FR2622776A1 - Chaussure de ski alpin a tige articulee sur un bas de coque - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une chaussure de ski alpin comportant un bas de coque en matière rigide sur lequel est articulée une tige. Cette chaussure est caractérisée en ce que les moyens élastiques de contrôle de la flexion de la tige comprennent une cassette d'énergie 8 fixée sur le capot postérieur 5 et comportant un organe élastique déformable 9 et au moins un organe de liaison 12, 13 s'étendant entre cet organe élastique déformable 9 et un point d'ancrage 14 sur le bas de coque 1 en dessous de la cassette d'énergie 8 cet organe de liaison 12, 13 étant sollicité en traction lors d'un pivotement de la tige 2 vers l'avant et étant inopérant lors du basculement du seul capot postérieur 5 vers l'arrière autour du second axe 6.

Description

I 2622776

La présente invention concerne une chaussure de ski alpin à tige articulée sur un bas de coque, cette tige étant elle-même constituée de deuxparties pouvant être serrées autour du bas de jambe du skieur par des organes de serrage, à savoir une manchette articulée sur le bas de coque, autour d'un axe inférieur transversal, et un capot postérieur qui est articulé, à sa partie inférieure, sur des prolongements inférieurs et postérieurs de la manchette, autour d'un autre axe horizontal et transversal indépendant

du précédent.

Une telle chaussure de ski connue du type à entrée du pied par l'arrière, telle que décrite par exemple dans le brevet FR-A-2 575 045, comporte des moyens élastiques de contrôle de la flexion de la tige, ces moyens étant situés dans la zone de l'axe d'articulation du capot postérieur sur

les prolongements postérieurs de la manchette. Pour autori-

ser le chaussage et le déchaussage d'une telle chaussure de

ski, par pivotement vers l'arrière du capot postérieur au-

tour de l'axe d'articulation le reliant aux prolongements

postérieurs de la manchette, les moyens élastiques de con-

trôle de la flexion sont disposés pour interagir entre ledit axe d'articulation et le bas de coque. Cette disposition

laisse la liberté de rotation à l'axe d'articulation; cepen-

dant, du fait de la proximité relative de ce dernier par rapport au bas de coque, et notamment par rapport à ses moyens de butées, la conception et l'agencement des moyens élastiques de contrôle de la flexion s'avèrent délicats à déterminer dans l'espace laissé disponible dans la zone

postérieure de la chaussure. Par ailleurs, du fait de l'ac-

tion directe des moyens élastiques sur l'axe d'articulation.

celui-ci est relativement gêné en pivotement, au moins pour

la valeur des frottements.

La présente invention vise à remédier à cet inconvé-

nient en procurant une chaussure de ski alpin du type à entrée arrière et à deux axes d'articulation. dans laquelle

le mouvement à partir de la position statique de chaussage-

déchaussage de la tige, d'ouverture du capot arrière s'ef-

fectue sans rencontrer aucune résistance de la part des

moyens de contrôle de la flexion de la tige.

A cet effet cette chaussure de ski alpin comportant un bas de coque en matière rigide sur lequel est articulée, autour d'un axe inférieur horizontal et transversal, une

tige elle-même constituée de deux parties pouvant être ser-

rées autour du bas de jambe du skieur par des organes de serrage, à savoir une manchette antérieure articulée sur le

bas de coque, autour de l'axe précité, et un ca.pot posté-.

rieur articulé sur des prolongements postérieurs de la man-

chette antérieure, et ce autour d'un second axe horizontal

et transversal, cette chaussure comportant des moyens élas-

tiques de contrôle de la flexion de la tige opposant une

résistance au mouvement de pivotement de la tige vers l'a-

vant, dans le cas d'une flexion avant pendant la pratique du ski, est caractérisée en ce que les moyens élastiques de contrôle de la flexion de la tige comprennent une cassette d'énergie fixée sur le capot postérieur et comportant un

organe élastique déformable. et au moins un organe de liai-

son s'étendant entre cet organe élastique déformable et un

point d'ancrage sur le bas de coque, en dessous de la cas-

sette d'énergie, cet organe de liaison étant sollicité au moins en traction lors d'un pivotement de la tige serrée vers l'avant et provoquant alors une déformation de l'organe élastique et étant par contre inopérant en position statique de chaussage-déchaussage lors du basculement du seul capot

postérieur vers l'arrière, autour du second axe, en n'op-

posant alors aucune résistance à ce basculement.

Lorsque la tige de la chaussure est en position

initiale ou de repos, l'organe de liaison se trouve en posi-

tion neutre, éventuellement avec ou sans une possibilité de

débattement initiale avant d'agir sur la cassette d'énergie.

S'il est, en position neutre, sans jeu ou avec un léger relâchement, il se trouve dans un état tel qu'il est mis en traction aussitôt que la tige commence à pivoter vers l'avant. S'il est en position neutre avec une possibilité de débattement, cette mise en traction n'intervient qu'après un certain débattement angulaire de la tige qui s'effectue

alors sans résistance opposée par l'organe élastique défor-

mable. Eventuellement, il peut -tre prévu légèrement précon-

traint en traction initialement de telle sorte que sa con-

trainte de traction initiale augmente au fur et à mesure que la tige pivote vers l'avant. La précontrainte initiale de

l'organe de liaison, à l'état de repos, contribue à faci-

liter, dès le desserrage de la tige, l'ouverture du capot arrière qui est alors sollicité vers l'arrière par l'organe

' de liaison légèrement précontraint en traction.

Par "organe de liaison souple" on entend dans la

description tout organe ou-dispositif à action unidirection-

nelle, qui établit une liaison sensiblement rigide entre l'organe élastique déformable de la cassette d'énergie et le point d'ancrage, lors du mouvement de pivotement de la tige vers l'avant, et qui au contraire est "relâché" ou "prend du mou" lorsque le capot postérieur bascule vers l'arrière pour

la position statique de chaussage-déchaussage de la tige.

On décrira ci-après,à titre d'exemples non limita-

tifs, diverses formes d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel:

La figure 1 est une vue en perspective d'une chaus-

sure de ski alpin à tige articulée suivant l'invention.

La figure 2 est une vue en perspective d'une varian-

te d'exécution de la chaussure de ski alpin à tige articulée

suivant l'invention.

La figure 3 est une vue en coupe verticale et longi-

tudinale partielle de la chaussure représentée sur la figure 2. Les figures 4 et 5- sont des vues en perspective

d'autres variantes d'exécution de la chaussure.

La figure 6 est une vue en perspective, partielle-

ment en coupe verticale, à plus grande échelle, d'une cas-

sette d'énergie du type utilisé sur la chaussure représentée

sur la figure 1.

La figure 7 est une vue en élévation, prise de l'a-

vant, de la cassette d'énergie de la figure 6.

La figure 8 est une vue en perspective de la tôle constituant l'embase de la cassette d'énergie de la figure 6. La figure 9 est une vue en perspective de la fourche élastique utilisée dans la cassette d'énergie de la figure 6. La figure 10 est une vue en élévation, partiellement

en coupe, d'une variante d'exécution de la cassette d'éner-

gie incorporée dans la chaussure.

La figure 11 est une vue en coupe faite suivant la

ligne XI-XI de la figure 10.

La figure 12 est une vue en élévation, partiellement en coupe, d'une autre variante d'exécution de la cassette

d'énergie montée sur la chaussure.

La chaussure de ski alpin à tige articulée représen-

tée sur la figure 1 comprend un bas de coque 1 sur lequel est articulée une tige 2. Cette tige est constituée de deux

élémeots à savoir une manchette antérieure 3 qui est arti-

culée, à sa partie inférieure, sur le bas de coque 1, au-

tour d'un axe horizontal et transversal 4, et un capot pos-

térieur 5 qui est articulé, à sa partie inférieure, sur des prolongements inférieurs et postérieurs 3a de la manchette 3, autour d'un axe horizontal et transversal 6. Pendant la

pratique du ski la manchette antérieure 3 et le capot posté-

rieur 5 sont maintenus serrés autour du bas de jambe du

skieur, au moyen d'organes de serrage 7 de tout type connu.

La chaussure représentée sur la figure 1 est pour-

vue, dans sa partie postérieure et inférieure, de moyens qui opposent une certaine résistance à la flexion de la tige 2 vers l'avant, pendant la pratique du ski. Ces moyens

comportent une cassette d'énergie 8 qui est fixée à la par-

tie inférieure de la face postérieure du capot 5. Cette cassette d'énergie 8 comporte essentiellement un élément élastique 9 en forme de U ou de fourche à deux bras, ouvert vers le bas et dont l'âme horizontale supérieure 9a est fixée au capot 5, par l'intermédiaire d'au moins un organe de fixation 11 tel que rivet, boulon, vis etc.. La fourche élastique 9 comprend par ailleurs deux bras flexibles 9b,9c -

qui s'étendent librement vers le bas à partir de l'âme supé-

rieure 9a, en étant en contact avec la surface externe du capot 5 ou à faible distance de celle-ci. Aux extrémités inférieures des bras flexibles 9b, 9c sont respectivement accrochées les extrémités de deux liens souples 12,13, tels que des câbles, qui s'étendent vers le bas, avec ou sans un léger mou, et dont les extrémités inférieures respectives 12a,13a sont retenues par un bloc d'ancrage 14 solidaire de la partie postérieure du bas de coque 1, en dessous de la

cassette d'énergie 8. Ce bloc d'ancrage 14 peut venir avan-

tageusement de moulage avec le bas de coque 1. Dans la forme d'exécution non limitative représentée sur la figure 1 le bloc d'ancrage 14 est constitué par une saillie s'étendant vers l'arrière et dans le bord postérieur de laquelle sont

ménagées deux encoches 15 à travers lesquelles passent res-

pectivement les deux liens souples 12,13 et en dessous des-

quelles sont logées des têtes d'arrêt constituant les extré-

mités 12a,13a des liens souples 12,13.

Au-dessus du bloc d'ancrage 14 et sensiblement au niveau des extrémités inférieures des bras flexibles 9b,9c, est prévu un plot de renvoi 16 porté par le bas de coque 1 et venant avantageusement de moulage avec celui-ci ou avec le bloc d'ancrage 14. Ce plot de renvoi 16 forme une saillie à surface supérieure arrondie située sensiblement entre les deux extrémités des deux bras flexibles 9b,9c. Les liens souples 12,13 passent sur la surface supérieure arrondie du

plot de renvoi 16 en se croisant et ils s'étendent parallè-

lement l'un à l'autre vers le bas. Autrement dit le lien souple gauche 12 s'étend verticalement, avec ou sans mou, partir de son extrémité inférieure 12a, retenue par le bloc d'ancrage 14, jusqu'au plot de renvoi 16 et il est dévié par

celui-ci pour s'étendre ensuite, au-dessus du plot de ren-

voi, vers la droite, afin d'être accroché à l'extrémité du bras flexible droit 9c. De même le lien souple droit 13 s'étend verticalement, avec ou sans mou, à partir du bloc d'anerage 14, o il est retenu par sa tête 13a, et il passe sur le plot de renvoi 16 en étant dévié vers la gauche jusqu'à l'extrémité inférieure du bras flexible gauche 9b

auquel il est accroché.

Lorsque la tige 2 est en position initiale ou de repos, les liens souples 12,13 qui s'étendent de préférence sans mou entre le bloc d'ancrage 14 et les bras flexibles 9b,9c, peuvent être soumis ou non à une légère précontrainte de traction. Lorsque la tige 2 pivote vers l'avant autour de l'axe 4 au cours d'un mouvement de flexion avant pendant la

pratique du ski, la fourche 9 à bras flexibles 9b,9c accom-

pagne ce mouvement. Par conséquent, aussitôt que la tige 2 commence à fléchir vers l'avant, une traction est exercée sur les deux liens souples 12,13, du fait que les extrémités inférieures des bras flexibles 9b,9c s'éloignent du bloc d'ancrage 14 et que ces deux liens souples s'étendent, sans

mou, entre les bras flexibles 9b,9c et le bloc d'ancrage 14.

Cette traction provoque un rapprochement des extrémités inférieures des bras flexibles 9b,9c et cette déformation en flexion engendre un effort résistant s'opposant à la flexion

avant.

Lorsque le skieur veut enlever sa chaussure, l'ou-

verture du capot postérieur 5, après desserrage des organes 7, s'effectue très facilement puisqu'aucune résistance ne s'oppose à cette ouverture. En effet, lors d'un pivotement vers l'arrière du capot postérieur 5 autour de l'axe 6, pour assurer l'ouverture de la tige 2, les extrémités inférieures

des deux bras flexibles 9b,9c se rapprochent du bloc d'an-

crage 14 et les liens souples 12,13 prennent alors du mou, sans opposer une quelconque résistance à ce mouvement. Si

ces liens souples 12,13 sont soumis à une légère précon-

trainte de traction initiale, cette précontrainte provoque

un faible mouvement d'ouverture automatique du capot posté-

rieur 5 dès le desserrage de la tige 2.

Dans la variante d'exécution de l'invention repré-

sentée sur les figures 2 et 3 le bloc d'ancrage 14 pour les

deux liens souples 12,13 constitue également une butée in-

férieure contre laquelle viennent prendre appui les extré-

mités inférieures des deux bras flexibles 9b,9c. Ce bloc d'ancrage 14 définit ainsi la position d'appui arrière de la tige 2 de la chaussure. Dans ce cas la cassette d'énergie 8 est avantageusement montée en position verticale réglable sur la face arrière du capot postérieur 5, afin de faire varier corrélativement l'inclinaison ou l'avancée de la tige 2 en position de repos ou position initiale. A cet effet l'organe 11 assurant la fixation de la cassette d'énergie 8 sur. le capot 5 peut être engagé dans l'un de plusieurs trous 17a,17b,17c ménagés dans la face postérieure du capot 5, les uns au dessus des autres. Dans la position illustrée sur la figure 2, l'organe de fixation 11 est engagé dans le trou le plus bas si bien que, par suite de l'appui des extrémités

inférieures des deux bras flexibles 9b,9c sur le bloc d'an-

crage 14, la tige 2 se trouve être inclinée au maximum vers l'avant, en position de repos. Si l'organe de fixation 11 est engagé dans l'un des trous supérieurs 17b,17c, la tige 2 se trouve corrélativement moins inclinée vers l'avant en

position de repos.

On peut voir également sur la figure 2 que les deux liens souples 12 et 13 passent à travers un trou central 14a du bloc d'ancrage 14 et leurs extrémités inférieures 12a,13a sont fixées, par des moyens appropriés, en dessous du trou 14a. Les liens souples 12,13 s'étendent donc côte à côte à partir de leurs extrémités inférieures 12a,13a, retenues par le bloc d'ancrage 14, ils passent ensemble à travers le trou central 14a du bloc d'ancrage 14 et au-dessus de ce trou ils divergent respectivement vers la gauche et vers la droite pour être accrochés aux extrémités inférieures des

bras flexibles gauche 9b et droit 9c.

Dans la variante d'exécution de l'invention repré-

sentée sur la figure 4 les parties extrêmes inférieures des deux bras flexibles 9b,9c de la fourche 9 sont reliées par un seul et même lien souple 18, sans mou, qui traverse des

trous horizontaux coaxiaux percés dans ces parties extrêmes.

Le lien souple unique 18 forme ainsi un brin supérieur ho-

rizontal 18a, traversant des trous percés dans les deux

bras 9b,9c et qui est prolongé par deux brins 18b,18c s'é-

tendant vers le bas et dont les extrémités sont fixées à un bloc d'ancrage 19 solidaire du bas de coque 1. Là encore,

lorsque la tige 2 pivote vers l'avant par suite d'un mouve-

ment de flexion avant, le lien souple 18 est soumis à une contrainte de traction et du fait que ses extrémités sont fixées au bloc d'ancrage 19, ce lien provoque un rapproche- ment des deux bras flexibles 9b,9c, le lien 18 glissant

alors dans les trous percés dans ces bras.

Dans la variante d'exécution de l'invention repré-

sentée sur la fiqure 5 la liaison entre la fourche flexible

iO 9 de la cassette d'énergie 8 et le bas de coque 1 est réa-

lisée au moyen d'un mécanisme comprenant une fourchette 21, sensiblement verticale, qui est articulée, à son extrémité

inférieure, sur le bas de coque 1, autour d'un axe hori-

zontal et transversal 22 qui est sensiblement coaxial avec

l'axe 6 d'articulation du capot postérieur 5 sur la manchet-

te 3. Cet axe 22 est porté par deux ailes verticales paral-

lèles 23,24, venant de moulage avec le bas de coque let qui sont percées de trous coaxiaux alignés horizontalement et transversalement. La fourchette 21 porte, à son extrémité

supérieure, deux biellettes 25,26 qui sont articulées ensem-

ble sur l'extrémité supérieure de la fourchette 21, autour d'un axe commun 27, et qui sont articulées respectivement sur les extrémités inférieures des deux bras flexibles 9b,9c respectivement autour d'axes 28, 29. Par conséquent, lors d'une flexion avant de la tige 2, les axes d'articulation

28,29 sont déplacés vers le haut, ce qui tend à faire pivo-

ter les deux biellettes 25,26 l'une en direction de l'autre, autour de leur axe d'articulation commun 27 maintenu fixe du fait que l'extrémité inférieure de la fourchette 21 est fixée au bas de coque I. Il en résulte que les deux axes d'articulation 28,29 se rapprochent l'un de l'autre, en entraînant ainsi une déformation élastique des deux bras

flexibles 9b.9c qui les portent. Cette déformation élasti-

que crée par conséquent la résistance désirée au mouvement de flexion de la tige 2 vers l'avant. Par contre lorsque le

skieur veut enlever sa chaussure, le mécanisme décrit pré-

cédemment n'oppose aucune résistance en position statique de

chaussage-déchaussage de la tige. En effet dans cette posi-

tion, après avoir débloqué les organes de serrage 7, le skieur peut faire pivoter librement le capot postérieur 5 vers l'arrière, sans que le mécanisme de liaison avec la cassette d'énergie 8 soit sollicité. Ceci est dû au fait que l'axe 22 d'articulation de la fourchette 21 sur le bas de coque 1 est coaxial avec l'axe d'articulation du capot 5 sur

la manchette 3.

Les figures 6 à 9 illustrent une forme d'exécution non limitative de la cassette d'énergie 8. Cette cassette comporte une plaque de tôle rectangulaire 31 constituant la face postérieure et externe de la cassette d'énergie 8 et

qui est fixée au capot 5. Cette plaque de tôle 31 est per-

cée, à sa partie supérieure, de trous 32 destinés au passage de vis 33 pour sa fixation sur le capot 5. Ces vis sont

vissées dans une tôle écrou 34 qui est disposée à l'inté-

rieur du capot 5, dans un logement ménagé à cet effet dans sa face interne. Par ailleurs la fourche 9 est logée sous la plaque de tôle 31, entre celle-ci et la face externe du capot 5, et elle est percée, dans sa partie supérieure, de trous traversés par les vis de fixation 33. A l'endroit de ces trous la fourche 9 présente des bossages 35 en saillie par rapport à la face de la fourche 9 qui est en contact avec le capot 5, ces bossages 35 s'engageant dans des trous de même diamètre ménagés dans la paroi du capot 5. La plaque

de tôle 31 présente également une fente verticale et lon-

gitudinale 36 qui permet d'immobiliser. dans une position longitudinale réglable, un curseur 37 faisant varier la raideur du ressort que constituent les bras flexibles 9b,9c. Ce curseur est monté coulissant, sous la plaque de tôle 31, entre les deux bras flexibles 9b,9c et il est immobilisé dans la position appropriée par blocage d'une vis

38 traversant le curseur 37 et la fente longitudinale 36.

A son extrémité inférieure la plaque de tôle 31 porte une équerre 39 issue de la partie centrale de son bord inférieur et qui comprend une aile horizontale 39a dirigée vers le capot 5 et une aile verticale 39b s'étendant vers

le haut. Cette équerre 39 est située entre deux pattes laté-

rales 41,42 repliées à l'équerre et issues du bord inférieur de la plaque de tôle 31. L'équerre centrale 39 délimite

ainsi, avec les deux pattes latérales 41,42. deux ouvertu-

res à travers lesquelles passent respectivement les deux liens souple 12, 13. Par ailleurs l'équerre centrale 39 sert au maintien d'une pièce rapportée 43, constituant l'équiva- lent du plot de renvoi 16 de la figure 1, qui est fixée dans l'équerre 39 au moyen de vis traversant des trous percés dans l'aile verticale 39b de l'équerre 39 et vissées dans la

pièce 43. Cette pièce 43 a la forme d'une portion de cylin-

dre et elle présente une surface supérieure 43a arquée. Sur cette surface 43a passent les deux liens souple 12,13 qui s'étendent vers les extrémités inférieures des deux bras flexibles 9b,9c. Comme on peut mieux le voir sur la figure 7, les parties extrêmes supérieures des deux liens souples 12,13 traversent des trous transversaux 9d.9e percés de part en part dans les parties extrêmes inférieures des deux bras flexibles 9b et 9c et elles sont fixées à des olives 12b,13b

venant se coincer dans ces trous.

Dans la variante d'exécution de l'invention repré-

sentée sur les figures 10 et 11 le lien souple unique 18 est accroché à une épingle en tôle 50 qui comporte une languette - longitudinale inférieure 50a, à laquelle est accroché le lien souple 18, et une tête supérieure 50b en forme de trapèze isocèle. Cette tête 50b est engagée dans des fentes coplanaires 9f,9g formées dans les parties inférieures des deux bras flexibles 9b,9c. En travers de ces deux fentes

9f,9g s'étendent respectivement deux galets 44,45, soli-

daires des deux bras flexibles 9b,9c, qui traversent égale-

ment une ouverture 50c de la tête 50b. ouverture ayant une forme de trapèze isocèle. Les deux galets 44,45 sont situés à l'endroit des deux sommets de la grande base du trapèze isocèle que constitue l'ouverture 50c dont la petite base est dirigée vers le haut. Par conséquent lorsque le lien 18 est soumis à une traction, par suite du déplacement de la fourche 9 vers le haut, lors d'une flexion avant de la

tige 2, les galets glissent sur les côtés inclinés, conver-

geant vers le haut, de l'ouverture trapézoïdale 50c et ces côtés, formant des rampes fixes, provoquent le rapprochement

des galets 44,45 et par conséquent celui des deux bras fle-

xibles et élastiques 9b,9c.

Dans la variante d'exécution de l'invention repré-

sentée sur la figure 12 les parties extrêmes inférieures des deux bras flexibles 9b,9c de la fourche 9 sont reliées par un lien souple unique 46 qui s'étehd en forme de V à

pointe dirigée vers le bas, son sommet inférieur 46a pre-

nant appui sur un plot d'ancrage solidaire du bas de coque.

Le lien souple 46 forme, à partir du sommet inférieur 46a, deux brins latéraux 46b,46c inclinés de bas en haut et de

l'intérieur vers l'extérieur, lesquels se prolongent respec-

tivement par des brins horizontaux 46d,46e dirigés l'un vers

l'autre et traversant les trous 9e,9d des deux bras flexi-

bles 9c,9d. Les brins extrêmes 46f,46g, qui prolongent les brins horizontaux respectifs 46d,46e, s'étendent vers le bas à la sortie des trous 9e,9d et ils sont fixés au bas de

coque en un point d'ancrage central 47.

Claims (19)

REVENDICATIONS

1.- Chaussure de ski alpin comportant un bas de coque en matière rigide sur lequel est articulée, autour

d'un axe inférieur horizontal et transversal, une tige elle-

même constituée de deux parties pouvant être serrées autour du bas de jambe du skieur par des organes de serrage, à savoir une manchette antérieure articulée sur le bas de

coque, autour de l'axe précité, et un capot postérieur arti-

culé sur des prolongements postérieurs de la manchette anté-

rieure, et ce autour d'un second axe horizontal et transver-

sal, cette chaussure comportant des moyens élastiques de contrôle de la flexion de la tige opposant une résistance au mouvement de pivotement de la tige au moins vers l'avant, dans le cas d'une flexion avant pendant la pratique du ski, caractérisée en ce que les moyens élastiques de contrôle de la flexion de la tige comprennent une cassette d'énergie (8) fixée sur le capot postérieur (5) et comportant un organe élastique déformable (9), et au moins un organe de liaison (12,13;18;21-29;46) s'étendant entre cet organe élastique déformable (9) et un point d'ancrage (14,19) sur le bas de coque (1), en dessous de la cassette d'énergie (8), cet organe de liaison (12,13;18;21-29;46) étant sollicité en traction lors d'un pivotement de la tige (2) vers l'avant et provoquant alors une déformation de l'organe élastique (9)

et étant inopérant, pour la position statique dse chaussage-

déchaussage de la tige. lors du basculement du seul capot postérieur (5) vers l'arrière, autour du second axe (6) en

n'opposant alors aucune résistance à ce basculement.

2.- Chaussure de ski alpin suivant la renvendica-

tion 1 caractérisée en ce que l'organe de liaison

(12,13;18;46) est un lien souple.

3.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelconque

des revendication précédentes caractérisée en ce que l'or-

gane de liaison (12,13;18;21-29;46) s'étend sans jeu ou avec un léger relâchement lorsque la tige (2) de la chaussure est

en position initiale de chaussage-déchaussage ou de repos.

4.- Chaussure de ski alpin suivant la revendication 2 caractérisée en-ce que l'organe de liaison souple

(12,13;18;46) est légèrement précontraint en traction lors-

que la tige (2) de la chaussure est en position initiale ou de repos.

5.Chaussure de ski alpin suivant l'une quelconque

des revendications précédentes caractérisée en ce que l'or-

gane élastique déformable (9) de la cassette d'énergie (B) a une forme en U ou de fourche, ouvert vers le bas, il est fixé au capot postérieur (5) par sa partie supérieure (9a) et il comprend deux bras flexibles (9b,9c) qui s'étendent librement vers le bas, à distance l'un de l'autre, à partir de la partie supérieure (9a), et l'organe de liaison

(12,13;18;21-29;46) est relié aux parties extrêmes inférieu-

res des deux bras flexibles (9b,9c).

6.- Chaussure de ski alpin suivant la revendication caractérisée en ce que le bloc d'ancrage (14) constitue une butée inférieure contre laquelle viennent prendre appui

les extrémités inférieures des deux bras flexibles (9b,9c).

7.- Chaussure de ski alpin suivant la revendication

6 caractérisée en ce que la cassette d'énergie (8) est mon-

tée en position verticale réglable sur le capot postérieur (5).

8.Chaussure de ski alpin suivant la revendication 7 caractérisée en ce que le capot (5) est percé de plusieurs trous (17a,17b,17c) dans la face postérieure du capot (5), les uns au-dessus des autres, et la cassette d'énergie (8) est fixée au capot (5) au moyen d'au moins un organe (11)

engagé dans l'un de ces trous (17a,17b,17c).

9.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelconque

des revendications 5 à 8 caractérisée en ce que l'organe de

liaison- est constitué de deux liens souples (12,13), tels

que des câbles, qui sont accrochés aux extrémités inférieu-

res des bras flexibles (9b,19c) et au bloc d'ancrage (14)

solidaire du bas de coque (1).

10.- Chaussure de ski alpin suivant la revendication 9 caractérisée en ce que les deux liens souples (12,13) passent, en se croisant, sur la surface supérieure arrondie d'un plot de renvoi (16) et ils s'étendent parallèlememt l'un à l'autre vers le bas jusqu'à leurs points de fixation

sur le bloc d'ancrage (14).

11.- Chaussure de ski alpin suivant la revendica-

tion 10 caractérisée en ce que le bloc d'ancrage (14) est constitué par une saillie s'étendant vers l'arrière et dans le bord postérieur de laquelle sont ménagées deux encoches (15) à travers lesquelles passent respectivement les deux liens souples (12,13) et en dessous desquelles sont logées des têtes d'arrêt constituant les extrémités (12a,13a) des

liens souples (12,13).

12.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelcon-

que des revendications 10 et Il caractérisée en ce que la

cassette d'énergie (8) comporte une plaque de tôle rectan-

gulaire (31) constituant la face postérieure et externe de la cassette d'énergie (8) et qui est fixée au capot (5),

cette plaque de tôle (31) est percée, à sa partie supérieu-

re, de trous (32) destinés au passage de vis (33) pour sa fixation sur le capot (5), la fourche (9) est logée sous la plaque de tôle (31), entre celle-ci et la face externe

du capot (5), et elle est percée, dans sa partie supérieu-

re, de trous traversés par les vis de fixation (33) et la

plaque de tôle (31) présente une fente verticale et lon-

gitudinale (36) qui permet d'immobiliser, dans une position longitudinale réglable, un curseur (37) faisant varier la raideur du ressort que constituent les bras flexibles (9b,9c), ce curseur étant monté coulissant, sous la plaque de tôle (31), entre les deux bras flexibles (9b,9c) et étant immobilisé dans la position appropriée par blocage d'une vis (38) traversant le curseur (37) et la fente

longitudinale (36).

13.- Chaussure de ski alpin suivant la revendica-

tion 12 caractérisée en ce qu'à l'endroit des trous tra-

versés par les vis de fixation (33) la fourche (9) présen-

te des bossages (35) en saillie par rapport à la face de la

fourche (9) qui est en contact avec le capot (5), ces bos-

sages (35) s'engageant dans des trous de même diamètre

ménagés dans la paroi du capot (5).

14.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelcon-

que des revendications 12 et 13 caractérisée en ce qu'à son

extrémité inférieure la plaque de tôle (31) porte une

équerre (39) issue de la partie centrale de son bord infé-

rieur et qui comprend une aile horizontale (39a) dirigée vers le capot (5) et une aile verticale (39b) s'étendant vers le haut, cette équerre (39) est située entre deux pattes latérales (41,42) repliées à l'équerre et issues du

bord inférieur de la plaque de tôle (31) si bien que l'é-

querre centrale (39) délimite, avec les deux pattes latérales (41,42), deux ouvertures à travers lesquelles passent respectivement les deux liens souple (12,13),

l'équerre centrale (39) sert au maintien d'une pièce rap-

portée (43) formant plot de renvoi, cette pièce (43) ayant

la forme d'une portion de cylindre et présentant une sur-

face supérieure (43a) arquée sur laquelle passent les deux liens souple (12,13) qui s'étendent vers les extrémités inférieures des deux bras flexibles (9b,9c). les parties

extrêmes supérieures des deux liens souples (12,13) traver-

sent des trous transversaux (9d,9e) percés de part en part

dans les parties extrêmes inférieures des deux bras flexi-

bles (9b,9c) et étant fixées à des olives (12b,13b) venant

se coincer dans ces trous.

15.- Chaussure de ski alpin suivant la revendica-

tion 14 caractérisée en ce que la pièce (43) formant plot de renvoi pour les liens souples (12,13) est fixée dans l'équerre (39) au moyen de vis. traversant des trous percés dans l'aile verticale (39b) de l'équerre (39) et vissées

dans la pièce (43).

16.- Chaussure de ski. alpin suivant la revendica-

tion 9 caractérisée en ce que les deux liens souples (12,13) passent à travers un trou central (14a) du bloc d'ancrage (14) et leurs extrémités inférieures (12a,13a) sont fixées en dessous du trou (14a) si bien que les liens souples (12,13) s'étendent côte à côte à partir de leurs extrémités inférieures (12a,13a), retenues par le bloc d'ancrage (14), ils passent ensemble à travers le trou central (14a) du bloc d'ancrage (14) et au-dessus de ce trou ils divergent pour être accrochés aux extrémités inférieures des bras

flexibles (9b,9c).

17.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelcon-

que des revendications 5 à 8 caractérisée en ce que les

parties extrêmes inférieures des deux bras flexibles (9b,9c) de la fourche (9) sont reliées par un seul et même lien souple (18), qui traverse des trous percés dans ces parties extrêmes si bien que le lien souple unique (18) forme un brin supérieur horizontal (18a), traversant les deux bras (9b,9c) et qui -est prolongé par deux brins (18b,18c) s'étendant vers le bas et dont les extrémités sont fixées à

un bloc d'ancrage (19) solidaire du bas de coque (1).

18.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelcon-

que des revendications 5 à 8 caractérisée en ce que les

parties extrêmes inférieures des deux bras flexibles (9b,9c) de la fourche (9) sont reliées par un lien souple unique (46) qui s'étend en forme de V à pointe dirigée vers le bas, son sommet inférieur (46a) prenant appui sur un plot d'ancrage solidaire du bas de coque (1) si bien que le lien souple (46) forme, à partir du sommet inférieur (46a), deux brins latéraux (46b,46c) inclinés de bas en haut et de

l'intérieur vers l'extérieur, lesquels se prolongent respec-

tivement par des brins horizontaux (46d.46e) dirigés l'un vers l'autre et traversant les trous (9e,9d) des deux bras

flexibles (9c,9d), les brins extrêmes (46f,46g), qui prolon-

gent les brins horizontaux respectifs ( 46d,46e), s'étendant vers le bas à la sortie des trous (9e,9d) et étant fixés au

bas de coque en un point d'ancrage central (47).

19.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelcon-

que des revendications 5 à 8 caractérisée en ce que l'organe

de liaison est constitué par un mécanisme comprenant une fourchette (21), sensiblement verticale, qui est articulée, à son extrémité inférieure, sur le bas de coque (1), autour

d'un axe horizontal et transversal (22) qui est sensible-

ment coaxial avec l'axe (6) d'articulation du capot posté-

rieur (5) sur la manchette (3), et la fourchette (21) por-

te, à son extrémité supérieure, deux biellettes (25,26) qui sont articulées ensemble sur l'extrémité supérieure de la fourchette (21), autour d'un axe commun (27), et qui sont articulées respectivement sur les extrémités inférieures des deux bras flexibles (9b,9c) respectivement autour d'axes

(28,29).