des mâchoires de la première. fixation et. l'organe de retenue de l'une des mâchoires de la seconde fixation, favorisant le basculement de l'un des organes de retenue dans son état déclenché lorsque l'autre organe de retenue eat lui-même dans son état déclenché.

4 - Ensemble de fixations selon l'une des revendications 1 ou 2, adapté à des fixations comprenant chacune une plaque amovible munie de moyens d'attache d'une chaussure, la plaque (20) étant accrochée à un socle (10) solidaire de la planche par l'organe de retenue (18), caractérisé en ce qu'on relie mécaniquement l'organe de retenue (18) de la première plaque à l'organe de retenue (118) de la seconde plaque (120) par une liaison mécanique (40) favorisant le basculement simultané des organes de retenue dans leur état déclenché.

5 - Ensemble de fixations selon la revendication 4, caractérisé en ce que chaque organe de retenue (18) est une butée mobile, montée à coulissement dans un socle (10) solidaire de la planche (2) et comportant une partie engageante (17) coopérant avec une portion complémentaire (28) de la plaque, la butée mobile (18) étant maintenue en appui contre la plaque pour la retenir, la liaison mécanique sollicitant chaque butée en direction de la plaque correspondante, de sorte que lorsque l'une des plaques est déclenchée, l'organe de retenue correspondant (18) n'est plus sollicité par sa plaque et coulisse librement dans son socle (10) et la liaison mécanique ne sollicite plus l'organe de retenue (118) de la seconde plaque, la seconde plaque étant ainsi mise en état déclenché;;

6 - Ensemble de fixations selon la revendication 5, caractérisé en ce que la liaison mécanique est une liaison élastique, comprenant au moins un moyen élastique (51) de transmission tteffort, de sorte que la liaison mécanique transmet l'effort entre les deux organes de retenue tout en autorisant un déplacement relatif entre l'un et l'autre des organes de retenue.

7 - Ensemble de fixations selon la revendication 5, caractérise en ce que la liaison mécanique est une liaison de type rigide (40), de sorte que les deux organes de retenue (18, 118) ont des mouvements identiques et simultanés, et en ce que chaque organe de retenue est associé à au moins une butée élastique antagoniste (16) de retenue de la plaque.

8 - Ensemble de fixations selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que la liaison mécanique comprend un câble de traction (40) transmetant l'effort entre les deux organes de retenue (18, 118), le câble étant inséré à coulissement dans une gaine (41) fixe munie de moyens de réglage de sa longueur.

9 - Ensemble de fixations selon la revendication 8, caractérisé an ce que les extrémités de la gaine portent contre des butées d'extrémité fixes (42, 43) montées sur la planche de glisse (2) de manière séparée et distincte des socles (10) de fixation.

10 - Ensemble de fixations selon l'une quelconque des revendications 6 à 9, dans son adaptation pour une planche à neige, caractérisé en ce que chaque plaque supérieure (20, 120) est retenue par deux butéesantagonistes latérales transversales par rapport à la plaque.

11 - Ensemble de fixations selon la reventication 10, caractérisé en ce que les butées antagonistes sont des butées à efforts centrifuges s'engageant en appui dans des évidements (37) internes de la plaque.

12 - Ensemble de fixations selon la revendication 10, caractérisé en ce que les butées antagonistes sont des butées à efforts -centripètes s'engageant en appui dans des évidements (37) externes de la plaque.