FR2623981A1 - Procede de fabrication d'articles de bijouterie en au moins deux metaux differents ainsi qu'articles de bijouterie obtenus par la mise en oeuvre de ce procede - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un procédé de fabrication d'un article de bijouterie en deux métaux différents par le procédé de fonte dit " à cire perdue ". Ce procédé est caractérisé en ce que, à partir d'une pré-maquette, on réalise deux ébauches métalliques identiques, l'on évide la seconde ébauche, on fabrique, à partir de la première ébauche, une première empreinte en caoutchouc et à partir de la seconde ébauche, on met en oeuvre le procédé dit " à cire perdue " pour obtenir un élément d'article dans le premier métal, on met en place l'élément d'article dans la première empreinte et l'on reprend, à partir de celle-ci ainsi garnie, le procédé dit " à cire perdue " pour fabriquer l'article de bijouterie final 5.

Description

"Procédé de fabrication d'articles de bijouterie en au
moins deux métaux différents ainsi qu'articles de
bijouterie obtenus par la mise en oeuvre de ce procédé"
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'articles de bijouterie en au moins deux matériaux différents.

I1 est bien connu que la mode, qui évolue rapidement, a une grande influence sur la vente de nombreux articles de consommation, même dans des domaines aussi particuliers que la bijouterie ourla joaillerie.

On a, par exemple, pu constater ces dernières années que les bijoux constitués de plusieurs métaux précieux différents notamment de plusieurs ors de couleurs différentes bénéficient d'une vogue croissante.

Traditionnellement, de tels bijoux sont fabri qués en soudant différents éléments préalablement amenés à la forme voulue. Cette opération qui nécessite l'utilisation d'alliages particuliers ayant des titres déterminés avec précision est souvent peu aisée, et augmente par suite dans une large mesure, le prix de revient du bijou ; de plus, elle nécessite la mise en oeuvre d'opérations ultérieures consistant à enlever à la lime et par polissage l'excédent de soudure qui, si elles ne sont pas réalisées avec le plus grand soin, risquent de nuire à l'aspect final du bijou.

Préalablement à cette soudure, les éléments à assembler peuvent etre réalisés par la mise en oeuvre de nombreux procédés, allant du simple ciselage par un artiste aboutissant à des bijoux d'une grande valeur intrinsèque mais extrêmement onéreux, à un moulage plus ou moins sophistiqué permettant la fabrication d'articles de grande série.

Le moulage direct à partir d'un moule en un matériau réfractaire ne permet, toutefois, pas de reproduire des détails précis et n'est susceptible que de permettre la fabrication d'articles grossiers.

Pour remédier à ces inconvénients et obtenir, par moulage, des articles en métaux précieux ayant une qualité artistique satisfaisante tout en étant susceptibles d'être reproduits en série limitée, on a mis au point un procédé de fonte particulier dit : "à cire perdue
Lors de la mise en oeuvre de ce procédé pour l'obtention d'un élément d'article, dans une première étape, on fabrique, notamment par ciselage, une prémaquette de cet élément puis, dans une seconde étpae, on moule du caoutchouc brut non vulcanisé autour de cette pré-maquette, on cuit ce caoutchouc puis on le-découpe de façon à extraire la pré-maquette et à réaliser une empreinte dans laquelle on perce un canal dit "nourrice" permettant l'injection lors d'une troisième étape d'une cire particulière qui brûle sans laisser de trace, de façon à obtenir une maquette en cire que l'on extrait avant de mouler, lors d'une quatrième étape, notamment dans un moule cylindrique, un plâtre très fin autour de cette maquette préalablement montée sur un arbre relié à un support que l'on extrait avant de chauffer le cylindre ainsi obtenu de manière à évacuer la cire, puis, dans une cinquième étape, on monte le cylindre de moulage creux ainsi obtenu dont la cavité est reliée à l'extérieur par une perforation correspondant à l'arbre et au support sur un bras horizontal rotatif placé dans une enceinte à vide au voisinage immédiat d'un godet rempli d'un métal ayant un orifice placé en regard de la perforation du cylindre de moulage, on porte la partie interne de l'enceinte à une température supérieure à la température de fusion du métal et on entrasse le bras horizontal en rotation autour d'un axe vertical à une vitesse très élevée de façon à transférer le métal en fusion dans la cavité du cylindre de moulage, sous l'effet de la force centrifuge et obtenir ainsi une ébauche-métallique.

3usqu'à présent lorsque ce procédé était mis en oeuvre pour la-fabrication d'objets en plusieurs métaux précieux, on fabriquait tout d'abord indépendamment chaque élément en un métal, puis, on réunissait ces éléments par une opération de soudage entraidant les incon vénients susmentionnés.

La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients, en proposant un procédé nouveau de fabrication d'un article de bijouterie en au moins deux métaux différents permettant d'éliminer totalement les opérations de soudage.

Selon l'invention, ce procédé est caractérisé en ce que, à partir d'une pré-maquette d'un article de bijouterie final en deux métaux différen-ts, on réalise par le procédé dit "à cire perdue" deux ébauches métalliques identiques, l'on laisse l'une de ces ébauches ou première ébauche en l'état et l'on évide l'autre ébauche ou seconde ébauche de façon à obtenir un élément d'ébauche correspondant à un élément d'article devant être réalisé en un premier métal, on fab-rique, à partir de la première ébauche, une première empreinte en caoutchouc et à partir de la seconde ébauche, on met en oeuvre le procédé dit "à cire perdue" pour obtenir un élément d'article dans le premier métal en fabriquant successivement une seconde empreinte en caoutchouc et un premier cylindre de moulage en plâtre, on met en place l'élément d'article dans la première empreinte et l'on reprend, à partir de celle-ci ainsi garnie, le procédé dit "à cire perdue pour fabriquer un second cylindre de moulage en plâtre et obtenir l'article de bijouterie final en fondant un second métal dans la cavité de ce second cylindre.

Bien que cette utilisation ne soit pas limitative, le procédé selon l'invention est, avant tout, destiné à la fabrication d'articles de bijouterie, donc en un métal choisi dans le groupe formé par le platine, l'argent et les différents ors, c'est-à-dire l'or blanc, l'or jaune et l'or rose.

Ce procédé ne peut, bien entendu, être mis en oeuvre qu'avec des métaux compatibles et le choix de l'ordre dans lequel sont réalisés les différents éléments d'article n'est pas toujours indifférent.

L'invention n'est, bien entendu, pas limitée à un procédé de fabrication d'un article de bijouterie en deux métaux différents, et peut être étendue à un procédé permettant la fabrication d'un article en N métaux.

Selon l'invention, un tel procédé est caractérisé en ce que, à partir d'une pré-maquette de l'article final, on réalise, par le procédé dit "à cire perdue" N ébauches identiques, on laisse en l'état l'une de ces'ébauches ou première ébauche, tandis que lton évide les N-l autres de façon à obtenir une seconde ébauche correspondant à un élément d'article en N-l métaux, ... une xième ébauche correspondant à un élément d'article en N-(x-l) métaux,...

et une Nième ébauche correspondant à un élément d'article en un métal ou premier métal, on fabrique à partir des ébauches de rang 1 à N-l, N-l premières empreintes en caoutchouc et à partir de la Nième ébauche, on met en oeuvre le procédé dit "à cire perdue" pour obtenir un premier élément d'article dans le premier métal en fabri quant successivement une seconde empreinte en caoutchouc et un premier cylindre de moulage en plâtre, on met en place ce premier élément d'article dans la première empreinte de moulage de rang N-l, et l'on reprend, à partir de celle-ci ainsi garnie, le procédé dit "à cire perdue" pour fabriquer un second cylindre de moulage en plâtre et obtenir un second élément d'article en deux métaux en fondant un second métal dans la cavité de ce second cylindre, on poursuit ce procédé en mettant en place le xième élément d'article en x métaux dans la première empreinte de moulage de rang N-x pour obtenir un x+lième élément d'article en x+l métaux en fondant un x+lième métal dans la cavité du second cylindre..., et, enfin, en mettant en place le N-lième élément d'article en N-l métaux dans la première empreinte de moulage de rang 1 pour obtenir l'article de bijouterie final en N-métaux en fondant un Nième métal dans lacavité du N-lième cylindre.

Le procédé décrit ci-dessus présente donc l'énorme avantage de permettre la réalisation d'articles de bijouterie en plusieurs métaux en supprimant totalement les opérations de soudure, réduisant ainsi notablement le prix de revient de ces articles, tout en améliorant leur aspect esthétique qui est essentiel dans le domaine de la bijouterie.

I1 convient toutefois de préciser que l"'osmose" entre les métaux constitutifs des différents éléments d'article peut ne pas être totale, ce qui entraine des risques de décollement au niveau des surfaces en contact de ces éléments.

Pour remédier à cet inconvenient et selon une autre caractéristique de l'invnetion, l'on munit les surfaces en contact des éléments d'article d'organes d'accrochage en creux ou en saillie se correspondant deux à deux pour éviter le décollement de ces surfaces par suite d'une mauvaise adhérence mutuelle des métaux constitutifs de ces éléments.

Ces organes d'accrochage peuvent bien entendu être quelconques sans pour cela sortir du cadre de l'invention ; à titre d'exemple, on peut mentionner des rainures en forme de queue d'aronde coopérant avec des nervures de forme et de dimensions correspondantes.

L'invention concerne également des articles de bijouterie obtenus par la mise en oeuvre du procédé décrit ci-dessus.

Ces articles peuvent être extrêmement variés et notamment être constitués par des bagues, broches ou pendentifs. A titre d'exemple, on peut mentionner la possibilité de fabriquer des figurines en forme de tête d'animaux, notamment une tête de cheval en or garnie d'une crinière en argent.

Les articles conformes à l'invention ne sont pas exclusivement constitués par des articles bimétalliques, mais peuvent également être réhaussés de pierres précieuses : l'invention se rapporte, par exemple également à un bijou constitué par une alliance sertie de diamants en un premier métal, notamment en or blanc, enserrée dans un élément annulaire à section en forme de
U en un second métal, notamment en or jaune.

Les caractéristiques de l'article de bijouterie ainsi que du procédé qui font l'objet de l'invention seront décrites plus en détail en se référant aux dessins annexés dans lesquels - la figure 1 représente une alliance sertie de diamants
conforme à l'invention, - la figure 2 représente unzarticle de bijouterie à
réaliser par le procédé conforme à l'invention, - les figures 3 à 16 sont des schémas représentant les différentes étapes se succédant lors de la mise en oeuvre du procédé.

Selon la figure 1, l'article de bijouterie est constitué par une alliance 1 sertie de diamants 2 qui est réalisée en un premier métal et est enserrée dans un élément annulaire 3 à section en forme de U qui est réalisé en un second métal. L'élément annulaire 3 comporte des évidements 4 permettant une mise à jour des diaments 2.

Selon.la figure 2, dans un but de simplicité, le procédé conforme à l'invention va être explicité dans ce qui suit à partir de la fabrication d'un article de bijouterie 5 constitué par deux éléments d'articles A et
B en deux métaux différents. Bien entendu, et comme il a déjà été indiqué, le procédé conforme à lttinvention pourrait s'appliquer à la fabrication d'articles en forme beaucoup plus sophistiquée ou comprenant plus de deux métaux.

Pour éviter les décollements au niveau-des surfaces en contact C des deux éléments d'articles A et
B par suite d'une mauvaise adhérence mutuelle des deux métaux constitutifs de ces éléments, on a intérêt à prévoir, à ce niveau, des organes d'accrochage constitués par des nervures a et des rainures b à section en queue d'aronde se correspondant.

Dans un but de simplification, ces organes d'accrochage n'ont pas été représentés sur les figures - 3 à 16.

Pour la mise en oeuvre de ce procédé, la première opération constitue à réaliser, notamment par ciselage; une pré-maquette 6 représentée sur la figure 3 ; cette pré-maquette 6 qui est en un matériau quelconque a une forme qui correspond exactement à celle de l'article final 5.

Selon la figure 4, on moule autour de cette pré-maquette 6 du caoutchouc brut non vulcanisé que l'on cuit de manière à obtenir une empreinte en caoutchouc 7 de forme quelconque, notamment parallélépipèdique que l'on découpe notamment selon son plan 8 pour extraire la pré-maquette 6. On obtient ainsi une cavité que l'on relie à l'extérieur par un canal 9 nommé nourrice.

On utilise, ensuite, l'empreinte 7 refermée selon la découpe 8 pour y injecter selon la flèche I une cire particulière qui brûle sans laisser de trace.

On obtient ainsi une maquette en cire 10 représentée sur la figure 5 que l'on extrait en ouvrant l'empreinte 7 selon le plan 8 ; la maquette en cire 10 a, bien entendu, une forme similaire à celle de la prémaquette 6 et à celle de l'article final 5.

Selon la figure 6, l'étape suivante du procédé consiste à monter la maquette 10 sur un arbre 12 relié à un support 13, et à mouler autour de l'ensemble ainsi constitué du plâtre très fin dans un moule 11 notamment cylindrique.

On obtient, ainsi, un cylindre de moulage en plâtre 14 représenté sur la figure 7 que l'on chauffe de manière à évacuer la cire avant d'enlever le support 13 et l'arbre 12 ; le cylindre de moulage 14 est donc ainsi muni d'une cavité 15 correspondant à l'article final 5 que l'on désire réaliser.

Selon la figure 7, on place le cylindre de moulage 14 à l'extrémité d'un bras horizontal 16 mobile en rotation selon la flèche II autour d'un axe vertical 17, de façon que la perforation 18 reliée à l'extérieur et correspondant au support 13 et à l'arbre 12 (figure 6) soit tournée du côté de l'axe 17 ; puis, on place au voisinage immédiat du cylindre de moulage 14, un godet 19 rempli d'un métal 20 et ayant un orifice 21 que l'on place directement en regard de la perforation 18.On munit ensuite l'extrémité du bras 16 opposé au cylindre de moulage 14, d'un contrepoids 122 et on place l'ensemble ainsi constitué dans une enceinte à vide non représentée sur la figure ; à ce moment, on fait le vide dans l'enceinte, de façon à porter la température du métal 20 au-dessus de sa température de fusion et on fait tourner l'ensemble autour de l'axe de rotation 17 selon la flèche II à une vitesse très élevée, de façon à transférer le métal 20 en fusion dans la cavité 15 du cylindre de moulage 14 sous l'effet de la force centrifuge (flèche III).

On obtient, ainsi, deux ébauches métalliques rigoureusement identiques 22 et 23 qui sont représen.tées sur les figures 8a et 8b.

Selon la figure 8a, on laisse la première ébauche métallique 22 en l'état.

Selon la figure 8b, on évide la seconde ébauche 23 de façon à obtenir un élément d'ébauche dont la forme et les dimensions correspondent à l'élément d'article A de l'article final 5 (figure 2). Cette opération est réalisée de manière quelconque, notamment par ciselage.

Selon les figures 9a et 9b, on procède à partir des ébauches 22 et 23 d'une manière similaire à celle représentée sur la figure 4, c'est-à-dire que l'on fabrique une première et une seconde empreinte en caoutchouc 24 et 25 munies, chacune, d'une cavité 26 et 27 reliée à l'extérieur par une nourrice 28, 28'. La cavité 26 de la première empreinte 24 représentée sur la figure 9a correspond à la première ébauche 22 tandis que la cavité 27 de la seconde empreinte 25 représentée sur la figure 9b correspond à ia seconde ébauche 23.

Selon la figure 9b, on injecte de la cire qui brûle sans laisser de trace selon la flèche IV dans la nourrice 28' de la seconde empreinte 25 de façon à remplir la cavité 27 de celle-ci, et, à obtenir après démoulage une maquette en cire 29 représentée sur la figure 10 dont la forme correspond à l'élément d'article A de l'article final 5 représenté sur la figure 2.

Selon la figure 11, et d'une manière similaire à celle qui a été représentée sur la figure 6, on monte l'ébauche en cire 29, sur un arbre 12 monté sur un support 13, et l'on moule du plâtre dans un moule cylindrique 11 de façon à obtenir, après avoir évacué la cire et enlevé le support 13 et l'arbre 12, un premier cylindre de moulage en plâtre 30 muni d'une cavité 31 de forme correspondant à celle de l'ébauche en cire 29 (et donc à l'élément d'article A de l'article final 5 représenté sur la figure 2) qui est reliée à l'extérieur par un orifice 32 correspondant au support 13 et à l'arbre 12.

Selon la figure 12, on replace ensuite le premier cylindre de moulage en plâtre 30 sur le bras horizontal 16 mobile en rotation autour de l'axe vertical 17, on replace à l'extrémité opposée de ce bras, un contrepoids 122 et, on monte, au voisinage du cylindre de moulage 30, un godet 19 qui est rempli d'un premier métal 33 qui correspond au métal dans lequel doit être'constitué le premier élément d'article A de l'article 5 (figure 2). De manière analogue à la figure 7, le godet 19 est muni d'un orifice 21 que l'on place en regard de la perforation 32 du premier cylindre de moulage 30.

On place, ensuite, l'ensemble ainsi constitué dans une enceinte à vide non représentée dont on porte la partie interne à une température supérieure à la température de fusion du métal 33 contenu dans le godet 19.

Lorsque cette température est atteinte, on fait tourner le bras 16 autour de son axe 17 selon la flèche II à une vitesse très élevée de manière telle que, sous l'effet de la force centrifuge, le métal 33 du godet 19 vienne, selon la flèche V, remplir la cavité 31 du premier cylindre de moulage 30 en stéchappant par l'orifice 21.

On obtient, ainsi, l'élément d'article A représenté sur la figure 13.

Dans la phase suivante du procédé, on reprend la première empreinte en caoutchouc représentée sur la figure 9a, on ouvre celle-ci et l'on place l'élément d'article A à l'intérieur de la cavité 26 ; il reste donc à ce moment, dans celle-ci, un vide correspondant à l'élément d'article B représenté sur la figure 2 qui doit être réalisé en un second métal. On injecte, ensuite, dans l'empreinte 24 ainsi garnie de la cire qui brûle sans laisser de trace par la nourrice 28 comme représenté schématiquement par la flèche VI.

Après ouverture du moule, on obtient ainsi un élément composite 34 représenté sur la figure 14 constitué par l'élément d'article A realisé dans le premier métal et une partie 35 en cire identique à l'élément d'article
B qui doit être réalisé dans le second métal.

A partir de cet élément composite 34, et selon la figure 15, on reprend le procédé-dit à cire perdue" pour ce, on monte l'élément composite 34 sur un arbre 12 relié à un support 13 et l'on place l'ensemble ainsi constitué dans un moule cylindrique 11 dans lequel on moule du plâtre pour obtenir un second cylindre de moulage 36 ; on enlève alors le support 13 et l'arbre 12, et on chauffe le second cylindre de moulage 36 à une température permettant l'évacuation de la partie en cire 35. Il reste donc à ce moment, dans le cylindre, d'une part, l'élément d'article A réalisé dans le premier métal et, d'autre part, une cavité 37 correspondant à ltélément d'article B devant être réalisé dans le second métal.On replace le cylindre 36 muni de la cavité 37 à l'extrémité du bras 16 mobile en rotation selon la flèche II autour de l'axe 17, et l'on replace le contrepoids 122 à l'extrémité de ce bras ; d'une manière similaire aux opérations précédentes, on place, en regard de la cavité 38 du cylindre 36 correspondant au support 13 et à l'arbre 12, un godet 19, muni d'une cavité 21, qui a été préalablement rempli du second métal 39 dans lequel doit être réalisé l'élément d'article B, on place l'ensemble ainsi constitué dans une enceinte à vide non représentée dont on porte la partie interne à une température supérieure à la température de fusion du second métal 39 et, à ce moment, on fait tourner le bras 16 autour de l'arbre 17 pour que le métal 39 vienne sous l'effet de la force centrifuge et selon la flèche VII remplir la cavité 37 du cylindre de moulage 36. A ce moment, après démoulage, on obtient l'article 5 représenté sur la figure 2 dans son intégralité.

Claims (7)

REVENDICATIONS

10) Procédé de fabrication d'un article de bijouterie en au moins deux métaux différents par lequel, pour la fabrication d'un élément d'article en un seul métal, on utilise le procédé de fonte connu dit "à cire perdue" par lequel, dans une première étape, on fabrique, notamment par ciselage, une pré-maquette (6) de l'élément d'article, puis, dans une seconde étape, on moule du caoutchouc brut non vulcanisé autour de cette prémaquette (6), on cuit ce caoutchouc puis on le découpe de façon à extraire la pré-maquette (6) et à réaliser une empreinte (7) dans laquelle on perce un canal (9) dit "nourrice" permettant l'injection, lors d'une troisième étape, d'une cire particulière qui brûle sans laisser de trace, de façon à obtenir une maquette en cire (10) que l'on extrait avant de mouler, lors d'une quatrième étape, notamment dans un moule cylindrique (11), un platre très fin autour de cette maquette (10) préalablement montée sur un arbre (12) relié à un support (13) que l'on extrait avant de chauffer le cylindre (14) ainsi obtenu de manière à évacuer la cire, puis dans une cinquième étape, on monte le cylindre de moulage creux (14) ainsi obtenu dont la cavité (15) est reliée à l'extérieur par une perforation (18) correspondant à l'arbre (12) et au support (13) sur un bras horizontal rotatif (16) placé dans une enceinte à vide au voisinage immédiat d'un godet (19) rempli d'un métal (20) ayant un orifice (21) placé en regard de la perforation (18) du cylindre de moulage, on porte la partie interne de l'enceinte à une température supérieure à la température. de fusion du métal (20) et on entraine le bras horizontal (16) en rotation autour d'un axe vertical (17) à une vitesse très élevée, de façon à transférer le métal (20) en fusion dans la cavité (15) du cylindre de moulage (14) sous l'effet de la force centrifuge et à obtenir ainsi une ébauche métallique, procé-dé caractérisé en ce que, à partir d'une pré-maquette (6) d'un article de bijouterie final (5) en deux métaux différents (33 et 39) on réalise par le procédé dit "à cire perdue", deux ébauches métalliques identiques (22 et 23), l'on laisse l'une de ces ébauches ou première ébauche (22) en l'état et l'on évide l'autre ébauche ou seconde ébauche (23) de façon à obtenir un élément d'ébauche correspondant à un élément d'article (A) devant être réalisé en un premier métal (33), on fabrique, à partir de la première ébauche (22) une première empreinte en caoutchouc (24) et à partir de la seconde ébauche (23) on met en oeuvre le procédé dit "à cire perdue" pour obtenir un élément d'article (A) dans le premier.métal en fabriquant, successivement, une seconde empreinte en caoutchouc (25) et un premier cylindre de moulage en plâtre (30), on met en place l'élément d'article (A) dans la première empreinte (24) et l'on reprend, à partir de celleci ainsi garnie, le procédé dit "à cire perdue" pour fabriquer un second cylindre de moulage en plâtre (36) et obtenir l'article de bijouterie final (5) en fondant un second métal (39) dans la cavité (37) de ce second cylindre (36).

20) Procédé selon la revendication 1, pour la fabrication d'un article de bijouterie en N métaux différents, caractérisé en ce que, à partir d'une pré-maquette de l'article final, on réalise par le procédé dit "à cire perdue" N ébauches identiques, on laisse en l'état l'une de ces ébauches ou première ébauche tandis que l'on évide les N-l autres de façon à obtenir une seconde ébauche correspondant à un élément d'article en N-l métaux, une xième ébauche correspondant à un élément d'article en N-(x-l) métaux, ... et une Nième ébauche correspondant à un élément d'article en un métal ou premier métal, on fabrique, à partir des ébauches de rang 1 à N-l, N-l premières empreintes en caoutchouc et à partir de la Nième ébauche, on met en oeuvre le procédé dit "à cire perdue" pour obtenir un premier élément d'article dans.le premier métal en fabriquant successivement une seconde empreinte en caoutchouc et un premier cylindre de moulage en plâtre, on met en place ce premier élément d'article dans la première empreinte de moulage de rang N-l, et l'on reprend à partir de celle-ci ainsi garnie, le procédé dit "à cire perdue" pour fabriquer un second cylindre de moulage en plâtre et obtenir un second élément d'article en deux métaux en fondant un second métal dans la cavité de ce second cylindre, on poursuit ce procédé en mettant en place le xième élément d'article en x métaux dans la première empreinte de moulage de rang N-x pour obtenir un x+lième élément d'article en x+l métaux en fondant un x+lième métal dans la cavité du second cylindre...; et, enfin en mettant en place le (N-l)ième élément d'article en N-1 métaux dans la première empreinte de moulage de rang 1 pour obtenir l'article de bijouterie final en

N métaux en fondant un Nième métal dans la cavité du (N-l)ième cylindre.

30) Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l'article de bijouterie est réalisé en au moins deux métaux choisis dans le groupe formé par le platine, ltargent, et les différents ors.

40) Procédé selon l'une quelconque des revendicatons 1 à 3, caractérisé en ce que l'on munit les surfaces en contact (C) des éléments d'articles (A et B) d'organes d'accrochage (a, b) en creux ou en saillie se correspondant deux à deux pour éviter le décollement de ces surfaces par suite d'une mauvaise adhérence mutelle des métaux constitutifs de ces éléments.

50) Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que es organes d'accrochage sont constitués par des rainures et des nervures en forme de queue d'aronde.

6 ) Article de bijouterie en au moins deux métaux précieux, caractérisé en ce qu'il est fabriqué par la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5.

70) article de bijouterie selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il est constitué par une broche ou unpendentif.

80) Article de bijouterie selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il est constitué par une alliance sertie de diamants en un premier métal enserrée dans un élément annulaire à section en forme de U en un second métal.