FR2610840A1 - Dispositif anti-recul pour ski - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF ANTI-RECUL POUR SKI, COMPORTANT UN CHASSIS 10 DESTINE A ETRE FIXE SUR LE SKI ET SUR LEQUEL EST ARTICULE AU MOINS UN ELEMENT DE RETENUE OU GRIFFE 12, 14 QUI PEUT PIVOTER D'UNE POSITION INACTIVE OU IL EST HORS DE CONTACT DE LA NEIGE, A UNE POSITION ACTIVE POUR LAQUELLE IL COOPERE AVEC LA NEIGE. LES ELEMENTS DE RETENUE SONT FIXES SUR UN ARBRE HORIZONTAL 28 MONTE TOURILLONNANT DANS LEDIT CHASSIS 10 ET QUI EST SOUMIS A LA FORCE DE MOYENS RESSORTS 40 QUI TENDENT A LE FAIRE TOURNER DANS LE SENS POUR LEQUEL LE OU LES ELEMENTS DE RETENUE SONT AMENES DANS LEUR POSITION ACTIVE. LES ELEMENTS DE RETENUE SONT NORMALEMENT MAINTENUS DANS LEUR POSITION INACTIVE PAR UNE BUTEE RETRACTABLE QUI COOPERE AVEC DES MOYENS FORMANT BUTEE PORTES PAR LEDIT ARBRE.

Description

Dispositif anti-recul pour ski.

Les skieurs savent à quel point il est difficile de remonter une pente enneigée en présentant les skis selon la ligne de plus grande pente, en raison de la tendance qutont les skis à glisser vers l'arrière. On est alors obligé de remonter la pente selon la technique bien connue dite "en canard" consistant à attaquer la pente avec les skis ouverts selon un angle maximal, ou alors selon la technique dite en escalier" où les deux skis sont paral le les et orientés perpendiculairement à la ligne de plus grande pente. Toutefois, ces deux façons de remonter une pente sont incommodes et requièrent de gros efforts.

On connait déjà un dispositif qui empêche le ski de glisser vers l'arrière, ce dispositif comportant un châssis destiné à être fixé sur le ski et sur lequel est articulé au moins un élément de retenue ou griffe qui peut pivoter d'une position inactive où il est hors de contact de la neige, à une position active pour laquelle il coopère avec la neige et empeche le recul du ski.

Un exemple de dispositif de ce type est décrit dans le brevet suisse nO 471 586. Sur le châssis de ce dispositif, est articulée une pièce en UT dont les deux bras sont sollicités par un ressort dans une position active sensiblement verticale par rapport au plan du ski. Lorsqu'on avance le ski, ladite pièce est pivotée à l'encontre de la force du ressort vers sa position inactive. Toutefois, étant donné que la pièce reste constamment engagée dans la neige, il en résulte un freinage indésirable sur le ski.

Par le brevet suisse NO 655 667 on connaît encore un dispositif anti-recul pour ski dans lequel le mouvement de pivotement de ltorgane de retenue entre les positions active et inactive est commandé par un organe d'actionnement à gravité comportant une pièce basculante sensible à l'inclinaison de l'axe longitudinal du ski par rapport à lthorizontale, ces deux positions étant déterminées par deux butées de basculement. Ladite pièce basculante est constituée par une première tige fixée par une de ses extrémités au milieu de arbre de pivotement de ltorgane de retenue, et par une seconde tige articulée à la première tige selon un axe perpendiculaire aux deux tiges.

Mais, un tel dispositif est d'une structure compliquée et peu fiable. En effet, la pièce basculante peut être gênée dans son mouvement par la neige. I1 peut alors être nécessaire dè se baisser pour débarrasser la neige et pour manoeuvrer la pièce basculante à la main. De plus, le châssis sur lequel la pièce basculante est articulée est lui-même fixé sur une plaque basale rapportée sur le ski, la fixation se faisant au moyen d'un écrou à oreilles et d'une vis, et l'ensemble du mécanisme est protégé par un capot en matière plastique. I1 en résulte que pour détacher le dispositif du ski, il est nécessaire de retirer tout d'abord le capot, puis de dévisser l'écrou.Ces opérations étant longues, il arrive souvent que, le skieur néglige de détacher les dispositifs du ski, au risques qu'ils soient volés. En outre, lorsqu'on a détaché le dispositif, il faut veiller à ne pas perdre l'écrou à oreilles et la vis.

La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et elle concerne à cet effet un dispositif anti-recul pour ski du type présenté au début du présent mémoire, et qui se caractérise en ce que le ou les éléments de retenue sont fixés sur un arbre horizontal monté tourillonnant dans ledit châssis et qui est soumis à la force de moyens ressorts qui tendent à le faire tourner dans le sens pour lequel le ou les éléments de retenue sont amenés dans leur position active, et en ce que le ou les éléments de retenue sont normalement maintenus dans leur position inactive par une butée rétractable qui coopère avec des moyens formant butée portés par ledit arbre.

Selon un mode de réalisation de l'invention,ladite butée rétractable est portée à une extrémité d'un bras déformable élastiquement dont l'autre extrémité est encastrée sur le châssis.

Les moyens formant butée peuvent être constitués par une dent portée par ledit arbre, ou par une roue à rochet sur laquelle vient s'engager un cliquet porté par le châssis ou par une pièce solidaire du châssis.

Pour le-s moyens ressorts susmentionnés, on peut utiliser un ressort spiral enroulé autour de l'arbre et fixé par ses extrémités sur ce dernier et sur le châssis, ou bien un fil tendu dont une extrémité est fixée et est enroulée sur l'arbre et dont autre extrémité est fixée sur le châssis par ltintermédiaire d'un ressort.

Le châssis est fixé sur une plaque basale solidaire du ski et qui est munie sur sa face supérieure d t au moins un cran de fixation de forme coudée, destiné à s'accrocher dans une lumière formée sur le châssis et un cran de sécurité destiné à stencliqueter derrière le bord arrière du châssis.

Ainsi, le montage du dispositif anti-recul sur le ski se fait immédiatement en engageant les crans de fixation dans les lumières et en encliquetant le cran de = sécurité. De même, le démontage du dispositif est une opération rapide et simple, contrairement au dispositif de la technique antérieure qui utilisait un écrou et une vis.

L'invention sera décrite à présent en détail à propos d'un mode de réalisation préféré, donné t titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins annexés dans lesquels:
La figure 1 est une vue en perspective éclatée du châssis, de la plaque basale et du capot de protection du dispositif;
La figure 2 est une vue partielle d'un détail de la figure 1;
La figure 3 est une vue en plan du dispositif assemblé;
La figure 4 est une vue partielle en perspective du système de blocage des éléments de retenue en position inactive, selon un autre mode de réalisation;
La figure 5 est une vue en detail du mode de fixation d'une plaquette à griffes; et
Les figures 6a et 6b représentent respectivement la position des éléments de retenue en montée et en descente.

Avec référence tout d'abord à la figure 1, le dispositif anti-recul selon ltinvention comprend un support ou châssis 10 sur lequel des organes de retenue ou griffes 12, 14, sont articulés,une plaque basale 16 fixée sur le ski 17 à l'avant du système de fixation 19 de la chaussure de ski et un capot de protection 18 venant coiffer le châssis 10.

Plus précisément, le châssis est constitué par une pièce en métal léger en forme de U, présentant une paroi de base 20 et deux parois latérales 22, 24 sensiblement perpendiculaires à la paroi de base. En vue de réduire l'encombrement du châssis, les parois latérales ont une forment trapézordale s'amincissant vers le haut, mais elles pourraient aussi bien être triangulaires ou en forme de demi-cercles. De même, pour alléger le poids du châssis, un ou plusieurs évidements 26 peuvent être formés sur la paroi de base et éventuellement aussi sur les parois latérales.

Cesdernières sont percées de deux trous circulaires dans lesquels tourillonne un arbre horizontal 28 dont les extrémités font saillie à l'extérieur des parois latérales. Sur lesdites extrémités sont fixées rigidement au moyen d'écrous 30, les deux griffes 12, 14. De façon connue en soi, ces griffes sont réalisées sous forme de cornières allongées, orientées parallèlement à ltaxe longitudinal du châssis. L'une des parois 32 de la griffe est horizontale et se termine à son extrémité par une portion courbée vers le bas 33 et présentant des dentures d'ancrage 34 qui facilitent la pénétration de la griffe dans la neige. Ltautre paroi 36 est verticale et sert d'élément de renforcement.

Dans la variante de réalisation de la figure 5, les dentures sont formées à l'extrémité d'une plaquette démontable 35 et sont en forme de ciseau à bois. La plaquette comporte une portion 37 qui vient stencastrer à l'intérieur d'une fente formée à l'extrémité de la paroi horizontale 32 de la griffe et qui y est fixée au moyen de vis 39.

L'ensemble des deux griffes est susceptible de pivoter avec l'arbre 28, par rapport au châssis. Le mouvement de pivotement est commandé par des moyens de rappel élastiques, dont la figure 1 montre un exemple de réalisation. Ces moyens comprennent un fil résistant 38, par exemple en "Nylon", dont une extrémité est fixée sur l'arbre 28 et a'enroule sur ce dernier et dont autre extrémité est fixée sur la paroi de base 20 du châssis, par I'intermédiaire d'un ressort 40. Sous la traction exercée par le ressort 40, le fil 38 tend à se dérouler en faisant tourner l'arbre 28 dans le sens des aiguilles dune montre sur la figure 1, de sorte que les griffes 12, 14, sont amenées dans leur position active montrée à la figure 6a.

La tension du ressort 40 peut être réglée par le fait qu'une extrémité de ce dernier-est fixée à un écrou fileté 42 susceptible de se déplacer le long d'une vis sans fin 44 monté tourillonnante, sans possibilité de se déplacer le long de son axe, dans des paliers 46, 48 fixés sur la paroi de base 20 du châssis. La vis sans fin peut être entraînée en rotation par tout moyen approprié, par exemple à l'aide d'un tournevis s'engageant dans une fente formée à l'extrémité 50 de la vis sans fin. En faisant tourner cette dernière, on peut donc déplacer l'écrou 42 soit dans un sens où le ressort 40 se tend davantage, soit dans un sens où le ressort se détend.

Pour retenir les griffes en position inactive illustrée par les figures 1 et 6b,on peut utiliser divers systèmes de butée appropriés. Par exemple dans le mode de réalisation des figures 1 et 2, sur l'arbre 28 est rigidement fixée une dent 52 destinée à venir en butée contre un ergot 54 formé à l'extrémité supérieure d'une tige sensiblement verticale 56 dont l'extrémité inférieure est encastrée sur le châssis. La tige est douée d'élasticité, de sorte qu'elle peut être déformée élastiquement en l'écar- tant de sa position d'équilibre dans le sens de la flèche
F sur la figure 2. A cet effet, la tige est munie d'un bouton-poussoir 58.Lorsqu'elle est relâchée, la tige revient vers sa position d'équilibre sous les effets combinés de sa propre élasticité et d'un ressort de rappel 60 (figure 2) fixé à la tige et à l'une des parois latérales du châssis.

Dans le mode de réalisation de la figure 4, à la place dtun fil, on utilise au moins un ressort spiral 62 qui est enfilé autour de l'arbre 28 et qui est fixé par ses extrémités à ce dernier et à l'une des parois latérales 22. Le ressort spiral tend à faire tourner l'arbre dans le sens de la flèche f', c'est-à-dire dans le sens où les griffes viennent dans leur position active.

De même, à la place de la dent 52, on peut prévoir une roue à rochet 64 calée sur l'arbre 28. Un cliquet 66 porté par la tige 56 ou par le châssis est susceptible de s'engager dans l'une des dents de la roue à rochet. Il est ainsi possible de bloquer les griffes dans une pluralité de positions intermédiaires comprises entre les positions représentées aux figures 6a et 6b. De cette manière, on peut régler à volonté le degré d'ancrage des griffes dans la neige et donc la résistance au recul des skis.

Le châssis peut être monté sur le ski 17 de façon démontable, grâce à la plaque basale 16,laquelle est fixée sur le ski par exemple au moyen de vis 68. La plaque basale est munie sur sa face supérieure de deux crans de fixation 70, 72 de forme coudée, qui sont destinés à pénétrer à travers des lumières correspondantes 74, 76 formées sur la paroi de base 20 du châssis.

D'autre part, la plaque basale est pourvue de deux entailles longitudinales et parallèles 77 qui délimitent entre elles une bande 79. Sur celle-ci vient de fabrication un cran de sécurité transversal 78 susceptible de venir s'encliqueter sur le bord arrière 80 de la paroi de base 20.

La bande se prolonge par une languette 81 grâce à laquelle on peut déformer élastiquement la bande 79 vers le bas pour désolidariser le cran 78 du bord 80.

La rotation des griffes au-delà de la position active est empêchée par les deux doigts d'arrêt 82 qui peuvent être formés soit sur la tranche de la plaque basale (figure 1) soit à la partie inférieure des parois latérales 22, 24 du châssis.

Le châssis 10 et le mécanisme qu'il contient sont protégés contre la pénétration de la neige ainsi que contre les chocs, par le capot 18, lequel vient coiffer le châssis par le haut et s'emboite sur la plaque basale sur laquelle il est retenu par les forces de frottement.

Le capot comporte deux encoches verticales 84 pour le libre passage de l'arbre 28, deux encoches verticales 86 pour le passage des doigts d'arrêt 82 et une fenêtre allongée 88 à travers laquelle le bouton-poussoir 58 est accessible.

Le dispositif selon l'invention fonctionne comme suit: les griffes 12, 14 sont retenues, dans leur position inactive représentée par les figures 1 et 6b,grâce à la coopération de l'ergot 54 de la tige 56 et la dent 52 portée par l'arbre 28.

Dans le mode de réalisation de la figure 4, les griffes sont retenues dans cette position par la coopération du cliquet 66 avec l'une des dents de la rouez rochet 64.

Lorsque le skieur aborde une montée, il écarte la tige 56 de sa position d'équilibre dans le sens de la flèche F sur la figure 1 ou sur la figure 4, en déplaçant le bouton-poussoir 58 dans la fenêtre 88, par exemple au moyen de la pointe d'un bâton de ski. L'arbre 28 est de ce fait libéré et est entraîné en rotation dans le sens de la flèche f', par le ressort 40 ou par le ressort spiral 62. Les griffes viennent alors dans la position active représentée à la figure 6a pour laquelle ils sont inclinés vers le bas et vers l'arrière, ce qui permet leur ancrage dans la neige Leur position active est défini par leur mise en butée contre les doigts 82.

Lorsque le skieur arrive sur un terrain plat ou en pente descendante, il relève les griffes 12, 14, par exemple au moyen de l'extrémité de ses bâtons de ski, jusqu'à ce que la dent 52 vienne se bloquer sous l'ergot 54, dans le cas de la figure 1. Dans le mode de réalisation de la figure 4, le skieur peut relever les griffes de l'angle souhaité, ces dernières étant maintenues dans l'inclinaison choisie par engagement du cliquet 66 avec l'une des dents de la roue à rochet.

Le dispositif selon l'invention est donc dtun fonctionnement particulièrement simple. Il peut, d'autre part, être rapidement démonté ou remonté sans nécessiter l'uti- lisation dtun outil. Pour son montage, il suffit seulement d'engager les crans de fixation 70, 72 de la plaque basale dans les lumières 74, 76 du châssis et d'encliqueter le cran de sécurité 78 sur le bord arrière 80 du châssis. En raison de la simplicité de sa mécanique, il est fiable, léger et économique.

Il va de soi que de nombreuses modifications de détail peuvent être apportées au mécanisme du dispositif sans sortir pour autant du cadre de l'invention.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1.- Dispositif anti-recul pour ski, du type comportant un châssis (10) destiné à être fixé sur le ski et sur lequel est articulé au moins un élément de retenue ou griffe (12, 14) qui peut pivoter d'une position inactive où il est hors de contact de la neige, à une position active pour laquelle il coopère avec la neige et empêche le recul du ski, caractérisé en ce que les éléments de retenue (12, 14) sont fixés sur un arbre horizontal (28) monté tourillonnant dans ledit châssis (10) et qui est soumis à la force de moyens ressorts (40 ; 62) qui tendent à le faire tourner dans le sens pour lequel le ou les éléments de retenue sont amenés dans leur position active, et en ce que le ou les éléments de retenue sont normalement maintenus dans leur position inactive par une butée (54), rétractable qui coopère avec des moyens formant butée (52 ; 64) portés par ledit arbre.

2.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite butée rétractable est constituée par un ergot (54) porté à une extrémité d'un bras (56) déformable élastiquement, dont l'autre extrémité est encastrée sur le châssis.

3.- Dispositif selon la revendication 2,. caractérisé en ce que ledit bras est muni d'un bouton-poussoir (58) pour pouvoir ltécarter manuellement de sa position d'qui libre à laquelle il est rappelé par un ressort (60).

4.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens formant butée sont constitués par une dent (52) portée par ledit arbre (28).

5.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens formant butée sont constitués par une roue à rochet (64) sur laquelle vient s'engager un cliquet (66) porté par le châssis ou par une pièce solidaire du châssis.

6.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens ressorts comprennent un fil tendu (38) dont une extrémité est fixée et est enrouléé sur arbre (28) et dont l'autre extrémité est fixée sur le châssis par l'intermédiaire d'un ressort (40).

7.- Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que la tension du ressort (40) peut être réglée par le fait qu'unie extrémité de ce dernier est fixée à un écrou fileté (42) susceptible de se déplacer le long diune vis sans fin (44) montée tourillonnante, sans possibilité de se déplacer le long de son axe, dans des paliers (46, 48) fixés sur la paroi de base (20) du châssis.

8.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens ressorts sont constitués par un ressort spiral (62) enroùlé autour de l'arbre et fixé par ses extrémités sur ce dernier et sur le châssis.

9.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le châssis (10) est constitué par une pièce en métal léger en forme de U, présentant une paroi de base (20) et deux parois latérales (22, 24) sensiblement perpendiculaires à la paroi de base et dans lesquelles tourillonne l'arbre (28).

10.- Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'une plaque basale (16) solidaire du ski (17) et qui est munie sur sa face supérieure d'au moins un cran de fixation (70, 72) de forme coudée, destiné à s'accrocher dans une lumière (74, 76) formée sur le châssis et un cran de sécurité (78) destiné à s'encliqueter derrière le bord arrière (80) du châssis.

11.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le châssis est coiffé par un capot de protection (18) qui présente une fenêtre (88) à travers laquelle affleure le bouton-poussoir (58).