FR2726161A1 - Fermeture a crochet pour chaussure - Google Patents

Abstract

Fermeture à crochet simplifiée pour chaussure de sport comportant un moyen élastique de rappel en position plaquée contre la coque de la chaussure. La fermeture à crochet (1) présente au moins un élément, tel qu'un levier (3) obtenu en fil métallique flexible en forme de boucle ouverte dont les branches latérales (16, 17) sont de longueurs inégales d'une valeur "X", les extrémités recourbées (18, 19) desdites branches venant se fixer dans des trous correspondants (18', 19') réalisés sur un autre élément, tel qu'une embase (5), sur lequel il se monte. Du fait du décalage "X" des extrémités recourbées (18, 19) de l'élément (3), tout pivotement de ce dernier génère une certaine déformation élastique de ses branches (16, 17), lesquelles reviennent automatiquement dans leur position initiale dès que le levier (3) est relâché assurant ainsi la fonction de rappel élastique.

Description

FERMETURE A CROCHET POUR CHAUSSURE.

La présente invention concerne les fermetures de chaussure qui sont destinées à régler le serrage de la tige et la coque sur le pied, et plus particulièrement les fermetures dites "à crochet" utilisées sur

les chaussures à coque rigide ou semi-rigide telles que de ski et de montagne.

Ces fermetures à crochet consistent généralement d'un côté en un leviertendeur porte-boucle solidaire d'une embase par un axe, de l'autre côté en une pièce d'accrochage ou crochet pour la boucle du levier, l'un et l'autre pouvant être fixés soit directement sur la tige ou la coque, soit à l'extrémité d'une bride ou rabat. Offrant de grandes facilités de manipulation à l'ouverture et à la fermeture ainsi qu'un serrage puissant, ces fermetures à crochet se sont généralisées quasiment à l'ensemble des 1 0 chaussures de ski à coque. Du fait de cette utilisation à grande échelle, ces fermetures à crochet ont été perfectionnées et certaines ont notamment été dotées, entre autres perfectionnements, de moyens de réglage fin et grossier, de moyens de rappel en position plaquée contre la coque, et de

levier-tendeur de manoeuvre à bras de levier constant.

A titre d'exemple, des fermetures à crochet ainsi perfectionnées sont décrites dans les brevets italien IT 186 291 et américain US 4 051 611. Ces documents décrivent des fermetures qui comportent, sur une bride de la coque, un levier-tendeur, une boucle d'accrochage, un tirant de liaison placé en intermédiaire entre ledit levier-tendeur et ladite boucle, un ressort de rappel interagissant entre le tirant et le levier- tendeur, et une embase fixée sur la bride correspondante de la coque de la

chaussure, des axes de liaison solidarisant le levier-tendeur de ladite embase, et le tirant du levier-

tendeur. Une pièce d'accrochage analogue à une crémaillère constitue le crochet de la fermeture et est fixée de manière pivotable sur l'autre bride de la coque, de sorte que l'effort de serrage qui lui est appliqué par la boucle lorsque le levier est fermée provoque son alignement. Dans ces fermetures, le tirant est composé de deux pièces assemblées entre elles par une liaison vis-écrou pour ajuster micrométriquement la longueur active du tirant; de la sorte, le réglage grossier de serrage s'effectue au 'cran par cran" sur la pièce d'accrochage et le réglage fin s'effectue micrométriquement en vissant

plus ou moins les deux pièces du tirant.

De telles fermetures à crochet donnent satisfaction car, d'une part, la force de serrage peut être réglée avec précision sans entraîner de modification sur la longueur du bras de levier-tendeur, et d'autre part, le levier-tendeur avec son tirant et sa boucle d'accrochage revient toujours et automatiquement en position plaquée de protection contre la coque lorsqu'il a été ouvert grâce au

ressort de rappel dont il est pourvu.

Toutefois, ces fermetures se révèlent être complexes et donc coûteuses d'autant plus qu'il est nécessaire d'en mettre plusieurs sur une même chaussure. Ainsi, comme expliqué dans le brevet US 4 051 611 il a été évoqué la possibilité de réduire le nombre de fermetures en employant des éléments 3 5 plus large. Cette solution, qui nécessitait une plus grande précision d'alignement entre le crochet et la boucle de chaque fermeture de l'art antérieur connu car aucune de ces dernières n'avaient la faculté de s'orienter dans la direction de l'effort de serrage, n'est cependant pas satisfaisante; en effet, le fait d'élargir les éléments constitutifs de la fermeture du brevet US 4 051 611 et de fixer le crochet ou la pièce d'accrochage à la coque de manière pivotante ne résout que le problème de l'alignement et non pas celui de la répartition de la charge par élément de fermeture sur une plus grande partie de la coque de la chaussure, car le moyen de fixation pivotante de l'élément d'accrochage, lui, ne présente pas de surface élargie; il en est de même pour le moyen de fixation de la chape du levier-tendeur même qu'il

ne soit pas pivotant.

Il existe bien sûr d'autres fermetures, plus simples, telles que celles décrites dans le brevet IT 1 054 289, mais, dans ce cas, la plupart des perfectionnements évoqués précédemment, notamment le réglage fin et le rappel élastique en position plaquée contre la coque de la chaussure n'existent pas. En effet, dans ce type de fermeture le levier-tendeur réalisé en fil d'acier est directement accroché et articulé sur une embase crantée et deux enroulements latéraux constituent 1 0 les paliers de liaison de la boucle d'accrochage qui vient en prise dans l'un des crans d'un crochet genre crémaillère". Ce type de fermeture est donc simple et peu coûteux mais dépourvu de certains perfectionnements comme le rappel en position plaquée contre la coque qui font le succès de la quasi totalité des

fermetures à boucle connues.

1 5 Le but de la présente invention est de réduire considérablement le coût des fermetures à mettre en oeuvre sur une chaussure non pas en réduisant leur nombre ou en supprimant les perfectionnements acquis, notamment celui concernant le rappel automatique de la fermeture en position plaquée de

protection contre la coque, mais en simplifiant la structure même desdites fermetures.

Un autre but de l'invention est de tirer profit de la structure simplifiée de la fermeture pour lui 2 0 associer un habillage ou carrosserie qui la dissimule, au moins partiellement, ou pour lui conférer un

profil spécifique s'intégrant le mieux possible à la coque de chaussure sur laquelle elle doit se fixer.

Cette disposition permet également, à partir d'une structure de base simplifiée de la fermeture, de

concevoir une gamme de fermetures adaptée à une gamme de chaussures.

Selon l'invention, la fermeture à crochet pour chaussure à coque comporte d'un côté un ensemble de 2 5 manoeuvre doté d'un moyen élastique de rappel en position plaquée contre la coque de la chaussure et est constitué d'au moins trois éléments tels qu'un levier-tendeur, une boucle d'accrochage, et une embase, le levier-tendeur étant relié à l'embase et la boucle au levier-tendeur par des articulations, la boucle pouvant être portée par un tirant intermédiaire, et de l'autre côté, un élément d'accrochage ou crochet destiné à coopérer avec l'élément constituant la boucle; I'un au moins des éléments constituant le levier-tendeur et la boucle est obtenu à partir d'un fil métallique en forme de boucle ouverte dont les extrémités des branches sont recourbées pour assurer la liaison par articulation avec l'élément sur lequel il se monte. Cet élément réalisé en fil métallique est facile à fabriquer, donc peu coûteux, et ses extrémités recourbées remplacent une articulation classique utilisant un axe de rotation ce qui simplifie encore la structure de la fermeture le comportant. Par ailleurs, du fait de 3 5 cette structure simplifiée de l'élément en fil métallique, un habillage peut aisément être conçu et adapté sur lui pour dissimuler au moins partiellement sa structure et/ou assortir la fermeture à crochet le

comportant au modèle de chaussure sur lequel elle doit se monter.

La fermeture à crochet telle que définie ci-avant se caractérise par le fait que le moyen élastique de rappel est intégré à l'un de ses éléments qui est obtenu en forme de boucle ouverte, lequel, réalisé en fil métallique flexible, présente deux branches de longueur inégales dont les extrémités recourbées, décalées longitudinalement, se fixent dans des trous correspondants décalés de la même valeur et obtenus sur l'autre élément, constituant ainsi à la fois la liaison par articulation entre l'élément en formne de boucle ouverte et celui sur lequel il se monte, et le moyen élastique de maintien et de rappel de ceux-ci dans leur position initiale de montage, par exemple plaqués contre la coque, de sorte qu'un seul élément remplit au moins deux fonctions précédemment réalisées avec deux éléments, l'une de ces

fonctions étant celle du rappel élastique en position plaquée.

Dans un mode de réalisation, l'élément en forme de boucle ouverte est le levier-tendeur et les extrémités recourbées des branches de longueurs inégales de la boucle constituant le moyen élastique 1 0 de rappel se fixent dans des trous correspondants réalisés dans l'embase. Le moyen élastique de

rappel interagit, dans ce cas, entre le levier-tendeur et son embase.

Dans un autre mode de réalisation, c'est la boucle d'accrochage qui est obtenue en forme de boucle ouverte avec ses extrémités décalées, lesquelles, avec les branches de longueurs inégales, constituent le moyen élastique de rappel. Les extrémités décalées se fixent dans des trous correspondants du 1 5 levier-tendeur réalisés à distance de son articulation sur l'embase. Le moyen élastique interagit alors

entre la boucle d'accrochage et le levier-tendeur.

Dans le cas de fermeture à crochet plus complexe, par exemple comportant un tirant intermédiaire entre la boucle d'accrochage et le leviertendeur, le tirant peut lui-même être réalisé en boucle ouverte à partir d'un fil métallique flexible et présenter deux branches de longueur inégales dont les extrémités 2 0 recourbées viennent se fixer dans des trous correspondants du levier-tendeur pour constituer le moyen élastique de rappel du tirant par rapport au levier, et, par voie de conséquence, de la boucle par

rapport à ce demrnier.

L'invention sera du reste mieux comprise en se reportant à la description qui va suivre en

référence aux dessins schématiques annexés montrant, à titre d'exemple, plusieurs mode de

2 5 réalisation de fermetures à crochet la comportant.

La figure 1 est une vue en perspective d'un type de fermeture à crochet, du type à genouillère, fixée sur une coque de chaussure, la fermeture étant dotée d'un moyen élastique de rappel, selon

l'invention, interagissant entre le levier-tendeur et son embase.

Les figures 2 et 3 sont des vues en élévation de la fermeture à crochet de la figure 1 montrant schématiquement le fonctionnement du moyen élastique de rappel en position active de la fermeture

figure 2, et en position ouverte, figure 3.

La figure 4 illustre une autre fermeture à crochet, du type à genouillère, dont la boucle

d'accrochage est dotée du moyen élastique de rappel.

La figure 5 montre une autre forme de réalisation de la boucle d'accrochage, laquelle est reliée au

3 5 levier-tendeur par un tirant doté du moyen élastique de rappel.

La figure 6 est une vue en perspective d'une fermeture à crochet du type à genouillère comportant un système de réglage micrométrique sur lequel se fixe une boucle d'accrochage munie du moyen

élastique de rappel, telle que la boucle de la figure 6.

La figure 7 illustre, vue en perspective, une fermeture à crochet, du type à genouillère, comportant un tirant de boucle réglable micrométriquement et doté du moyen de rappel interagissant entre le levier

et ladite boucle.

La figure 8 montre une autre fermeture à crochet du type à genouillère comportant un tirant de boucle réglable micrométriquement, et dans laquelle le moyen de rappel incorporé au levier-tendeur

interagit entre ce dernier et son embase.

Les figures 9 à 11 représentent l'adaptation d'habillages à des fermetures à crochet selon l'invention.

En figures 1 et 2 la fermeture à crochet 1 du type à "genouillère" est représentée en position active.

Dans cette position l'ensemble de manoeuvre 2 composé d'une boucle d'accrochage 4 et d'un levier-

tendeur 3, monté sur une embase 5, est rabattu contre le rabat 6 de la coque, et la boucle 4 est engagée par son extrémité 9 dans la pièce d'accrochage 8, ou crochet, fixé sur l'autre rabat 7 de la coque. Sous l'effet du tirage provoqué par le levier-tendeur 3, les deux rabats 6 et 7 sont ainsi rapprochés l'un de l'autre comme indiqué par les flèches 6' et 7' dans la position de serrage choisie et 1 5 maintenus en écartement, dans cette position, le levier-tendeur 3 venant s'appliquer contre le rabat 6 dès que le point d'équilibre de la genouillère est franchi. Ce point d'équilibre est défini par la position des

deux extrémités 9 et 10 de la boucle d'accrochage 4 en alignement avec l'articulation 11 du levier-

tendeur 3 sur son embase 5, étant entendu que l'extrémité 9 est en prise dans l'une des dents 14 de la pièce d'accrochage 8; en fait, dès que le plan 12 passant par les extrémités 9 et 10 de la boucle d'accrochage 4 engagée dans l'un des crans 14 du crochet 8 passe en dessous de l'articulation 11, le levier-tendeur 3 est sollicité à s'appliquer contre le rabat 6 par réaction en écartement des rabats 6 et 7, et inversement, dès que le plan 12 passe au-dessus de l'articulation 11, le levier-tendeur 3 tend à

s'ouvrir par élasticité desdits rabats 6 et 7 qui reviennent dans leur position initiale.

Par contre, lorsque la fermeture à crochet 1 est en position inactive, figure 3, la genouillère ne fonctionne plus car l'extrémité 9 de la boucle d'accrochage 4 est libre; dans cette position l'élasticité des rabats n'a donc plus aucune influence sur la position du levier-tendeur 3 qui, en l'absence d'un moyen élastique de rappel, pourrait librement débattre sur l'extérieur de la coque de la chaussure et être de ce fait facilement endommagé ou accroché. C'est cet inconvénient que l'invention vise à résoudre, et ce, sans ajouter de ressort ou de pièce supplémentaire à celles constitutives de la fermeture à crochet, mais en intégrant cette fonction de rappel à l'une desdites pièces. Dans cet exemple, c'est le levier-tendeur 3 qui est doté de cette fonction supplémentaire. A cet effet, il est obtenu à partir d'un fil métallique flexible et se présente sous la forme générale d'une boucle ouverte dont les deux branches latérales 16, 17, sont de longueur inégale, d'une valeur "X", leurs extrémités recourbées 18, 19, venant se fixer dans des trous correspondants 18', 19', obtenus dans l'embase 5,

qui sont également décalés en fonction de la longueur de chaque branche 16 et 17.

Ainsi, par cet aménagement o les extrémités 18 et 19 formant l'articulation 11 du levier-tendeur 3 sont décalées, tout pivotement dudit levier 3 génère une certaine déformation élastique de ses branches latérales 16, 17, l'une par rapport à l'autre, à partir de leurs extrémités 18, 19, qui leur sert d'axes de pivotement, et résultant de la différence des trajectoires circulaires 16', 17', décrites par lesdites branches. Du fait de la flexibilité du matériau constitutif du levier 3, les branches 16, 17, de ce dernier se déforment donc élastiquement lors de l'ouverture manuelle dudit levier 3 et le rappellent automatiquement en position plaquée contre la coque de la chaussure, ou le rabat 6, dès que la boucle

d'accrochage 4 est dégagée du crochet 8 et que le levier 3 est lâché, comme illustré sur la figure 3.

Comme cela ressort à l'évidence, I'effort de rappel et la possibilité de débattement du levier- tendeur 3 pour une flexibilité donnée du matériau constitutif de ce dernier sont en corrélation avec la valeur du décalage "X" entre la longueur des deux branches 16 et 17 dudit levier 3. Ainsi, plus le décalage "X" est important, plus la force de rappel est importante. Par contre, le débattement possible s'en trouve réduit. A l'inverse, si le décalage "X" est faible, la force de rappel est relativement faible, 1 O mais le débattement possible est important. Il est donc aisé de jouer sur ce paramètre "X" du décalage pour construire et adapter la fermeture à l'usage souhaité. Afin d'éviter un éventuel retournement ou un relevage trop important du levier-tendeur 3, ce qui provoquerait l'arrachement des extrémités recourbées 18, 19, hors des trous 18', 19', une butée 21, par exemple deux ergots, est prévue sur

l'embase 5 et limite ainsi son débattement.

1 5 Egalement, les extrémités recourbées 18, 19, peuvent être retenues fermement sur l'embase 3 à l'aide d'un moyen les rendant imperdables, par exemple en fixant sur ladite embase 3 et entre lesdites extrémités 18, 19, une entretoise 22 comme représenté à la figure la de cette manière les extrémités recourbées 18, 19, ne peuvent plus être arrachées hors de leurs trous de fixation 18', 19', en cas de

relevage trop important du levier-tendeur 3.

2 0 Dans cet exemple de réalisation la fermeture à crochet 1 est simplifiée au maximum, et pour cela les branches latérales 16, 17, de la boucle ouverte constituant le levier-tendeur 3 comportent deux

enroulements 20 servant de paliers de liaison pour l'extrémité 10 de la boucle d'accrochage 4.

Dans une autre forme de réalisation, comme illustré à la figure 4, c'est la boucle d'accrochage 24 de la fermeture à crochet 23 qui est dotée de la fonction de rappel élastique du levier-tendeur 25. A cet 2 5 effet la boucle d'accrochage 24 est obtenue en fil métallique flexible et se présente sous la forme d'une boucle ouverte dont les branches latérales 26 et 27 sont de longueurs inégales; leurs extrémités recourbées 28 et 29 sont décalées d'une valeur "X" et viennent se fixer dans des trous correspondants 28' et 29' obtenus dans le levier-tendeur 25. Ce dernier est solidarisé de son embase 30 au moyen dune liaison réalisée avec une épingle métallique 31 en forme de U dont les extrémités recourbées 32 sont sur un même axe, laquelle épingle est retenue dans le corps 25' du levier 25. La fonction de rappel élastique du levier 25 s'effectue dans ce cas de construction au moyen de la boucle d'accrochage 24 qui, en revenant dans sa position initiale, c'est à dire sensiblement dans le plan 33 de ses extrémités 28 et 29, reprend appui sur la coque de la chaussure et contraint, par réaction d'appui, le levier-tendeur à se plaquer à son tour contre le rabat 6 de la coque; le moyen élastique interagit ainsi entre la 3 5 boucle d'accrochage 24 et le levier- tendeur 25. Afin d'éviter l'arrachage des extrémités recourbées 28 et 29 de la boucle d'accrochage 24 hors des trous 28', 29', une entretoise 34, en forme d'anneau

inextensible, est glissée sur ladite boucle 24 et entoure ses branches 26 et 27.

Dans le cas ou un tirant intermédiaire relie la boucle d'accrochage au levier-tendeur, il est possible de doter ce tirant de la fonction de rappel élastique dudit levier-tendeur en position plaquée contre la coque. C'est ce qui est représenté dans l'exemple de la figure 5 o la fermeture à crochet 35 présente plusieurs pièces telles qu'un levier- tendeur 38, un tirant 36, une boucle d'accrochage 37, qui sont reliées entre elles par articulation ainsi que le levier-tendeur 38 sur son embase 39. Le tirant 36 est obtenu en forme de boucle ouverte dont les deux branches latérales 40, 41, sont de longueur inégale, d'une valeur X, leurs extrémités recourbées 42, 43, venant se fixer dans des trous correspondants 42' et 43' constitués par des enroulements 44 du fil métallique dans lequel est réalisé le levier-tendeur 38. Bien entendu, ces enroulements 44 sont désaxés de la même valeur "X" que le décalage des extrémités recourbées 42, 43. La fonction de rappel élastique du levier 38 est réalisée comme dans le cas précédent de la figure 4, c'est à dire par réaction d'appui du tirant 40 qui porte la boucle 37 contre la

1 0 coque de la chaussure.

Il est bien entendu que la fonction de rappel élastique obtenue grâce au décalage des extrémités d'une boucle métallique flexible et qui peut être réalisée soit au niveau de la boucle d'accrochage 4, 24, de son tirant 36 ou du levier-tendeur 3, comme on vient de le décrire en référence aux exemples des figures 1 à 5, peut être adaptée à d'autres fermetures à crochet, plus ou moins sophistiquées. A titre

1 5 d'exemple, les figures 6, 7 et 8, illustrent de telles applications.

En figure 6, la fermeture à crochet 46 comportant un levier-tendeur 45 muni d'un coulisseau 47 à réglage micrométrique actionné par une molette 48 peut être équipé d'une boucle d'accrochage 24

dotée de la fonction de rappel élastique.

En figure 7, la fermeture à crochet 50 présente une boucle 51 qui est reliée à un tirant 36 constituant le moyen de rappel élastique par l'intermédiaire d'un couple de pièces vis 52-écrou 53,

permettant le réglage micrométrique de la longueur de tirage.

En figure 8, la fermeture à boucle 55 comporte elle aussi un couple de pièces vis 52-écrou 53 réglable micrométriquement pour positionner la boucle d'accrochage 51, mais dans ce cas de

construction c'est le levier-tendeur 3 relié à son embase 5 qui assure la fonction de rappel en position.

2 5 Un avantage tiré de l'intégration de la fonction de rappel élastique à un élément constitutif de la fermeture à boucle que l'on réalise spécifiquement en fil métallique flexible est de pouvoir l'habiller pour lui conférer un profil, un aspect ou une forme adaptés au modèle de chaussure sur lequel la fermeture à boucle doit se monter, cet habillage pouvant masquer au moins partiellement la structure dudit

élément doté de la fonction de rappel.

Ainsi, comme illustré sur les figures 9 à 14, on peut prévoir d'adapter une gaine flexible 57 sur le tirant 40 de la fermeture à boucle 35 décrite à la figure 5, ou bien, figure 10, un capot 58 par exemple retenu par pincement élastique de profils conjugués. Egalement, figure 11, une boucle d'accrochage 24 dotée de la fonction de rappel élastique peut être partiellement surmoulée sur sa longueur, le surmoulage 59 pouvant servir de moyen de retenu des extrémités recourbées 28, 29, de ses branches

26,27.

Encore, le surmoulage et/ou l'habillage peut s'étendre sur deux éléments constitutifs de la fermeture à boucle reliés par articulation entre eux pour autant que le matériau constitutif du surmoulage et/ou de l'habillage soit prévu suffisamment flexible/souple pour ne pas entraver la

fonction d'articulation.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1- Fermeture à crochet (1, 23, 35, 46, 50, 55) pour chaussure à coque comportant d'un côté, un ensemble de manoeuvre doté d'un moyen élastique de rappel en position plaquée contre la coque de la chaussure, lequel ensemble est constitué de plusieurs éléments dont un levier-tendeur (3, 25, 38), une boucle d'accrochage (4, 24, 37), et une embase (5, 30, 39), reliés entre eux par des articulations, et de l'autre côté un élément d'accrochage (8) destiné à coopérer avec la boucle (4, 24, 37), I'un au moins des éléments (3, 4, 24, 25, 36, 37, 38) étant obtenu à partir d'un fil métallique en forme de boucle ouverte dont les extrémités (18, 19, 28, 29, 42, 43) des branches (16, 17, 26, 27, 40, 41) sont recourbées pour assurer la liaison par articulation avec l'autre des éléments (3, 4, 24, 25, 37, 38) sur 1 O lequel il se monte, caractérisée par le fait que le moyen élastique de rappel est intégré à l'un des éléments (3, 4, 24, 25, 37, 38) obtenu en forme de boucle ouverte, lequel, réalisé en fil métallique flexible, présente deux branches (16, 17, 26, 27, 40, 41) de longueurs inégales décalées d'une valeur X et dont les extrémités recourbées (18, 19, 28, 29, 42, 43) se fixent dans des trous (18', 19', 28', 29', 42', 43') correspondants décalés de la même valeur "X" et obtenus sur l'autre 1 5 élément, assurant ainsi la liaison par articulation entre les deux éléments et la fonction de rappel

élastique de ceux-ci.

2- Fermeture selon la revendication 1, caractérisée par le fait que c'est le levier-tendeur 3 qui est obtenu en forme de boucle ouverte avec ses extrémités (18, 19) décalées qui se fixent dans des trous (18', 19') correspondants de l'embase (5), constituant ainsi le moyen élastique de rappel interagissant

2 0 entre le levier-tendeur (3) et son embase (5).

3- Fermeture selon la revendication 1, caractérisée par le fait que c'est la boucle d'accrochage (24) qui est obtenue en forme de boucle ouverte avec ses extrémités (28, 29) décalées, et que celles-ci se fixent dans des trous correspondants (28', 29') du levier-tendeur (25), constituant ainsi le moyen

élastique de rappel interagissant entre la boucle d'accrochage (24) et le levier-tendeur (25).

4- Fermeture selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la boucle d'accrochage (37, 51) est portée par un tirant (36) intermédiaire réalisé en forme de boucle ouverte avec ses extrémités recourbées (42, 43) décalées qui se fixent dans des trous (42', 43') correspondants du levier-tendeur (38, 50) constituant ainsi le moyen élastique de rappel interagissant entre la boucle d'accrochage

(37, 51) et le levier-tendeur (38, 50).

3 0 5- Fermeture selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que la boucle

d'accrochage (24) est portée par un tirant intermédiaire (47) constitué par un coulisseau à réglage micrométrique, la boucle d'accrochage (24) étant obtenue en forme de boucle ouverte avec ses extrémités (28, 29) recourbées décalées, et que celles-ci se fixent dans des trous correspondants (28', 29') du tirant (47), la boucle d'accrochage (24) intégrant ainsi le moyen de rappel élastique

interagissant entre elle et le tirant (47).

6- Fermeture selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait qu'au moins

un élément (3, 24, 36) constituant le moyen élastique de rappel reçoit un habillage (57, 58, 59)

dissimulant au moins partiellement sa structure en fil métallique flexible.

7- Fermeture selon la revendication 6, caractérisée par le fait que les extrémités recourbées (18,19, 28, 29, 42, 43) de l'élément (3, 24, 36) constituant le moyen élastique de rappel sont retenues

dans leurs trous de fixation (18', 19', 28', 29', 42', 43') à l'aide de l'habillage (57, 58, 59).

8- Fermeture selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée par le fait qu'une butée

(21) limite le débattement possible du levier-tendeur (3).

9- Fermeture selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée par le fait que les

extrémités recourbées (18, 19) de l'élément (3) constituant le moyen élastique de rappel sont retenues

dans leurs trous de fixation (18', 19') dans l'embase (5) à l'aide d'une entretoise (22).