FR2620159A1 - Ferrure de verrouillage, telle que serrure ou cremone-serrure, comportant un pene demi-tour - Google Patents

Abstract

L'invention a trait à une ferrure de verrouillage, telle que serrure, crémone-serrure ou autre, comportant un boîtier solidaire d'une têtière et renfermant un mécanisme de commande pourvu d'un fouillot et/ou d'un élément à clé pour actionner des éléments de verrouillage et plus particulièrement un pêne demi-tour formé d'un corps se présentant saillant par rapport à ladite têtière et d'un axe logé dans le boîtier. Cette ferrure de verrouillage est caractérisée en ce que le pêne demi-tour 5 comporte des moyens de commande 16 formés par un coulisseau 23 sur lequel agissent des organes de commande 12, 26, respectivement reliés à l'élément à clé 11 et solidaires du fouillot 8. L'invention concerne la quincaillerie du bâtiment.

Description

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L'invention concerne une ferrure de verrouillage, telle que serrure, crémone-serrure ou autre, comportant un boîtier solidaire d'une têtière et renfermant un mécanisme de commande pourvu d'un fouillot et/ou d'un élément à clé pour actionner des éléments de verrouillage et plus particulièrement

un pêne demi-tour formé d'un corps se présentant saillant par rapport à la-

dite têtière et d'un axe logé dans le boîtier.

Cette invention trouvera son application plus particulièrement dans le

domaine de la quincaillerie du bâtiment.

On connaît déjà plusieurs ferrures de verrouillage dont la structure varie en fonction des objectifs visés. Ainsi, dans les différents types de

ferrures de verrouillage habituellement rencontrés, on distingue plus parti-

culièrement les serrures et les crémones-serrures. Ces dernières se distin-

guent en raison de leur mécanisme de commande permettant d'actionner, notam-

ment, une ou des tringles portant une pluralité d'organes de verrouillage

par exemple des rouleaux. Ces organes de verrouillage sont en mesure de co-

opérer avec des gâches disposées sur le cadre dormant d'une porte, d'une

fenêtre ou analogue dans le but de verrouiller l'ouvrant en plusieurs points.

Contrairement, une ferrure de verrouillage du type serrure présente un mécanisme de commande, généralement d'une complexité moindre, qui ne permet

d'actionner, en contrepartie, qu'un nombre d'éléments de verrouillage limité.

Fréquemment, ces éléments de verrouillage sont un pêne demi-tour et un pêne dormant. Cependant, en règle générale, ces ferrures de verrouillage connues sont conQues de manière sensiblement identique et comportent un boîtier dans lequel est logé le mécanisme de commande, celui-ci peut comporter un fouillot et/ou un élément à clé permettant d'agir sur les éléments de verrouillage, par

exemple un pêne demi-tour, un pêne dormant, une ou des tringles.

Par ailleurs, lorsque ces ferrures de verrouillage sont destinées à être

encastrées dans le montant avant d'un ouvrant d'une porte, fenêtre ou analo-

gue, leur boîtier est constitué, dans la plupart des cas, de deux plaques de recouvrement solidaires d'une têtière, cette dernière étant rapportée sur le chant avant dudit ouvrant. Dans le cadre d'une crémone-serrure, la têtière est habituellement prolongée de part et d'autre du boîtier et comporte un certain nombre d'ouvertures servant de passage aux organes de verrouillage

solidaires de la ou des tringles.

En dehors du fouillot et/ou de l'élément à clé, le mécanisme de commande

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-2 - d'une serrure ou crémone-serrure comporte également des pièces auxiliaires

nécessaires pour son bon fonctionnement. Ainsi, des moyens de rappel élas-

tique coopèrent généralement avec le pêne demi-tour pour ramener ce dernier automatiquement en position saillante lorsque l'usager relâche son action sur la poignée. De même, cette dernière est en mesure de retourner dans sa position horizontale de repos sous l'effet de moyens élastiques agissant sur

le fouillot.

De plus, ce mécanisme de commande est pourvu, dans certains cas, d'or-

ganes intermédiaires permettant d'agir sur le pêne demi-tour sous l'action de l'élément à clé. A cet effet, la partie du corps, introduite dans le

boîtier, de ce pêne demi-tour présente plusieurs usinages autorisant la coopé-

ration avec les organes intermédiaires précités. Ces usinages représentent, très souvent, une perte de matière importante et des opérations coûteuses

dans la fabrication des ferrures de verrouillage.

Ainsi, on connaît déjà, par le document FR-A-2.569.755, une serrure com-

portant un boîtier solidaire d'une têtière et dans lequel est logé un méca-

nisme de commande permettant d'actionner un pêne demi-tour et un pêne dormant.

Dans le cadre de cette serrure, le pêne demi-tour est constitué d'un corps se présentant saillant par rapport à la têtière et d'un axe prolongeant ledit corps à l'intérieur du boîtier. Cet axe est monté coulissant dans un palier solidaire d'une des plaques de recouvrement du boîtier. De plus, un élément élastique, engagé sur l'axe et coopérant, simultanément, avec une butée prévue sur ce dernier et avec le palier, permet de maintenir le pêne

demi-tour en position saillante.

La commande du pêne demi-tour peut s'effectuer soit à partir d'un élé-

ment à clé, soit sous l'action d'un fouillot sur lequel peut agir l'usager par l'intermédiaire d'une poignée. A cet effet, ledit fouillot comporte un

doigt de commande coopérant avec une seconde butée située sur la partie li-

bre de l'axe du pêne demi-tour, se présentant saillante par rapport au palier

précité. Par ailleurs, cet axe est pourvu, dans sa partie avant, d'un renfle-

ment dans lequel est usinée une rainure autorisant la coopération d'un organe

intermédiaire, relié à l'élément à clé, avec le pêne demi-tour.

Cette serrure présente un certain nombre d'inconvénients dûs à la confi-

guration particulière du pêne demi-tour.

En effet, la coopération entre l'organe intermédiaire, en liaison avec

l'élément à clé, et l'axe du pêne demi-tour, nécessite, d'une part, un sur-

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- 3 - plus de matière, formée par un renflement au niveau de la partie avant de cet axe, permettant l'usinage d'une rainure. D'autre part, ledit organe

intermédiaire doit être conçu en respectant des tolérances relativement ré-

duites. Un autre inconvénient provient des butées qu'il y a lieu, soit d'usiner, soit de monter sur l'axe du pêne demi-tour. Ces opérations d'usinage ou de

montage sont souvent très fastidieuses et difficiles à exécuter.

Il en résulte de l'ensemble de ces inconvénients un coût de production des serrures relativement élevé sans compter une fiabilité réduite en raison

de leur complexité.

La présente invention a pour but de remédier à l'ensemble des inconvé-

nients précités, notamment en proposant une ferrure de verrouillage telle que serrure, crémone-serrure ou autre pourvue d'un mécanisme de commande d'une

complexité moindre tout en étant en mesure d'assurer les fonctions requises.

A cet effet, l'invention concerne une ferrure de verrouillage, telle que

serrure, crémone-serrure ou autre, comportant un boîtier solidaire d'une tê-

tière et renfermant un mécanisme de commande pourvu d'un fouillot et/ou d'un

élément à clé pour actionner des éléments de verrouillage et plus particu-

lièrement un pêne demi-tour formé d'un corps se présentant saillant par rap-

port à ladite têtière et d'un axe logé dans le boîtier, caractérisée en ce que ledit pêne demi-tour est pourvu, d'une part, de moyens de commande constitués par un coulisseau monté libre en rotation sur le pêne demitour et comportant des plans d'appui sur lesquels agissent, respectivement, un organe de commande relié à l'élément à clé et un organe de commande solidaire du fouillot et,

d'autre part, de moyens de guidage et de positionnement formés par une entre-

toise, également montée sur l'axe coopérant avec les plaques de recouvrement

du boîtier, cette entretoise servant de guidage, simultanément, au pêne demi-

tour et au coulisseau à l'intérieur dudit boîtier.

Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent essentiellement en ce que le coulisseau permet une conception simplifiée du pêne demitour, d'une part, en évitant des usinages coûteux et, d'autre part, en réduisant au

minimum la matière première mise en oeuvre.

D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours

de la description suivante faite à titre d'exemple non limitatif et au dessin

ci-annexé dans lequel: - la figure 1 est une vue schématisée et en plan d'une ferrure de verrouillage

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-4 -

conforme à l'invention (l'une des plaques de recouvrement ayant été retirée).

- la figure 2 est une vue agrandie et en détail d'une partie du pêne demitour

intervenant dans la ferrure de verrouillage représentée dans la figure 1.

- la figure 3 est une vue en plan du coulisseau constituant les moyens de com-

mande du pêne demi-tour. - la figure 4 est une vue en élévation du coulisseau représenté dans la figure 3. - la figure 5 est une vue en élévation du coulisseau représenté dans la figure 4.

La figure 1 à laquelle se rapporte la description suivante, représente,

plus particulièrement, une ferrure de verrouillage du type serrure, conforme

à l'invention.

Cependant, il est bien évident que cette dernière est applicable à d'autres types de ferrures, notamment à des crémones-serrures sans sortir pour autant du

cadre et de l'esprit de la présente invention.

En effet, les moindres modifications qu'il est nécessaire d'apporter à l'in-

vention, telle qu'elle est décrite ci-dessous, pour son application à une cré-

mone-serrure sont à la portée de l'Homme du Métier considéré.

Ainsi, la ferrure de verrouillage 1, représentée dans la figure 1 et confor-

me à l'invention, concerne une serrure formée, essentiellement, d'un boîtier 2 solidaire d'une têtière 3 et renfermant un mécanisme de commande 4 permettant d'actionner des éléments de verrouillage 5, 6 et, notamment, un pêne demi-tour,

portant la référence 5, et un pêne dormant, noté 6.

Dans le cadre de ferrure de verrouillage encastrable dans le montant avant d'un ouvrant d'une porte, fenêtre ou analogue, son boîtier 2 se compose, en général, de deux plaques de recouvrement 7 reliées par des entretoises 71 et

rapportées sur la têtière 3 soit par rivetage, soudage ou autre.

Le mécanisme de commande 4 de cette serrure comporte un fouillot 8 rendu so-

lidaire en rotationd'un axe 9 et coopérant avec le pêne demi-tour 5. L'axe 9

présente, en son centre, un trou carré 10 dans lequel est engagé le carré de ma-

noeuvre de la poignée. Celle-cipermet à l'usager d'agir sur ledit fouillot 8.

Il est à remarquer que dans le cadre de la figure 1, ce dernier ne coopère qu'avec le pêne demi-tour 5. Cependant, il est bien évident qu'un tel fouillot, intervenant dans le mécanisme de commande d'une crémoneserrure, peut être pourvu d'une pluralité d'organes de commande ou doigts de commande

actionnant, par exemple, une ou des tringles portant des organes de verrouil-

-- 5 --

lage, tels que des rouleaux.

En général, le fouillot 8 est pourvu de moyens de rappel élastique per-

mettant de ramener la poignée de manoeuvre en position de repos après ferme-

ture ou ouverture de la porte. Ainsi, selon un mode de réalisation connu

dans l'état de la technique, autour de l'axe 9 est enroulé un élément élas-

tique, tel que ressort en spirale, coopérant simultanément avec le fouillot

8 et une entretoise ou un ergot solidaire de l'une des plaques de recouvre-

ment 7 du boîtier 2.

Le mécanisme de commande 4 comporte, par ailleurs, un élément à clé 11,

tel qu'un barillet ou autre, dont la fonction consiste à actionner, par l'in-

termédiaire d'organes de commande 12,13, respectivement, le pêne demitour 5

et le pêne dormant 6.

Une des particularités de la présente invention réside dans le pêne demi-

tour 5 dont les caractéristiques spécifiques lui permettent de remplir les fonctions requises et de diminuer, simultanément, la complexité du mécanisme

de commande 4.

Ainsi, selon l'invention, le pêne demi-tour 5 comporte des moyens de guidage et de positionnement 14 coopérant avec le boîtier 2, des moyens de

rappel élastique intégrés 15 permettant de le ramener automatiquement en po-

sition active, à savoir saillant par rapport à la têtière 3, et des moyens de commande 16 autorisant l'interaction avec le fouillot 8 et/ou l'élément

à clé 11.

Plus précisément, le pêne demi-tour 5 est formé d'un corps 17 constituant

la tête du pêne débouchant de la têtière 3 au travers d'une lumière 18 réali-

sée dans cette dernière. Ce corps 17 est solidaire d'un axe 19 horizontal inséré dans le boîtier 2 et pourvu des moyens de guidage et de positionnement 14. Selon un mode de réalisation préférentiel, ces derniers sont formés

par une entretoise 20 disposée perpendiculairement aux plaques de recouvre-

ment 7 du boîtier 2 et comportant en son centre un orifice 21 servant de pas-

sage à l'axe 19 du pêne demi-tour 5. Cette entretoise 20 est rendue solidaire

des plaques de recouvrement 7 après montage du boîtier 2. A cet effet, les-

dites plaques de recouvrement 7 sont pourvues d'une rainure dans laquelle peut être engagée une languette 22 située sur le chant supérieur et inférieur de l'entretoise 20 et assurant une parfaite immobilité de cette dernière lors

du coulissement de l'axe 19 dans l'orifice 21.

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- 6 -

Les moyens de commande 16 du pêne demi-tour 5 sont constitués, avanta-

geusement, par un coulisseau 23 monté libre en rotation sur l'axe 19. Ce cou-

lisseau 23 comporte des plans d'appui 24,25 aptes à coopérer avec des orga-

nes de commande 12,26 qui sont, respectivement, reliés à l'élément à clé 11 et solidaires du fouillot 8. Ce coulisseau 23 présente, plus particulièrement, une lumière centrale 27 délimitée, aux extrémités, par des flancs transversaux 28,29 et servant au passage de l'entretoise 20 et à l'axe 19 du pêne demi-tour 5. Cet axe 19 traverse, de part en part, les flancs transversaux 28,29 grace à des orifices

30 aménagés dans ces derniers.

Il est à remarquer, qu'après assemblage, le flanc transversal avant 29 du coulisseau 23 vient en appui contre la face interne 31 du corps de pêne 17. Par ailleurs, des moyens de clipage 32 ou autres, coopérant avec le flanc

transversal arrière 28 de ce coulisseau 23,permettent d'immobiliser en trans-

lation ce dernier.

Ainsi, lors de la commande du pêne demi-tour 5, le coulisseau 23 se dé-

place par rapport à l'entretoise 20. Avantageusement, les chants latéraux 34 de cette dernière coopèrent avec les chants longitudinaux 33 de la lumière

centrale 27 du coulisseau 23, ce qui permet d'assurer le guidage de ce der-

nier à l'intérieur du boîtier 2.

En ce qui concerne les plans d'appui 24,25 du coulisseau 23, ceux-ci sont -

constitués, respectivement, par une aile 35, pourvue d'un plan butée 36 et solidaire d'un des chants longitudinaux 37 dudit coulisseau 23, et par le flanc transversal arrière 28. Ainsi, en actionnant l'élément à clé 11, il est possible d'agir sur le pêne demi-tour 5 par l'intermédiaire de l'organe

de commande 12 dont l'extrémité supérieure coopère avec ce dernier et, notam-

ment, avec le plan butée 36 de l'aile 35 du coulisseau 23. Il est à remarquer, qu'en raison de sa morphologie, le plan d'appui 24 facilite considérablement la liaison entre le pêne demi-tour 5 et l'organe de commande 12. A noter, également, que ce dernier peut être conçu suivant des tolérances relativement larges.

Par ailleurs, la rotation du fouillot 8 provoque le recul du pêne demi-

tour 5 en raison de la coopération de l'organe de commande 26, solidaire du-

dit fouillot 8, avec le flanc transversal arrière 28 du coulisseau 23.

Pour garantir le bon fonctionnement de la ferrure de verrouillage et, notamment, du pêne demi-tour 5, il est indispensable de bloquer en rotation

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-7 - le coulisseau 23 sur l'axe 19. A cet effet, l'organe de commande 26 est

constitué, de préférence, par une fourche 39 composée de deux branches pa-

rallèles prolongeant radialement le corps du fouillot 8.

Ces deux branches, entre lesquelles sont engagés le coulisseau 23 et

l'axe 19 du pêne demi-tour 5, respectent, au niveau de leur partie inféri-

eure 58, un écart particulièrement réduit, sensiblement supérieur à l'épais-

seur 59 dudit coulisseau 23. L'intérêt d'une telle configuration consiste, non seulement à immobiliser en rotation le coulisseau 23, mais également à assurer le guidage de ce dernier au cours de ses déplacements dans le boîtier 2, lors de la commande du pêne demi-tour 5 par l'élément à clé 11. La présence de cette fourche 39 permet, en outre, d'obtenir une meilleure répartition des

efforts appliqués sur l'axe 19 du pêne demi-tour 5. En effet, les deux bran-

ches de la fourche 39 coopèrent avec le flanc transversal arrière 28 du cou-

lisseau 23 de manière symétrique par rapport à cet axe 19.

Le retrait du pêne demi-tour 5 dans le boîtier 2 peut être limité par

tout moyen connu, par exemple, une butée solidaire dudit boîtier 2 et coopé-

rant avec le coulisseau 23 ou un aménagement approprié des plaques de recou-

vrement 7. Ainsi, ces dernières peuvent comporter sur leur chant avant 40 une découpe 41 réalisée au droit du pêne demi-tour 5 et dont la profondeur définit le retrait maximum du corps 17 de ce dernier dans le boîtier 2 (ce

mode de réalisation ayant été représenté dans la figure 1).

Quant à la position saillante maximum du pêne demi-tour 5 par rapport à la têtière 3, celle-ci est déterminée, d'une part, par la longueur 42 de la lumière centrale 27, la position de l'entretoise 20 dans le boîtier 2 et la

largeur des branches de la fourche 39.

En effet, en position saillante maximum, le chant avant 43 de cette four-

che 39 vient en butée contre l'entretoise 20 alors que le chant arrière 44

de cette même fourche 39 coopère avec le flanc transversal arrière 28.

Selon un mode d'exécution préférentiel, les moyens de rappel élastique sont constitués, substantiellement, par un ressort hélicoidal 45 engagé sur l'axe 19 et venant en appui, à ses extrémités 46,47, respectivement contre

le flanc transversal avant 29 du coulisseau 23 et contre l'entretoise 20.

Ainsi, lors d'une action de l'usager sur le fouillot 8 ou l'élément à clé 11, le pêne demi-tour 5 vient à coulisser dans le boîtier 2 provoquant le déplacement du coulissea 23 par rapport à l'entretoise 20, d'o résulte la compression du ressort hélicoïdal 45. En relâchant l'action exercée soit sur

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- 8 - ledit fouillot 8 ou sur cet élément à clé 11, ce ressort hélicoidal 45 est en mesure de repousser le flanc transversal avant 29 du coulisseau 23 et de

ramener le pêne demi-tour 5 dans sa position saillante par rapport à la tê-

tière 3.

En raison de cette configuration particulière, on constate que les

moyens de commande 16 du pêne demi-tour 5, les moyens de guidage et de posi-

tionnement 14 de ce dernier dans le boîtier 2 et les moyens de rappel élas-

tique 15 forment un tout dissocié du restant du mécanisme de commande 4 et

dudit boîtier 2, ce qui facilite considérablement le montage d'une telle fer-

rure de verrouillage 1 conforme à l'invention.

Cette dernière comporte également des moyens 48 permettant de conférer

au pêne demi-tour 5 une rotation de 180 degrés de manière à assurer sa ré-

versibilité et, par voie de conséquence, la réversibilité de la ferrure de verrouillage 1. Avantageusement, les moyens de rotation 48 sont accessibles depuis l'extérieur du boîtier 2 et, plus précisément, depuis le chant avant de l'ouvrant et depuis une ouverture 49 réalisée dans le chant arrière 50

du boîtier 2 au droit de l'axe 19 du pêne demi-tour 5.

Préférentiellement, ces moyens de rotation 48 sont constitués par des moyens élastiques 51 autorisant une projection vers l'extérieur du corps 17

du pêne demi-tour 5 de manière à dégager ledit corps 17 de la lumière 18 usi-

née dans la têtière 3. Dans cette position, il est possible de conférer une rotation de 180 degrés au pêne demi-tour 5 en raison de son axe 19 coulissant

respectivement dans les orifices 30 des flancs transversaux 28,29 du coulis-

seau 23 et dans l'orifice 21 aménagé dans l'entretoise 20.

Les moyens élastiques 51 sont formés, substantiellement, par un ressort hélicoïdal 52 engagé sur la partie 53 de l'axe 19 se présentant saillante par rapport à la face arrière 54 du flanc transversal arrière 28. Ce ressort 52 coopère, simultanément, avec cette face arrière 54 et une rondelle 55 montée

à l'extrémité 56 de l'axe 19.

Ainsi, sous l'effet d'une traction ou d'une pression appliquée respecti-

vement sur le corps 17 ou ladite extrémité 56 de l'axe 19, le ressort 52

vient à se comprimer autorisant un déplacement horizontal du pêne demi-

tour 5 pour projeter ledit corps 17 en dehors de la lumière 18. Après rota-

tion de 180 degrés, le corps 17 s'insère à nouveau dans cette dernière,

sous l'effet du rappel élastique exercé par le ressort 52.

La rotation de ce pêne demi-tour 5 depuis l'ouverture 49 dans le bo -

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-9- tier 2 est facilitée en raison d'une rainure 57 réalisée dans l'extrémité

56 de l'axe 19 autorisant l'engagement d'un tournevis.

De ce fait, il n'est plus nécessaire de porter une attention quant au

sens du pêne demi-tour 5 au cours de l'assemblage de la ferrure de verrouil-

lage. De manière à faciliter le montage du ressort 52 sur la partie saillante 53 de l'axe 19, la rondelle 55 peut être constituée, plus particulièrement, par un circlips ou analogue coopérant avec une gorge périphérique usinée

dans l'axe 19 à son extrémité 56.

Avantageusement, le coulisseau 23 peut remplir la fonction de guidage du pêne demi-tour 5 et, notamment, du corps 17 au cours de leur rotation, pour faciliter, à nouveau, l'engagement de ce dernier dans la lumière 18 de

la têtière 3.

A cet effet, et selon un premier mode d'exécution, les dimensions du flanc transversal avant 29 du coulisseau 23 sont sensiblement supérieures à celles de la lumière 18. De ce fait, lors de la compression du ressort 52, le

flanc transversal 29 coopère avec la têtière 3 en donnant naissance à d'impor-

tantes forces de frottement entre ces derniers. Ceci évite un décalage du

corps 17 par rapport à ladite lumière 18 lors de la rotation du pêne demi-

tour 5.

Selon un second mode d'exécution, les dimensions dudit flanc transversal avant 29 du coulisseau 23 sont sensiblement inférieures à celles de la lumière 18. Ainsi, la compression du ressort 52 provoque, non seulement la projection du corps 17 en dehors de la lumière 18, mais également l'engagement du flanc transversal avant 29 dans cette dernière. Il en résulte la coopération entre les chants latéraux 60 et inférieur et supérieur 61 du flanc transversal

avant 29 avec les chants longitudinaux et transversaux de la lumière 18, as-

surant le guidage du pêne demi-tour 5.

Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on

peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combi-

naisons de ces divers éléments, sans pour cela s'éloigner du cadre et de

l'esprit de l'invention.

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Claims (8)

Revendications

1. Ferrure de verrouillage, telle que serrure, crémone-serrure ou autre, comportant un boîtier solidaire d'une têtière et renfermant un mécanisme de commande pourvu d'un fouillot et/ou d'un élément à clé pour actionner des éléments de verrouillage et plus particulièrement un pêne demi-tour formé d'un corps se présentant saillant par rapport à ladite têtière et d'un axe logé dans le boîtier, caractérisée en ce que ledit pêne demitour (5) est pourvu, d'une part, de moyens de commande (16) constitués par un coulisseau

(23) monté libre en rotation sur l'axe (19) du pêne demi-tour (5) et compor-

tant des plans d'appui (24,25) sur lesquels agissent, respectivement, un organe de commande (12) relié à l'élément à clé (11) et un organe de commande (26) solidaire du fouillot (8) et, d'autre part, de moyens de guidage et de positionnement (14) formés par une entretoise (20), également montée sur l'axe

(19) coopérant avec les plaques de recouvrement (7) du boîtier (2), cette en-

tretoise (20) servant de guidage, simultanément, au pêne demi-tour (5) et au

coulisseau (23) à l'intérieur dudit boîtier (2).

2. Ferrure de verrouillage selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le coulisseau (23) présente une lumière centrale (27) délimitée, aux extrémités, par des flancs transversaux (28,29) et servant de passage à l'axe (19) du pêne demi-tour (5) et à l'entretoise (20), les flancs transversaux (28,29),étant, en outre, pourvus d'un orifice (30) dans lequel est introduit l'axe (19), coopérent, respectivement, avec des moyens de clipage ou autre, pour immobiliser en translation le coulisseau (23) sur l'axe (19), et avec

la face interne (31) du corps (17) relatif au pêne demi-tour (5).

3. Ferrure de verrouillage selon la revendication 2, caractérisée par le

fait que la lumière centrale (27) présente des chants longitudinaux (33) co-

opérant avec les chants latéraux (34) de l'entretoise (20) pour assurer le

guidage du pêne demi-tour (5) et du coulisseau (23) au cours de leurs déplace-

ments dans le boîtier (2).

4. Ferrure de verrouillage selon les revendications 1 et 2, caractérisée

par le fait que le plan d'appui (24) du coulisseau (23), coopérant avec l'or-

gane de commande (12) relié à l'élément à clé (11), est formé par une aile (35) pourvue d'un plan butée (36) et solidaire d'un des chants longitudinaux

(37) dudit coulisseau (23).

5. Ferrure de verrouillage selon les revendications 1 et 2, caractérisée

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par le fait que le plan d'appui (25), coopérant avec l'organe de commande (26) du fouillot (8), est constitué par le flanc transversal arrière (28)

du coulisseau (23).

6. Ferrure de verrouillage selon les revendications 1 et 2, caractérisée

par le fait que l'organe de commande (26) du fouillot (8) est formé par une fourche (39) composée de deux branches parallèles prolongeant radialement le

corps du fouillot (8), entre ces deux branches de la fourche (39) étant en-

gagé le coulisseau (23) de sorte que le flanc transversal arrière (28) de ce

dernier coopère avec le chant arrière (44) de ladite fourche (39).

7. Ferrure de verrouillage selon la revendication 6, caractérisée par le fait que les deux branches de la fourche (39) respectent dans leur partie inférieure (58) un écart réduit, sensiblement supérieur à l'épaisseur (59) du coulisseau (23), d'une part, pour assurer le guidage de ce dernier lors de la commande du'pêne demi-tour (5) par l'élément à clé (11) et, d'autre part,

pour immobiliser en rotation ledit coulisseau-(23).

8. Ferrure de verrouillage selon la revendication 2, caractérisée par le fait que le flanc transversal avant (29) du coulisseau (23) coopère avec la têtière (3) ou avec une lumière (18), réalisée dans celle-ci et servant de passage au corps (17) du pêne demi-tour (5), pour assurer le guidage de ce dernier lors de sa rotation dans le boîtier (2) après projection dudit corps

(17) en dehors de ladite lumière (18).