FR2629372A1 - Dispositif pour le lavage d'elements de surface, tels que feux de signalisation - Google Patents

Abstract

Le dispositif comprend un pot de lavage 1, qui se plaque par un joint d'étanchéité 11 cernant une ouverture 10 sur une vitre de feu de signalisation 5, relié par un ajutage de sortie 12 et une canalisation 14 à un premier réservoir 2 étanche, et par un ajutage d'entrée 13 et une canalisation souple 15 à un tube plongeur 32 qui pénètre dans un second réservoir 3. Une pompe 40 puise du liquide de lavage dans le premier réservoir 2 pour le refouler dans le second réservoir, le niveau de liquide de lavage au repos étant au moins égal à celui de la paroi supérieure 20 du premier réservoir 2. Le joint 11 étant plaqué sur la vitre 5, la pompe 40 est mise en action, et met en dépression le premier réservoir 2 et le pot 1. Le liquide de lavage est aspiré par le tube plongeur 32 dans le second réservoir 3 pour jaillir par l'ajutage d'entrée 13 sur la vitre 5, et revenir au premier réservoir 2. Le pot 1 est en dépression par rapport à l'atmosphère. A l'arrêt de la pompe, tout le liquide de lavage retourne aux réservoirs, sans se répandre à l'extérieur.

Description

"Dispositif pour le lavage d'éléments de surface, tels
que feux de signalisation"
L'invention se rapporte à un dispositif pour le lavage d'éléments de surface à contour plan, tels que vitres de
e protection de feux de signalisation.

Les feux de signalisat.ion, dits feux tricolores,.

utilisés pour régler la circulation sur les voies publiques, notamment en zones urbaines, sont soumis à une forte pollution, de sorte que leur brillance est fréquemment très réduite, ainsi que leur efficacité pour le réglage de la circulation.

I1 est donc souhaitable que leurs vitres de protection, exposées à la pollution soient fréquemment nettoyées.

En raison de leur situation de feux tricolores r le' nettoyage de ces vitres de protection s'exécute de façon manuelle classique, à l'aide d'échelles, seaux et éponges. Le temps passé à ces opérations de nettoyage est occupé en majeure partie par la mise en place du matériel, et en partie mineure par le nettoyage proprement dit. Par ailleurs ce nettoyage doit être exécuté aux heures où la circulation est peu dense, tant en raison de l'oblitération relativement longue des feux pendant les opérations de nettoya-ge, y compris les opérations accessoires, qu'en raison des éclaboussures inévitables dans les zones proches des pylônes de support.

L'invention a pour objectif un dispositif pour le lavage d'éléments de surface du genre des vitrages de protection des feux de signalisation, qui puisse être mis en oeuvre à partir du sol, qui soit rapide, et qui ne provoque pratiquement pas d'éclaboussures.

A ces effets, l'invention propose un dispositif pour le lavage d'éléments de surface à contour plan, tels que vitres de protection de feux de signalisation, caractérisé en ce qu'il comprend un pot de lavage avec une ouverture, munie d'un joint d'étanchéité périphérique et adaptée à s'appliquer sur l'élément à laver, et avec des ajutages d'entrée et de sortie, deux réservoirs pour un liquide de lavage, un premier réservoir étanche avec une paroi supérieure où débouche une canalisation -reliée à l'ajutage de sortie du pot, et le second présentant un fond et un bord supérieur situés respectivement à des niveaux inférieur et supérieur à celui de la paroi supérieure du premier réservoir, et étant muni d'un tube plongeur relié à une canalisation souple aboutissant à l'ajutage d'entrée du pot, ce tube plongeur descendant dans le second réservoir plus bas que la paroi supérieure du premier, et une pompe puisant à la base du premier réservoir et refoulant à la base du second.

Pour laver l'élément de surface, on applique le pot.de lavage contre cet élément, avec le joint d'étanchéité suivant le contour de l'élément, puis on met la pompe en fonctionnement. Le puisage de liquide de lavage dans le premier réservoir met ce réservoir en dépression, ainsi que le pot de lavage, par l'intermédiaire de la canalisation reliée à l'ajutage de sortie du pot. Cette dépression provoque l'aspiration du liquide de lavage contenu dans le second réservoir, à travers le tube plongeur et la canalisation reliée à l'ajutage d'entrée de liquide dans le pot. Le liquide de lavage vient balayer l'élément de surface à nettoyer avant de retourner dans le premier réservoir. Le lavage terminé, on arrête la pompe.Les pressions se rééquilibrent alors dans les deux réservoirs, et l'air, présent à l'origine dans le pot et aspiré dans le premier réservoir par la dépression de la pompe, retourne dans le pot tandis que le liquide de lavage qui se trouvait dans ce pot redescend par la canalisation reliée à l'ajutage d'entrée vers le premier réservoir.

On remarquera que, tant que le pot est en dépression, même alimenté en liquide, il est plaqué sur l'élément de surface à laver grâce au joint d'étanchéité. Le liquide de lavage ne peut s'échapper du pot. Et. lorsque la dépression est supprimée, sur le premier réservoir, le pot se vide, et sa dépression ne cesse que lorsque la vidange est achevée. Si le joint d'étanchéité se décolle prématurément, la vidange du pot est accélérée.

Selon une disposition préférée, l'ajutage d'entrée du pot présente un axe perpendiculaire au plan d'ouverture au droit du centre de celle-ci, et le pot comporte une brosse en forme de moulinet, d'axe confondu avec l'ajutage, avec des ailes munies de poils aptes à balayer la surface à laver.

L'arrivée du liquide par l'ajutage est déviée pour mettre en rotation le moulinet. Le moulinet présente avantageusement un jeu axial tel que les poils de brosse peuvent balayer la surface à laver que celle-ci soit plane, convexe ou concave.

Pour pouvoir nettoyer des éléments de surface situés à un niveau tel que la dépression dans le premier réservoir est insuffisante pour aspirer le liquide de lavage jusqu'à ce niveau, on ferme le second réservoir, avec un évent apte à s'ouvrir à l'atmosphère en réponse à une pression interne dépassant un seuil réglé. La pompe peut alors mettre en surpression le second réservoir tandis qu'elle met en dépression le premier, cette surpression étant suffisante pour que le liquide de lavage puisse parvenir au pot de lavage en coopération avec la dépression dans le premier réservoir, mais limitée par l'évent à une valeur telle que le liquide ne puisse s'élever jusqu'au pot si le premier réservoir n'est pas en dépression.

Des caractéristiques secondaires et les avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre à titre d'exemple en référence aux dessins annexés dans lesquels
la figure 1 est une représentation schématique d'un dispositif selon.l'invention ;
la figure 2 est une vue en perspective d'un pot de lavage
la figure 3 est un schéma de commande électrique d'un dispositif selon l'invention ;
la figure 4 est une vue partiellement coupée du pot de la figure 2
la figure 5 est une coupe de montage amovible de pot de lavage
la figure 6 est une vue en élévation d'une tête de lavage équipée de deux pots de taille différente
la figure 7 est une représentation schématique d'une variante de dispositif selon l'invention.

Selon le mode de réalisation choisi et représenté figure 1, le dispositif est prévu pour le lavage de la vitre 5 ou face avant d'optique de feux de signalisation, dite couramment feux tricolores, destinés à régler la circulation sur les voies publiques. Cette vitre 5 est bombée en forme de calotte sphérique dont la périphérie est circulaire et située dans un plan : cette périphérie est délimitée par un cache annulaire. Pour être visible de loin, au moins les feux principaux sont situés en hauteur, à quelques mètres audessus du $91, et ne peuvent donc être atteints par le personnel affecté au nettoyage qu'à l'aide d'échelles ou analogues.

Le dispositif de lavage comporte un pot de lavage 1 dans son ensemble, de forme générale cylindrique à axe sensiblement horizontal, avec une ouverture 10 (vue ici de profil) circulaire occupant une tranche d'extrémité du pot cylindrique, et bordée par un joint d'étanchéité 11. Le joint 11 est prévu pour porter sur le contour circulaire de la vitre 5, qui vient alors fermer l'ouverture 10.

Le pot de lavage est muni d'un ajutage de sortie 12 et d'un ajutage- d'entrée 13. L'ajutage de sortie 12 part obliquement de la surface latérale du pot 1, qui sera présenté sur la vitre 5 orienté en sorte que l'ajutage 12 soit situé au point bas du pot pour être capable, comme on le précisera plus loin, de recueillir tout liquide qui aura été admis dans le pot 1. L'ajutage d'entrée -13 est disposé suivant l'axe du pot 1 et débouche dans l'extrémité opposée à l'ouverture 10, de façon à se trouver perpendiculaire à cette ouverture et au droit de son centre.

Les ajutages 12 et 13 sont branchés sur deux canalisations souples 14 et 15, qui relient le pot 1 au reste du dispositif qui sera disposé au niveau-du sol, et permettent d'appliquer le pot 1 sur la vitre 5.

Le dispositif comporte encore deux réservoirs 2 et 3, pour un liquide de lavage, qui sera typiquement de l'eau additionnée d'un détergent. Le premier réservoir 2 est étanche, en forme de cylindre à axe vertical, et présente une paroi supérieure 20 munie d'un ajutage 21 où aboutit la canalisation souple 14 qui vient de l'ajutage de sortie12 du pot 1. Ce réservoir 2 est équipé d'une vanne de vidange 22.

On notera dès maintenant que la capacité du premier réservoir 2 est grande devant le volume intérieur du pot 1 et des canalisations souples 14 et 15 ; typiquement si la capacité du pot 1 est de-l'ordre du litre, la capacité du réservoir 2 sera d'au moins 20 litres.

Le second réservoir 3 est également cylindrique à axe vertical ; il possède un fond 31 qui est disposé plus bas que la paroi supérieure 20 du premier réservoir 2, et un bord supérieur 30 situé à un niveau nettement supérieur à celui de la paroi supérieure 20 du premier réservoir 2. La capacité du second réservoir 3 est telle que, si l'on ajoute dans ce second réservoir, le plein volume du premier réservoir à la quantité de liquide dont le niveau supérieur dans ce second réservoir 3, dépasse légèrement celui de la face supérieure 20 du premier réservoir, on n'atteint pas le bord supérieur 30.

Le second réservoir 3 possède un couvercle, qui porte sur le bord supérieur 30 du réservoir, et est muni d'un orifice de remplissage 34, équipé d'une vanne. Un tube plongeur 32, relié à la canalisation souple 15 hranchée sur l'ajutage de sortie 12 du pot 1, pénètre verticalement dans le second réservoir 3, en's'étendant plus bas que la paroi supérieure 20 du premier réservoir 2.

Une pompe centrifuge 40 est agencée pou puiser, par son canal d'aspiration 41, à la hase 23 du premier réservoir 2, et refouler, par son canal de sortie 42, à la base 33 du second réservoir 3. Une vanne de reflux 43 permet de mettre en communication directe les canaux de sortie 42 et d'aspiration 41.

Le fonctionnement du dispositif est le suivant : la vanne de vidange 22 étant fermée, la vanne 43 ouverte, et le pot 1 à un niveau supérieur à celui de la paroi supérieure 20 du premier réservoir 2, par exemple pose sur le couvercle du second réservoir, on introduit du liquide de lavage par l'orifice de remplissage 34 du second réservoir 3. Ce liquide peut pénétrer dans le premier réservoir, tant à contreflux de la pompe centrifuge 40 qu'à travers la vanne 43. On poursuit le remplissage jusqu'à ce que le premier réservoir 2 soit plein, et que le niveau dans le second réservoir 3 dépasse quelque peu celui de la paroi supérieure 20 du premier réservoir.

Cela fait, on amène le pot 1, fixé par exemple à l'extrémité d'une perche appropriée, contre la vitre 5 à nettoyer, en appliquant le joint 11 sur le contour de cette vitre, pour obtenir un joint étanche.

La vanne de l'orifice de remplissage 34 restant ouverte, on ferme la vanne de reflux 43 et l'on met en action la pompe 40.

Cette pompe 40 va donc puiser du liquide de lavage dans le premier réservoir 2 et le refouler dans le second réservoir 3, qui est en communication avec l'atmosphère par l'orifice de remplissage 34. Le niveau de liquide dans le premier réservoir 2 va s'abaisser, en créant une dépression dans la canalisation 14, le pot 1 fermé de façon étanche par la vitre 5, et la canalisation t5. Le liquide de lavage va ainsi être aspiré par le tube plongeur 32, qui débouche en dessous du niveau de liquide dans le réservoir 3. Dès que la dépression sera suffisante, le liquide de lavage va jaillir par l'ajutage 13 dans le pot 1, frapper la vitre 5, puis s'évacuer par l'ajutage de sortie 12 et la canalisation 14 pour retourner au premier réservoir 2.

On remarquera que, le second réservoir étant à la pression de l'atmosphère, le pot 1 va se trouver en dépression par rapport à cette pression atmosphérique de la pression correspondant à la hauteur de colonne de liquide de lavage entre les niveaux du pot 1 et celui du liquide dans le second réservoir 3. Le pot 1 avec son joint d'étanchéité il forme ventouse pour empêcher le décollement du pot. Par ailleurs, un défaut d'étanchéité du joint 11 se traduirait par une entrée d'air dans le pot 1 et non par une fuite de liquide de lavage.

Lorsque le lavage est suffisant, on arrête la pompe 40, et on ouvre la vanne de reflux 43. Le liquide de lavage en excès dans le second réservoir 3 retourne dans le premier réservoir 2, en chassant par la canalisation 14 la poche d'air-qui s'y est formée lors du remplissage du pot 1, tandis que le liquide de lavage s'échappe vers le deuxième réservoir 3 via la canalisation 1-5. Ainsi le dispositif se trouve ramené à l'état de départ pour la répartition des pressions, le pot 1 cesse d'être collé à la vitre 5 par la dépression, et une entrée d'air permet la vidange complète du pot et des canalisations 14 et 15, sans que du liquide de lavage puisse s'épancher à l'extérieur.

Si l'on se reporte à la figure 2, on voit que le joint 11 est formé d'un tube en matériau souple disposé en tore, avec un piquage latéral terminé par un capteur de pression, ici sous la forme d'un soufflet 14A, capable d'agir sur un interrupteur, ici sous la forme d'un micro-contact 14B, qui sera en série avec le circuit de commande de pompe 40. On comprend que l'appui du tube de joint Il sur la vitre 5 provoque l'écrasement de ce tube et, par voie de conséquence, un gonflage du soufflet 14A et la fermeture du micro-contact 14B. On peut commander ainsi la mise en route de la pompe 40 et la fermeture de la vanne de reflux 43 avec l'assurance que le joint Il est bien appliqué sur le contour de la vitre 5, et que des entrées d'air ne sont pas à craindre.

Le schéma de la figure 3 illustre ce fonctionnement.

Le moteur 54 de la pompe 40, et la vanne 43 sont commandées en parallèle (avec la fermeture de la vanne 43 quand le moteur 54 est alimenté) par un contacteur 53. Une batterie 50 est capable d'exciter la bobine du contacteur 53 à travers le micro-contact 14B et un poussoir d'arrêt 52. La batterie 50 fournit également l'énergie nécessaire au fonctionnement du moteur 54 de pompe, à travers un tableau de coupe-circuit de sécurité 51.

On devine, à la figure 2, la présence d'une brosse en moulinet 16, capable de tourner autour d'un axe 25. Cette brosse est représentée plus clairement. figure 4.

La brosse 16 est en forme de moulinet à quatre ailes 16a, 16b, 16c, 16d, chacune formée d'une nappe plane de poils parallèles à la direction de l'axe 25. Les poils des ailes sont maintenus vers leur milieu par des barrettes disposées en croix autour d'un palier 17 enfilé sur l'axe 25. Cet axe prolonge des aubages hélicoïdaux 18, qui ont leurs racines sur la tranche terminale de l'ajutage d'entrée 13, les axes de ces pièces étant confondus. On comprendra que le liquide de lavage qui jaillit de l'ajutage d'entrée 13 reçoit des aubages 18 un moment tourbillonnàire susceptible de mettre rotation le moulinet de brosse 16, en frappant de biais les ailes 16a-16d.

Par ailleurs1 le palier 17 possède un jeu axial sur l'axe 25, entre une portée postérieure et une bague d'arrêt antérieure. En position arrière de la brosse 16, l'extrémité antérieure des ailes 16a-16d sont en retrait du plan d'ouverture 10, tandis qu'en position avant, cette extrémité antérieure des ailes est en saillie au-delà de ce plan.

Le jaillissement de liquide de lavage par l'ajutage 13 va, tout en mettant en rotation le moulinet de brosse, pousser l'extrémité antérieure des ailes au contact de la surface à nettoyer, ici la vitre 5. Cette disposition augmente donc l'efficacité du nettoyage. Le jeu axial du moulinet permet de travailler sur des surfaces planes ou concaves, ou convexes ; d'autre part, l'usure des poils de brosse se trouve compensée.

En se reportant à la figure 5, on voit. une disposition où le pot 1 est amovible, sur une semelle 60, qui comporte à l'arrière une douille 66 pour l'insertion d'une perche, et, à l'avant, un cône femelle 63 pour le raccordement étanche d'un cône mâle en extrémité de l'ajutage d'entrée 13 du pot 1, et un cône mâle 62 pour le raccordement étanche d'un cône femelle en extrémité de l'ajutage de sortie 12. Des canalisations souples, telles que 65, font la liaison avec les réservoirs. Ces canalisations peuvent être maintenues parallèles par des colliers, ou encore l'une de ces canalisations peut être insérée à l'intérieur de l'autre, en disposition coaxiale. On note également sur la figure 5 un connecteur électrique globalement désigné par la référence 68.

Le pot 1 peut être maintenu sur la semelle 60 par des moyens d'attache rapides, agrafes à ressort du type dit "genouillère" ou analogues. Cela permet de procéder au nettoyage de surfaces de plusieurs modèles, en interchangeant le pot 1.

Comme représenté figure 6, on peut prévoir sur une même tête 70 deux pots 1 et 1' de dimensions différentes.

Ceci correspond au cas fréquent en zone urbaine, où des feux principaux de relativement grand diamètre et disposés à une hauteur relativement élevée, sont doublés par des feux annexes, de petit diamètre, disposés à hauteur d'homme. il va sans dire que le jeu de canalisations souples 75 peut être connecté à l'un ou l'autre des pots 1 et 1', pour ne pas provoquer d'entrée d'air par le pot non en service. Ceci peut être obtenu, par exemple, par une rotation de 180- de la tête 70 autour de l'axe du jeu de canalisations 75, qui seront alors avantageusement disposées coaxiales.

Le dispositif représenté figure 7 est très voisin de celui qui est représenté figure 1, et ses éléments portent des chiffres de référence augmentés de 100 par rapport aux éléments correspondants de la figure 1.

La différence réside essentiellement dans le fait que le premier réservoir 102 est contenu dans le second réservoir, ce qui-conduit à un mode d'exécution plus compact, et plus facile à monter sur un engin motorisé, du type dit autotracté ou du type dit autoporté.

Dans tout ce qui précède, on a prévu que la vanne de l'orifice de remplissage 34. (figure 1) ou 134 (figure 7) restait ouverte pendant le fonctionnement, pour assurer que le pot 1 était en dépression par rapport à l'atmosphère, pour assurer le collage en ventouse du pot 1 sur la surface à nettoyer, et éviter que le liquide de lavage ne coule à l'extérieur. Mais, en contrepartie, la hauteur à laquelle le pot 1 peut être porté est limitée, car, pour que le lavage soit efficace, il faut que non seulement la dépression puisse élever le liquide de lavage dans la canalisation 15 (ou 115 figure 7) jusqu'au pot, mais encore que ce liquide jaillisse dans le pot avec une vitesse suffisante. Aussi, avec le second réservoir à la pression atmosphérique, on ne peut guère espérer dépasser 4 mètres de dénivelée.

Si le dispositif est appelé à travailler à une hauteur supérieure, on ferme la vanne 34, 134 de l'orifice de remplissage avant de mettre la pompe 40, 140 en route. Le refoulement du liquide de lavage dans le second réservoir 3, 103 va comprimer l'air dans ce réservoir. La surpression dans ce réservoir 3, 103 détermine un accroissement de la hauteur de travail, correspondant très sensiblement. à la hauteur de colonne de liquide de lavage qui équilibre cette Surpression.

Toutefois, il reste nécessaire que, à hauteur de travail du pot 1, la pression interne dans celui-ci reste inférieure à la pression atmosphérique pour assurer l'adhérence du pot 1 sur la vitre 5, et éviter que du liquide de lavage ne soit répandu à l'extérieur. On obtient cette limitation de pression dans le second réservoir 3, 103 en donnant à celui-ci un volume tel que l'air présent dans ce second réservoir atteigne la pression limite lorsque tout le liquide de lavage, présent au départ dans les premier 2, 102 et second 3, 103 réservoirs, est transféré dans le second réservoir.

Cependant, cette disposition implique une limitation de hauteur de travail fixée à la construction. Pour pouvoir ajuster la hauteur de travail, on peut munir l'orifice de remplissage 34, 134 d'une vanne d'évent équipéed'une commande d'ouverture à seuil de pression réglable, c'est-à-dire une vanne analogue à une soupape de sûreté.

Ainsi la surpression de l'air dans le second réservoir 3, 103, par suite du refoulement du liquide de lavage par la pompe 40, 140, se stabilisera à la valeur de seuil, l'air s'échappant par la vanne d'évent pour empêcher que la surpression dépasse la valeur de seuil.

Bien entendu, lorsque la pompe sera mise à l'arrêt, la vanne d'orifice de remplissage sera ouverte, pour remettre le second réservoir à la pression atmosphérique.

On comprendra que l'invention a été conçue pour le nettoyage des vitres de protection de feux de signalisation, mais qu'il ne s'ensuit pas qu'elle est limitée à cette seule application. Elle peut s'appliquer au nettoyage de surfaces à contour défini suffisamment plan pour qu'un joint d'étanchéité porte sur le contour sans ajustement excessivement précis ; de préférence, ces surfaces seront à contour normalisé pour éviter la multiplication des pots de lavage. Le montage de brosses en moulinet sera plutôt réservé aux contours circulaires.

Le dispositif de l'invention sera avantageusement monté sur un châssis automoteur de petites dimensions afin de pouvoir circuler aussi hien sur les chaussées que les trottoirs et atteindre les feux de signalisation sans perturber à l'excès la circulation. Dans ce montage, il y aurait lieu d'entraîner la pompe par le moteur du châssis automoteur, par l'intermédiaire d'un embrayage, tel qu qu'un embrayage électromagnétique.

On observera en passant qu'un tel engin sera amené à se déplacer et s'arrêter dans des zones où les usagers des voies publiques sont nombreux, puisque les feux de signalisation sont implantés pour régulariser et ordonner la circulation, en obligeant les usagers à attendre un passage libre. Ces circonstances font qu'un tel engin devrait constituer un excellent support d'affiches publicitaires.

Claims (12)

REVENDTCATIONS

1. Dispositif pour le lavage d'éléments de surface à contour plan (5), tels que vitres de protection de feux de signalisation, caractérisé en ce qu'il comprend un pot de lavage (1) avec une ouverture (10), munie d'un joint d'étanchéité (11) périphérique et adaptée à s'appliquer sur l'élément à laver (5), et avec des ajutages d'entrée (13) et de sortie (12), deux réservoirs pour un liquide de lavage, un premier réservoir (2) étanche avec une paroi supérieure (20) où débouche une canalisation (14) reliée à l'ajutage de sortie (12) du pot (1), et le second (3) présentant un fond (31) et un bord supérieur (30) situés respectivement à des niveaux inférieur et supérieur à celui de la paroi supérieure (20) du premier réservoir (2), et étant muni d'un tube plongeur (32) relié à une canalisation souple (15) aboutissant à l'ajutage d'entrée (13) du pot (1), ce tube plongeur (32) descendant dans le second réservoir (3) plus bas que la paroi supérieure (20) du premier (2), et une pompe (40) puisant à la base du premier réservoir (2) et refoulant à la base du second (3).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le joint d'étanchéité (11) est constitué d'un tube souple équipé d'un capteur de pression (14).

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le capteur (14) est couplé à un interrupteur (14B) disposé en série avec un moteur (54) de commande de pompe (40).

4. Dispositif selon une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'ajutage de sortie (12) du pot (1) est disposé en sorte de former point bas du pot.

5. Dispositif selon une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'ajutage d'entrée (13) du pot (1) est orienté perpendiculairement au plan d'ouverture (10) du pot, au droit du centre de cette ouverture (10).

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'une brosse (16) agencée en moulinet est disposée dans le pot (1) avec un axe (25) confondu avec celui de l'ajutage d'entrée (13) et avec des ailes (16a, 16h, 16c, 16d) munies de poils perpendiculaires au plan d'ouverture (10) du pot (1) et s'étendant au moins jusqu ce plan.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que la brosse (t6) présente un jeu axial entre une position arrière où les ailes (16a-16d > sont en retrait du plan d'ouverture (10) du pot, et une position avant où ces ailes dépassent ce plan.

8. Dispositif selon une des revendication 6 et 7, caractérisé en ce que l'ajutage d'entrée (13) est équipé, à son débouché dans le pot (1), d'aubages (18) aptes à imprimer à du liquide de lavage jaillissant de l'ajutage (13) un mouvement tourhillonnaire.

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'une canalisation, munie d'un moyen de vanne (43), est disposée entre l'entrée de puisage (41) et la sortie (42) de refoulement de la pompe (40).

10. Dispositif selon une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le second réservoir (3) est fermé et muni d'une vanne d'évent (34).

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que la vanne d'évent (34) est apte à s 'ouvrir'à l'atmosphère en réponse à une pression interne dépassant un seuil réglé.

12. Dispositif selon une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que le pot de lavage est adapté à être fixé à une perche de manoeuvre.