FR2623457A1 - Essuie-glace pour vehicule automobile - Google Patents

Abstract

Selon la présente invention, un support flexible 3 est monté sur un ressort 2 solidaire du bras 1 venant alternativement en contact avec la vitre PB pour attaquer celle-ci sur un angle donné. Applications : véhicules roulant à grande vitesse ou sous forte pluie.

Description

ESSUIE-GLACE POUR VEHICULE AUTOMOBILE
La présente invention a pour objet un essuie-glace pour véhicule automobile, destiné en particulier, mais non exclusivement, aux véhicules pouvant rouler à grande vitesse.

Les essuie-glace actuellement en service comprennent un arbre moteur dont l'extrémité fait saillie en-dessous de la vitre à nettoyer, cet arbre étant animé d'un mouvement alternatif dont l'amplitude dépend de la surface à balayer et de la longueur du ou des balais.

Mais la surface d'un pare-brise est généralement bombée de sorte que le balai d'essuie-glace doit, pour pouvoir essuyer efficacement la glace, se déformer au cours des mouvements alternatifs de l'arbre moteur pour épouser en permanence la forme de la vitre. A cet effet, le balai est constitué par une lame, en néoprène ou analogue montée sur un support, lui-même monté sur deux ou trois ressorts à lame, orientés dans le plan de la lame, ces deux ressorts étant eux-mêmes montés sur un autre ressort. Il est appliqué contre la vitre par l'intermédiaire de la lame, par un ressort hélicoïdal accroché d'une part sur l'arbre-moteur et, d'autre part sur le centre du balai d'essuie-glace.

Ainsi, le balai monté pivotant autour de l'arbre moteur peut se déformer de manière à ce que, en principe, il y ait toujours un bon contact entre la lame et la vitre du pare-brise ou de la vitre arrière. La vitesse d'entratnement reste constante pour une sélection donnée de la commande d'essuie-glace et cette vitesse a été définie pour des véhicules roulant à une vitesse moyenne, pour une pluie moyenne. Le seul réglage connu consiste à faire varier la vitesse de l'essuie-glace. Il en résulte, que si la pluie est abondante et si -le véhicule circule à vitesse relativement grande, le conducteur perd pratiquement toute visibilité.

La présente invention a pour objet de pallier ces inconvénients et d'accroître la sécurité de conduite, même à grande vitesse.

Elle est basée sur l'observation que les lames des balais connus ne font que prendre appui sur la vitre pour en dégager l'eau, à la manière d'un chiffon. Ce que propose la présente invention est de remplacer ce contact qui est pratiquement réduit à une ligne avec des pertes d'adhérence par une raclette pouvant décoller l'eau de la vitre.

Selon la présente invention, l'essuie-glace pour véhicule automobile comprenant un premier support armé par un ressort de rappel, sur lequel reposent des ressorts à lame, est caractérisé en ce que l'organe de balayage de l'eau est constitué par deux raclettes inclinées par rapport à l'horizontale, les deux raclettes étant appliquées sur la vitre par deux ressorts à lame perpendiculaires à la direction du support.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le support repose sur la glace par l'intermédiaire de galets donnant au support flexible une déformation identique à celle de la surface balayée à un moment donné. Ainsi, la contrainte venant de la forme bombée n'est plus, au moins en partie, absorbée par la lame souple, et celle-ci est en quelque sorte informée du relief d'une section donnée de la glace, relief auquel elle se conforme automatiquement sans que l'élasticité des lames racleuses soit sollicitée.

Celles-ci peuvent donc conserver un angle d'attaque constant, de manière à travailller dans les mêmes conditions, quelle que soit leur position sur la vitre, et quel que soit le degré de courbure de cette vitre.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les lames racleuses sont montée pivotantes sur le support de sorte qu'elles viennent en contact avec la glace chacune à leur tour, en fonction du sens de déplacement du balai. Ainsi, c'est toujours le même côté d'une raclette qui vient frotter contre la vitre et soulève l'eau pour l'expulser.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les raclettes sont connectées à un dispositif d'aspiration par l'intermédiaire de trous. L'eau qui se trouve sur le pare-brise n'est pas étalée sur celui-ci, mais, après son décollement de la surface est aspirée et ne retombe plus à côté. Le pare-brise est littéralement séché.

Selon encore une caractéristique de l'invention,une résistance électrique est incorporée dans l'extremîté avant de chaque raclette, Cette résistance permet de dégivrer le parebrise au moment du départ d'un véhicule et provoque la fusion de la neige éventuelle.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaitront au cours de la description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation, donné uniquement à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins qui représentent: - la figure 1, une vue en perspective d'un essuie-glace selon
l'invention en position de repos - la figure 2, une vue en coupe par un plan perpendiculzir à
la direction du support au cours d'un mouvement de
balayage - la figure 3, un schéma montrant le fonctionnement des galets
dans la déformation du support.

Sur la figure 1, on voit qu'en position- de repos, l'essuie-glace est disposé sur l'un des cotés du pare-brise PB, juste au-dessus du capot C. Il comporte un bras 1 qui est animé, comme connu en soi, d'un mouvement alternatif par un arbre moteur la, entre la position représentée sur la figure 1 et la position, sensiblement opposée à cette position par rapport à l'arbre moteur la. Sur le bras 1, est monté articulé un ressort à lame 2 s'étendant dans la direction du bras. L'articulation 2a du ressort 2 sur le bras 1 a pour objet de permettre un libre débattement du balai par rapport au bras. Sur les extrémités du ressort 2 est monté un support 3. Le support 3 est, d'une manière générale, parallèle au bras 1.A l'intérieur du support 3, passent des ressorts à lames 6 qui supportent de part et d'autre du bras une raclette 4 et une raclette 5. Comme dans la technique antérieure, le bras 1 est bien entendu rappelé contre le pare-brise PB par un ressort hélicoïdal (non représenté).

La structure du balai d'essuie-glace selon l'invention apparaît mieux sur la figure 2 qui est une coupe transversale d'un balai d'essuie-glace conforme à l'invention, selon la ligne II-II de la figure 1. On retrouve sur cette figure, le bras 1, le ressort 2, ainsi que un ressort 6 perpendiculaire au ressort 2. Ce ressort 6 traverse le support 3 et chacune de ses extrémités est solidaire d'une glissière métallique 14 dans laquelle sont glissés, respectivement à droite un racleur 5 et à gauche, un racleur 4. Sur la figure 2, le sens de déplacement du balai est de la gauche vers la droite. Dans ce cas, seul le racleur 5 est en contact avec la vitre PB. Par contre, dans le sens contraire, c'est le racleur 4 qui viendra au contact de la vitre.

Chacun des racleurs comporte une partie angulaire 9 formant un coin qui se déplace sur la vitre, en formant deux angles a et b dont la valeur est pour a, sensiblement 200 et pour b, sensiblement 1100. L'angle de déplacement du coin 9 contre la vitre est un élément essentiel de l'invention. Dans une raclette 5 ou 6, est percé un orifice 11 débouchant, et en communication avec une canalisation 12 d'aspiration reliée à une pompe ou analogue. En effet, conformément à l'invention, le balai d'essuie-glace ne se contente pas de chasser l'eau, mais au contraire aspire l'eau soulevée par le frottement du coin 9 sur la vitre. La canalisation 12 est elle-même reliée à un système de pompage (non représenté).

De plus, conformément à l'invention, on introduit au voisinage de l'extrémité 9 d'une raclette une résistance 10, reliée à une source de tension, permettant en cas de gel, de dégivrer très facilement le pare-brise, même si cette résistance est alimentée par un courant de faible valeur.

Comme indiqué précédemment, le balai d'essuie-glace selon l'invention doit, pour fonctionner convenablement, conserver un angle d'attaque constant, quelle que soit la position du balai sur le pare-brise. A cet effet, les efforts de déformation ne sont pas transmis, comme dans la technique antérieure, par la lame de caoutchouc, mais par des galets 7 qui se déplacent sur le pare-brise. Ces galets 7, en matériau à faible adhérence tel que du téflon par exemple, sont solidaires chacun d'une biellette 8 dont la seconde extrémité repose dans une lumière 13. Ainsi, grâce à ce montage, lorsque le balai se déplace dans le sens représenté sur la figure, de la gauche vers la droite, l'extrémité 15 de la biellette 8 vient en butée contre la partie gauche de la lumière 13, ce qui entraîne le balai dans la position représentée en trait plein sur la figure.Par contre, après cette première course, lorsque le balai revient vers sa position d'origine, il pivote sous l'influence du frottement, et l'extrémité 15 vient en butée contre l'autre extrémité de la lumière 13, (position représentée en tirets sur la figure 2), c'est-à-dire qu'à ce moment, c'est le racleur 4 qui agit.

La figure 3 est un schéma montrant le fonctionnement des galets pour régler la courbure du support 3, de sorte que celui-ci reste en permanence à une distance constante de la vitre du pare-brise, quelle que soit sa configuration. Sur ce schéma, les râclettes n'ont pas été représentée. Les galets 7 roulent sur le pare-brise PB, de manière à ce que le support prenne une courbure maximale lorsque le pare-brise est au centre de son déplacement (position représentée en traits pleins), cette courbure devenant minimale lorsque le balai arrive sur les côtés du pare-brise (position représentée en traits pointillés). Ainsi, il est possible de maintenir en permanence un angle d'attaque de l'un ou l'autre des balais constant. En effet, la courbure au centre du pare-brise est en générale plus importante que la courbure aux extrémités de celui-ci, le rayon de courbure en largeur étant généralement bien plus grand que le rayon de courbure en hauteur.

Il va de soi que de nombreuses variantes peuvent être introduites, notamment par substitution de moyens techniquement équivalents sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1. Essuie-glace pour véhicule automobile comprenant un bras

armé par un ressort de rappel, sur lequel repose un ressort

à lame s'étendant dans la direction du bras, caractérisé en

ce que l'organe de balayage de l'eau est constitué par deux

raclettes (4, 5) inclinées par rapport à l'horizontale, les

deux raclettes (4, 5) étant alternativement appliquées sur

la vitre PB par des ressorts à lames (6) perpendiculaires à

la direction d'un support (3).

2. Essuie-glace selon la revendication 1, caractérisé en ce

que le support (3) repose sur la glace (PB) par

l'intermédiaire de galets (7) solidaires de biellettes (8)

dont la seconde extrémité (15) est solidaire du

support (3), de manière à donner au support flexible (3)

une déformation identique à celle de la surface balayée à

un moment donné.

3. Essuie-glace- selon l'une des revendications 1 ou 2,

caractérisé en ce que les raclettes (4, 5) sont montées

pivotantes sur le support (3) de manière à venir chacune en

contact successivement avec la vitre PB, en fonction du

sens de déplacement de l'essuie-glace.

4. Essuie-glace selon l'une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en ce que les raclettes (4, 5)

présentent des orifices (11) reliés par un conduit (12) à

un dispositif d'aspiration.

5. Essuie-glace selon l'une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en ce qu'une résistance

électrique (10) est incorporée dans l'extrémité avant de

chaque raclette.