FR2621631A1 - Appareil sanitaire pour lieux d'aisance - Google Patents

Abstract

Appareil sanitaire comportant une cuvette destinée à recevoir, par une ouverture qu'elle présente en partie supérieure, des matières et/ou liquides à éliminer produits par un utilisateur; une paroi d'assise sensiblement plane et horizontale bordant ladite ouverture, prévue pour que s'y asseye l'utilisateur; et un couvercle abattant 5 qui, en position rabattue, ferme l'ouverture de la cuvette. Il se caractérise en ce que ledit couvercle 5 comporte des buses de nettoyage 6 qui, lorsque ce couvercle est rabattu, sont adaptées chacune à diriger un jet de nettoyage sur ladite paroi d'assise, cet appareil étant prévu pour que, après usage, le couvercle soit rabattu, puis que la paroi d'assise soit nettoyée par lesdits jets.

Description

L'invention se rapporte à un appareil sanitaire pour lieux d'aisance.

On sait que ces appareils comportent généralement une cuvette destinée à recevoir, par une ouverture qu'elle présente en partie supérieure, des liquides et/ou matières produites par un utilisateur ; une paroi d'assise sensiblement plane et horizontale, prévue pour que s'y asseye un utilisateur ; et un couvercle abattant qui ferme l'ouverture de la cuvette lorsqu'il est en position rabattue.

A part le cas des personnes de sexe masculin qui désirent simplement uriner, l'utilisateur souhaite s'asseoir sur la paroi d'assise pour produire les liquides et/ou matières à éliminer, mais renonce souvent à le faire dans les toilettes publiques ou communes, par suite d'un état de saleté visible (traces de l'occupant précédents ou même lorsque la paroi d'assise semble propre, par crainte de certaines maladies, notamment de maladies sexuellement transmissibles, susceptibles d'être contractées du fait du contact de la peau nue avec la paroi d'assise, si cette dernière a précédemment été en contact avec une personne malade ; et les utilisateurs qui s'asseyent tout de même sur la paroi d'assise d'appareils susceptibles d'avoir été utilisés par des personnes malades courent effectivement le risque d'être contaminés.

L'invention vise à apporter une solution à ce problème d'hygiène.

Elle propose à cet effet un appareil sanitaire qui se caractérise en ce que le couvercle abattant comporte des buses de nettoyage qui, lorsque ce couvercle est rabattu, sont adaptées chacune à diriger un jet de nettoyage sur la paroi d'assise, cet appareil étant prévu pour que, après usage, le couvercle soit rabattu puis que la paroi d'assise soit nettoyée par les jets de nettoyage.

Bien entendu, le couvercle est classiquement ramené en position relevée avant une nouvelle utilisation de l'appareil.

En outre des avantages procurés sur le plan de l'hygiène, on observera que l'invention est relativement simple à mettre en oeuvre, y compris sur un appareil sanitaire existant, en y remplaçant le couvercle conventionnel en place par un couvercle conforme à l'invention.

Selon des caractéristiques préférées de l'invention, les buses de nettoyage adaptées à diriger un jet de nettoyage sur la paroi d'assise sont des buses brumisantes reliées à une source de liquide sous pression et à une source de gaz sous pression, pour projeter un mélange de gaz et de liquide.

Les gaz et liquides les plus courants, l'air et l'eau, conviennent bien entendu pour réaliser le jet de nettoyage, on peut également utiliser comme liquide de l'eau additionnée d'un adjuvant désinfectant et désodorisant.

Le fait de projeter un mélange de liquide et de gaz, et plus précisément des gouttelettes de liquide accélérées par le gaz, est intéressant parce qu'un tel jet de nettoyage est efficace sur un rayon relativement important autour des buses, malgré le faible éloignement qu'il y a entre le couvercle et la paroi d'assise.

Cela offre également l'avantage de permettre de réaliser le nettoyage de la paroi d'assise avec un volume de liquide beaucoup moins important que si on projetait seulement de l'eau, ce qui est appréciable d'une façon générale, et plus particulièrement dans le cas d'un appareil installé dans un véhicule de transport, où l'on cherche toujours à économiser les réserves d'eau.

En outre, selon d'autres caractéristiques préférées de l'invention, l'appareil est prévu pour que ces buses brumisantes projettent sur la paroi d'assise d'abord un mélange de gaz et de liquide pour la nettoyer, puis un jet de gaz, afin de la sécher.

Un évite grâce au séchage réalisé par ce souflage de gaz, de fournir à l'utilisateur une paroi d'assise propre mais mouillée, ce qui lui apparaitrait comme désagréable.

Ces gaz, selon d'autres caractéristiques préférées de l'invention, comporte du gaz surchauffé, afin de désinfecter l'appareil.

Ce gaz surchauffé offre l'avantage, comme tout traitement à la chaleur, de détruire les germes les plus tenaces et d'assurer à l'utilisateur un état parfaitement sain de la paroi d'assise.

Selon d'autres caractéristiques préférées de l'invention, l'appareil comporte des moyens pour assurer une étanchéité entre la cuvette et le couvercle, lorsque celui-ci est rabattu.

On évite ainsi que les jets de nettoyage ne s'échappent à l'extérieur de l'appareil, ces jets étant de préférence sous pression.

Ces moyens d'étanchéité comportent avantageusement un joint gonflable, du fait du degré élevé d'étanchéité qu'un tel joint permet aisément d'obtenir, sans pour autant constituer un obstacle au déplacement relatif entre la cuvette et le couvercle, lorsqu'il est en position dégonflée.

D'autres caractéristiques, particularités et avantages de l'invention apparaitront avec celles et ceux précédemment exposés au cours de la description de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés ci-après à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés. Sur ces dessins
- la figure 1 est une vue de profil d'un appareil conforme à l'invention en position d'utilisation, en coupe selon le plan indiqué par la ligne I-I sur la figure 2,
- la figure 2 est une vue en coupe de cet appareil suivant le plan indiqué par la ligne Il-Il sur la figure 1,
- la figure 3 est une vue semblable à la figure 1, l'appareil étant représenté couvercle fermé, en cours de nettoyage,
- la figure 4 est une vue de dessous d'un siège dont est muni l'appareil représenté sur les figures précédentes,
- la figure 5 est une vue de dessous d'une variante du couvercle montré sur les figures 1 à 3,
- la figure 6 est une vue partielle semblable à la figure 2, montrant l'alimentation en liquide du siège représenté sur les figures là 4,
- la figure 7 montre une variante de réalisation du siège,
- et la figure 8 est un organigramme illustrant le fonctionnement d'un automatisme de contrôle de l'appareil montré sur les figures précédentes.

L'appareil sanitaire 1 illustré sur les figures 1 à 3 comporte une cuvette 2 destinée à recevoir par l'ouverture 3 qu'elle présente en partie supérieure, des matières et/ou liquides à éliminer produites par un utilisateur ; une paroi d'assise 4 sensiblement plane et horizontale bordant ladite ouverture, prévue pour que s'y asseye l'utilisateur ; et un couvercle abattant 5 qui, en position rabattue, ferme l'ouverture de la cuvette 2.

Conformément à l'invention, le couvercle 5 comporte des buses de nettoyage 6 qui, lorsqu'il est rabattu, sont adaptées à diriger un jet de nettoyage sur la paroi d'assise 4, cet appareil étant prévu pour que, après usage, le couvercle soit rabattu puis que la paroi d'assise soit nettoyée par les jets de nettoyage (voir la figure 3, où les jets de nettoyage sont représentés en traits interrompus).

Dans cet exemple de réalisation, le couvercle 5 comporte également des buses de nettoyage 7 qui, lorsque le couvercle 5 est rabattu, sont adaptées à projeter chacune un jet de nettoyage dans la cuvette afin de nettoyer ses parois 8 et d'entrainer les matières et/ou liquides déposés par l'utilisateur vers l'orifice d'évacuation 9 dont est munie la cuvette 2.

On notera que ces buses 7 remplissent une fonction comparable à celle remplie par les orifices disposés sur le pourtour de l'ouverture supérieure et en surplomb des parois des cuvettes des appareils sanitaires classiques, orifices qui sont prévus pour admettre dans la cuvette une chasse d'eau.

De telles buses sont avantageusement utilisées en complément de tels orifices si l'on utilise une cuvette classique, afin que l'action de leurs jets de nettoyage vienne compléter celle de la chasse d'eau classique, pour améliorer la qualité du nettoyage des parois de la cuvette.

Mais il est naturellement possible grâce à de telles buses d'utiliser une cuvette n'ayant ni conduit, ni orifice d'admission pour une chasse d'eau, le nettoyage des parois et l'évacuation des liquides et/ou matières déposés par l'utilisateur sur la paroi 8 se faisant uniquement grâce au jet projeté par les buses 7, comme le montre la figure 7.

Un notera qutun tel mode de réalisation est particulièrement économique, du fait de la simplicité de la cuvette 2.

La paroi d'assise 4 montrée sur la figure 7 est la face supérieure d'un siège 10 rapporté sur la cuvette 2 et qui n'est par conséquent pas abattant1 contrairement aux sièges des appareils sanitaires classiques.

En effet, bien qu'il soit possible d'utiliser un siège abattant, un siège fixe, qui simplifie l'appareil, convient parfaitement puisqu'il est nettoyé après chaque utilisation (les sièges traditionnels sont abattants pour que les utilisateurs masculins puissent les relever avant d'uriner en position debout, afin d'éviter de les asperger accidentellement au cours de cette opération).

Le siège 10 est en matériau thermiquement isolant afin d'éviter que l'utilisateur ne le ressente comme étant froid, ce qui se produirait s'il s'asseyait directement sur la cuvette de cet exemple de réalisation. Il est naturellement possible de prévoir que l'utilisateur s'asseye directement sur la cuvette dans d'autres modes de réalisation.

L'exemple montré sur les autres figures illustre une troisième possibilité quant au nettoyage des parois 8 et à l'évacuation des produits déposés dans la cuvette 2. Un siège 11, montré en vue de dessous sur la figure 4 et en coupe suivant les plans qui y sont respectivement indiqués en I-I, Il-Il et VI-VI, sur les figures 1, 2 et 6 respectivement, est muni de buses, d'une part des buses brumisantes 12 et, d'autre part, des buses cracheuses 13, et est relié à des arrivées d'air sous pression 15 et d'eau sous pression 16, passant à travers les fixations du siège à la cuvette. Les buses 13 sont reliées aux arrivées d'eau sous pression 16, soit directement par un conduit les y reliant (voir la figure 6), soit par l'intermédiaire d'une autre buse 13 et d'un ou plusieurs conduit(s), les buses étant reliées deux à deux par des conduits.

Les buses 12 sont reliées aux arrivées d'air sous pression d'une manière similaire à celle par laquelle les buses 13 sont reliées à l'arrivée d'eau sous pression, et sont également reliées aux arrivées d'eau sous pression, grâce à des conduits les reliant chacune à un des conduits d'eau sous pression par lesquels les buses 13 sont reliées deux à deux.

Les buses cracheuses 13 projetent un jet d'eau lorsque les arrivées 16 sont reliées à une source d'eau sous pression, tandis que les buses brumisantes 12 projettent un mélange d'air et d'eau lorsque les arrivées 16 sont reliées à une source d'eau sous pression et les arrivées 15 à une source d'air sous pression, et ne projetent bien entendu que de l'air ou que de l'eau si elles ne sont reliées qu'à la source d'air ou qu'à la source d'eau.

Ainsi qu'on le voit sur la figure 3, les buses brumisantes 12 sont adaptées à diriger chacune leur jet vers un pourtour annulaire 17 de la cuvette 2 se trouvant en recoin sous le siège 11, on préfère en effet utiliser des buses brumisantes pour nettoyer ce pourtour annulaire compte tenu de la faible distance qui le sépare des buses prévues pour le nettoyer.

Les buses cracheuses 13 sont disposées sous une portion du siège 11 en surplomb des parois 8 de la cuvette (voir figure 6) sur lesquelles elles projetent leur jet de nettoyage, en complément des jets provenant des buses 7, cette combinaison des jets des buses 7 et 13 correspondant à la troisième possibilité précédemment évoquée pour le nettoyage des parois 8 et l'évacuation des produits déposés par l'utilisateur.

Une quatrième possibilité envisageable est de réaliser cela simplement par les buses 13, sans les buses 7.

Les buses 6 et 7 du couvercle 5 sont respectivement de même nature que les buses 12 et 13 du siège 11, respectivement. Ainsi les buses brumisantes 6 et cracheuses 7 sont toutes reliées à la source d'eau sous pression, ici par un conduit 18 (voir les figures 1 et 3), les buses 6 étant en outre reliées à la source d'air sous pression (par des conduits non visibles sur les figures 1 et 3).

Le couvercle 51 montré en variante sur la figure 5 comporte en outre deux buses cracheuses 7A, qui complètent avantageusement dans certains cas l'action des buses 7 que comporte le couvercle 5, du fait de la position centrale de ces buses 7A.

Il est intéressant d'utiliser des buses cracheuses pour les parois 8 de la cuvette, puisque ces buses sont relativement éloignées des parois qu'elles doivent nettoyer, et que des buses cracheuses permettent de bien nettoyer une paroi située relativement loin d'elles.

Un observera que, pour faciliter le nettoyage par buse, la cuvette a une forme particulière, bien arrondie, qui limite l'accrochage des matières, et qu'en outre son fond se trouve légèrement en dessous du point le plus bas de l'orifice d'évacuation 9, ce qui fait qu'il reste toujours un peu d'eau dans le fond de la cuvette, ce qui limite également l'accrochage de matières. Un adjuvant d'aide au décrochage de matières appliquées sur une paroi est toutefois avantageusement rajouté à l'eau alimentant les buses.

La paroi d'assise 4 des sièges 10 et 11 est munie d'un revêtement glissant, fait par exemple d'un polytétrafluoroéthylène (PTFE). Un tel revêtement prévient en effet l'adhérence des salissures sur la paroi d'assise, ce qui rend celle-ci plus facile à nettoyer, et en outre plus facile à sécher, étant donné que l'eau ne peut s'y incruster mais qu'elle y glisse au contraire.

Afin d'assurer une étanchéité entre la cuvette et le couvercle lorsque celui est rabattu, pour éviter que les jets de nettoyage ne s'échappent à l'extérieur de l'appareil, le couvercle 5 se prolonge jusqu'à une bordure 19 munie d'une gorge de montage d'un joint gonflable 20, que l'on voit en position de repos (dégonflée) sur la figure 1 : sa face libre est rétractée à l'intérieur du volume de sa gorge de montage, ce qui fait qu'il ne gêne absolument pas le déplacement du couvercle par rapport à la cuvette lorsqu'on le rabat ou qu'on le relève
Lorsque le couvercle est en position rabattue, la face libre du joint 20 se trouve en regard d'une bordure 21 de la cuvette 2 (voir figure 1) pour le mode de réalisation des figures 1, 2, 3 et 6, et en regard d'une paroi latérale externe 22 du siège 10 dans le mode de réalisation illustré sur la figure 7.

Lorsqu'on gonfle le joint, en insufflant de l'air par le conduit 23, sa face libre vient porter contre cette bordure 21 (figures 3 et 6) ou cette paroi 22 (figure 7), ce qui assure l'étanchéité vers l'extérieur, et procure en outre un verrouillage du couvercle sur la cuvette.

On observera, pour le mode de réalisation des figures 1, 2, 3 et 6, que l'eau qui s'écoule par la gauche du siège 11, par référence à la figure 6, revient dans la cuvette grâce à l'espace prévu entre le siège 11 et le pourtour annulaire 17 de la cuvette 2, et à légère pente qui lui est donnée ; et que pour le mode de réalisation de la figure 7, l'eau ne peut s'écouler que dans la cuvette 2, à droite du siège 10.

Des moyens de motorisation de l'ouverture et de la fermeture du couvercle 5 sont avantageusement prévus, ici un vérin pneumatique double effet 24 ayant une tige 25 dont l'extrémité est montée à un levier 26 solidaire du couvercle, qui est monté à rotation autour d'un axe 27. Lorsque la tige 25 est en position sortie (figure 1), le couvercle est ouvert tandis que lorsqu'elle est rentrée, le couvercle est en position fermée (figure 3).

La motorisation des mouvements du couvercle offre l'avantage d'éviter les manipulations correspondantes à l'utilisateur, ce qui permet par là d'éviter l'équilibrage du couvercle par rapport à son axe de rotation qui serait alors nécessaire.

On utilisera de préférence pour commander le vérin 24, pour des raisons de sécurité, un automatisme bien connu des hommes de métier qui comporte des détecteurs pour détecter les positions extrêmes de la tige, un détecteur de la pression d'alimentation du vérin au cours du passage de la tige d'une première position extrême à une deuxième position extrême (par exemple respectivement tige sortie et tige rentrée), et des moyens pour que, en cas de dépassement d'un seuil prédéterminé, le sens de déplacement de la tige soit inversé et que le vérin revienne à la première position extrême (tige sortie dans l'exemple précédent) et s'y maintienne tant qu'un nouvel ordre de déplacement n'a pas été donné. Avec un tel automatisme, le couvercle est ramené à sa position de départ s'il rencontre un obstacle ou une résistance en cours de route.

Au-delà de l'orifice d'évacuation 9, se trouve un conduit d'évacuation 28 dans lequel est disposée une vanne télécommandable 29, afin de fermer ou d'ouvrir ce conduit par des moyens prévus à cet effet, à distance. Au-delà la vanne 29, le conduit d'évacuation rejoint un réseau d'assainissement, une fosse ou tout autre moyen d'élimination.

Une telle vanne, qui n'est ouverte qu'au cours du nettoyage de l'appareil (figure 3) joue un rôle comparable au siphon que comportent les cuvettes classiques, qui reste rempli d'eau en permanence.

La vanne permet d'éviter les risques de bouchage inhérents au siphon, ainsi que le risque de détérioration de la cuvette en cas de gel, lié à la retenue d'eau dans toute la section du siphon.

La vanne 29 est ici une vanne à manchon élastique 3U, qu'on voit en position fermée sur la figure 1, du fait qu'il est soumis à une pression, par exemple pneumatique, par l'intermédiaire du conduit 31 ; et en position ouverte sur la figure 3, le manchon 30 n'étant plus soumis à pression.

Une telle vanne est avantageuse du fait de sa fiabilité, elle ne comporte en effet aucune pièce en mouvement et les risques de colmatage sont quasiment nuls.

Le fonctionnement d'un automatisme convenant pour commander un appareil selon l'invention tel que celui montré sur les figures 1 à 7 est illustré par un organigramme sur la figure 8. Cet automatisme peut être réalisé par tous les moyens que connaît bien l'homme de métier pour mettre en oeuvre un automatisme défini par son fonctionnement.

Lorsqu'un signal de commande est donné, par exemple en appuyant sur un bouton prévu à cet effet, on quitte une configuration d'attente et on teste si le couvercle 5 est ouvert ou s'il est fermé.

S'il est ouvert, c'est que l'attente a eu lieu en position d'utilisation (figure 1) et il faut alors réaliser une séquence de nettoyage.

Celle-ci comporte successivement une étape 32 de fermeture du couvercle, où on fait passer la tige 25 du vérin 24 de la position sortie à la position rentrée où elle se maintient ensuite, bloquant ainsi le couvercle en position fermée ; puis une étape 33 de gonflage du joint où l'on met sous pression le joint 20 en le mettant en communication avec une source d'air sous pression ; puis une étape 34 où on ouvre la vanne 29, en mettant le conduit 31 hors pression ; puis une étape 35 où on ouvre à la fois les circuits d'eau et d'air qui alimentent les buses qui projetent alors leurs jets de nettoyage (on est dans la position représentée sur la figure 3) ; puis au bout d'un temps ou d'un volume d'eau prédéterminé pour que le nettoyage ait été effectué correctement, on passe à une étape 36 où on ferme le circuit d'eau, les buses cracheuses cessent alors de projeter un jet, et les buses brumisantes ne projettent plus qu'un jet d'air, qui permet de sécher les parois en regard de ces buses (paroi d'assise 4 et pourtour 17 de la cuvette, pour les figures 1 à 3 et 6) ; puis on passe à une étape 37 où l'on ferme également le circuit d'air au bout d'un temps prédéterminé pour que les parois précitées soient sèches ; puis l'on ferme la vanne d'évacuation dans une étape 38 et l'on se retrouve dans une configuration d'attente 39 où le couvercle 5 est fermé avec le joint 20 en position gonflé.

Lorsqu'un nouveau signal de commande est détecté, le test qui est effectué détermine que le couvercle est fermé, on dégonfle alors le joint 20 dans une étape 4ü ; puis on passe avantageusement à une étape 41 où on ouvre le circuit d'air pendant une impulsion, pour que le jet d'air alors projeté par les buses 6 chasse de la paroi d'assise 4 des éventuelles gouttes de condensation, puis on ouvre le couvercle et on le maintient en position ouverte dans une étape 42, et l'on se retrouve dans la configuration d'attente 43, qui correspond à la configuration illustrée sur la figure 1.

On notera qu'il n'y a jamais eu communication directe entre l'aval de la vanne 29 et l'extérieur, il y a toujours eu au moins une séparation, par la vanne 29 ou par le couvercle 5 et son joint 20 ; et que cette non-communication est avantageuse sur le plan de l'hygiène.

L'automatisme est cependant prévu pour qu'en cas de rupture d'alimentation, l'on se retrouve dans la position montrée sur la figure 1, mais vanne ouverte (il n'y a plus de pression), il est en effet préférable que l'appareil soit utilisable dans ces circonstances.

Dans certains cas où les risques de contagion sont extrêmement élevés (notamment dans certains services hospitaliers), on prévoit des moyens pour que l'air de séchage souflé par les buses brumisantes soit surchauffé, afin de désinfecter l'appareil suivant la technique bien connue de l'autoclave.

Bien entendu l'invention ne se limite pas aux exemples de réalisation décrits et représentés sur les figures, mais englobe au contraire toutes les variantes que l'homme de métier pourra déterminer.

Claims (15)

REVENDICAT IONS

1. Appareil sanitaire (1) comportant une cuvettte (2) destinée à recevoir, par une ouverture (3) qu'elle présente en partie supérieure, des matières et/ou liquides à éliminer produits par un utilisateur ; une paroi d'assise (4) sensiblement plane et horizontale bordant ladite ouverture, prévue pour que s y asseye l'utilisateur et un couvercle abattant (5) qui, en position rabattue, ferme l'ouverture de la cuvette ; cet appareil étant caractérisé en ce que ledit couvercle (5) comporte des buses de nettoyage (6) qui, lorsque ce couvercle est rabattu, sont adaptées chacune à diriger un jet de nettoyage sur ladite paroi d'assise (4), cet appareil étant prévu pour que, après usage, le couvercle soit rabattu, puis que la paroi d'assise soit nettoyée par lesdits jets.

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites buses de nettoyage (6) adaptées à diriger un jet de nettoyage sur la paroi d'assise sont des buses brumisantes reliées à une source de liquide sous pression et à une source de gaz sous pression pour projeter un mélange de gaz et de liquide.

3. Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdites buses brumisantes (6) projettent sur la paroi d'assise d'abord un mélange de gaz et de liquide pour la nettoyer, puis un jet de gaz, afin de la sécher.

4. Appareil selon l'une quelconque des revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que le gaz souflé par les buses brumisantes comporte du gaz surchauffé, afin de désinfecter l'appareil.

5. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (20) pour assurer un étanchéité entre la cuvette et le couvercle, lorsque celui-ci est rabattu.

6. Appareil selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdits moyens pour assurer une étanchéité comportent un joint gonflable (20).

7. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (24) de motorisation de l'ouverture et de la fermeture du couvercle (5).

8. Appareil selon la revendication 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de motorisation comportent un vérin double effet (24).

9. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à.6, caractérisé en ce que la paroi d'assise (4) est munie d'un revêtement anti-adhérent.

10. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ledit couvercle (5) comporte également des buses de nettoyage (7) qui, lorsque le couvercle (5) est rabattu, sont adaptées à projeter chacune un jet de nettoyage dans la cuvette afin de nettoyer ses parois (8) et d'entraîner les matières et/ou liquides déposés par l'utilisateur vers un orifice d'évacuation (9) dont est muni cette cuvette.

11. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que ladite paroi d'as- 4) comporte une portion en surplomb des parois (8) de la cuvette, et en ce que sont disposées sous cette portion en surplomb, des buses de nettoyage (13) adaptées à projeter chacune un jet de nettoyage sur les parois (8) de la cuvette, afin de les nettoyer et d'entraîner les matières et/ou liquides déposés par l'utilisateur vers un orifice d'évacuation (9 dont est muni cette cuvette.

12. Appareil selon l'une quelconque des revendications 10 ou 11, caractérisé en ce que les buses (7, 13) adaptées à projeter un jet de nettoyage sur les parois (8) de la cuvette sont des buses cracheuses reliées à une source de liquide sous pression et projetant un jet de liquide lorsqu'elles sont alimentées.

13. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte une vanne télécommandable (29) disposée dans un conduit d'évacuation (28) naissant dans la cuvette, afin de fermer ou d'ouvrir ce conduit.

14. Appareil selon la revendication 13, caractérisé en ce que ladite vanne télécommandée est une vanne à manchon élastique (30).

15. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte :

- des buses brumisantes (6) adaptées à diriger un jet de nettoyage sur la paroi d'assise (4), reliées à une source de liquide sous pression et à une source de gaz sous pression

- des buses cracheuses (7, 13) adaptées à projeter un jet de nettoyage sur les parois (8) de la cuvette, afin de les nettoyer et d'entraîner les matières et/ou liquides déposés par l'utilisateur vers un orifice d'évacuation (9) dont est muni cette cuvette

- des moyens de motorisation de l'ouverture et de la fermeture du couvercle (5)

- une vanne télécommandable (29) disposée dans un conduit d'évacuation (28) naissant dans la cuvette audit orifice d'évacuation (9), afin de fermer ou d'ouvrir ce conduit (28)

- et un automatisme de contrôle de fonctionnement, dans lequel, après qu'un signal de commande ait été donné

on teste si le couvercle est ouvert ou s'il est fermé,

s'il est ouvert, on ferme le couvercle, on gonfle

le joint gonflable, on ouvre la vanne télécommandable,

on alimente en gaz les buses brumisantes et en

liquide les buses brumisantes et les buses cracheuses,

on arrête l'alimentation en liquide puis l'alimentation

en gaz des buses, et on ferme la vanne télécommandable,

s'il est fermé, on dégonfle le joint gonflable (20)

puis on ouvre le couvercle (5).