FR2623466A1 - Combinaison de survie en mer, etanche, flottable, et de securite maximale - Google Patents

Abstract

La combinaison comporte des lests 1 au niveau inférieur des jambes et des pièces ou chambres à air inférieures 2i et supérieures 2s reliées chacune à chacune par des canalisations 3. De la sorte, si l'utilisateur tombe à l'eau, les lests 1 entraînent les jambes sous l'eau et font refluer l'air des chambres inférieures 2i vers les chambres supérieures 2s. L'utilisateur, même inconscient, est ainsi placé automatiquement en position verticale de flottaison, tête hors de l'eau.

Description

La présente invention a pour objet une combinaison de survie en mer, étanche, flottable, et de sécurité maximale, conçue pour être portée par les marins ou sportifs exerçant leurs activités en mer, et tout particulièrement en mer à température froide.

Jusqu'à présent, des combinaisons connues ont des caractéristiques de flottabilité telles qu'un corps ainsi équipé et tombé à l'eau est maintenu flottant en position horizontale.

Malheureusement, ce maintien en position horizontale s'obtient indifféremment avec la face de l'utilisateur tournée vers le ciel, ou vers l'eau. II s'ensuit que, si le naufragé a été choqué ou blessé et est inconscient, il meurt noyé même s'il porte un gilet de sauvetage.

Par ailleurs, on connait également divers types de gilets de sauvetage, mais ils sont toujours volumineux et restreignent la liberté de mouvement, de sorte que les marins ou sportifs souvent ne les portent pas au détriment de leur sécurité.

La présente invention vise à remédier à tous ces inconvénients et, à cet effet, a pour but de proposer une combinaison de survie en mer, étanche, flottable, confortable, laissant toute liberté de mouvements, assurant la protection thermique contre l'hypothermie et qui, surtout, est d'une sécurité qui est maximale du fait que son utilisateur, après qu'il soit tombé en mer, même blessé etlou inconscient, est maintenu automatiquement en position verticale avec la tête au-dessus du niveau de l'eau.

A ces effets, invention a pour objet une combinaison de survie en mer, étanche, flottable, du genre en forme de vêtement monopièce recouvrant tout le corps et présentant des ouvertures de passage avec étanchéité pour le cou, les poignets et les chevilles, et caractérisée en vue d'une sécurité maximale en ce que: - les parties inférieures des deux jambes sont munies chacune d'un lest, et - les parois internes de la partie inférieure des jambes, et celles de la partie supérieure du cou de la combinaison sont munies de chambres à air distinctes plates de faible épaisseur initialement de même valeur formant une pluralité de paires distinctes de chambres associant une chambre inférieure et une chambre supérieure du fait qu'elles sont reliées entre elles par des combinaisons.

On comprend aussitôt le mode de fonctionnement de cette combinaison : dès que son utilisateur tombe à l'eau, en quelque état qu'il soit, et dans quelque position qu'il se trouve, les lests des jambes tendent immédiatement à orienter vers la verticale, tête en haut, le corps de l'utilisateur; aussitôt, la pression exercée par l'eau sur les chambres à air de la partie inférieure de la combinaison devient supérieure à celle exercée sur les chambres à air de la partie supérieure, de sorte que l'air des chambres inférieures se transfère automatiquement vers les chambres supérieures associées par paires.

Le fait qu'ait été prévue une pluralité : de paires distinctes de chambres à air associées, inférieure et supérieure, garantit la sécurité opérationnelle de la combinaison de survie même dans le cas où l'une ou plusieurs des chambres seraient crevées.

L'invention ainsi définie structurellement et fonctionnellement, sera encore mieux comprise à l'aide de la description suivante d'un mode particulier de réalisation de l'invention, mais
donné uniquement à titre d'exemple non limitatif.

On se reportera au dessin annexé, sur lequel
Les figures 1 et 2 représentent, respectivement vue de face et de dos, I'extérieur d'une combinaison (6) de suivie en mer selon l'invention.

La figure 3 représente plus particulièrement le dispositif équipant cette combinaison selon l'invention pour permettre à son utilisateur tombé accidentellement à l'eau de flotter automatiquement en position verticale avec la tête hors de l'eau.

La figure 4 illustre précisément ce résultat opératoire.

Les figures 1 et 2 montrent donc une combinaison de survie, étanche et flottable, réalisée à ces effets en tissu imperméable et munies, aux ouvertures de pressage des chevilles, des poignets et du cou, de tous dispositifs déjà connus en soi et permettant d'y assurer l'étanchéité.

La flottabilité de la combinaison est garantie, par exemple, par des plaques articulées de mousse plastique à pores fermés recouvrant les épaules et la poitrine de l'utilisateur et solidarisées des parties correspondantes de la surface totale de ces plaques, d'une épaisseur de 2 à 3 cms selon les endroits, sera choisie telle que le volume total obtenu de mousse flottable sera de l'ordre de 7 à 8 litres.

La combinaison peut en outre être équipée d'un harnais (H), comme visible sur la figure 1.

L'invention porte plus précisément sur un dispositif supplémentaire de sécurité représenté schématiquement sur la figure 3.

Ce dispositif se caractérise en combinaison, en ce qu'il comporte en premier lieu, des lests (1) équipant les parties inférieures des deux jambes.

En second lieu, le dispositif comprend une pluralité de chambres à air plates de faible épaisseur ayant initialement la même valeur. Ces chambres à air équipent, d'une part, les parois internes de la partie inférieure des jambes de la combinaison (ce sont celles référencées 2il, 2i2, 2i3 et 2i4) et, d'autre part, les parois internes de la partie supérieure de la combinaison entourant le cou de l'utilisateur (ce sont celles référencées 2s1,2s2 en position antérieure, et 2s3 et 2s4 en position postérieure) chaque chambre inférieure étant reliée bi-univoquement à une chambre supérieure par des canalisations d'air (schématisées par les lignes 3.1, 3.2, 3.3 et 3.4) pour former ainsi quatre paries distinctes de chambres à air inférieure et supérieure (respectivement 2i1 -3.1 2s4).

A titre d'exemples, on précisera que les lests 1 ont chacun un poids de l'ordre de 250 grammes et que le volume d'air emprisonné dans les chambres 2i1, 2i2, 2s1 et 2s2 est de l'ordre de 700 ml tandis que celui emprisonné dans les chambres 2i3, 2i4, 2s3 et 2s4 est de l'ordre de 800 ml.

En outre, on choisira des valeurs de surface plus grandes à volume égal pour les chambres inférieures que pour les chambres supérieures, cela pour des raisons expliquées ci-après.

Des valves d'échappement (4) sont prévues dans le dos et en bas des jambes.

On se reportera maintenant à la figure 4 pour expliquer le mode fonctionnement de la combinaison de survie selon l'invention que l'on vient de décrire.

Après que l'utilisateur de la combinaison a été accidenté et projeté en mer, il se trouvera au pire dans la position représentée en (A) sur la figure 4, c'est-à-dire horizontale avec la face avant immergée dans l'eau. Mais, aussitôt, en raison de l'action des lests (1) équipant les bas de jambes de la combinaison, un couple de rotation s'exerce autour du centre de gravité de l'ensemble formé par l'utilisateur et sa combinaison pour faire pivoter cet ensemble vers une position inclinée, comme représenté par les flèches sur la figure 4.Dès que les chambres à air inférieures (2i) sont, par rapport au niveau de reau, à une cote inférieure à celle des chambres à air supérieures (2s), la pression régnant à l'intérieur des chambres à air supérieures et l'air contenu dans les diverses chambres inférieures distinctes est transféré vers les diverses chambres supérieures distinctes avec lesquelles elles forment respectivement des pluralités de paires de chambres en y étant reliées par les canalisations (3.1 à 3.4). Les compartiments supérieurs antérieurs se gonflent d'abord et soulèvent ainsi la tête hors de l'eau pour amorcer le retournement. Les compartiments supérieurs postérieurs se gonflent après et l'ensemble maintient la tête en position de sécurité. On comprend que ce mode de gonflage différentiel est favorisé par la valeur plus grande de surface des chambres inférieures.

Les valves (4) évacuent l'air compris entre le corps de l'utilisateur et la combinaison lors de l'immersion.

II est bien évident que l'on peut imaginer d'autres modes de réalisation de l'invention sans sortir du cadre de celle-ci tel que défini dans les revendications.

En particulier, on pourra faire varier le nombre, I'emplacement, et la surface des différentes chambres à air, ou encore le nombre des paires associées de chambres à air inférieure et supérieure.

On résumera ci-après les différents avantages apportés par cette invention: - il suffit à un utilisateur d'enfiler cette combinaison de survie pour garantir au mieux automatiquement celleci, sans aucune manoeuvre nécessaire à cet effet en cas d'accident; - I'utilisateur peut à tout moment vérifier le bon fonctionnement de sa combinaison en exerçant une pression sur les chambres inférieures pour s'assurer que l'air qui y est contenu remonte effectivement dans les chambres supérieures ; une pression sur ces dernières refoulera de force l'air vers les chambres inférieures; - la combinaison de survie est toujours en état de fonctionnement et ne nécessite pas le réapprovisionnement en charge d'air comprimé; - la combinaison reste légère et laisse toute liberté de mouvements; - même en cas de détérioration d'une ou plusieurs chambres à air, la combinaison garde l'essentiel de ses performances en raison de l'isolement des paires de chambres associées, inférieure et supérieure, les unes par rapport aux autres.

Claims (1)

1. REVENDICATION

   Combinaison de survie en mer, étanche, flottable, du genre en forme de vêtement monopièce (C) recouvrant tout le corps et présentant des ouvertures de passage avec étanchéité pour le cou, les poignets et les chevilles, et caractérisée en vue d'une sécurité maximale en ce que - les parties inférieures des deux jambes sont munies chacune d'un lest (1) et - les parois intemes de la partie inférieure des jambes, et celles de la partie supérieure du cou de la combinaison sont munies de chambres à air distinctes, plates de faible épaisseur initialement de même valeur formant une pluralité de paires distinctes de chambres associant une chambre inférieure et une chambre supérieure du fait qu'elles sont reliées par des canalisations.